C'était fou la manière élégante mais toute aussi brusque qu'il avait de me rabaisser. Sa bouche était semblable à une mitraillette et j'étais sa cible, encaissant les balles comme je le pouvais. Je finirais en morceaux avant même que la lune se couche pour laisser place au soleil. Je voulais croire que j'avais le même pouvoir, la même attraction sur lui. Je ne lui laissais entendre qu'un Va te faire foutre quand il me parle de cure de désintox. J'avais bien la gueule de la junkie après tout. Je descendais quelques marches avant de me retourner et de lui cracher une dernière réplique au visage. C'était ma lubie du soir, l'immoler de l’intérieur, seulement avec des mots. Des mots crus, des regards provocateurs et l'attitude choquante qui m'était propre. J'avais cette impression de le laisser gagner si je m'en allais maintenant. Je ne le voulais pas. J'avais envie de le frapper, encore. De hurler et de faire saigner. J'étais devenue une vraie furie sans même m'en rendre compte. Je le vis descendre et se poster à ma hauteur. Encore des mots assassins. Je n'étais même pas heureuse qu'il avoue enfin être seul, que mes mots aient été brûlants de vérité. Qu'il me donne raison. Non, j'étais amère. Je tremblais de tout un imbroglio de sentiments confus. Je levais des yeux vides de tous sentiments vers lui avant de froncer les sourcils. Son deuxième speech me donna envie de lui en refoutre une dans la tête. Il n'avait pas tort et je reculais d'un pas, voulant presque m'échapper en courant, ressentant avec une clarté étrange son emprise sur moi. Même mon mec ne me laissait pas aussi pantelante. J'étouffais, le souffle presque coupé. Son regard changea et je ne cessais de le fixer alors que sa main s'emparait de la bouteille de champagne et de mon autre. Euh ... Woh attends ! que je criais alors qu'il m’entraînait vers un escalier, longeant l'immeuble de la galerie. J'aperçus un escalier de secours et sans attendre, il se mit à monter. Les chaussures toujours dans une main, je l'observais avant qu'il se tourne vers moi, me mettant clairement au défi de le suivre. J'haussais un sourcil Tu crois vraiment que j'vais te suivre? Puis je me rappelais qu'il avait ma bouteille. Jurant dans un murmure, je me décidais à monter à sa suite. J'étais attirée par lui et je savais que je faisais une erreur. J'allais me perdre. Je le sentais comme une épée de Damoclès au dessus du crâne. J'arrivais enfin sur le toit et lui chipait en un geste sec, la bouteille. Elle est à moi. Douce enfant capricieuse. Je voulais me bourrer la gueule, comme chaque fois que j'étais frustrée, en colère, triste ou même heureuse. Je tournais mon regard vers l'horizon et me figeais. Le monde de la nuit était vraiment le plus effrayant, comme le plus beau. Tout était grand, illuminé, impressionant. Je restais un peu conne devant ce spectacle avant de me tourner vers ... le dénommer Noah. Noah qui ne savait toujours pas mon prénom et d’ailleurs ... Je voulais garder mon anonymat. Il en savait déjà assez sur moi. Pourquoi tu m'as emmené ici? Tu veux me jeter dans le vide ? Je lâchais un rire et me dirigeait vers le bord du toit, mes pieds foulant le sol, comme une gitane que je n'étais pas. Je fixais le vide s'étendant sous mes pieds avant de me tourner à nouveau vers lui Alors? Qu'est ce que tu comptes faire ? Je continuais de boire, le cœur toujours aussi affolé mais n'en montrant rien. Je ne voulais plus lui donner une seule miette, rien, qui lui permettrait de m'achever encore et encore. Je lui tendais la bouteille, malgré tout J'te fais pitié alors tu restes avec moi pour me consoler ? C'est gentil, tu sais. Je pourrais en être touchée si jamais je ne savais pas, maintenant, que tu es un enculé. Un putain de bourgeois sans cœur ! Je me fichais de pouvoir tomber, faisant de grands mouvements, faisant un peu trop confiance mon agilité.
J'savais vraiment pas ce que je foutais là. Il y avait même pas une heure, je me trouvais encore dans cette fontaine car Monsieur n'avait pas apprécié le fait que je me défende. C'était lui, l'enfoiré. Celui qui avait déclenché cette guerre entre lui et moi. Je n'étais qu'une simple animatrice et informatrice dans cette galerie ... Et maintenant? Je n'étais plus rien. Je n'avais plus de boulot. Et je me demandais encore et encore ... Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je me laissais faire, me laissait tirer par cette main impérieuse et ce mec que toute ma peau rejetait. Pourtant ... Oui, pourtant j'étais irrésistiblement attirée. Je me retrouvais sur le toit avant d'avoir pu dire "ouf". La vue était digne digne d'une photo de carte postale et je m'en délectais sans m'en cacher. Je lui volais la bouteille des mains, capricieuse et rancunière. Un bourge qui n'aime pas le champagne, j'aurais tout vu, que je répliquais avec méchanceté. Je décidais alors de flirter avec le vide. Je sentais le vent me sécher la peau et les cheveux, ma robe collant avec indécence à mon corps frêle. Je me tournais alors vers lui, lui demandant pourquoi il m'avait amenée ici. Je n'étais rien d'autre qu'une abominable salope, pour lui. Je me demandais donc et sa réponse me fit sourire. C'était glauque, bizarre, étrange mais ça me fit sourire. Je ne répondais pas, préférant me saouler au champagne, l'esprit divaguant.
Je repris, le provoquant, voulant le refaire sortir de ses gonds, voir son regard brûler de colère. Je le voulais avec un désir malsain que je regretterais demain ... Je jetais un regard à ma bouteille, sentant le goût du nectar pétillant et doré. J'haussais un sourcil, l'écoutant énumérer tout pleins de trucs qui me hérissèrent le poil. J'avais, encore une fois, envie de le frapper. Fais gaffe. J'ai une bouteille dans la main, elle pourrait voler et arriver jusqu'à ton visage de ptit con. Je passais une langue gourmande sur mes lèvres, provocante Tu sais rien de ma vie, de mon mal être ou de mon ptit nombril. Tu me juges selon mon esprit, mon comportement ... J'ai aucun jugement à recevoir de ta ptite personne. Puis il se mit à courir et je perdais mon sourire, ayant soudainement peur d'assister à un suicide. Puis il s'arrêta net, ayant l'air fier de lui. Je l'insulais dans un murmure. Est-ce que je lui faisais des feintes à la con comme ça, moi? Non ! Enfin ... Presque. Il se tourna vers moi, égal à lui même. Je lui jetais un coup d'oeil, trop occupé à observer le vide sous mes pieds. Je répondais alors Qui te dit que j'allais sauter? Je laissais un léger sourire étirer mes lèvres avant de reprendre Lorsque je suis sous drogue, je m'imagine que je peux voler. Mais t'as de la chance, j'suis totalement sobre. Pour l'instant, achevais-je en me tournant enfin vers lui, ne perdant pas mon sourire. Pourtant je n'étais pas heureuse. La tension entre nous n'avait pas disparue. Il me donnait la nausée autant qu'il me faisait frémir d’excitation. C'était contradictoire et tout nouveau. Trop nouveau. Il me retira ma bouteille et je le laissais faire. Je fixais seulement son visage, intriguée. Il la posa non loin de moi et s'allongea soudain. Les paroles qu'il prononça ne me laissèrent pas de marbre. Elles étaient brillantes de vérité. Je le regardais, ne sachant pas si je devais m'enfuir et retourner au loft ou m'allonger là, à même le sol et observer l'étendu étoilé qui s'ouvrait au dessus de nous. Je m’asseyais près de lui avant de tendre la main Donne m'en une ! ... de clope. Pas de brûlure. Petit sourire mesquin que je lui jetais. J'étais pas fière, pourtant, de mon geste. Je ne saurais peut-être pas retenir mon cri de douleur autant que lui. Puis je levais mes yeux vers le ciel C'est étrange ce que t'as dit ... mais c'est exactement la réflexion que je me fais chaque fois que je suis sur un toit. Je ne m'amuse jamais à observer le ciel, je m'en fiche. Le vide est un peu plus attirant, plus dangereux, peut être. Mais j'ai jamais sauté, pourtant. Me rendant compte que ma dernière phrase en dévoilé un peu trp sur ma façon de penser, je me ressaisis et tendait la main vers la bouteille que je finissais par lui tendre Tiens, ça va te détendre. Relax, je l'ai pas empoisonné entre temps ... Je te tuerais d'une façon un peu plus violente. Je laissais échapper un sourire angélique avant de me remettre à fixer le ciel. Tu vas devoir me retrouver un taff. J'roule pas sur l'or. Et voilà que ça recommençait ...
Le bruit d'une gifle qui résonne. Je ne laissais échapper aucun bruit, rien que mon souffle qui se coupe sous le coup qu'il venait de me donner. J'étais surprise et j'allais lui en retourner une lorsqu'il me laissa entendre ces quelques mots. Je recommençais à trembler, le regardant toujours de cet air offusqué. Ce mec allait me tuer, me rendre folle ou j'allais finir le reste de mes jours en prison car je l'aurais étripé et balancé du haut de ce toit où deux âmes paumées se battaient en duel. Je ne répondais pas, je ne voulais plus parler de mon addiction au LSD. Pensait-il que j'avais la thune de me procurer de la cocaïne ? Drogue que je détestais au plus haut point d'ailleurs. La dernière fois que j'en avais pris, j'avais finis à même le sol, nue et sans aucuns souvenirs de ce que j'avais pu faire. J'avais détestée cette sensation. Aussi violent que du GHB mélangé à l'alcool. Pouvait-il si aisément deviner ce que je ressentais? Ce que j'avais enduré? Rien qu'à la simple vu de mon physique dépareillé et mon visage épuisé?
Non. Il ne savait rien. On avait clairement pas eu la même vie. J'étais morte il y a bien longtemps et chaque jour était une reconstruction. Une tentative de se relever et je me débrouillais plutôt bien. Oui, putain que j'y arrivais depuis 4 ans. J'y étais presque arrivée et voilà que ce mec débarquée dans ma vie. Il avait sortit son coup de poing américain et fracassait tout avec une minutie et une élégance qui m'aurait presque fait rougir de colère. Je voulais le pousser, qu'il tombe, qu'il crève. Puis ma colère s'apaisa bien que toujours là, grondant sous ma soudaine tranquillité.
Je vins m'asseoir près de lui, sans trop m'approcher. Je ne voulais pas tenter le diable. Il était le Diable, c'était le bon mot. Il définissait le pêché, le serpent, la pomme et tout le délire auquel je n'avais jamais rien compris. Je lui demandais une cigarette, blaguant sur la brûlure que je lui avais infligée à la main. Il m'en donna une que je glissais habilement entre mes lèvres. Puis il s'approcha en me l'allumant. Je ne lâchais pas son regard alors que la flamme illuminait quelques instants nos traits. Encore cette sensation. Cette électricité dérangeante. Ce besoin incompréhensible. Je me reculais tout en tirant sur ma clope. Sa réponse me fit ricaner C'est une petite métaphore pour me dire que tu vas me chauffer? Et voilà. Voilà la Echo à l'humour de beauf qui revenait à la charge. Absolument fière de ma blague, je retournais mon regard vers le ciel avant de l'entendre dire quelque chose qui m'ébranla. Me chamboula et tout un tas d'autres émotions ayant le même sens.Je répondais, me dévoilant, révélant une part de moi que je cachais à tout le monde. Sa réponse ne se fit pas attendre et elle m'émut plus que ce que je ne voulais montrer. Je ne me rendis même pas compte que je temblais. De froid ? Non. C'était plus que ça. J'entrouvrais les lèvres avant de me raviser et recommençais ce manège trois fois avant de de commencer Je l'ai toujours pensé. Que ce soit que la haine se rapproche de l'amour ou que l'on veuille sauter pour croire que l'on peut voler. Je devais avoir 13 ans lorsque pour la première fois, mes pieds ont touchés le rebord d'une fenêtre. J'étais au sixième étage d'un immeuble. Je sens encore le vent sur mon visage, mes pieds crispaient sur le bord, le cœur qui bat et les larmes. Les larmes et leur goût amer. J'avais cette envie de me jeter et j'imaginais mon corps s'étaler sur le sol. Je l'imaginais et j'espérais secrètement pouvoir voler. Que le destin m'empêche de m'écraser et de finir en une crêpe sanguinolente. J'ai même voulu croire en Dieu une dernière fois, qu'il m'empêche de mourir. Parce que j'avais peur de mourir. C'était si contradictoire. J'avais plus rien à perdre dans ce monde et pourtant, j'avais encore cet infime espoir que ça s'arrangerait. Il avait détruit ma vie, mon innocence, tout et je voulais encore vivre. Je ne lâchais aucune larme ayant oublié ce que c'était de chialer depuis longtemps, aucune émotion de transparaissait de ma voix et pourtant je revivais avec une lucidité effrayante toute la scène. Et j'savais même pas pourquoi j'avais parlé de ça. J'évitais avec des précautions maladives d'en parler mais les mots sortaient seuls. Je finissais ma clope avant de la jeter au loin.
Je reprenais, comme si de rien n'était, la bouteille de champagne et la lui tendait.Il grimaça et je souriais, moqueuse Waaah quelle chochotte ! C'est que du champagne, pas de la pisse de vache. J'haussais un sourcil quand il me parla de son whisky C'est une invitation à venir dans ta voiture? Je détournais les yeux, ne voulant pas me laisser tenter. je devais rentrer. Je devais rentrer bien sagement auprès de mon mec et mes colocs. C'était le mieux pour moi. Et reprendre une vie normale en l'oubliant. Mais sans travaille, la vie normale j'allais me la foutre dans les fesses. C'est d'ailleurs ce que je lui demandais. Me retrouver un travail. Il m'attira tout à coup vers lui et je fronçais les sourcils, comprenant pas ce qu'il lui prenait. J'éclatais carrément de rire avant de répliquer Tu risques pas de me payer beaucoup. Je la ferme jamais. Même quand je baise, même quand j'dors, je ne me tais pas. Tu mourrais d'agacement. Je levais les yeux vers lui et je sentis tout de suite mon corps réagir à la proximité de nos deux corps. Je serrais les dents et finissait par m'éloigner de lui. Je paniquais. Croisant les bras sur ma poitrine, je mettais encore plus de distances entre nous, l'alcool que j'avais ingurgité et les différentes sensations qu'il m'inspirait n'arrangeraient pas la situation. Je me sentais au bord de la connerie. Je ... J'ferais mieux d'y aller. Non ? Je prononçais ça comme une question, presque comme si j'attendais son accord. Et ça ne me plaisait absoluement pas.
Et la colère qui reprend le dessus. Ce sentiment m'assommait, m'épuisait. Je le rejetais, autant que je le pouvais tout comme il me tenait un minimum du côté rationnel. Je savais que je pouvais flancher, péter une durite et faire tout péter. Une étincelle et tout volerait en éclat. Je l'aguichais mais il me repoussa. Une phrase assassine et le voilà qui reprenait son air arrogant, me faisant clairement comprendre que je n'étais pas son genre. J'haussais un sourcil, comprenant sans le savoir qu'il mentait. Peut être que psychiquement nous n'étions en aucun cas en osmose mais physiquement quelque chose se passait. Je me mentais rarement à moi-même. Alors je laissais un sourire s'échapper de mes lèvres et haussait une épaule, reprenant ma contemplation nocturne T'as raison. J'suis pas ton genre. J'aurais presque envie de l'embrasser avec rage, avec haine pour voir si là, encore, je n'étais pas son style de fille. J'avais pourtant bien l'habitude des remarques assassines sur mon physique de junkie ou de petite salope, comme il avait aimé m'appeler quelques temps auparavant. J'en avais tellement l'habitude que ça glissait. Mais là, tout de suite, je n'avais qu'une envie : lui faire dire le fond de sa pensée. Qu'il me la hurle au visage. Fermant les yeux, tentant de reprendre mon calme, j'attendais que le temps passe.
Puis les mots sortirent tous seuls, encore et encore sans que je sache m'arrêter. Je racontais avec une précision effrayante ma première tentative de suicide. Cette conversation tournait au glauque mais je n'arrivais pas à l'arrêter. Je mettais alors le point final à mon discours mortel. Je n'aimais pas cela. Je dévoilais trop, je dévoilais tout. En une seule heure, ce connard savait la moitié de ma vie, la moitié de ce que je m'efforçais de cacher à tout le monde. je me forçais à ne pas hurler lorsque ça allait mal, je me forçais à mettre la raison mon mal être sur autre chose que cette raison-ci. Je voulais me convaindre que, moi aussi, j'arriverais à me sortir la tête de l'eau. J'voulais comprendre, apprendre à vivre en oubliant. Quelque chose d'inoubliable pourtant. Et pas dans le sens où c'était merveilleux. Cette enflure croupissait en prison mais il avait toujours une emprise que je haïssais, sur moi. L'autodestruction, le suicide social qu'il disait mon psychologue. Je l'emmerdais. Je lâchais finalement ma clope totalemrent consumée. Cette soirée était réellement étrange. Et ce mec aussi. Et moi. Moi, ça devait être le pire. Je devrais déjà être rentrée, bien au chaud sous mon lit ou à mater des films en buvant de la vodka. Une soirée normale. Sauf que ça, ça n'avait rien de normale. C'était irrationel. Je sentais que je devais me barrer et vite. D'autant plus lorsqu'il me rapprocha de lui, me prenant par le cou. L'organe qui me servait de coeur se remit à battre à une vitesse anormale. Je cru même qu'il aurait pu sortir de ma poitrine. Ce mec déclenchait en moi des réactions digne d'une vierge effarouchée. Il aurait plus manqué que je rougisse. Je m'écartais alors que nos regards se croisaient et que je sentais mon esprt vriller, encore et encore.
Je tremblais, de peur, de désir et de haine. Je lui annonçais que je devais partir mais voilà qu'il reprenait son air de petit con. Il se remit debout et je me relevais tout aussi vite n'ayant aucune envie qu'il se croit encore plus supérieur. Je lâchais un rire bref, sec, estomaquée. T'es un connard, en fait. J'ai limite cru que tu pouvais être un humain normal pendant quelques minutes. Jle détestais. J'attrapais la bouteille et la lui lançait dessus mais loupéééé, elle s'éclata bien à côté de lui. Mon corps le rejetait, je le rejetais. Bah ... TU SAIS QUOI ?! que je criais avant de me remettre sur le bord du toit. Vas y ! Pousse moi ! Tu veux qu'ça ? Me voir m'étaler ou voir si j'arrive à voler ?! Espèce de bouffon ! Je passais deux mains dans mes cheveux, l'esprit en pagaille. J'voulais pas mourir. toujours pas, je le testais. Mais fallait il encore qu'il réussisse le test sans que je me retrouve raide morte tout en bas. Je le fixais, prenant un air glacial T'es qu'une mauviette. Tu vois ... Tu t'ennuis? Beh moi aussi. Et là, là de suite, j'me fais tellement chier que j'attends de voir si t'as les couilles de me pousser !