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I need your arms around me • PRIALYA

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Matthéo à l'hôpital, la crise de jalousie de Priape, l'engueulade avec Sienna. Tout va bien. J'ai besoin d'être rassurée, j'ai besoin de me confier, j'ai besoin d'être soutenue. Certes j'ai passé un moment assez léger avec Joachim et ça m'a fait pensé à autre chose, certes Mila va sortir de l'hôpital et c'est une superbe nouvelle... Mais ça n'efface pas tout le reste. Quand je reviens vers notre stand après ma discussion avec Sienna, je ne suis pas bien et je me dirige tout naturellement vers Priape. Je passe ma main autour de son bras avant de le regarder, en oubliant parfaitement ce qu'il s'est passé quelques minutes plus tôt : « Tu viens avec moi ? » Je passe ma langue sur mes lèvres nerveusement, je me mordille la lèvre inférieure, hésitante dans ma démarche, j'espère qu'il va me suivre. Il le fait après un petit temps d'hésitation et je nous entraine un peu à l'écart, à l'abri des regards indiscrets. Je me fou de tout, tout le monde mais j'ai juste pas envie que quelqu'un puisse rajouter une merde à tout ce qu'il s'est déjà passé. « Prends moi dans tes bras... » C'est comme si je le suppliais en fait, j'ai besoin de ses bras rassurants. Je lève les yeux vers lui, je le regarde très honnêtement : « S'il te plait, prends moi dans tes bras... »
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Le stand marchait trop bien. Trop bien vraiment, parce qu’une animation avec des baisers à la clé ça faisait forcément des émules. Passé mon petit coup de sang, j’arrivais à bien m’amuser, mettant les étudiants à l’eau avec un petit plaisir machiavélique j’avoue. J’étais en train d’observer une prochaine victime jonchée sur la planche à qui l’on était en train de poser une question quand je sentis une main s’emparer de mon bras. Je tournai la tête pour regarder Talya qui me demandait si je pouvais la suivre. Mon regard se reporta un instant sur le bassin surplombé du plongeoir. Brynn, Gaetan, Riley… Y’avait du monde pour assurer les mises à l’eau alors… Et puis la mine de Talya m’inquiétait quand même, j’étais intrigué. Je la suivis donc finalement pour cet aparté, un peu à l’écart du stand. « Y'a un problème ? » demandai-je, sourcils froncés par l’inquiétude. Parce qu’aussitôt, mes méninges de jeune papa fonctionnaient à plein régime. Mila. Y’avait un soucis ou bien ? Mais la demande de Talya me laissa un peu stupéfait si bien que je ne bougeai pas, m’immobilisant en la regardant avec surprise. Son regard plongea dans le mien alors qu’elle réitérait sa demande. Et comme toujours, faible, je ne cherchais pas, j'exauçai son souhait. «Viens là… » Je saisis ses mains et tirai doucement dessus pour l’attirer contre moi, la serrant doucement contre mon torse, mes bras s’enroulant autour d’elle. Mon menton enfoui dans ses cheveux, je lui soufflai : « Qu’est-ce qui t’arrives ? » Le stand marchait bien, tout le monde s’amusait, Mila allait sortir de l’hôpital… Que demander de plus ?
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C'était nul de venir voir Priape, de jouer sur cette faiblesse qu'il avait à ne pas savoir me dire non, mais c'était le seul qui savait me rassurer, le seul en qui j'avais pleinement confiance malgré tout ce qu'il s'était passé entre nous. Enfin je ne savais pas expliquer ce sentiment que j'avais pas rapport à lui mais c'était comme ça. Quand on est à l'écart, je lui demande de me prendre dans ses bras, une fois, deux fois et il le fait. Je suis au chaud là, je suis bien, je suis en sécurité et j'ai l'impression que rien ne pourra m'arriver. J'en peux plus de ce sentiment d'insécurité tout le temps partout. Il me demande ce qu'il se passe et le temps d'un instant, que tout soit suspendu je ne réponds pas, je profite juste du moment. Puis, tout en gardant mes bras autour de lui, je viens à me décoller un peu pour pouvoir le regarder. « J'en ai mare de fréquenter l'hôpital... J'en ai mare que mes amis se déchirent et souffrent... J'en ai mare qu'on en fasse de même sans arriver à passer à autre chose... J'en ai mare de tout ça... » Une accumulation sans fin de choses qui s'ajoutaient les unes aux autres. Au début le tas des doléances était petit, il était correct, il n'était pas trop lourd pour mes frêles épaules mais là, avec Matthéo, mon dos n'était pas du tout assez costaud pour tout encaisser et moi je n'avais pas la force morale de faire semblant que tout allait bien pour toute une soirée.
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Et après plusieurs minutes de silence enlacés ainsi, la jeune femme finit par se détacher un peu, ses bras restant autour de moi, son regard trouva le mien alors qu’elle reprenait la parole pour répondre à ma question à savoir que lui arrivait-il. Ce besoin de réconfort soudain trahissait un certain mal être, j’en étais sûr, je la connaissais bien. Elle me lista alors tout ce qui l’avait conduit à ça : l’hôpital. « Après un mois alité c’est normal que tu satures… Tu vas repasser de l’autre côté de la barrière, ça ira mieux. » Les médecins faisaient toujours les pires patients c’était bien connu. Renfiler sa blouse blanche allait lui faire du bien. Pour les amis qui se déchiraient et souffraient, je ne savais pas trop si la référence était pour Sienna et Chase ou bien pour Maxime et Andrea, ou peut être pour les deux couples… Mais je n’avais pas trop grand chose à lui dire là dessus. Qu’importe à quel point on pouvait s’investir auprès de nos amis, les disputes, les faux pas, les séparations étaient inévitables… Et parfois, il fallait prendre partie et c’était toujours là que ça se corsait. Mais pour la suite de ses propos,  la partie nous concernant, je pouvais par contre tenter quelque chose : « On se déchire pas là… Regarde on discute calmement, comme des adultes responsables. » Bon, c’était suffisamment clair qu’elle ne faisait pas référence au moment présent mais à mon petit pétage de plomb de tout à l’heure. Petit parce que j’étais resté calme malgré tout. « Je suis désolé pour le truc avec ton cousin. Je savais pas que vous étiez de famille et… C’est un peu bête comme jeu de réclamer des baisers comme ça non ? Sérieux si y’a une recrudescence d’herpès sur le campus on va nous accuser… » Allez, valait mieux en rire que de se mettre dans tous ses états non ? Et puis je m’étais excusé, l’intention était là.  
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Il n'avait pas vraiment rechigné à me suivre et il n'avait pas non plus fait de difficultés quand je lui avais demandé de m'enlacer. Je retrouvais mon Priape, ma relation avec lui, cette tendresse un peu plus poussée qu'il refoulait depuis des semaines, des mois, pour mettre des barrières entre nous, mais la naissance de Mila avait creusé un fossé entre tous les deux j'avais l'impression alors il n'avait surement plus besoin de les mettre lui même... Je voulais vraiment parler de tout ça avec lui. « J'ai pas fini de fréquenter l'hôpital Priape... Mila sort dans deux jours mais Matthéo y est rentré il y a deux jours... Il a eu un accident, il est dans le coma... » Voilà ce qui me portait sur le coeur. Ca concernait toujours la même personne celle qui nous faisait nous comporter comme de parfaits étrangers l'un avec l'autre parfois mais je m'en fichais, j'avais besoin de lâcher tout ce que j'avais sur le coeur. Je l'écoutais ensuite me dire qu'on discutait comme des adultes pour une fois. Il enchaina rapidement avec ce qu'il s'était passé avec Joachim après, bon ben le petit moment de calme et de discussion entre adulte allait peut être prendre fini ici, ça me blasait d'avance. Je voulais être honnête avec lui, qu'on puisse tout se dire, qu'on retrouve une belle complicité même si nous ne pouvons plus être en couple. « Je sais qu'on peut discuter... Mais j'ai l'impression que la naissance de Mila a creusé un fossé entre nous... On est proche pour elle mais en dehors de ça on se parle presque pas... Tu me manques Priape.... Vraiment, tu manques dans ma vie, tu peux me demander ce que tu veux mais pas de t'en sortir complètement, de ne te voir que pour Mila. » J'ouvrais un peu mon coeur qui avait ce trop plein d'émotions en ce moment. J'étais incapable d'en garder plus pour moi. « Je ne savais pas que tu connaissais Joa... C'était le cousin germain de mon mari, je pensais déjà t'avoir parlé de lui et Mack... Et il a eu son baiser... Pour le jeu... » Est ce qu'il me voyait embrasser mon presque cousin pour autre chose que le jeu ? Je ne voulais pas qu'il s'énerve, je ne voulais pas que ce moment dans notre bulle s'arrête, par pitié qu'il arrive à rester l'adulte calme et posé qu'il était là actuellement.
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J’avais imaginé que la référence aux hôpitaux se référait à un nouveau drame. Mais Talya me lâcha alors l’info : Matthéo, dans le coma, suite à un accident. « Oh je… Je suis désolé Talya je savais pas. » Je pouvais pas me réjouir de ça. Je détestais peut être le mather mais je pouvais pas lui souhaiter une telle chose. Et j’espérais très sincèrement que son état allait s’améliorer. « Tu veux que je t’accompagne quand tu iras le voir ? » proposai-je avec un vague goût de déjà vu, comme lorsqu’après la fusillade je m’étais proposé de l’accompagner après l’intervention du garçon. « Tu sais, on dit que les gens dans le coma entende tout, peut être que d’entendre ma voix en même temps que la tienne ça le fera sortir de sa léthargie juste pour me trucider… » J’essayais de lui soutirer un petit sourire comme je pouvais mais je repris mon sérieux : « Excuse moi c’était pas drôle. Il est entre de bonnes mains là bas. » Les médecins étaient bons, et papa Blackburn aimait tellement le brun qu’il avait du coller les meilleurs sur son cas c’était certain. La blondinette reprenait ensuite sur notre relation, le fossé qui se creusait peu à peu entre nous. On restait proches pour Mila, mais pour le reste… « Tu me manques aussi Talya. Mais après une naissance, c’est comme ça pour tous les cou… les parents… » me repris-je. Comment voulez vous qu’on ne s’y perde pas alors que j’avais moi même tendance à faire ce genre de lapsus révélateur. Mais c’était vrai que la période qui suivait une naissance marquait souvent un éloignement des parents, chacun des deux étant centré sur le nouveau né, préoccupations maternelles et paternelles primaires quoi… C’était les souvenirs que j’avais de mes cours de psycho en tout cas. Mais quand elle évoqua à nouveau son cousin, elle clarifia leur lien, ajoutant qu’elle pensait m’en avoir parlé. Peut être je m’en rappelais pas en tout cas, et ce fut vite éclipsé par la fin de sa phrase. « Il a eu son baiser ? » répétai-je, mes bras la relâchant je marquai un petit pas de recul. J’avais besoin qu’elle le répète, je n’étais pas sûr de comprendre tout à fait l’aveu qu’elle venait de me faire. Comme si les mots avaient du mal à s’imprimer dans mon cerveau. « C’était quand ? Je l’ai pas vu revenir au stand...» questionnai-je la voix éteinte mais le regard bel et bien allumé d'une lueur peinée. Bah oui, si c’était –pour le jeu- comme elle le disait si bien, il avait du se prêter à nouveau à l’exercice, monter sur la planche et répondre à une question.  
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« Ne sois pas désolé... Et non je ne veux pas t'imposer ça... Vraiment... » J'adore le geste et j'ai envie de dire oui, j'ai besoin de lui à mes côtés pour me soutenir, mais je ne peux pas lui demander cela. C'est quand même de Matthéo dont on parle, un mec qu'il déteste parce que s'il n'avait pas existé on élèverait notre fille ensemble et ma grossesse aurait surement été un moment de plaisir pour lui comme pour moi. « Même si l'idée que ta voix le ferait réagir n'est pas bête ! » Je lui envoie un petit coup de coude sur le côté en souriant. Il a toujours le don pour tourner au rire les situations qui peuvent être un peu gênante, c'est une qualité que j'aime chez lui, en même temps qu'est ce que je n'aime pas à par son incapacité à comprendre que les gens ne sont pas parfaits et qu'ils peuvent parfois avoir besoin d'une seconde chance ? J'écoute finalement Priape me dire que tous les couples traversent cette épreuve après la naissance d'un enfant. Les larmes me montent. Je n'ai aucune envie d'être un de ses couples, je n'ai pas envie de faire comme tout le monde, j'aimerais tellement être une exception à la règle. « On n'est pas tous ses parents... On devrait faire tout ce qu'on peut pour que ça ne nous arrive pas... » Mais même si je faisais tout ce que je pouvais, je ne le récupèrerais jamais vraiment alors à quoi bon tenter de remettre de la terre pour boucher un trou qui n'est voué qu'à s'agrandir ? Pessimiste que je suis pour le coup mais réaliste. « J'ai besoin de toi Priape, t'es pas seulement le père de ma fille, je ne veux pas que tu le deviennes. » Et pourquoi j'ai bien compris que je dois refaire ma vie, essayer de passer à autre chose, mais est ce que c'est seulement possible ? Pas sûr... Je suis même incapable de ne pas lui dire que mes lèvres et celles de Joachim ce sont trouvées. C'est surement la preuve que je suis pas encore en position de tourner la page. « T'éloignes pas. » Mes mains se resserraient autour de lui. Je ne voulais pas qu'il m'échappe. « On s'est croisés après. » Y'a genre très peu de temps, juste avant que je revienne sur le stand en fait. Je l'empêche de parler en déposant mes deux mains sur ses joues et en plantant mon regard dans le sien : « Ne fais pas ça Priape...» Je parle de la lueur de peine qu'il me laisse voir dans son regard. Ma voix et douce, je n'ai pas la force pour une nouvelle dispute ce soir. Impossible. « S'il te plait ne me juge pas une nouvelle fois et ne me fais pas lire la déception dans tes yeux... » Je n'ai pas envie que mes yeux s'embuent de larmes, je n'ai pas envie d'avoir à faire des aveux déchirant sur le fait que je l'aime encore beaucoup trop et pour beaucoup trop longtemps et que tout cela tombe dans l'oreille d'un sourd parce qu'il n'aurait que l'image de son pote et de la mère de sa fille qui s'embrassent dans la tête.
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J’avais obtenu un petit sourire, et même si c’était pas cela qui allait sauver son meilleur ami, si ça pouvait la faire sentir un peu mieux malgré tout cela j’étais satisfait. J’avais beau détester le mather, le savoir blessé et dans un état grave, je n’aimais pas cela du tout. Je préférais encore l’avoir en pleine forme devant moi, ses textos relous, son sourire narquois, son humour à deux balles… « T’hésites pas, si il se réveille pas on testera le stimulus Zacharias. » Ma douce voix le ferait sortir du coma à coup sûr. « Ca arrivera pas alors, on va y veiller… » assurai-je quant à la crise que traversaient souvent les jeunes parents après une naissance ? « Je suis là Talya. » affirmai-je d’abord dans un premier temps, lorsqu’elle reconnut qu’elle avait besoin de moi. Mais à la suite de ses paroles, son aveu concernant Joa, je me crispais…  Elle me retint vers elle alors que je marquais un léger mouvement de recul. Je pouvais difficilement cacher ma déception. Ce baiser, c’était pour le jeu avait-elle dit. Mais ça ne collait pas. Si ça avait été en aparté, en dehors de tout quizz visiblement et loin de tout bassin d’eau, ce n’était plus du tout dans le cadre du jeu… Fallait pas me prendre pour un idiot. Elle entrevoyait surement mes émotions dans mon regard. Il avait probablement cette lueur particulière, la même qui allait surement apparaître dans le sien maintenant. « Je ne te juge pas Talya. Je ne me permettrais pas car je…. Je fréquente quelqu’un en ce moment. » Les grands mots de suite. Le terme était surement un peu fort pour désigner le début de je-ne-sais quoi qui se produisait entre Brynn et moi. Deux baisers volés, une galère pas possible pour avoir son numéro, un rendez-vous marchandé difficilement… C’était pas encore la grande love story. Mais puisqu’on jouait à mettre carte sur table, autant ne pas cacher à mon ex mon intérêt croissant pour la Cabot. Elle l’apprendrait de toute façon tôt ou tard.
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Matthéo, Priape. Même si ils avaient foutu un beau bordel dans l'équilibre retrouvé de ma vie même s'ils ont fait parti des gens qui m'ont permis justement de retrouver cet équilibre. J'ai besoin de m'éloigner d'eux pour faire le point, mais j'ai besoin d'eux dans ma vie pour aller mieux. Alors oui j'ai besoin de les avoir près de moi, de sentir les bras de Priape s'enrouler autour de moi pour aller mieux. Je vais mieux. Jusqu'à ce qu'il me dise qu'il voit quelqu'un. Là c'est une baffe que je prends en pleine figure. Je sens mon regard se troubler mais je ne cède pas à notre échange, les yeux dans les yeux. Je ne sais pas quoi dire, pas comment réagir, je sens juste mes deux mains aller naturellement sur ses joues, mes yeux se fermer, mes pieds se mettre sur la pointe et mes lèvres se poser sur les siennes pour un vrai baiser, un vrai beau baiser. Je me recule quelques secondes après pour lui dire : « Je t'aime Priape, je t'aime tellement... J'espère que tu seras heureux même si ça me fera mal de te voir avec quelqu'un. » Je laisse une larme couler sur ma joue, je me fiche qu'il me voit pleurer une nouvelle fois, je suis honnête, je suis naturelle, je suis franche. Mes lèvres reviennent se presser sur les siennes une nouvelle fois, j'ai envie d'être là dans ses bras, sous ses baisers une dernière fois. Une fois pour tourner cette page si importante de ma vie et si dure à tourner, est ce que je parviendrais à le faire un jour ? Je n'en sais rien.
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Je ne cherchais même pas à la rendre jalouse. Ce que je venais de lui révéler, ces mots lâchés en réponse à son propre aveu, c’était simplement de l’honnêteté. Puisqu’elle ne me cachait pas son rapprochement avec son cousin, puisqu’il y avait cette espèce d’accord implicite entre nous de se montrer franc sur le sujet, j’avais joué le jeu. Je ne savais pas vraiment comment Talya allait réagir. Son regard se troubla un instant, mais elle ne cilla pas. Ses yeux toujours dans les miens, ses mains vinrent se poser sur mon visage et avant que je n’aie vraiment réalisé ce qu’elle faisait, elle s’était dressée, se hissant sur la pointe des pieds pour venir poser ses lèvres sur les miennes. Et comme à chacun de ses baisers, je me sentis fondre. Peut être encore plus lorsqu’elle se recula pour me lâcher qu’elle m’aimait, qu’elle espérait que je serais heureux, même si ça lui ferait mal de me voir avec quelqu’un d’autre… « Non mais non, on n’est pas ensemble avec Brynn, c’est juste que… On se voit... » commençai-je à me justifier. C’était mettre la charrue devant les bœufs que de me déclarer en couple avec la Cabot… J’imaginais bien la tête de la blondinette si jamais elle entendait que je racontais de telle chose. Il ne valait mieux pas d’ailleurs, sinon elle allait annuler direct notre premier rencard c’était certain. Mais pas le temps de parlementer davantage, les lèvres de mon ex revinrent se poser sur les miennes une nouvelle moi. Non, non, non… C’était pas correct, c’était pas sain. Mais c’était doux agréable, presque enivrant… Priape Zacharias tu es faible. J’essayais alors de me rappeler ses révélations précédentes, le fait que cette bouche qui m’embrassait à l’instant même avait été précédemment emprisonner les lèvres d’un autre. Ce n’était plus MA Talya. Ce n’était plus tout à fait la jeune femme que j’avais connue, celle dont j’étais tombé amoureux. Il fallait que je la laisse s’en aller et ce n’était pas en entretenant ses sentiments, ni en me laissant aller à ses baisers, que cela clarifierait notre situation. Mes mains vinrent donc s’appuyer sur ses épaules, et avec douceur mais fermeté, je la repoussais légèrement en m’écartant d’elle. « On ne devrait pas Talya… Ca rime à rien. » Mon ton manquait surement un peu de conviction… Mais il fallait qu’on arrête ça, tous ces gestes affectueux, cette ambiguïté, ces petites habitudes qu’on conservait malgré nous. Cela ne faisait que semer un peu plus le doute dans nos esprits.
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