Pimenter sa vie | Lottie

Pimenter sa vie

Assise à une table, je regarde le dernier aliment présent dans mon assiette. Un piment. Pourquoi est-ce qu'il y avait cela ? Je n'avais jamais été un adepte de la bouffe épicé... Mais en même temps, j'avais pour habitude de finir mon assiette. Encore un traumatisme de mon éducation en quelque sorte. Durant toute mon enfance, je n'avais pas pu quitter la table tant que mon assiette n'était pas finie, ou alors que tout le monde aie fini de manger et encore, parfois, mon père m'obligeait à rester assis à table pendant encore une demi-heure... Alors, non, je ne comptais pas laisser ce piment là, parce qu'il fallait que je mange de tout, c'était ce qu'il avait toujours voulu... Enfin, c'est quand même assez grave qu'à vingt-quatre ans, je sois encore soumis ainsi à mon père, surtout que je ne vis plus avec depuis sept ans... Mais quand on a été drillé comme moi je l'ai été, je crois que je peux dire que ça marque... Soit...

Je continue de regarder le piment rouge présent dans mon assiette, le poussant un peu avec ma fourchette. J'entends déjà la voix de mon père me dire ''On ne joue pas avec la nourriture !" Mais, j'appréhendais le moment où j'allais le mettre en bouche et goutter le piquant de cet aliment. Je Serre un peu les dents alors que mon index et mon pouce se referme sur la queue de celui-ci pour le soulever de mon assiette. Je l'approche alors de mes lèvres, grimaçant déjà en imaginant déjà le goût de celui-ci... Sauf que quand je croque dedans, prenant un petit morceau en bouche, je rejette le reste du piment sur mon assiette alors que je me lève d'un coup, poussant ma chaise en arrière la faisant basculer. Des larmes me montant aux yeux à cause du piquant. J'avale alors le petit bout que j'ai en bouche, me ventilant un peu avec ma main alors que j'ai la bouche et la gorge en feu. Je recule, me prenant les pieds dans ma chaise couché sur le sol et me retrouver allonger à terre. Putain, heureusement qu'il y a plus grand monde dans la cafétéria là ! Sinon, je serais devenu la risé de tous. Jaysaël, mit au tapis par un piment. Ça le fait pas comme pub ça.

(Invité)

Je regardais la table que j’occupais se vider tour à tour, une de mes amies avait insisté pour que je mange avec elle et ses camarades de classe. Maintenant, je le regrettais, pourquoi ? Oh simplement parce que j’ai été ignorée pratiquement tout le repas, qu’ils ont parlé de notions qui m’étaient inconnues et pour couronner le tout, elle m’informe qu’elle me plante au milieu de la cafétéria parce que finalement, elle doit retourner à la bibliothèque le plus vite possible. J’aurais très bien prendre mon repas seule, cela n’aurait changé en rien, non, mieux, j’aurais dû aller embêter mon grand-frère et sa bande d’amis. Au moins avec mon frère, je savais que je ne serais pas mise de côté et qu’il ferait son possible pour parler de sujet qui m’intéresserait. Enfin généralement, il parle de football, alors je rentre facilement dans la conversation. Pff, ça m’énerve, elle m’énerve.

Je finis par poser ma tête sur ma main et lécher ma cuillère de crème glacée au chocolat, lentement très lentement pour en profiter un maximum, puis j’avais le temps devant moi, je ne reprenais les cours que dans deux heures et je n’avais rien d’autre à faire. Le calme et la sérénité faisaient maintenant partie de l’atmosphère qui régnait dans ce lieu. En regardant rapidement aux alentours, on constatait qu’il ne restait qu’une dizaine de personnes. Ma colère était retombée, j’étais maintenant en train de réfléchir quand un léger boum attire mon attention, je regarde sur la droite d’où provenait le son et remarque qu’une masse se trouve sur le sol. Intriguée, je me lève pour aller voir ce qu’il se passe de plus près. Hum mignon, si on oublie le fait qu’il est aussi rouge qu’une tomate et qu’il est limite en train de pleurer. Un coup d’œil en direction de sa table et je remarque le reste de piment, un sourire d’amusement s’étire sur mes lèvres. Au final, j’ai bien fait de ne pas me presser. Je me rapproche un peu plus du jeune homme toujours allongé sur le sol, mon pot de crème glacée à la main pour me positionné directement dans son visuel. « La glace est un bon remède. » Affirmais-je simplement sans plus de cérémonie en mettant une portion dans ma bouche.

(Invité)

Pimenter sa vie

Je suis toujours allongé sur le sol à cause de cette satanée chaise que j’ai bousculé un peu plus tôt. Je dois réellement avoir l’air con ! Heureusement que personne me regarde… A merde… Si ! C’est qui cette fille, celle qui s’approche et me regarde alors que j’ai les larmes aux yeux et le visage rouge à cause du sang qui est remonté à celui-ci ? Merde ! Elle me veut quoi ? Je suis incapable de parler, à cause de cette impression de feu dans la bouche et dans la gorge. J’ouvre la bouche pour essayer de prononcer un mot, mais je ne fais qu’expirer de l’air… Et là vache ! Qu’est-ce que c’est douloureux ! Je ne pensais pas être mis au tapis par un simple piment ! Je ne comprends pas mon père qui en mange si facilement. J’ai du mal à respirer, chaque bouffer d’oxygène est douloureuse, elle ravive cette sensation de brûlure interne. Alors quand elle me parle de sa glace, qu’elle la mange devant moi, je dois avouer que c’est tentant ! Mais genre réellement ! Sauf que je ne peux pas lui demander. De un parce que je n’arrive pas à parler et de deux, parce que je n’aime pas demander de l’aide. Alors il est tout simplement impossible que je le fasse. Le plus simple serait que je lui piquer sa glace sans rien demander, sauf que je ne suis pas un voleur et la situation n’est pas si excessive que ça si ? Ouais, en fait, je pourrais… Sauf que là, je suis surtout en train d’essayer de respirer le moins possible pour ne pas trop sentir les effets du piment… Alors si en plus, je me mets à bouger, je devrais respirer plus et je ne ferais plus gaffe à ma respiration… Le plus simple là, c’est de fermer les yeux, ce que je fais et de me concentrer sur ma respiration pour la rendre la plus infime possible en attendant que les effets du piment passent. Je dois réellement faire pitié à voir là. Coucher sur le sol, les yeux clos, le visage rouge à respirer à peine… Voir même, est-ce que ça se voit que je respire toujours ou pas là ? Je n’en sais rien, et je ne suis pas en état de regarder ou même me tracasser pour ça… Je dois juste ne plus trop respirer… Sauf que c’est comme dire, je dois arrêter de faire battre mon cœur, ce n’est pas possible… Je peux juste la calmer, alors non, je ne dois pas trop avoir l’air d’un gars qui fait un infarctus. Enfin, j’espère pour moi.

(Invité)

Continuant mon petit train-train de léchage de glace, je regardais toujours le jeune homme brun allongé sur le sol. Il n’avait toujours pas bougé, ni dis la moindre chose. Peut-être était-il muet ? À moins qu’il soit sourd et qu’il n’est rien compris de ce que je racontais. Ou alors c’est le simple fait que l’action du piment lui brulait tellement l’œsophage et la trachée qu’il ne pouvait mentionner un mot. Je pense que la dernière solution est la meilleure. Je regarde ses yeux rouges, son visage rouge et me demande sur le coup si je ne devais pas lui donner un peu de crème glacée. Non, non, non, non, c’est ma crème, je l’ai payé avec mon argent, puis je ne le connais pas. Y pourrait très bien avoir la gale, si, si, si, on ne sait pas où sa fourre, sa bouche, les jeunes maintenant. Inconsciemment, je resserre le pot de glace contre ma poitrine. Réfléchissons, il disait quoi le scientifique à la télévision ? Ah oui, de l’eau. Ne surtout pas en donner, car le bidule est hydrophobe alors ça ne fera strictement rien. Ah oui, du beurre, est-ce seulement convenable de lui mettre du beurre ainsi dans la bouche, il est peut-être allergique. Le lait sinon ? Ah oui, non pas de vaches aux alentours et le lait à disposition n’était pas réellement frais.

Sortant de mes pensées, je regardais de nouveau le beau garçon, oh, c’est bizarre il a l’air paisible. Pourtant l’effet du piment agit toujours, je le remarque aux yeux humidifiés pourtant fermé. Je regarde plus attentivement et un doute me prends, je pose ma glace sur la table la plus proche et rapproche mon visage de lui pour regarder s’il respire. Son torse monte et descend à peine, que faire, mais que faire. Doucement, je rapproche mon doigt de sa joue pour appuyer dessus mais subitement je m’arrête et souris à pleine dent, une idée vient de me traverser l’esprit. Je me relève et regarde sur la table du jeune homme s’il y en a et oui. Je prends la cruche d’eau par la poigné et la vide sans regrets sur la tête de la belle au bois dormant. « Evite de te noyer avec l’eau par contre, mais réveille toi. »

(Invité)

Pimenter sa vie

Vous savez ce que ça fait d’avoir du mal à respirer à cause d’un aliment ? Oui ? Alors imaginer vous, entrain de limiter votre respiration pour souffrir au minimum quand une furie blonde vous balance une carafe d’eau en plein visage ! Imaginez votre réaction et peut-être que vous aurez la mienne. Ok. L’eau n’était pas si froide que ça, plutôt à température ambiante mais quand bien même, elle n’était pas à température de mon corps, alors pour moi, elle était froide ! Alors ouais, sous la surprise, j’ai ouvert les yeux et la bouche, comme un con, bien que ce soit un peu le réflexe de tout le monde non ? On est tellement con qu’au lieu de garder tout fermé, on veut voir et goûter ce qui nous tombe sur la gueule. C’est un réflexe tout à fait normal… C’est le reflexe le plus débile que l’on ait-je pense… C’est un peu comme si ton pote te menaçait d’un pistolet à eau et toi, au lieu de bouger, tu restes immobile. Heureusement que c’est qu’un pistolet à eau. Une vraie balle et BAM t’es déjà mort. Enfin, on est tous des cadavres en sursit de toutes façons ! Enfin tout ça pour dire que sous la surprise, j’ai repris un grand bol d’air… Surtout composé d’eau en me redressant d’un coup, comme la momie qu’on voit dans les films d’horreur et qui sort à moitié de son sarcophage quand tu l’ouvres. J’ai toussé, pour cracher l’eau, m’arrachant encore plus la gorge au passage avant de me laisser retomber en arrière sans contrôler ma chute. Mes abdominaux font grève sur le coup. Conclusion, je m’éclate la tête sur le sol et du coup, je vois plus une blonde qui tente de m’achever mais bien deux… Est-ce que ça veut dire que je vais doublement souffrir ? Il semblerait car là, je viens d’avoir droit à une promo… Gorge arrachée plus crâne défoncé. Mais là, je sais pas ce que je dois faire, faire encore le mort et risquer de me prendre encore un autre truc dans la gueule ou garder les yeux ouverts à surveiller ses deux furies, ne sachant plus laquelle est la vraie de la fausse à l’heure actuelle…. Mais mes yeux papillonnent rapidement avant de finalement me laisser dans le noir. Je ne me suis vraiment pas loupé sur le coup, enfin elle m’a quand même bien aidé à m’enfoncer.

(Invité)

Je n’aurais peut-être pas dû lui jeter la cruche d’eau à la figure, c’est vrai que ce n’était pas très gentil de ma part, alors que je suis de nature gentille et sociable, on va mettre cela sur le compte de mon amie qui m’a mise de mauvais poil. Je sais que ce n’est pas d’accuser les autres, mais elle n’est pas là pour omettre d’objection et pour se défendre. Je tenais toujours le pichet d’eau vide dans la main en attendant une réaction du jeune homme. « Eurêka » murmurais-je en le voyant ouvrir les yeux, j’étais heureuse cela voulait dire qu’il n’était pas mort, simplement dans les vapes. D’ailleurs, il se relève direct en position assise pour recracher l’eau, normal non ? Il n’allait pas l’avaler non plus. Il aurait pu s’étouffer avec toute cette eau, mais en fait, c’est sans doute pour cela qu’il tousse. Je ne suis pas médecin, je ne vais pas m’avancer.

Sauf que j’ai à peine le temps de m’extasier de sa réaction qu’une autre suit de près et celle-ci est beaucoup moins joyeuse. Je le vois comme dans un ralenti, vous savez le genre de ralenti pour revoir un but marqué par une équipe que vous aimez tant, ou alors un ralenti d’un film d’horreur juste sur le passage le plus gore que vous regardez à Halloween. Je disais donc, je le vois comme dans un ralenti tomber lourdement sur le sol dur de la cafétéria, on aura de la chance s’il n’a pas de commotion cérébrale. Juste une bosse et on est reparti. Non ? Pourquoi il ne se relève pas là ? Ok no panique, no panique. « Si je panique » articulais-je le plus bas, possible en sautillant sur place. Je devais faire quelques choses. La même chose qu’à la piscine quand un enfant se noyer ou fait semblant de se noyer pour avoir un bouche à bouche, oui, je ne vois que cette solution-là pour le moment. Au pire, si cela ne fonctionne, je pourrai toujours le gifler ? Où bien appeler de l’aide. Je me mets sur mes genoux et me rapproche de son visage, avec une main, je bascule sa tête en arrière un peu et entrouvre ses lèvres un peu, avec l’autre main, je bouche les narines et je commence à insuffler de l’air avec ma bouche. Enfin, vous voulez que j’insuffle de l’air avec quoi ?

(Invité)

Pimenter sa vie

J'avais pour but de garder les yeux ouverts, pour regarder cette blonde qui a cause du choc c'était temporairement multiplié pour être au nombre magique de deux... Sauf que mon mal de crâne était puissant sur le coups et fermer les yeux s'avéra être un besoin plus qu'une envie. Alors, j'avais fini par cesser de lutter contre l'envie de les fermer pour les clore. Sauf que là, j'entendais toujours la voix de la fille et l'entendre dire qu'elle paniquait semblait être un mauvais plan. Sauf que non, je me voyais pas rouvrir les yeux maintenant, laissant passer la douleur vive que je ressentais à l'arrière de mon crâne. C'était juste un sale coup, rien de plus, mais là, il me faisait mal et me faisait un peu oublier la douleur de ma gorge. Puis là, c'est le blanc total. Le What The Fuck général pour moi alors qu'elle me pince le nez et me fait du bouche à bouche ? Du bouche à bouche ? Sérieusement ? Elle pense que je me suis noyer avec sa carafe d'eau ou quoi ? Elle est vraiment blonde elle s'est pas possible ! Sérieux, je serais en état pour sur que je me moquerais d'elle, c'est pas possible d'être cruche comme ça ! Mais en même temps... Pourquoi ne pas en profiter ? Je me laisse faire, la laissant m’insuffler de l'air. Je finis cependant par prendre ses lèvres pour transformer son bouche à bouche inutile en baiser, au risque de me faire taper dessus. Une bosse en plus, ça ne changera plus rien au point où j'en suis ! Alors ouais, je profite de la situation pour prendre ses lèvres, même si embrasser avec le nez boucher, c'est vachement désagréable ! Pourvu qu'elle me lâche vite le nez !

(Invité)

Exagération ? Non pas du tout, mais alors pas du tout. Bon peut-être qu’effectivement, j’ai exagéré la situation et que je n’ai pas réellement pris le temps d’analyser la situation plus que cela. Seulement, ce n’est pas vraiment de ma faute, on va mettre ma réaction excessive sur le dos de la panique. Vous feriez quoi vous, si une personne tombait ainsi devant vous ? Limite en train de ne plus respirer ? C’est de sa faute aussi, il n’avait faire bouger sa cage thoracique un peu plus et je n’aurais pas eu besoin de me taper l’affiche ainsi. Enfin le bouche à bouche, c’est toujours mieux que de crier à l’aide et d’appeler les pompiers. Imaginez un peu si les pompiers s'étaient déplacés et qu’en réalité, le pseudo-mort attendait que le temps passe comme un paillasson.

J’avais donc commencé le bouche à bouche, enfin, j’avais à peine eu le temps de commencer, juste une ou deux insufflations que le malade bougeait de nouveau. Enfin bouger est un euphémisme, mais je pouvais dire qu’il réagissait enfin à quelques choses, il venait littéralement de transformer mon bouche à bouche en baisé. Sa langue venait de faire irruption dans ma bouche pour venir titiller la mienne, c’était d’une facilité aussi puisque ma bouche était suffisamment ouverte. Sous le coup de la surprise, je lâche son nez et finis par répondre à son baiser par réflexes. J’aurais pu le gifler, c’est un fait, mais mon frère n’était pas dans les parages, je n’avais pas de petit-ami à qui être fidèle, je n’avais pas embrassé de garçons depuis un moment non plus, alors autant en profiter aussi. Puis il embrasse bien, je vais dire non plus que c’est le meilleur de ma vie, ce n’est pas le cas, puis je n’aime pas comparer. Au bout d’un moment, je finis par reculer mon visage du sien, je commençais à manquer d’air. « Sucrées, j’aime bien. » M’exclamais-je un peu après en souriant gentiment. Je parlais de ses lèvres, pas de son haleine.

(Invité)

Pimenter sa vie

Je l'embrasse doucement, ma langue allant chercher la sienne et quand elle lâche mon nez, j'apprécie encore plus cet échange non désiré de base. Je l'embrasse réellement maintenant, toute trace d'hésitation disparu. Après tout, elle ne m'avait pas giflé et en plus elle répondait à mon baiser... Puis elle se recule ce que je comprends. Reprenant ma respiration, je sens encore la douleur causée par le piment. Je regarde alors son petit pot de glace et me redressant doucement pour ne pas risquer de voir encore trouble à cause du coup à la tête, je pose la main sur son pot de glace et lui pique sa cuillère pour en prendre un peu et ainsi soulagé ma bouche et ma gorge. Là, elle risque de moins apprécier, mais c'est pas comme si je comptais lui prendre toute sa glace alors voilà, elle n'a rien à dire, juste un peu pour me soulager... Puis même encore un peu, parce que c'est pas suffisant alors, je prends une seconde cuillerée de glace et le laisse fondre dans ma bouche parce que ça fait vachement du bien. Merde, elle avait raison ! Pourquoi j'ai pas commencé par lui prendre sa glace comme j'y avais vaguement pensée à un moment ? Je suis réellement con sur le coup... Car ça m'aurait évité d'avoir mal ailleurs. ''T'avais raison. Avec de la glace, ça passe mieux.'' Je lui souris un peu, m'attendant quand même à une réaction négative là, car elle ne semblait pas vouloir partagé sa crème glacée et je lui avais contrainte, forcée, volée, bref tout ce que vous voulez pour dire qu'elle n'était pas d'accord à ce que j'en mange, sinon, elle m'en aurait proposé d'elle-même au lieu de me narguer de cette façon vous ne croyez pas ? Bref, mon regard bleu reste rivé sur elle, pour voir la moindre réaction de sa part, parce que je n'avais pas réellement envie de me prendre une gifle ou une autre carafe d'eau à la gueule parce que ouais, être un peu trempé me suffit, j'ai pas envie de me retrouver complètement imbibé d'eau. Si c'était mon souhait, j'aurais sauté dans la piscine au lieu de venir ici.

(Invité)

Dire que je n’avais pas apprécié ce baiser serait me fourvoyer complètement, surtout après la remarque que je venais de lui faire. C’était une sorte de compliment. De mon côté, je m’attendais aussi à un compliment ou un simple petit mot, mais non, rien venant de sa part. Il aurait quand même pu me dire que j’embrassais bien non ? Je le sais que j’embrasse bien, généralement les garçons en redemandent encore et encore. Oui, il aurait pu dire un petit quelques choses, mais non. Pff, je l’apprécie moins pour le coup. Je n’aime pas les garçons qui profitent de la situation, qui m’embrasse sans rien dire et qui repart limite comme un voleur.

Enfin, vous me direz, là, il ne repart pas comme un voleur, il joue le voleur. Oui, Monsieur en trouve rien d’autre de plus intelligent que de me chiper ma glace, ma petite crème glacée que je m’étais achetée avec mon argent. Celle qui attendait patiemment sur la table que je revienne la gouter avec plaisir. C’est quoi ça ??? ON NE ME PIQUE PAS MA GLACE QUOI !!! Je vois rouge, mais alors complètement, d’une je n’aime pas les voleurs, de deux je n’aime pas les mal élevés, de trois il est le parfait mélange des deux premiers points. Lentement, je le vois manger ma glace alors que je bouillonne intérieurement, je vais exploser, je le sens, ça va venir. Il va devoir faire face au volcan Lottie. Et en plus, il commente que j’avais raison, mais évidemment que j’avais raison, mais s’il voulait de la glace, il avait cas demander comme une personne civilisée et je lui aurais volontiers passé une petite cuillerée, après le baiser que nous venions d’échanger, seulement, j’aurais pris une autre cuillère.

Furieuse qu’il est pris mon pot de glace ainsi, je commence à le secouer comme un prunier avant de m’exclamer, « C’est ma glace à moi, tu te prends pour qui ? » Imaginez un peu si cela avait été les soldes, c’est exactement la même réaction, mais en plus pire encore. Sans attendre de réponse de sa part, je lui prends le pot des mains. « Tu en veux, bah tiens » ajoutais-je en lui étalant la glace dans les cheveux, sans me soucier de sa gêne, de sa possible réaction. C’était de sa faute après tout.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)