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L’évocation des rouges me permit de parler de mon lien de parenté avec l’un d’eux : mon frère Emrys. Ariel sembla réfléchir un instant avant de mettre une image sur mon aîné et de faire un commentaire assez flatteur, à la fois pour moi et à la fois pour lui. J’eus donc un petit sourire. « Je pourrais lui répéter, il sera flatté, mais t’es pas trop son genre. Ses partenaires, il les préfère plus virils… » fis-je gentiment sans vouloir lui briser tout espoir avec mon frangin. Je n’avais pas vu Em’ avec une nana depuis un moment, et il était désormais en couple et heureux avec un homme. C’était surement ce qu’il lui fallait. De mon winthrop préféré, on dériva ensuite sur celui que j’aurais presque pu frapper tout à l’heure, si il n’avait pas été mon ami… Joachim qui avait réclamé un baiser à Talya devant moi. J’avais raconté la scène à Ariel, et puis je ne lui avais rien caché de ma réaction avant de lui demander son avis. Un petit rire s’échappa de mes lèvres alors qu’elle commentait, parlant de protection de territoire. Harvard. Pire qu’une jungle. « Oui je tiens toujours à elle… Mais de son côté, elle a trouvé ça exagérée comme réaction alors… » Alors j’étais paumé. J’aurais du faire quoi ? La regarder rouler une pelle à son cousin avec un grand sourire ? Je poussai un instant un soupir avant de vouloir me changer les idées avec un tour de manège mais Ariel sembla prise d’une panique soudaine. Je l’avais suivie, un peu à l’écart de la foule, pour essayer de la calmer et de comprendre les raisons de sa fuite. Elle évoqua un accident, je saisis que cela avait du être suffisamment grave et traumatisant vu l’effet que de simples auto tamponneuses avaient eu sur elle. Un câlin plus tard, et elle avait retrouvé un tout petit début de sourire. « Tu gâches rien, si tu veux parler je suis là. » assurai-je alors. « Et puis, je viens bien de te bassiner avec mon ex pendant trois plombes alors… » L’option milkshake me semblait néanmoins une bonne idée… Le sucre rendait toujours les confidences plus faciles… J’hochai donc la tête. « Un milkshake pour un petit chaton, c’est le menu qu’il nous faut… » acquiesçai-je avant de me diriger vers le stand qui en proposait
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