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Expo Mondaine : Echo A. Hamilton

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✧ Galerie d'art, 19h ✧Echo & Noah

Lorsqu'une personne était née d'Aremberg, elle n'échappait pas à son destin, ni à son nom de famille. Et Noah, au bout d'une semaine aux États-Unis, finit par le comprendre et l'intégrer. Lui qui pensait être débarrassé de sa famille en quittant les Pays-Bas se retrouvait en réalité enchainé par des menottes invisibles à la bien-séance et aux mondanités.
Les rares nouvelles qu'il recevait de son père se résumaient à des sommations, plus que des invitations, à se rendre à tel ou tel soirée mondaine, tel ou tel diner, tel ou tel exposition. Loin d'être devenu le chat sauvage qu'il escomptait devenir, profitant de sa richesse et de son élégance pour se la couler douce sur le campus, Noah faisait office d'ambassadeur des d'Aremberg auprès des grandes familles américaines.

Une fois de plus, il s'était fait piégé par sa naïveté : comment avait-il pu, une seule seconde, penser que son père le laisserait tranquille une fois l'Atlantique traversé ? Sa colère augmentait à mesure de sa frustration, et comme un loup pris en cage, Noah était près à mordre à tout moment.

Cette fois-ci, il devait se rendre à une galerie d'art où l'un des amis et poulains de ses parents exposait ses nouvelles sculptures. Tout le gratin répondait présent : une soirée où les gens se contentent de déambuler allègrement en tenue haute-couture, une coupe de champagne à la main, se congratulant d'être les plus riches et les plus puissants du monde, ne pouvait faire que salle comble auprès de gens comme lui.

C'est sans grande surprise alors qu'après avoir laissé sa Mustang au voiturier, Noah découvrit une galerie pleine à craquer, et des visages familiers qui n'avaient pas hésité à faire le voyage depuis le vieux continent pour se faire remarquer. Il adopta sa carapace blindée et son masque de circonstance : un sourire faux se dessinait sur ses lèvres, son dos était droit, ses épaules bien remontées, et son regard froid balayait la salle en coup de vent.
Quelques allées-venues, quelques mains serrées, quelques, "mon père vous salue", "oui mon père va très bien", "j'étudie à Harvard", et le voilà comme un poisson dans l'eau.

Comme pour alléger son scepticisme, il attrape un verre de Whisky sur le plateau d'un serveur qui passait près de lui, et en boit quelques gorgées. Près d'une des sculptures, il remarque une de ses tantes, la cousine de sa mère, princesse d’Écosse, et décide d'aller la saluer.

Les convenances, les dialogues stériles, les discours pompeux, la cravate bien nouée, les pompes cirées et la veste ajustée. Noah essayait de mettre du cœur à l'ouvrage, bien que la perspective de cette soirée lui déplut fortement. "Quelques bonjour, quelques merci, quelques verres de Whisky, et je serais rentré", se dit-il. Intérieurement, il mourrait d’ennui - ce qui ne faisait que le rendre plus colérique, une bombe prête à exploser.

 



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Ce travail allait me permettre de m'acheter un peu plus de LSD et surtout, surtouuut me permettre de payer le loyer du loft ainsi que les soins palliatifs pour ma sœur. C'était ce que je tentais de me répéter depuis le début de la soirée. Mon patron m'avait pressé d'enfiler une robe de cocktail, histoire de me fondre dans la masse et de pouvoir accueillir, au mieux, nos précieux invités. Ce soir était présent un sculpteur suédois dont j'ignorais le nom jusque là. Pourtant, j'avais dû un minimum m'informer sur lui, histoire de ne pas me tromper sur les questions potentiels des invités. J'me devais de garder le sourire, de paraître à ma place tout en sentant la nausée me serrer la gorge et me brouillait l'estomac.

J'avançais sur mes talons hauts depuis plus d'une heure, priant pour ne pas tomber. Une de mes colocs m'avait gentiment prêté ses Louboutins, de sortes que je ne fasse pas tâche mais même avec ça et cette robe d'un prix un peu convenable ,j'me trouvais peu à ma place. Quelques sourires, quelques bienvenus et voilà mon boulot accompli. Certains s'égarés à me poser des questions et je sortais mon plus beau vocabulaire pour leur présenter les sculptures dévoilées dans la galerie. Le sculpteur en question se trouvait au fond de la pièce, discutant avec quelques invités et je ne lui prêtais pas plus d'attention. Regardant ma montre (encore un truc que mon patron m'avait conseillé de mettre), je soupirais. Encore deux bonnes heures à tous les supporter. Faisant signe à une de mes collègues que je devais partir aux toilettes (juste pour faire une pause clope, en fait ...), je fonçais presque, slalomant entre les invités. Manque de bol; le karma, la malédiction, je percutais quelqu'un. Le liquide que contenait son verre se répandit sur sa chemise, chemise qui devait coûter mon salaire au moins, et je m'exclamais Je suis désolée ! Je ... J'avais pas vu que vous étiez là... Merde, merde merde, que je hurlais dans ma tête. J'étais la pire des poisseuses. Je sortais un mouchoir en soie (le blasphème ...) de ma poche et tentait d'arranger la chose, me tapant clairement l'affiche devant tout le monde.
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✧ Galerie d'art, 19h ✧Echo & Noah

Tandis qu'il discutait avec la cousine de sa mère, Noah sentit une pression fulgurante venir lui cogner l'épaule. Dans l'élan de sa presque-chute, son verre de whisky se renversa sur sa veste de costume, jusqu'à atteindre sa chemise. Un costume De Fursac, une chemise en soie Saint-Laurent et .... un putain de verre de Macallan !

Lui qui était déjà bien en colère sans moyens de l'exprimer, se trouva bénit des dieux : il venait de trouver le prétexte pour exploser, et la jeune fille sur qui allait se diriger toute sa haine et sa frustration.

Il s’arrêta net une fraction de secondes, le temps de prendre compte de la situation, et de rassembler ses esprits. La déflagration devait être lente et douloureuse. Il tendis son verre vide à la cousine de sa mère qui le regardait quelque peu effrayé. Toutes les personnes dans un rayon de deux mètres avaient arrêté toute activité et toute discussion pour le regarder.

Noah regarde sa veste, l'ouvre, observe sa chemise, pour voir l'étendue des dégâts. Il secoue ses mains en l'air, comme pour les sécher, et se tourne vers l'auteur du délit. A peine eut-il le temps de lui faire face, qu'il la trouvait entrain d'essayer de l'essuyer avec ... un mouchoir en soie. D'un air dédaigneux, le regard plein de mépris, les lèvres serrés, il lui dit : "Êtes vous stupide en plus d'être empotée ?", avant d'attraper son mouchoir et de le lui balancer sur les mains. Il la dévisagea, puis l'analysa de la tête aux pieds, et remarquait qu'elle avait beau porter des vêtements de circonstances, elle était loin d'appartenir à son monde. Il eut un visage glacial, et pris le ton le plus neutre possible : "Et qui pensez vous tromper avec cet accoutrement, espèce d'arriviste !". Sans la quitter des yeux, il se mit tout à coup à hurler dans sa direction : "Allez-vous réparer votre bêtise ou bien rester là à me regarder comme une imbécile ?".

Noah tourne les talons, reprend son sourire forcé, et prie la cousine de sa mère de bien vouloir l'excuser. Il se met en marche vers l'arrière-galerie, au même moment serveur lui tend une serviette propre que Noah s'empresse de lui balancer à la figure. Et, il lance à voix haute, à l'attention de toute l'assemblée : "Il n'y a rien à voir, retournez à vos occupations !". Il s'essuie la bouche machinalement, comme envahit par la haine, et s'éclipse dans les toilettes, là où le lavabo et le sèche-main pourrait lui être d'une grande utilité.

 



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Sur l'échelle de "Vie de merde" j'étais au niveau 100. L'apogée quoi. J'aimais me fourrer dans des situations flippante,s ésespérées, connes ou alors embarrassantes. J'aimais ça, au fond. Mais je n'osais pas me l'avouer. Comme une personne adorant se faire du mal mais niant tous les faits qui étaient pourtant bien visibles. J'étais de ceux appréciant cela mais c'était beaucoup plus insidieux et vicieux. Il n'y avait que mes cernes comme preuves de mon mal être et je pouvais facilement mettre ça sur le compte d'une insomnie passagère.

Dés que j'avais percuté ce mec, j'avais su que ma soirée allait tourner au cauchemar. Mais je ne m'attendais absolument pas à cette réaction. Les invités s'arrêtèrent de parler, comme craignant le courroux de ce mec dont j'ignorais le nom. C'était un prince ou un truc dans le genre? C'est pas trop ça qui allait me foutre mal. Je tentais de limiter les dégâts avec un mouchoir en soie. Mouchoir qui finit par être repoussé alors que d'une voix méprisante il m'insulta d'une façon presque polie. J'haussais un sourcil, ne le regardant toujours pas. Calme ... Je ne devais en aucun cas péter un câble. Je me reculais, serrant les dents, attendant simplement que ça passe. Ca devait arriver et je ne devais pas me le prendre comme quelque chose qui me touchait. L'indifférence. Mais son "espèce d'arriviste" me fit voir rouge. Je le regardais froidement, le laissant déblatérer sa merde avant qu'il ne me hurle dessus. La jeune collègue qui m'accompagnait ce soir m'observait avec inquiétude. Pour lui ? Ou pour moi? Je sentais mes mains trembler. De rage. Seulement ça. Je le vis s'éloigner alors que les femmes qui l'accompagnaient me jaugeaient avec mépris. J'éttouffais. Fermant les yeux, j'observais Mr Connard s'en allait vers les toilettes. Sans réfléchir, je fonçais à sa suite, chippant une coupe de champagne au serveur. Ma collègue tenta de m'arrêter en m'interceptant mais je ne l'écoutais pas. J'arrivais aux toilettes et entrais, sans honte aucune dans ceux des hommes. Monsieur étant occupé à se masturber l'égo dans le miroir. Je le hélais alors Hey ! Avant qu'il ne me fasse face totalement je lui jetais de le contenu de la coupe au visage. J'crois que t'en avais pas assez sur le visage, j'ai pas visé tout à l'heure ... Je me fichais que mon patron débarque pour me virer. J'étais plus à ça près ... Laissant la coupe se briser sur le sol, je regardais les milliers de morceaux de cristaux s'étendrent à mes pieds. Je levais vers mon ennemi d'un soir, un regard tout aussi froid que celui qu'il m'avait lancé auparavant Je ne sais pas qui tu es, ce que tu fais dans la vie et j'en ai d'ailleurs rien à foutre ... Mais l'arriviste t'emmerde profondément ... Prince de mes deux. Sur ces mots remplis d'un amour passionnel, je ressortais à reculons des toilettes, lui envoyant un baiser et lui faisant un geste vulgaire du doigt. La soirée ne faisait que commencer et j'étais déjà dans la merde. Je savais que ça me retomberait dessus mais j'avais encore deux heures à tenir. Ca pouvait le faire.
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✧ Galerie d'art, 19h ✧Echo & Noah

Les hostilités étaient lancées. Les deux jeunes gens entraient en guerre. Une guerre ouverte, froide, et qui n'allait faire aucune compassion, aucun répits, ne rien laisser sur son passage. Noah le savait, autant qu'il savait qu'il ne la laisserait jamais avoir le dernier mot de l'histoire. Enfin, la soirée devenait intéressante.

Après son esclandre, Noah se trouvait dans les toilettes tentant vainement de masquer les dégâts dont souffraient ses vêtements. Le sèche-main ne fit rien à l'énorme tâche qui habillait désormais presque tout son torse. Il se mit face aux miroirs, ses mains de part et d'autre, appuyé sur le lavabo. Il se regarda un instant, et souffla un bon coup. Il était dans un de ces états bipolaires et paradoxales, à l'instar de son ambivalence caractéristique : partagé entre sa colère bien vivace, certes pas dû à cet unique incident, et une pulsion, une excitation machiavélique et violente face à la tournure agressive que prenait la situation. A cet instant alors, Noah se sourit à lui-même. Un sourire satisfait et amusé : non seulement il avait un prétexte pour quitter cette soirée, mais en plus il s'était clairement bien défoulé.

A sa grande surprise, cette fille qu'il avait rabaissé et à l'égard de laquelle il avait témoigné le plus poignant des mépris, venait l'interpeller dans les toilettes. Sans qu'il n'ait eu le temps de se retourner ou d'esquisser le moindre mouvement, il sentit se déverser dans sa nuque un liquide froid et pétillant : elle venait de lui lancer une coupe de champagne, diaboliquement souligné d'un "j'crois que t'en avais pas eu assez". Noah ne broncha pas, fit preuve d'un self-control sans égal, bomba le torse, et entendit le fracas du verre sur le sol. Il y jeta un coup d’œil en biais avant de se retourner vers la jeune fille. Cette fois, il la regardait vraiment, et voyait toute la folie qui se cachait dans ses yeux.

Avec une attitude nonchalante, révoltée et sans aucune pudeur, elle se permit de l'insulter avant de s'éloigner, le narguant d'un baiser. Intérieurement Noah sourit, cette fille avait de la poigne et du caractère, il adorait ça. Physiquement, il ne laissait transparaitre aucune émotion. Froid et fermé. L'adrénaline qui lui secouait les entrailles ne laissaient présager rien d'un bon : c'était le début d'une longue et haletante course aux coups bas diaboliques. Noah le savait, et il espérait que la fille s'en rendait bien compte, parce qu'il n'allait pas laisser tomber.

Il l'observe s'en aller à reculons, le majeur en l'air. Une fois qu'elle eut poussé la porte battante qui menait à la galerie, il avança d'un pas déterminé jusque dans la salle. Il observa l'assemblée qui avait les yeux rivés sur lui, et leur lança un sourire qui voulait dire, "tout va bien". Il ajusta le col de sa chemise, ajusta sa veste, et tenta d'assurer son élégance malgré les failles de son accoutrement. Il regardait la jeune fille qui lui tournait le dos désormais, et avança d'un pas déterminé droit dans sa direction.
D'un coup sec, il l'empoigna par les hanches, la fit basculer de manière à la porter comme une princesse, lança un ironique "tout va bien" à la cousine de sa mère qui le regardait déconcerté, et marcha droit vers la sortie. Il se souvint qu'une fontaine faisait le rond-point devant la galerie - c'était donc sa destination.

Tandis qu'il sortait de la galerie, faignant l'indifférence à l'égard de la fille qu'il tenait fermement serrée contre lui, le propriétaire des lieux courut derrière lui : "Monsieur, Monsieur s'il vous plait !" Quelques petits curieux mondains venaient satisfaire leur voyeurisme et leur curiosité malsaine. Noah descendit les marches de l'escalier devant le bâtiment, et atteignit aux bouts de quelques pas la fontaine.
Là, sans regarder la jeune fille, il la lâcha, d'un coup sec, et sans aucun préavis, dans la fontaine. "Profites en pour te laver de ta vulgarité, princesse", lui dit-il sur un ton ironique, avant de lui lancer un baiser volant, comme elle lui eut fait dans les toilettes. Son sourire narquois vint souligner son geste, puis Noah tourna les talons pour retourner à la galerie, ignorant la fille, et tous les gens qui l'entouraient.

 



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La haine. Je bouillais littéralement de l'intérieur. J'avais juste envie d'attraper un mec lambda et de lui en foutre deux dans sa gueule. Je voulais me défouler, taper dans quelque chose. Lui lancer le contenu du champagne dans la nuque ne m'avait pas suffit. Je voulais plus. J'allais limite me mordre la langue pour empêcher que de violents mots d'oiseaux ne sortent de mes lèvres fardées de rouge. Je sentais le regard de certains invités sur moi. Je me fichais de ça. J'avais juste envie de rentrer chez moi. Ou de le frapper et l'insulter, ce connard. Je déambulais dans la salle, les jambes tremblantes de colère. Tout mon corps respirait la frustration et le ressentiment. Je soupirais et me sentais tout à coup tomber. Je lâchais un cri avant de me retrouver plaquée contre le bâtard de tout à l'heure. Heeeeeeey ! Lâche moi ! Je secouais mes jambes comme une folle à l'agonie, lui hurlant des insultes qui firent rougir une des matrones devant laquelle on passa. Je voulus presque le mordre, je voulais qu'il me lâche. J'entendis mon patron lui courir après, mais il l'ignora totalement. J'allais perde mon travail et j'allais sûrement finir en garde à vue. Pour meurtre. Mes escapins tombèrent sur le goudron du trottoir, mes cris se perdant dans la foule qui se tournaient vers nous. J'lui tapais clairement l'affiche. Mais le pire arriva. Il me laissa tomber dans une fontaine. Ma robe rouge était trempée et ma coiffure tomba totalement à l'eau. Je restais un instant choquée, repoussant mes cheveux sur ma tête. Il me fixait de son ptit regard méprisant, fier de lui. Je suffoquais. Princesse, qu'il m'avait dit ? Je le regardais partir, hésitant à me relever et rentrer chez moi ou le poursuivre. Je hurlais un CONNARD ! Les gens me vinrent en aide et je les remerciais d'un simple hochement de tête. Essorant mes cheveux, je fonçais sur l'inconnu à l'air fier, totalement pieds nus dans la rue, sans gêne aucune. Je lui empoignais l'épaule le tournant vers moi avant de le gifler. Tremblante de colère, je le pointais du doigt, le regard noir Si je pouvais, j'te démontrais les parties génitales. Sauf que j'peux pas ! Tu t'es pris pour qui ?! J'étais sidérée. Je passais la pire soirée de ma vie depuis mon arrivée ici. Je reprenais lentement une contenance avant de le regader du haut de mes 1m68 Donne moi ta veste. C'était un ordre qui n'attendait aucune réplique. Je répétais avec un petit sourire sadique, la main tendue Donne moi ta veste ou je hurle que tu m'as violée dans les toilettes. Ca risque de pas beaucoup plaire aux deux flics en bas de la rue, tu crois pas? J'haussais un sourcil, attendant qu'il passe à l'acte, qu'il fasse quelque chose en tous les cas.
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✧ Galerie d'art, 19h ✧Echo & Noah

Il n'y avait aucun doute, cette fille était complètement folle. Lorsqu'elle se débattait dans les bras de Noah, il sentait la verve qui l'animait, et elle avait un grain de folie qui dépassait largement son entendement. Après l'avoir jeté dans la fontaine, il remarqua que quelques personnes venaient à son secours pour l'aider à en sortir. Il tourna la tête, et la voyait, toute dégoulinante, bien moulée dans sa robe qui pour le coup était devenue assez transparente, et pieds nus. Noah s'avança vers le patron des lieux qui semblait complètement décontenancé par la situation. Il lui dit d'un ton menaçant, "La prochaine fois, faites attention aux personnes que vous employez, ce genre d'esclandre ne vous fera pas bonne presse". Il vit la cousine de sa mère en haut des escaliers et lui fit un signe de la main qui voulait dire, "ne t'inquiète pas, tout va bien".

Noah avait la rage, et cela se sentait dans tout l'air qu'il expirait. Son corps ne trahissait aucune émotion, mais intérieurement, le feu brulait ses entrailles. Tout à coup, il sent une main le tirer par l'épaule, fait volte-face et une puissante gifle vient lui claquer le visage. Autant dire qu'à travers ce geste la jeune fille avait signé son arrêt de mort. Si elle avait été un homme, il l'aurait tué dans la seconde. Mais, comme à son habitude, il ne broncha pas et l'écoutait, les yeux fixés dans les siens, déblatérer ses inepties.

Alors, arriva ce que Noah considérait comme le paroxysme de la folie. Elle voulait l'accuser de viol. De viol ? Tenir des propos mensongers aussi grave était digne de la pire des enflures. Non inquiété par ce qu'elle disait, il décidait de répondre par la sournoiserie à celle qu'il considérait désormais comme la pire manipulatrice que le monde n'ai jamais eu à porter. Sourire en coin, regard noir, il s'avança vers elle, l'attrapa brusquement par le bas du dos, la tira vers lui d'un coup sec, de manière à ce que leurs bassins soient collés. Leurs visages n'étaient qu'à un millimètre l'un de l'autre, il sentait son souffle, et elle devait sentir le sien. Le souffle chaud de la rage, comme un volcan en éruption. Leur proximité laissait s'échapper une atmosphère irrespirable, très négative, chargée d'électricité et de mauvaises ondes. D'une voix méprisante et sadique, il lui dit au bord des lèvres : "Alors, quitte à être accusé, autant commettre le crime".

Il resta là quelques secondes, manière de faire monter la tension encore plus, si cela était encore possible, et surtout pour la déstabiliser, l'énerver, la faire vriller. Il recula de quelques centimètres, lâcha la jeune fille dans un élan de répulsion, et ajouta, le sourire en coin : "Regarde ce qu'il y a autour de toi. Ce monde est le mien. Chacune des personnes présentes ici donnerait sa vie pour défendre mon sang contre le tient. Essaye de jouer les petites salopes avec moi, je te garantis que t'y perdras plus que ta dignité". Il recula de quelques centimètres encore, la regarda de la tête aux pieds avec mépris, avant d'ajouter : "Je doute qu'une fille comme toi, qui achète ses sous-vêtements dans des magasins d'usine, puisse se payer un avocat comme le mien. C'est ta parole contre la mienne, et jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont jamais les gens comme toi qui gagnent".

Noah soulignait ces mots de l’arrogance la plus vive, et d'un clin d’œil sarcastique et moqueur, tout en déboutonnant sa veste. Il retira ce qui se trouvait dans ses poches. Il l'enleva et la jeta aux pieds de la jeune fille : "Considère ceci comme le seul et unique signe d'indulgence que j'aurais à ton égard désormais".

Tout en se montrant impassible aux yeux des autres pour qui il ne pouvait pas être le méchant - Noah le bon fils de son père, Noah d'Aremberg, Noah le gentleman - Noah faisait bien attention à adresser à la jeune fille des regards lourds de haine qu'elle seule pouvait percevoir. Comme pour consumer la souffrance virulente qu'ils enduraient tout deux, il attrapa une cigarette dans son paquet à moitié mouillé, et l'alluma en soufflant en direction de la jeune fille.

 



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Je crois que j'aurais pu facilement dire que je n'avais jamais autant haï quelqu'un. Il y avait bien des gens que je détestais comme celui que j'avais casé dans la case "cauchemar du passé". Je me sentais presque vriller dans la folie, si je ne l'étais pas déjà sans le savoir. J'avais l'envie pressante de lui faire mal. Avec une pulsion presque sadique et dérangeante de voir briller la souffrance dans ses yeux. Ses yeux que je pourrais crever, d'ailleurs. Après m'être sortie de la fontaine, sous les regards bienveillants ou curieux de certains, je m'étais dirigée vers lui, impassible face au sol qui me meurtrissait les pieds, je l'avais giflé avant de découvrir une nouvelle facette de ma personnalité que je ne soupçonnais absolument pas. J'avais même peur de ce qu'elle pouvait receler. Je le menaçais, j'voulais même croire qu'il aurait pu avoir peur de mon avertissement. Je voulais qu'il voit que j'étais sérieuse, j'aurais pu, d'ailleurs, réellement hurler au viol. Mais il ne m'en laissa pas le temps. Il me scruta d'un air qui me mit presque mal à l'aise. Me jugeait-il? Peut-être. Sûrement, même. Mais j'étais trop obnubilée par ma vengeance que je me fichais de ça. Pourtant, sa réaction fut fortement surprenante. Il m'attira brusquement à lui, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Son murmure me fit frissonner ... D’excitation ou de dégoût? Je déglutissais difficilement avant de lâcher ma bombe Tu seras pas le premier à passer à l'acte sans que je le veuille ... Il me repoussa, violemment. Et je soupirais, ne m'étant pas rendu compte que j'avais retenu mon souffle. Il venait de se passer un truc vraiment étrange. L'air entre nous était condensé par la haine, l'envie de plus que des mots méchants. Les gens passaient et repassaient en se demandant bien ce qu'il se tramait... Je me rendais brusquement compte que  je n'avais aucune  chance de pouvoir retravailler dans cette galerie. Que j'allais perdre mon travail et que mon avenir était sûrement fichue. Passant une main tremblante dans mes cheveux trempés je l'écoutais me rabaissait et se la jouer fanfaron. Je lui jetais un regard interdit, riant ... jaune. Tu t'entends parler ? T'es rien, mon pauvre gars. Aussi salope que je puisse être, t'es rien sur cette putain de Terre. Le jour où tu crèveras et le plus vite possible je l'espère,  tu seras comme tout le monde. Bouffé par les vers. Et j'viendrais même pisser sur ta tombe, en guise d'adieu. Il me regarda de son petit air méprisant. Je le haïssais, je ne le connaissais que depuis une heure mais il me sortait par tous les trous. Je serrais les poings face à ses paroles purement blessantes. Qui m’atteignaient et je le détestais d'autant plus pour ça. Les gens comme moi? Les pauvres ? Les pouilleux ? Les gens de secondes classes? que j'ajoutais avec un accent bourgeois qui ne m'allait pas et me rappeler mon ancien beau père. Cet enculé de bourge. Comme celui que j'avais en face de moi. Je ricanais avant de reprendre Les gens comme toi sont tout aussi misérable que les personnes comme moi. T'as plus de 0 dans ton compte en banque que moi, et alors? Crois-tu que l'argent achète tout ? Je le regardais alors enlever sa veste et la jeter à mes pieds. Je crachais dessus et posais mes pieds sales sur la veste qui aurait pu m'acheter un appartement avec vu sur la mer, peut être. Je l'observais, stoïque, s'allumer sa clope avant qu'une idée ne germe dans ma tête. J'me sentais prête à tout. Et ça me faisait peur. Mais l'adrénaline était trop intense, trop forte pour que j'y résiste. Je m'approchais de lui, laissant flirter nos deux corps. Je murmurais tout près de son visage Tu me sous estimes, tu sais ... Et sur ces mots, je lui piquais sa cigarette et je fis mine de la mettre dans ma bouche avant de lui prendre la main et d'appuyer le bout brûlant au creux de la paume.  Je me reculais en vitesse, laissant le mégot tomber à terre. Les deux policiers au bout de la rue se retournèrent. Je m'appuyais contre la voiture derrière moi, attendant avec un plaisir malsain la suite des événements. Allait-il me frapper ou pire ... me tuer là, devant tout le monde?  
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"Tu seras pas le premier à passer à l'acte sans que je le veuille". Même s'il le cachait, cette phrase avait rendu Noah furieux. Pas directement contre la jeune fille, mais en lui même. Sa petite sœur avait été victime d'une agression sexuelle lorsqu'elle n'avait que 15 ans, il se souvient de la douleur, de la souffrance qu'elle avait dû enduré sans ne jamais s'en être vraiment remise. Alors, les histoires de viol et d'abus touchaient profondément Noah. Parce que ça sœur en avait été victime, et que sa sœur était pour lui la personne la plus importante au monde. Il ne comprenait pas, de ce fait, qu'on puisse s'en amuser comme le faisait la jeune fille. Et là, alors, il s'énervait directement contre elle. Et il se rendait compte qu'à trop la suivre dans ses délires malsains, il en perdait tout honneur. Elle venait sans le savoir de lui fournir l'argument fatal, celui qui allait le faire la détester ouvertement sans possibilité de retour en arrière.

Lorsqu'elle lui eut balancé sa tirade sur la vie, la mort, les vers, et son urine en guise d'adieu, Noah leva les yeux au ciel dans un profond soupir  : encore un de ces discours prolo à la mords-moi le noeud. Si cela était le sens de la vie, autant ramper dès aujourd'hui tout nu dans la terre ! Elle pris son faux accent bourgeois et continua : ""Les gens comme moi ? les pauvres ? les pouilleux ? les gens de secondes classes ?". Noah la laissait finir, et d'un ton sec et brutal lui répondit : "Rien à voir, les gens comme toi, c'est à dire les malhonnêtes, les perfides, les manipulateurs. L'argent n'achète peut être pas tout, mais la pauvreté n'est pas mère de vertus, car jusqu'à présent, j'ai prouvé que j'en avais largement plus que toi. Tu es d'une impolitesse sans nom, tu es prête à mentir pour corroborer ta version biaisée des faits en te servant sans aucun tact et raffinerie du viol comme bouée de sauvetage. Et tu es là à ne pas reconnaitre tes tords depuis le départ et à t'enfoncer dans ton ignominie, et comment ? En me giflant ? Les gens comme moi ne sont pas définis que par la richesse. Mais les gens comme toi princesse, sont clairement définis par la pauvreté, la pauvreté d'esprit, la pauvreté humaine !".


Les yeux de Noah brillaient de rage sans qu'il ne laisse quoique ce soit transparaitre sur son visage. Il avait compris qu'il ne gagnerait pas par l'escalade de la violence : la faiblesse physique de la jeune fille devenait sa meilleur arme, Noah ne pouvait pas répondre par des coups. Elle s'approcha de lui, et Noah senti le même frisson, la même vague de chaleur à mi chemin entre une répulsion profonde et une attraction presque animale. Il observait son visage, ses yeux, et n'y voyait rien que de la colère. Un fantôme d'émotion, son regard voulait dire : "je n'ai rien à perdre parce que je ne tiens à rien". Noah reconnu son propre regard dans le visage de la jeune fille, et se dit qu'il avait peut être enfin trouvé un adversaire à sa taille.

Elle attrapa la cigarette que Noah fumait et la lui écrasa dans la main, sans aucun battement de cil, à la manière d'un psychopathe appliqué et habitué. La main de Noah se contracta légèrement sous l'effet de la surprise et de la douleur, mais il ne voulut pas lui donner le moindre gémissement de souffrance. Il regardait sa main ahuris tandis que la jeune fille reculait et allait s'appuyer sur une voiture derrière. Noah se redressa, balaya l'environnement d'un coup d’œil, certaines personnes de l'exposition étaient restées dehors, regarda de nouveau sa main, avant de poser les yeux sur la jeune fille comme s'il tentait de la déchiffrer.

Il avança vers la jeune fille, marcha sur sa veste qui jonchait le sol, arrivait face à elle, et lui dit, le plus sérieusement du monde, du ton le plus neutre : "Je n'ai aucune estime pour toi. Ni trop, ni pas assez, aucune ....". Il la fixa droit dans les yeux un instant sans cligner, le visage froid et complètement fermé. Aucun sourire ne se dessinait, aucune expression, aucun sentiment. Ni envie, ni dégout, rien.

Puis, il tourna la tête et les talons, avant de remonter les escaliers qui menaient à la galerie, ignorant complètement la jeune fille. Noah s'excusa de l'esclandre auprès du patron et lui demanda de faire rentrer tout le monde, afin de continuer la soirée - il s’exécuta. Et la cousine de sa mère lui donna un mouchoir et un verre de whisky, qu'il renversa à moité sur sa blessure avant de le boire cul sec.

Tout le monde était rentré, mis à part lui et la jeune fille. Il était en haut des escaliers, devant la porte d'entrée de la galerie. Il ne prêtait aucune attention à la jeune fille qui était restée en bas, pieds nus et trempée. Il alluma une seconde cigarette et tenta de se calmer.
 



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J'étais devenue totalement dingue.Je ne connaissais ni son nom ni son prénom et pourtant, en une fraction de seconde il avait réveillé en moi la facette la plus détestable que je connaissais. L'entité même de tout ce que je détestais depuis des années se retrouvait en lui et je ne pouvais le supporter. J'avais réussi à vivre avec des hommes riches, à en apprivoiser certains mais lui, il semblait indomptable et hors de ma portée. Pourtant, lorsque je voyais que mes efforts étaient vains, je lâchais l'affaire. Je sentais avec une pression dérangeante, que si je continuais sur ma lancée, je me retrouverais aussi détruire qu'il y a quelques années. Je pouvais pas. Pas maintenant. Mais rien ne m'arrêta. Je l'avais écouté me rabaisser encore et encore, chacune de ses paroles dégoulinants de fiel. Il aurait pu me gifler que ça aurait eu le même effet.

Je l'écoutais sans le regarder, laissant ses paroles haineuses s'insinuer doucement dans mon esprit. Et elles resteraient, longtemps. Je serrais les dents, je ne pouvais faire que ça. Jusqu'à ce que je pète un câble et que je lui brûle la main avec sa clope. Je voulais qu'il hurle mais il n'en fit rien. Il ne laissa rien paraître et j'en fus infiniment frustrée. Appuyée sur la voiture derrière moi. je l'observais. J'attendais, là, misérable dans ma robe trempée, les yeux figés sur son arrogante personne. Silencieuse et imperturbable. Il s'avança vers moi, neutre et impérieux avant de murmurer qu'il n'avait aucune estime pour moi. Rien de rien. Qu'est ce que ça pouvait bien me foutre? Je le regardais s'en aller et je restais là, seule, en tentant de calmer mon cœur qui battait trop fort sous ma poitrine et ma colère qui n'avait pas désenflée. Je soupirais, épuisée, soudainement. Je me dirigeais vers mes Louboutins, tâchés. Aaliyah allait me détruire la tête. je fermais les yeux, tentant de me dire que ça irait mieux demain. Mais non ... Ca n'irait plus là, tout de suite. Je revenais vers la galerie, ignorant royalement l'inconnu qui était, à présent, dans le top 5 des gens que je voulais tuer. Dés que je pénétrais dans la salle, les invités me scrutèrent d'un air méprisant que je snobais avec autant d'élégance qu'un éléphant essayant de se faire discret dans un musée. Je pénétrais dans l'arrière boutique et là mon patron me tomba dessus. Furieux, il me pointa du doigt, tremblant VOUS ETES VIRÉE ! J'haussais un sourcil avant de sourire, sans joie Sans déconner. Mes chaussures à la main, je partais reprendre mon sac, repassait dans la salle et chipait une bouteille de champagne à moitié pleine avant de me barrer. je retrouvais Mr Connard, toujours à la même place, le fixant froidement Alors? T'es content? T'as eu ce que tu voulais? J'suis virée. Tu veux ptête fêter ça avec moi? ajoutais-je en montrant ma nouvelle amie, la bouteille de champagne. Puis je descendais les escaliers avant de me tourner une dernière fois, me sentant pas de partir sur juste ça Et puis, t'sais quoi ... T'as raison ! T'as l'air de bander rien qu'à l'idée d'être supérieur aux autres. Aux autres comme moi. Les salopes pauvre d'esprit. J'me demande... Tu te sens pas trop seul, toi? Pauvre d'esprit, je le suis peut-être; Mais toi, tu te penses vraiment aimé par tous ces gens prêt à donner leur vie pour toi? T'es seul et t'es aussi pathétique que moi. A bon entendeur, salut ! ET SANTÉ ! achevais-je en levant ma bouteille et en buvant une longue rasade avec toute la classe qui m'était donnée... Ou pas et de repartir, voulant juste oublier cette soirée à la con.
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