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Moi vouloir être chat (Ariel)

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Ariel & Priape
   
mise en page par .Stay Away
Je profitais d’un instant de calme sur notre stand, celui qu’on animait avec les cabots, pour tenter une échappée et m’approcher du stand orange. J’avais fait un tour ici avec Leanne un peu plus tôt et j’avais envie de reprendre les commandes d’une auto tamponneuse. Ca me changeait de la conduite de mon vieux break c’était certain. Je m’approchai donc de l’endroit, m’apprêtant à faire la queue en attendant  qu’un nouveau tour démarre lorsqu’un chaton géant attira mon attention. Pensant reconnaître une connaissance, je plissai des yeux pour essayer de deviner l’identité de la demoiselle qui se cachait sous le maquillage dessinant des petites moustaches sur son visage et je finis par découvrir qu’il s’agissait de mon amie Ariel. Je fus aussitôt pris d’un franc fou rire devant l’étrange déguisement de la jeune femme. Je m’approchai d’elle : « Miaou… » me moquai-je alors. « C’est tes bizuteurs qui t’ont imposé ce costume ? » demandai-je en riant avant d’ajouter : « Ca va ça se passe bien ici ? Vous avez beaucoup de monde ? » Le Homecoming était toujours une journée importante pour faire parler de sa confrérie, une sorte de grande publicités pour les différentes sonorité du campus. « Comment ça se fait que vous êtes pas associés avec une autre conf d’ailleurs ? » Les bleus avec les violets, les verts avec les rouges, nous avec les roses… Y’avait que les oranges qui faisaient bande à part en fait.
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Le Homecoming est un succès, Ariel ne s'attendait pas à tant de monde en cette journée. C'est dans un accoutrement pour le moins intéressant qu'elle se balade entre les élèves. Un chaton, voici la tenue qu'elle venait de revêtir, un petit chat sans une once de honte, elle est même fière de se différencier des autres. Ariel n'est pas le genre de fille à avoir peur du ridicule et c'est la première à relever des défis fun pour s'amuser. Un miaou se fait entendre non loin d'elle, elle se retourne rapidement et fait face à Priape. Il se doute bien qu'elle ne se balade pas dans cette tenue par simple plaisir « Oui... Je devais choisir un animal et j'ai choisi le chat » Elle se met à rire tout en agitant sa queue d'un air amusé pour accompagner ses paroles. Ariel devait faire la promo de sa confrérie et clamer haut et fort les avantages de rejoindre la Quincy. Elle observe autour d'eux, il y avait un peu de monde tout autour d'eux « Je pense que la foule parle pour moi » Dit-elle en désignant de la main tout le petit monde, notamment ceux qui faisaient la queue pour faire un tour sur les auto-tamponneuses « C'est une bonne journée, je passe un bon moment » Même si elle n'a pas encore vraiment eu l'occasion de profiter des divers stands, l'atmosphère qui règne suffit à lui donner le sourire. Quand il lui demande pourquoi la Quincy ne s'est pas associée à une autre confrérie, elle hausse légèrement les épaules « Cite-moi une confrérie de libre.. » Evidemment, étant un nombre impair de confrérie, il y en a forcément une qui se retrouve seule. Après, Ariel n'est pas au courant du pourquoi du comment, il n'y a pas eu d'explication à cela, mais bon ce n'est pas comme si ça leur portait préjudice de naviguer en solo, au contraire. « Et toi, dis-moi, tu passes un bon moment? Tu as eu l'occasion de t'amuser un peu? »
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Ariel & Priape
   
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Les joies du bizutage… En tout cas, après un bon fou rire en découvrant Ariel en petit chaton, je la complimentai sur le déguisement : « Ca te va bien… Très bon choix. Et si j’embête tu sors les griffes aussi ? » la taquinai-je un peu plus alors qu’elle agitait sa queue de félin. La brune désigna la foule en guise de réponse et j’hochai la tête pour approuver ajoutant : « Faut dire que les auto tamponneuses c’est une super idée. Tout le monde aime ça. » On avait beau avoir dépassé la majorité, on restait tous de grands gamins dans le fond. En tout cas, j’étais content de retrouver la petite quincy autour de ce stand, encore plus de savoir qu’elle s’amusait et passait un bon moment. Bon, ma question sur l’absence d’alliance orangée n’était pas très maline. Effectivement, toutes les autres confréries étaient déjà par paire donc logique qu’une se retrouve en solo. « Ca a du vous faire plus de boulot pour tout organiser par contre… » commentai-je. Mon amie me retourna ensuite la question. « Ca va, je m’amuse bien. On est avec les Cabots, en bonne compagnie quoi… » Je rigolai  un instant, les roses étaient réputées pour leur charme d'où mes paroles. Mais j’empressais de rajouter, histoire de ne pas froisser mon interlocutrice : « Mais j’aurais aimé une alliance avec la quincy aussi. Ca m’aurait fait plaisir de mettre un petit chaton à l’eau. » Petite menace glissée subtilement. Je repris d’ailleurs pour clarifier, au cas où Ariel n’aurait pas encore eu le temps de venir mettre un pied sur notre stand. « On a organisé un style de quizz : si tu réponds mal tu tombes dans l’eau, si tu réponds juste tu gagnes un baiser de la personne de ton choix. » Mon regard se reporta sur la piste où les petites voitures se percutaient. « Mais j’avoue que ça vaut pas les auto tamponneuses. Je suis un grand gosse dans le fond. » Jeune papa, mais grand enfant quand même. Les véhicules se stoppèrent, le tour était fini, un nouveau allait commencer. Je saisis la main d’Ariel pour l’entrainer vers une auto qui venait de se libérer. « Allez viens avec moi, je te veux comme copilote. »
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Ariel trouvait cette histoire de bizutage absolument fun, ça ne la dérangeait pas du tout de se transformer en chaton le temps d'une journée. Elle ne résiste pas à l'envie de se mettre à rire quand il lui demande si elle est capable de sortir les griffes s'il l'embête « Oui, fais donc attention à-toi » Fit-elle en fronçant le nez tout en faisant signe de sa main, prête à griffer. Observant autour d'eux, elle hoche de la tête, c'était en effet une bonne idée le coup des auto-tamponneuses, elle doit être une des rares à ne pas vraiment aimer cela, c'est pour ça qu'elle ne s'en approche pas trop. La Quincy s'est débrouillée seule pour ce homecoming, les autres confréries s'étant associée à deux, la maison a pu prouver qu'elle pouvait tout aussi bien s'en sortir seule « Le principal, c'est que les affaires marchent bien » Un sourire sur le coin des lèvres, elle porte son regard sur Priape qui avoue qu'ils sont en binôme avec les Cabots, ça ne me surprend pas quand il me parle de 'bonne compagnie' « Les poupées du campus »Souvent adulée par les hommes, qui peut les résister? « Fais attention les chats n'aiment pas l'eau » Plaisante-t-elle tout en lui jetant un petit regard amusé avant qu'il ne lui explique le but de leur stand « Tu as intérêt à bien choisir ton partenaire pour le baiser » Hein? Hein? Ouais... Attrapant sa main, il l'entraîne rapidement en direction de la piste des auto-tamponneuses, la brunette marche à reculons tentant de ralentir Priape de la traîner dans une de ces petites voitures « Non, non, Priape c'est gentil, mais ça va merci.. je.. n'aime pas les auto-tamponneuses » Dit-elle d'une petite voix en grimaçant, mal à l'aise. Habituellement, elle est la première à vouloir s'amuser et profiter, mais pas avec ce type d'activité, ça fait froid dans le dos.
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Ariel & Priape
   
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  Nouvel éclat de rire quand mon amie me menaça de ses –griffes- «C’est un déguisement de panthère qu’il t’aurait fallu en fait… » la taquinai-je alors avant de discuter du stand et du déroulement du homecoming. Ici tout semblait rouler pour les quincy, et je racontais donc à la demoiselle comment se passaient les choses de notre côté. « Le dit pas trop fort, je connais une –poupée- qui t’étriperait pour l’avoir qualifiée ainsi. » Peut être que certaines collaient à l’image superficielle qui semblait être attribuée à leur sonorité, mais pour d’autres, c’était hors de question d’être réduites au cliché de barbies sans cervelle. Je pensais notamment à Brynn, imaginant très bien la blondinette, avec son petit côté féministe, se mettre hors d’elle en entendant cela. « Mais j’avoue que je préfère être avec les roses plutôt que les rouges… » Les serial baiseurs du campus… Puis là, ma voix se teinta d’une certaine rancœur en repensant au cousin de Talya venu lui réclamer un baiser devant mon nez. Jo était un pote, normalement, mais là ça me restait en travers de la gorge. Puis pourquoi vouloir embrasser sa cousine, c’était weird. C’était juste pour m’énerver surement, ou pour intimider Talya… « Y’en a à la winthrop que j’ai pas vraiment envie de recroiser aujourd’hui… » lançai-je quand même avec une petite note de ressentiment. « En tout cas, si tu veux venir tester le stand plus tard hésite pas mon chaton. T’auras qu’à bien répondre et t’éviteras le bain gratuit. » rigolai-je alors qu’elle soulignait l’aversion des félins pour l’eau. Elle ajouta ensuite qu’il fallait se montrer sélectif pour le choix du baiser. « C’est vrai que ça serait bête de tomber sur un mec qui vient de s’empiffrer de boursin… » Le pire, c’était que je voyais bien certains zigotos de ma confrérie jouer à faire cette blague, juste pour rigoler. Le baiser à l’ail, merci du cadeau. Je saisis finalement Ariel par la main, pensant l’honorer en lui proposant d’être ma copilote pour le prochain tour mais elle résista et protesta alors en me faisant savoir qu’elle n’aimait pas les auto-tamponneuses. « T’es pas sérieuse comment on peut ne pas aimer ça ? Je suis plus vieux que toi et moi j’adore. » confiai-je avec un rire qui s’estompa en remarquant son sérieux et sa mine réellement mal à l’aise. Je relâchai sa main, n’insistant pas. Tant pis pour le tour, ça serait pour le prochain. Il fallait que je sache ce qu’il se passait vraiment. « Y’a un soucis Ariel ? » demandai-je avec douceur. 
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« Je ferai une excellente panthère... Grogner, montrer les crocs, sauter sur les beaux garçons... » Elle est à fond dans son rôle! Ils viennent par la suite à parler des divers stands mis en places pour ce homecoming, une petite réflexion faite par Ariel concernant les Cabots, elle secoue la tête, ne voulant pas dire cela dans ce sens-là « Je voulais surtout dire qu'elles sont pratiquement toutes magnifiques là-bas.. » Elle ne vient pas là juger l'intelligence de ces filles, elles en ont très certainement dans la cervelle la plupart d'entre elles. Ariel est bien avertie qu'elles ne sont pas toutes des potiches superficielles sans cervelles là-bas, elle n'aurait ainsi pas choisie cette maison comme second choix. Ariel est bien mieux chez les citrouilles, elle se sent bien ici, pour l'instant, elle s'amuse. Mieux avec les roses que les rouges... voilà une phrase qui intrigue Ariel et lorsqu'il ajoute qu'il aimerait bien se passer de tomber sur certains, elle comprend bien qu'il ne les portes pas, pour certains, dans son cœur. Elle fronce les sourcils tout en observant son ami.. une question en tête, qu'elle ne s'empêchera pas à poser « Pourquoi ça? Tu n'aimes pas les rouges? » Elle en connait quelques-uns de rouge dans cette maison, elle aimerait bien connaître le point de vue de Priape à leur sujet, tiens. L'idée de passer par le stand de sa confrérie n'est pas une mauvaise idée, juste par curiosité pour voir comment tout ceci se déroule « Un baiser serait bien plus agréable que de se retrouver trempe » Dans les deux cas, ça peut être amusant, mais elle aimerait éviter le boursin tout de même, d'ailleurs, il la fait rire en lui sortant ça. Jusqu'au moment où il s'empare de sa main pour l'entraîner vers les auto-tamponneuses, changement de comportement pour Ariel qui se raidit et perd son sourire. Elle recule tout en secouant la tête. Elle n'aime pas les auto-tamponneuses, peut-être bête comme crainte, mais c'est la sienne, ça lui rappelle de mauvais souvenirs et ce n'est pas que pour ces petits véhicules dans lesquels on se rentre dans le derrière, elle a longtemps mis du temps avant de se décider à passer derrière un volant et aujourd'hui elle limite la prise d'un volant. Il remarque rapidement son malaise, elle s'obstine à secouer sa tête tout en oubliant de répondre à sa question « Non, non, non.. je ne peux pas.. » Dit-elle en mâchant ses mots tout en continuant à reculer pour s'éloigner de ce manège « Vas-y si tu veux.. je... vais prendre l'air » Duh, elle se trouve déjà à l'extérieur, mais elle voulait dire là, s'éloigner, sortir de tout ce petit monde, car elle sent rapidement qu'elle étouffe par ici.
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  D’un félin à l’autre, Ariel me fit rire en jouant un instant de ses griffes… Le choix de se déguiser en chaton était mignon, si elle avait opté pour une panthère, ça aurait surement été plus tendancieux néanmoins… On évoqua ensuite la confrérie qui s’était alliée à la mienne pour l’événement du jour. Ariel se défendit d’avoir voulu insinuer quoi que ce soit sur les capacités intellectuelles des roses, clarifiant juste ses mots : elles étaient toutes magnifiques là bas. « T’avais le physique pour être acceptée alors… » la complimentai-je avec un petit sourire. Même si la brunette à la quincy, ça lui allait comme un gant. Surtout que son bizutage pour les rejoindre était excellent. La voir avec ses petites moustaches et faire la folle avec sa queue, cela m’avait fallu un bon fou rire. En tous cas, je saisis l’opportunité d’exprimer un peu ma rancœur à l’encontre des winthrops. J’avais bien sur un nom précis en tête, étant toujours un peu remonté contre Joachim. Ma mine et mon ton durent me trahir puisque mon amie m’interpella, me demandant si je n’aimais pas les rouges. « Non mais c’est pas ça, mon frère est winthrop tu sais. » Ou non elle savait peut être pas. Mais c’était bien la preuve que je n’avais rien contre la confrérie à proprement parlé. « C’est juste que là, j’ai un ami qui m’a énervé. » expliquai-je. Puis réalisant que mon air bougon allait me suivre toute la soirée si je vidais pas mon sac, je confiai : « Joachim, le président, c’est un ami, il s’est planté devant mon ex pour lui demander un baiser. » En théorie, ça devrait m’être égal… En théorie… « Bref, ça aurait été un parfait inconnu encore, j’aurais rien dit… » A d’autres oui, j’aurais pété une durite tout pareil. « Mais là c’est un pote, je vois pas pourquoi il vient me narguer comme ça, alors que notre rupture est encore toute récente… » Datant du mois de mars, ma définition de récente était surement à revoir. Mais je voulais clairement accrocher Ariel à ma cause, même si au final j’avais été vite soulagé, parce que le mec n’avait pas insisté, que Talya m’avait fait savoir que c’était son cousin, qu’il n’y avait donc pas eu de baiser… J’allais déchanter plus tard dans la soirée en découvrant la vérité, hum hum hum. Mais pour le moment, j’étais faussement rassuré. Je remarquais d’abord pas la tête d’Ariel, n’imaginant pas qu’elle connaissait le président winthrop. Enfin par contre, impossible de ne pas remarquer sa crispation lorsque je l’entrainais vers la piste du manège. Elle s’échappa de mon emprise en s’éloignant, un peu paniquée. Je la rattrapai, ancrant calmement mes mains sur ses épaules pour essayer de la faire retrouver sa contenance et son calme. « Hey doucement Ariel… Calme toi. Pas de panique… » J’allais pas la ligoter pour la faire monter à bord avec moi. « Qu’est-ce qui se passe ? » demandai-je avec douceur, espérant comprendre un peu sa réaction soudaine.
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La prochaine fois, elle y pansera, laisser le chaton tout mignon au vestiaire et pour faire place à une féline plus sauvage à l’apparence d'une panthère. Une idée qu'elle met de côté, Ariel a toujours bien aimée se déguiser. Parlant confrérie, les Cabots viennent sur le tapis, elle ne voulait pas les faire paraître plus stupides que ce que les "on dit" laissent supposer, elle met surtout le point sur leur allure renversante, il n'y a pas une seule fausse note chez certaines d'entre elles et la beauté prime dans cette maison. Ariel pose son regard sur Priape, souriant timidement à sa réflexion « Arrêtes, tu vas me faire rougir » Oh.. trop tard, elle le bouscule gentiment tout en ricanant. Parlant d'une autre confrérie, Priape semble être dérangé par la Winthrop, du moins une personne en particulière sûrement. Ariel apprend au passage que son frère se trouve dans cette maison-là, ce qui prouve ce qu'elle pensait, il ne déteste pas la maison, mais quelques personnes qu'il ne porte pas dans son cœur « Je l'ignorais pour ton frère » Oui, Ariel se trouvait au fin fond d'une grotte et débarque à peine... ironie, si on veut, pour dire qu'elle n'est pas au courant de tout sur tout le monde. Un ami l'a énervé, elle hoche du visage comprenant un peu mieux, jusqu'à se figer un instant tout en relevant les yeux sur Priape quand il lui parle de Joachim. Elle en a déjà entendu parlé, oui vaguement... ou pas, disons qu'Ariel fait partie de ces filles non insensible à son charme, elle grimace discrètement par la nouvelle, il n'y a rien entre lui et elle, mais ça n'empêche pas que l'information la pique un peu. Après, elle est bien avertie qu'il est dangereux de s'attacher à un garçon « Je te comprends... on ne touche pas à la copine d'un ami » BroCode! Et inversement dans le cas d'une fille, Ariel aussi n'aurait probablement pas appréciée l'initiative de son ami. « Tu l'aimes toujours? » Too soon? Mais cette question la démangeait. On a entendu parlé de ce couple phare, parmi d'autres, c'est toujours surprenant d'apprendre leur rupture. Le comportement d'Ariel change lorsqu'il tente de la traîner jusqu'au manège, elle ne peut définitivement pas y aller, le simple fait de s'en approcher provoque en elle une petite crise de panique et elle s'éloigne le plus rapidement possible du stand. Elle ne peut pas, impossible, non, non... Perturbée, elle se répète, Priape la rattrape tout en lui disant de se calmer. Elle tente de prendre une grande respiration, elle secoue la tête « Je peux pas » Ça, s'il ne l'a pas compris quand même... Il y a certains traumatismes qui ne s'effacent pas avec facilité et la simple vue de ces petites voitures et surtout le concept de ce manège, lui rappelle certaines choses qui lui sont désagréables « Je... Ça me rappelle un mauvais souvenir » Fit-elle en relevant doucement ses yeux vers Priape, qui ne devait pas saisir grand-chose à ce comportement étrange qu'elle venait d'adopter... Elle fronce les sourcils, difficile de se confier à lui avec tout ce monde autour d'eux, mais peut-être que cela lui sera plus facile à glisser entre le bruit et un murmure « J'ai.. eu un accident de voiture » Dit-elle dans un souffle à peine audible, elle ne le dit pas souvent, peut-être même que c'est la première fois pour elle qu'elle ose le dire à voix haute... enfin... vois haute pas vraiment, elle s'était faite aussi discrète qu'une sourie, ce n'est même pas sûr que Priape ai pu saisir ses paroles et encore... elle n'a pas évoquée la perte de ses parents.
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Elle était mon amie, alors forcément je n’étais pas cent pour cent objectif la concernant, mais je restais un garçon et elle une fille, donc j’étais complètement capable de remarquer à quel point elle était jolie et combien elle pouvait plaire à la gente masculine. Même dans son déguisement de chaton, ses petites moustaches peintes sur le visage, la brunette dégageait toujours ce charme naturel, charme qui redoubla quand elle se mit à sourire timidement et me demandant d’arrêter là les compliment sinon elle rougirait. Je souris à mon tour, obéissant à sa requête mais continuant à ne pas en penser moins. On évoqua la winthrop, ce qui me permit de lui apprendre que mon frère appartenait à cette maison. « Emrys un grand brun qui se marre tout le temps. » Description merdique je sais, mais c’était cette image que j’avais en tête quand on parlait de lui. « Il fait parti du club de natation aussi. » continuai-je de décrire sans savoir si ça allait éclairer la demoiselle sur l’identité de mon frangin. Peut être qu’elle ne le connaissait simplement pas. La fac était vaste, les étudiants nombreux, ça grouillait de partout, on ne pouvait pas connaître tout le monde. Cet aparté sur le Zacharias number one fait, je repris le cours de mon explication sur la scène qui s’était déroulée au stand et qui m’avait énervé. J’étais content qu’elle approuve donc, sauf que, cela fit surgir LA question : est-ce que j’aimais toujours Talya. « On est séparés maintenant… C’est compliqué. » Et oui, là je brodais, pour éviter de répondre franchement à la question. « Je leur ai quand même dit de se calmer… Et je me suis interposé pour empêcher qu’ils ne s’embrassent. » Je marquai une pause, repensant à la scène avant de demander à mon interlocutrice : « Tu crois que j’en fais trop ? Que j’aurais pas du réagir comme ça ? » m’inquiétai-je. Parce que pour un mec qui voulais tourner la page, monter sur ses grands chevaux dès qu’on passait le périmètre de sécurité autour de mon ex, ce n’était pas très malin. Le malaise sembla gagner mon amie ensuite, mais pour une toute autre raison : ma proposition de faire un tour de manège. Je fis quelques pas pour la rattraper alors qu’elle semblait décidée à mettre le plus de distance possible entre elle et la piste. Parlant avec douceur, j’essayais de comprendre ce qui se passait. Elle me raconta alors que cette animation lui rappelait des souvenirs, je grimaçais, commençant à comprendre. Elle souffla tout doucement, d’une voix à peine audible, qu’elle avait eu un accident de voiture. Et pas besoin d’être Einstein, vu sa tête déconfite, son ton, sa panique, pour comprendre qu’elle ne se réfèrait pas à un petit accrochage avec de la simple tôle froissée. « Viens par là je suis désolé ma belle. » Je saisis à nouveau sa main, mais cette fois pour l’attirer contre moi et la serrer dans mes bras qui s’enroulèrent autour d’elle avec douceur. Je la laissais ensuite s’écarter un peu de moi, observant son visage pour voir si ce petit câlin avait permis de lui faire retrouver un peu son calme, essayant également de jauger si elle avait envie de m’en dire plus. « Tu veux en parler ? » Je n’avais pas envie de la forcer aux confidences, le sujet avait l’air sensible, c’était le housing day, elle n’avait peut être pas envie de me déballer toute l'histoire aujourd’hui…
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Un petit compliment et voilà qu'elle devient toute timide, les joues légèrement rosies, si elle le pouvait, elle irait mettre sa tête dans un sac pour se cacher là, réaction hors de contrôle, par chance, il ne s'attarde pas dessus et vient à parler de son frère. Un Winthrop, Emrys... Ariel réfléchit, plissant les yeux, montrant bien qu'elle faisait travailler sa mémoire pour essayer de mettre un visage sur ce nom. Et un visage lui vient en tête « Tout aussi mignon » Elle l'a dit? Ah bah oui, c'est fait. Elle se gratte la tête tout en se raclant la gorge, c'est de famille de toute évidence, faut le dire Priape n'est pas dégoûtant à regarder hein, ce n'est pas une grande nouvelle, son frère aussi « Je vois, je vois, oui » Changement de sujet rapide quand ils viennent à parler de son ex.. Ariel pose cette question qui doit brûler les lèvres de tout le monde et la réaction de Priape la laisse davantage supposer qu'il n'a pas tourné la page Talya, bien qu'il tente de garder la tête haute sur certaines choses, ses actions prouvent bien assez le fait qu'il y a toujours cette chose entre eux... compliqué, c'est bien le mot. Ariel esquisse un sourire, il se demande s'il n'a pas un peu gaffé en tentant de la tenir éloignée de Joachim, pour Ariel, il a bien fait... rien que d'imaginer les lèvres de la blonde sur celle de Joachim... Bouarf, ça donne l'envie de vomir. Non, non, Ariel s'en fout... ou pas totalement, elle devrait pourtant. « Tu protèges encore ton territoire » Elle rigole doucement tout en lui lance un petit regard « Tu n'as fait que lui montrer qu'au fond tu tiens encore à elle » Même Ariel le comprend et tout le monde sait qu'elle n'est pas la plus douée qui soit pour comprendre un homme, ses intentions et autre. Il tente de l'entraîner au niveau des auto-tamponneuses. La panique envahie Ariel qui tente de fuir à l'opposer, mais très vite rattrapée par Priape qui tente tant bien que mal de la comprendre. Elle avoue alors, elle a eu un accident et bien que ça ce soit passé il y a quelques années, le traumatisme demeure toujours, une partie tout du moins. Il la prend rapidement dans ses bras, geste qui surprend la petite brune qui se fige un instant avant de relâcher tout son corps en restant appuyée contre lui avant de finir par se reculer doucement. Elle esquisse un petit sourire, elle n'avait pas tellement envie de se rappeler de cette histoire, mais certains petits événements font que cela revienne la hanter aussitôt. En parler? Elle hausse doucement les épaules « Je ne voudrais pas gâcher la journée avec mes histoires.. » En soi, cela ne la dérangerait pas d'en parler, mais l'heure est à la fête, Priape préférait sûrement profiter de cette journée que d'entendre une histoire triste sur la perte de ses deux parents « J'ai envie d'un milkshake... On va en boire un? » Demande-t-elle tout en relevant ses yeux sur son visage, elle n'a rien contre passer du temps avec lui encore un peu et puis elle pourra ainsi parler de tout ça, peut-être.
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