i like you, you know (willow)

J'avais été mise au courant de ce qui s'était passé pendant les bombes pour Isaac. Je pense que j'étais dans le même truc que lui pour ce qui est d'avoir perdu un être cher. Cassandre était morte dans mes bras et disons que Ronnie m'en avait voulut de n'avoir rien fait pour cela. Bien que nous ne soyons plus amis depuis cet événement, je me suis reculée de tout ce qui pouvait être potentiellement nuisible jusqu'à aujourd'hui. Ma sortie de désintoxication m'avait fait le plus grand bien et ça, Isaac n'était pas au courant. Il n'y avait pas grand monde qui l'étaient aussi... Parlant de nez, je lui fit l'altercation du fait que je n'avais pas un nez comme Pinocchio.  « Tu ne crois pas si bien dire, je l'ai vu pousser, d'un centimètre, il y a quelques secondes. » Je fis semblant d'être désappointée avant de toucher mon nez et de pousser un soupir de soulagement. « Jte garantit que mon nez est parfait comme il est. » Lui faisant une grimace, on dirait une gamine de six ans. Contournant le comptoir, je venais donc à m'approcher de lui afin de lui glisser quelques mots. Il vint à faire la même chose. « Et elle est où, cette fille ?. » Je restais donc proche de lui. « Hm, 1m67, brune, lèvres pulpeuses... Tu vois. » Bon je faisais allusion a moi sur toute la ligne.

Nous avions toujours agit de la façon lorsque nous nous croisions tous les deux dans le même chemin. Bon je dois admettre que c'était presque un rituel pour nous deux et que si il n'arriverait rien c'est que nous serions dans une mauvaise impasse. Parlant de mon nez, je vint à poser mes doigts contre ce dernier pour essayer de lui montrer qu'il ne s'était rien passé avec celui-ci. « Mouais, si tu le dis... » Je fis un sourire d'ange en dessinant avec mes doigts un auréole sur ma tête. « J'ai toujours dit la vérité, tu le sais ça. » Gardant donc mon sourire, je m'approchais de Isaac en approchant mon visage près du sien. Parlant d'une serveuse sexy, je fit allusion a moi. Bref, ce dernier fit comme si il ne voyait rien et qu'en plus mes clients devenaient en rogne parce que je ne m'occupait plus d'eux. « La serveuse du Starbuck !. » Je fis semblant d'être fâchée avant de ne plus dire un seul mot et de prendre mon plateau quand mon patron vint à m'engueuler presque devant tout le monde en me disant que je faisais mal mon boulot. C'était juste un vieux pervers qui traitait ses serveuses comme de la viande. Lorsqu'il me tapait une fesse, je fronçais le regard en face de Isaac. 

« Bon.. Quelques fois, oui mais pas tout le temps ! » Il avoua finalement le fait que j'avais toujours raison et que je ne mentait jamais. Bon, je dois admettre que tout être humain à le droit de mentir pour diverses raisons et que ça m'est arrivé à maintes reprises mais loin de me dire que je faisais cela à tous les jours non plus. « Bon... J'aime mieux ça » Lui adressant un clin d'oeil, je venait donc à contourner le comptoir pour aller servir mes clients quand mon patron m'arrêtait donc dans ma foulée pour commencer à me menacer de reprendre le boulot et de ne plus faire de l'oeil aux clients. Roulant les yeux, je ne lui répondit même pas avant de continuer ma route jusqu'à ce que ce pervers ne puisse me toucher les fesses. Réaction instantanée, je me retournait face à lui en fronçant le regard. Non mais il se prenait pour qui ?? « Hééé, je pense qu'il est interdit de parler comme ça de ses employés et encore, de leur mettre une main aux fesses. » Isaac avait vu la scène mais j'étais tellement en furie que je vint à lui donner un coup de pied entre les deux jambes. L'homme vint a se replier sur lui-même et que je lui lance tout l'argent que j'avais récolter en pleine figure. « Connard ! »

Donnant un coup de pied dans l'entrejambe de mon patron, celui-ci vint à se tordre en deux pour poser ses mains entre ses jambes. Tous les clients avaient donc vue cette scène et je passais pour la fille qui avait toucher a son patron alors que c'était faux. Comment on pouvait ne pas être civilisés non plus. Il venait a me traiter de conne. Si ça n'était que moi je lui aurait donner un nouveau coup en pleine tronche mais je n'allais pas faire ça de peur de me retrouver devant un tribunal. Étant hors de moi, je lui balançais donc son argent en pleine tronche pour froncer le regard. Il m'avait vraiment chercher sur ce coup-là. « Si tu as besoin d'aide, Willow, je peux faire quelque chose, en matière de droit.. » Tournant la tête vers Isaac, je repris donc mon souffle en me mordillant la lèvre. Mes parents allaient m'en vouloir mais je ne pouvais pas faire autrement non plus sans admettre que ce salopard m'avait touché de cette façon. « Ça va... Je vais faire mieux, il s'occupera lui-même du rush. » Tournant mon regard vers mon ex, j'étais rouge au visage. Enlevant mon tablier autour de la taille, je le lui lançait au passage avant de redonner l'argent que Isaac m'avait donné tout à l'heure. « Tien, cadeau de la maison »

C'étais vraiment pas prévu que je puisse envoyer mon patron se faire promener de cette façon. Mais bon, c'est un truc que je ne pouvais plus supporter et même si mes parents allaient peut-être me couper mon argent de poche, j'avais bien agit. Même Isaac ne s'était pas attendu à un tel coup ni même les clients qui ne faisaient qu'envoyer promener le propriétaire en quittant le restaurant. Je lui avais fait payer deux verres d'orange pour un rien et je voulais faire payer mon ancien patron. Laissant donc l'argent sur le comptoir en face de son regard, je repliais donc mon tablier. Cet argent est à toi, Willow. Il ne voulait pas ce que je venais de lui donner mais malheureusement pour lui, il allait devoir l'accepter et se la fermer puisque j'étais un peu hors de moi en ce moment. Malheureusement Jackson tu vas te la fermer et tu vas prendre cet argent. Je pense qu'à mon ton de voix, c'était plus un ordre qu'autre chose. Tu vas faire quoi, maintenant ? C'est une bonne question. J'allais devoir bien admettre à mes parents que j'avais perdu mon emploi et que c'est a cause de mon patron mais malheureusement, j'avais peur qu'ils ne me croient pas dût au fait que j'ai consommer et que je n'avais pas eue totalement toute ma tête lors de ces évènements. Je vais devoir le dire à mes parents, j'espère qu'avec cela ils vont me croire parce que je ne pense plus avoir accès a mes cartes. C'est stressant mais c'est la vie. Étant incapable de rester dans cet endroit, je roulais les yeux pour sortir en ouvrant la porte comme une furie. Je sortis de mon sac a main une cigarette.