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Après le coup de sifflet marquant la fin de l’entrainement, les filles soufflaient. Certaines bonnes élèves s’étiraient, d’autres quittaient directement le terrain pour se rendre à la douche. Moi, je reprenais mes esprits. Cette séance avait été particulièrement intense, mais pas forcément dans le bon sens du terme. Il faut dire que certaines se plaisaient à mettre leur grain de sel, d’autres perdaient patience lorsque les passes étaient mal ajustées ou lorsque le système n’était pas compris, et d’autres n’en faisaient qu’à leur tête. C’était le cas de Chloe. Cette fille était un diamant brut du basket, aussi douée que ce que peut l’être Sue Bird ou d’autres grands noms du basket-bal féminin, elle possède en revanche un caractère de cochon qu’il est difficile de contrôler. Elle n’aime pas que l’on lui donne des directives, elle croit toujours savoir mieux que les autres, et la plupart du temps, ce qu’elle exécute fonctionne, et l’équipe peut évidemment se reposer sur ses exploits individuels, mais ce n’est pas rendre service à l’équipe que de ne passer que par elle. Le jour où elle n’est plus aussi rentable, qui portera l’équipe à bout de bras, si personne ne s’entraine convenablement et ne maitrise les systèmes ? Aussi, son arrogance m’agace passablement. Si j’essaie de rester maitre de mes émotions face aux filles, il faut que je lui parle. Ca ne peut plus durer ainsi. Il en va de ma crédibilité mais également du bien de l’équipe. Je lui ai déjà fait savoir que je n’hésiterais pas à la reléguer sur le banc si elle allait trop loin, mais tant que ce sont des paroles, la jeune femme n’en a que faire, et j’aurais fait de même si je n’avais pas été d’un naturel à vouloir faire des sacrifices pour l’équipe. En sortant de la douche, certaines me saluèrent pour quitter la salle, et je savais que Chloe ne le ferait pas. Je me décidais à aller l’attendre à la porte du vestiaire, et je l’interpelai alors : « Chloe ! T’as cinq minutes à m’accorder s’il te plait ? Je voudrais te parler. » Mais pas devant tout le monde. Il vaudrait mieux aller dans mon bureau, pour être plus au calme car je savais que les esprits allaient forcément s’échauder. Elle était la capitaine et le leader de l’équipe, il était normal que je m’entretienne avec elle. L’invitant à rentrer dans la petite pièce où les dessins de mon fils servaient de décoration, je fermais la porte derrière moi et prenant une grande inspiration, je commençais lentement : « Tu penses qu’on a fait une bonne séance aujourd’hui ? » Je la savais franche, et je savais qu’elle allait me répondre par la négative, et c’est ainsi que je voulais l’amener à comprendre que tant que ce conflit persistait, ça ne pourrait pas aller. Pourtant, je l’appréciais Chloe, c’était une chic fille quand elle y mettait un peu du sien, et elle serait encore meilleure si elle comprenait qu’en évitant le clash, on pourrait s’entendre et mener cette équipe à la victoire finale. M’asseyant sur le coin de mon bureau, j’attendais patiemment qu’elle dise quelques mots.

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A la base, le basket ne faisait pas parti des sports pour lequel j’avais un grand intérêt. Toutefois, lorsque j’étais arrivée à Harvard, je m’y étais inscrite pas parce que j’aimais ça mais plutôt pour pouvoir augmenter ma popularité auprès des filles mais aussi des garçons et ça avait marché et encore plus quand j’étais devenue la capitaine de l’équipe féminine. Apparemment être capitaine avait beaucoup d’effet sur les garçons et moi ça me plaisait énormément. Bon ok peut-être que ça me montait parfois à la tête mais j’avais mes raisons. J’étais plutôt bonne à ce sport même très bonne ne réalité et sans moi, l’équipe n’aurait pas autant de chance de remporter des matches. Le reste de l’équipe n’était pas mauvaise non plus mais heureusement que j’étais là pour les encourager. Par contre, si vous demander à mon entraineur, il ne dira sûrement pas la même chose. Disons qu’il aime bien me remettre à ma place sauf que je déteste qu’on me reprenne. J’étais libre de faire ce que je voulais et tant qu’on gagnait le match je pouvais bien faire ce que je voulais non ? Même quand je ne suivais pas ses stratégie j’arrivais à m’en sortir alors hein, il n’avait strictement rien à me dire. L’entrainement du jour venait tout juste de se terminer et je voyais bien que Zoran n’était pas content après moi, comme d’habitude je ne l’avais pas écouté et j’en avais fait qu’à ma tête. Malgré tout, ce fut le sourire aux lèvres que je partis avec les autres joueuses aux vestiaires pour prendre une douche et me changer avant de rentrer chez moi. Je me dépêchais de prendre ma serviette et de rentrer dans une douche parce que je ne voulais pas attendre et encore moins être la dernière au risque de ne plus avoir d’eau brûlante. J’étais le genre de fille à rester une éternité sous les douches, à me faire hurler dessus par les autres joueuses et à prendre toute l’eau chaude et aujourd’hui encore ça se passa comme les autres jours. Une fois ma douche prise, je m’enroulais dans ma serviette et m’habillais tout en discutant avec les filles de mon équipe. Je ramassais mes affaires et sortis avec plusieurs autres joueuses. Quand je vis Zoran à l’entrée des vestiaires, avant même qu’il ne parle je savais que c’était moi qu’il voulait voir, il fallait dire que je l’avais bien cherché. « Je suppose que ce n’est pas réellement une question. » Je ne me fis pas prier. Je dis rapidement au revoir aux filles puis suivit l’entraineur dans son bureau. Je savais pertinemment qu’il allait me faire des reproches peut-être même qu’il allait me menacer ou je ne sais trop quoi d’autre mais ça n’allait pas être une partie de plaisir.  « Non. » Me contentais-je de répondre en m’appuyant contre la porte. « Ecoutez, je sais que je devrais suivre vos plans, ce que vous dite mais je ne le fais pas. Mais au final, qu’est-ce que ça change puisque malgré tout je joue bien et vous ne pouvez pas dire le contraire. » Lui dis-je avec un regard de défi dans les yeux.
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Chloe était une sportive dans l’âme. Le genre de fille qui quoi qu’elle tente dans ce domaine, serait performante quoi qu’il advienne. Mais pourquoi ne songeait-elle donc pas à faire carrière ? C’était là le souci. A mon avis, la jeune Goodwin n’était pas prête à faire les sacrifices que demandait une carrière professionnelle. J’étais passé par là, même si une blessure avait vite mis fin à mes espoirs d’Euroleague, les sacrifices avaient toujours fait partie de mon vocabulaire. Et il est vrai que j’avais tendance à vouloir inculquer ce sens des responsabilités à mes joueuses et que certaines ne recherchaient pas cet objectif. Ce qui était contre productif dans un sens car les sacrifices n’empêchent pas l’amusement. Chloe n’était pas une mordue de basket, ce qui pouvait expliquer bien des choses. Si je l’avais nommée capitaine ce n’était pas pour sa passion et sa science du jeu, mais pour son mental d’acier, parce qu’elle ne lâchait rien. Je m’étais cependant lancé un petit défi en essayant de la faire changer et de développer chez elle, un intérêt particulier pour ce sport. Ma tentative n’était pour l’instant pas fructueuse, mais ça n’était que le début de l’année. Je ne baisserais pas les bras, surtout pas avec elle, car nous avions un point commun malgré nos différends : nous avons le même mental de compétiteurs, et ça, c’est un plus non négligeable. Pour autant, il faut lui faire comprendre que ça ne suffit pas. Comme je m’y attendais, alors qu’elle me rejoignait dans le bureau, elle m’assurait d’un simple mot que la séance n’avait pas été à la hauteur, encore moins de mes espérances. Si elle faisait probablement du basket pour me détendre, il s’agissait de mon job, et je comptais bien avoir des résultats. S’en suivit un plaidoyer de la part de la joueuse qui cherchait à me convaincre qu’elle était dans le vrai, et je secouais frénétiquement la tête. Ca allait être compliqué de lui faire comprendre que ça ne fonctionnait pas comme cela, bornée comme elle l’était. « C’est pas la question, Chloe. Bien sûr que tu joues bien, que tu te sors de situations compliquées toute seule, mais le basket c’est un sport d’équipe. » Si elle voulait jouer seule sur le terrain face à cinq autres joueuses, elle verrait bien qu’elle ne ferait pas le poids. « Ce que je veux te faire comprendre, que c’est à toi de mettre en place les systèmes que je vous ai appris. Ce n’est pas à moi de vous dicter le jeu, sauf lors des temps-morts où je dois vous recadrer si besoin. » Je marquais une petite pause avant de reprendre : « T’as du talent, c’est indéniable, mais si tu comprenais qu’en jouant en équipe on peut aller beaucoup plus haut que lorsqu’on joue seul, tu serais encore meilleure. » Je croisais les bras sur mon torse, lui posant une nouvelle question qui m’intriguait : « Tu veux faire quoi plus tard ? » Peut-être qu’en faisant une analogie avec son futur métier je pourrais la toucher davantage et la faire réagir ? J’en doutais, mais qui ne tente rien n’a rien, et si elle était têtue, je ne la savais pas stupide, donc elle pourrait peut-être entendre raison.
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Même si au fond je l’aimais bien cet entraineur parce qu’il me poussait toujours à aller plus loin et à refaire ressortir mon bon côté, celui que je refoulais depuis plusieurs années, je ne supportais pas tous les reproches qu’il pouvait me faire et je pense que ça ne changera jamais. J’en faisais qu’à ma tête et je ne voyais que le fait que je jouais bien et je le savais très bien. Peu importe que le basket soit un sport collectif ou pas, peu importe que les autres joueuse de mon équipe attendent que je leur fasse des passes. La seule chose qui comptait, c’était que je perfectionne mon jeu et que tous les regards soit porter sur moi. Enfin pas totalement puisqu’Annukka était également dans l’équipe et comme elle était ma meilleure amie je voulais aussi qu’elle se fasse remarquer. « Merci. » Murmurais-je. J’étais contente qu’il reconnaisse que je jouais bien mais bizarrement, ça ne me satisfaisait pas. Je voulais être la meilleure, la meilleure joueuse qu’il n’est jamais entrainée, qu’il n’est jamais rencontrée. « Oui, oui je sais, vous me l’avez déjà dit une dizaine de million de fois. » Répondis-je avant de lever les yeux au ciel. A ce moment-là, je devais passer pour une gamine prétentieuse, insolente, pourrie gâtée qui n’en avait rien à faire des autres mais il fallait dire que c’était toujours la même chose et je savais très bien ce qu’était le basket et comment on y jouait alors oui je réagissais de manière incorrecte. « Je connais mon travail de capitaine, merci. » S’il y avait bien une chose que je détestais c’était qu’on me dise ce que je devais faire. « Et comme je suis la capitaine, donc la meneuse je joue comme j’ai envie. Et comme tu l’as dit ce n’est pas à vous de dicter le jeu donc si j’ai envie de jouer d’une certaine manière c’est mon choix. » Je me décollais de la porte et me rapprochais de lui. Toujours avec un air de défiance de les yeux parce que c’était toujours ainsi que je me comportais lorsqu’on me remettait à ma place. « Alors dans ce cas, pourquoi m’avoir nommé capitaine parce qu’à part me faire des réflexions, me remettre à ma place je ne vois pas ce que j’ai à gagner ? » Demandais-je plus qu’agacée par cette situation. J’en avais marre qu’à chaque fin d’entrainement il vienne me dire mes quatre vérités. S’il n’était pas satisfait, qu’il donne mon poste à une autre joueuse. Puis comme j’étais du genre à être une sang chaude je m’emportais assez vite. Ça se voyait bien d’ailleurs, non ? Puis la question qu’il me posa ensuite fit redescendre ma colère notamment parce que je ne m’y attendais pas. « J’en sais rien, quelque chose en rapport avec la danse, danseuse dans un ballet ou dans un cabaret. Peu importe du moment que la danse est là en fait. » Au final, je ne mettais jamais vraiment poser la question, tout ce que je savais c’était que je voulais danser.
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Je soupirais. Chloe ne semblait pas comprendre où je voulais en venir. Pire, elle me démontrait que je l’agaçais à toujours me répéter, sauf qu’elle n’y était pas étrangère. « Alors ne me fais pas répéter les choses inlassablement… » Moi aussi j’en avais marre de toujours me répéter. D’autant plus que je n’agissais que dans son intérêt et dans l’intérêt de l’équipe. Quand une joueuse est douée, on n’a qu’une envie, c’est qu’elle repousse ses limites, qu’elle devienne encore meilleure que ce qu’elle peut être, et Chloe était de celles-là. J’en avais vu des joueuses talentueuses dans mon pays, comme les sœurs Dabovic qui ont soif de victoires, soif de progrès. Chez la jeune Goodwin, c’était tout autre chose. Elle voulait qu’on la remarque, et pour elle, ça passait par de l’individuel, sauf qu’une bonne joueuse on la remarque à sa vision du jeu, sa capacité à parfois faire basculer un match individuellement comme à jouer de façon altruiste pour faire l’extra-passe qui débloque une situation verrouillée. J’espérais qu’un jour elle le comprendrait, mais pour l’heure, elle préférait m’affronter avec arrogance, et je cherchai un moyen de la toucher plus fortement « La preuve que non ! Tiens, vu que tu t’entends bien avec Annukka, comment tu veux faire en sorte qu’elle progresse si tu continues à en faire qu’à ta tête ? La capitaine doit tirer les autres vers le haut mais pas seulement sur ses exploits personnels, tu vois ce que je veux dire ? » Il n’y a rien de plus frustrant pour un joueur ou une joueuse d’être parfaitement placé et attendre une passe qui ne viendra jamais. Elle faisait les mauvais choix et je m’évertuais à les lui faire comprendre, mais elle avait tant d’assurance qu’elle serait presque capable de faire douter n’importe qui. Moi, je ne me laissais pas démonter : « Si la meneuse a tous les droits, alors à quoi sert l’entraineur ? Si la meneuse peut faire comme elle l’entend, alors pourquoi on se fait chier à jouer à cinq au basket ?! » C’est le problème des jeunes individualistes qui sont éduqués à être les meilleurs en ne réussissant que par eux-mêmes. Mais si la réussite est provoquée par le travail acharnée, elle est aussi induite par un entourage. Je ne voulais pas être perçu comme le tortionnaire, aussi, je la complimentai quand même, car il fallait le reconnaitre, elle était forte. « Tu le sais très bien pourquoi je t’ai nommée capitaine. Tu as non seulement du talent, mais t’as un mental de gagnante, et c’est très utile. Mais on ne mène pas une équipe en ne pensant qu’à soi. Les meilleurs meneurs sont des pros de la passe décisive, et pas seulement des paniers. » Mon but n’était pas de l’enterrer comme elle voulait bien le croire, mais totalement l’inverse. « Je ne te fais pas des réflexions pour le plaisir, Chloe, mais je vois pas comment te faire réagir autrement… C’est mon job de te dire ce qui va et ce qui ne va pas et il me tient à cœur. » J’aimais mon job. Après la désillusion de la blessure qui mit fin à mon rêve de marcher sur les traces de mon père en tant que joueur, je voulais être le meilleur coach possible, comme Chloe qui dans un autre domaine semblait embrasser les mêmes rêves que moi. « C’est un beau projet. Imagine que tu ne puisses pas devenir professionnelle pour une raison X ou Y, ce que je ne te souhaite pas, et que tu te tournes vers l’enseignement de la danse, comment tu serais avec tes danseurs ou danseuses ? » Dis-je en la regardant droit dans les yeux. Peut-être prendrait-elle conscience de la position pas évidente dans laquelle j’étais avec elle.
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Inspirer, expirer, inspirer, expirer… Je devais me calmer. Je ne pouvais pas laisser cette colère qui me brûlait les poumons à me faire mal sortir, pas cette fois, pas maintenant. Il fallait que pour une fois je me comporte en adulte et non en enfant pourrie gâtée, colérique qui s’énervait dès qu’on lui disait quelque chose qui ne lui convenait pas. Mais c’était difficile. Je voulais être la meilleure dans tout ce que j’entreprenais et chez moi ça passait par écraser les autres. Je n’arrivais pas à effacer cet esprit de compétition qui me suivait partout où j’allais et se retrouvait dans tout ce que j’entreprenais excepté les cours bien évidement. Agacée je soupirais avant de regarder ma montre. Je me demandais combien de temps j’avais passé et combien j’allais encore passer avant qu’il daigne me laisser sortir. Je n’écoutais qu’à moitié ce qu’il me disait, je retenais que ce qui me plaisait et ce qui m’énervait le plus le reste ça me passais complètement au-dessus de la tête, je m’en fichais. « Si je sais ce que doit faire une capitaine et Annukka s’en sort très bien. Personne ne sait jamais plains de rien. Et je suis sûr que les autres joueuses sont contentes de mon jeu. Ok peut-être que parfois je les oublie un peu mais certaines ne sont même pas capable de marqué un but à deux points alors oui parfois je les oublie un peu. » Ça ne servait à rien de nier que je me la jouais perso pendant une éternité ça n’avançait absolument à rien. « Et c’est aussi à toi de les pousser vers le haut. Je peux les encourager et je le fais d’ailleurs quand on est dans les vestiaires et il m’arrive parfois de leur donner des conseils. » Et aussi de leur hurler dessus quand elle ne faisait pas les choses bien ou qu’elle loupait un panier mais ça je m’abstiens de le dire même s’il devait surement l’avoir déjà remarqué. Je me rapprochais légèrement de lui et le regarder dans les yeux. « Un coup c’est moi qui doit prendre les décisions, un coup c’est vous. Vous êtes difficile à suivre sincèrement. » J’affichais un sourire sarcastique sur mon visage. Je le cherchais, j’étais une fille provocante et dans tous les sens du terme. C’était toujours ainsi que je me comportais quand on s’en prenait à ma fierté parce que là elle en prenait un coup, à chaque reproche qu’il me faisait et autour dire que je détestais ça. « Et bien la prochaine fois je ne jouerais pas et la fois d’après également et je me contenterais de donner des ordres et puis voilà tout le monde sera content. Ou alors y’a qu’à pas avoir de meneuse !» C’était radical comme solution mais je commençais sérieusement à en avoir marre de lui et de ses discussions. J’avais presque hurlé en disant cette phrase. Je ne pouvais plus me contenir c’était plus fort que moi. « Et bien changé la façon de faire votre job et ça ira mieux. » dis-je en haussant les épaules. Puis soudainement je me mis à rire. Exactement le même rire que lorsque ma même m’avait dit que j’allais aller dans un centre de désintoxication. « Ça n’arrivera jamais. Et vous savez pourquoi ? » Je n’attendis même pas sa réponse parce que ce n’étais pas réellement une réponse. « Parce que d’une j’obtiens toujours ce que je veux et deuxième parce que je suis dans les meilleurs pour ne pas dire LA meilleure ! »
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Chloe est comme un pur-sang en liberté, aussi entêtée qu’indépendante, et il m’est très difficile de lui expliquer les choses, parce qu’elle ne voit tout simplement que son intérêt. Annukka s’en sortait bien parce qu’elle faisait l’effort de se remettre en question. Elle progressait plus vite que son amie, mais ça je m’abstenais de le lui dire. Je préfère encore la piquer au vif pour la faire réagir, puisqu’elle ne daigne même pas faire un petit travail sur elle-même. « On dit un panier. » Je suis calme au possible, à quoi bon m’énerver, ça ne lui ferait que trop plaisir. Je ne cherche pas à asseoir mon autorité, je voudrais juste qu’elle comprenne qu’à travailler en collaboration, le résultat sera forcément meilleur. En étant dans la confrontation, on ne peut qu’arriver à se créer des problèmes. Car le jour où Chloe perdra un match, plutôt que de se dire que c’est de sa faute, elle me visera moi en premier. La défaite est inévitable dans la carrière d’un sportif, c’est comme cela qu’on apprend de ses erreurs pour progresser, mais Chloe n’en est pas encore à ce stade. « Certes, certaines sont débutantes, mais ce n’est pas une raison pour remettre en cause mes systèmes de jeu en permanence ! T’as le droit de me dire que tu penses que ces systèmes ne conviennent pas mais plutôt que de faire ta forte tête, on ferait mieux d’en discuter. » Je suis prêt à l’écouter, à me remettre en question, à refaire mes systèmes s’il le faut, à user du pick’n’roll si c’est plus facile, mais je ne peux pas non plus m’effacer et la laisser faire. Elle me balance des reproches et j’essaie même de lui montrer qu’elle a son importance. « Je m’efforce de le faire. Y en a que j’entraine en dehors des heures d’entrainement, je les encourage. J’ai envie tout comme toi de remporter des titres, mais c’est pas en dégoutant la moitié de l’équipe qu’on y arrivera, Chloé ! » Mais elle nous met sur un pied d’égalité alors que nos responsabilités ne sont pas les mêmes. Elle joue pour le plaisir, moi je suis payé pour avoir des résultats. Elle s’approche de moi pour me provoquer, et je me redresse de toute ma hauteur en posant un regard sceptique sur elle. « On a deux rôles différents ! Moi je suis le coach, c’est moi qui décide de qui joue et à quel post, c’est moi qui crée des systèmes de jeux, je suis aussi là pour recadrer comme je te l’ai déjà dit, mais la grosse différence c’est que je ne suis pas sur le terrain. C’est à toi d’appliquer les consignes et de prendre des décisions judicieuses pour l’équipe, mais je ne crois pas que dénigrer ton entraineur en fasse partie. Et cesse de chercher à me provoquer, ça ne marche pas. » J’éclate de rire à sa nouvelle conclusion. Là, elle baisse dans mon estime et je le lui montre. « Rappelle-moi de ne plus dire que tu as un mental de gagnante, car quand j’entends ce genre de réflexion stupide, j’ai l’impression de m’être trompé sur toi. Le poste de meneur est obligatoire au basket, mademoiselle je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde. On joue avec un meneur, un arrière, un pivot, un ailier et un ailier fort. » Peut-être que le lui rappeler lui fera du bien ? Une fois de plus, elle s’en prend à ma façon de faire mon job, et là je suis intéressé de savoir ce qu’elle a à proposer. « Ah oui ? Vas-y je t’écoute, dis-moi ce que je dois changer. Ca m’intéresse ! On ne sait jamais, je suis peut-être passé à côté de quelque chose ! » Je la prends au sérieux, même si elle perd patience, même si là, je me rends compte qu’elle est juste inconsciente, elle croit vivre dans une bulle de protection. Je soupire, je n’ai pas envie de me replonger dans mon passé, mais peut-être cela l’aiderait à changer sa façon de penser. « Sauf que la blessure, Chloe, elle n’est pas prévisible. On ne s’y attend jamais. De pas envisager une solution de secours c’est un tort. J’ai été à ta place. J’étais meneur, dans mon pays on disait de moi que j’allais marquer l’histoire du basket. Quand la chute survient, ton monde s’écroule et si tu n’as pas prévu une autre porte de sortie, c’est la descente aux enfers. » Visiblement, malgré mes efforts, on ne pouvait changer Chloe.

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Mon regard était noir. Rester calme malgré tous les efforts que j’essayais de faire c’était tout simplement impossible. Si j’étais ne serait-ce qu’un petit peu raisonnable ou respectueuse je ne lui hurlerais pas dessus. Mais moi le respect je ne connaissais pas. Chez moi il n’y avait pas de hiérarchie et tout le monde était au même  niveau enfin ça dépendait des fois mais le fait que Zoran soit plus âgé que moi ou bien qu’il soit mon entraineur ne comptait absolument pas. Je savais que si j’allais trop loin il pourrait me suspendre de l’équipe ou pire carrément me virer de l’équipe mais j’en n’avais rien à faire. Tant qu’il n’agirait pas en tant que tel par exemple m’exclure d’un match, je ne le prendrais pas au sérieux et même si je jour-là arriverais, je crois encore que je continuerais sans rien changer. « On s’en fou c’est pareil ça fait gagner des points. » j’avais souvent l’habitude de dire but pour panier - je ne savais pas réellement pourquoi peut-être parce que c’était plus court comme mot – puisque je savais très bien que c’était des paniers qu’on marquait.  Je n’aimais pas les débutants. Je savais bien que moi aussi à une époque je l’avais été et que j’étais tout comme elle pas capable de jouer correctement ou de marquer un panier correctement. Mais ce n’était pas pour autant que je me mettais à leur place et que j’acceptais qu’elle ne sache pas marqué un panier bien au contraire. Quand je voyais qu’elle perdait le ballon je n’avais qu’une envie : leur hurler dessus. « Entrainez les encore plus ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! En discuter ? Vous êtes sérieux ? ça ne sert à rien d’en discuter puisqu’on n’est pratiquement jamais d’accord et vous changeriez vraiment vos techniques ? » J’étais du genre à ce qu’en une semaine tout le monde est un niveau correct y compris celle qui venait tout juste de rentrer dans l’équipe même si je savais pertinemment que ça n’était pas possible. « Je sais qu’on a deux postes différents je ne suis pas idiote non plus ! D’accord je vais appliquer les consignes puisque je ne sers qu’à ça. Je vais faire tout ce que vous me dite comme ça vous aller me foutre la paie. » S'il voulait que je joue comme un robot, j'allais jouer comme un robot. [color:c018=# »]« J’ai un mentale d’acier ok ! C’est parce que je dis une seule chose que ça veut dire tel truc ok ? Je ne pensais pas que vous étiez comme tout le monde mais au final si vous n’avez rien d’exceptionnelle et vous ne cherchez pas à voir au-delà. A la moindre petite chose vous changer d’avis sur les gens. La seule chose que vous voyez en moi c’est la basketteuse c’est tout ! » Je baissais la tête quelques secondes avant de les relever et de changer totalement d’expression. « Vous savez que quand j’ai commencé le basket j’en avais strictement rien à faire. Mon but premier n’était pas de courir après un ballon mais plutôt d’avoir une chance supplémentaire de séduire des garçons. Mais avec le temps j’ai appris à aimer ce sport et encore plus maintenant que j’en suis la capitaine alors je veux que tout le monde joue bien mais oui je m’y prends mal et je le sais. C’est inutile de me le rappeler à chaque fois ! »  J’ignorais si c’était une bonne chose que je lui fasse ce genre de confidence mais tant pis, c’était dit maintenant je ne pouvais pas revenir en arrière. Durant quelques secondes je pensais réellement à me montrer compatissante mais cette idée ne fit qu’effleurer mon esprit. Ce n’était pas moi de plaindre les autres. « Ça vous est arrivé à vous mais ça ne m’arrivera pas. Et si vous voulez qu’on parte dans les suppositions alors je vais en faire une. Si je me blessait jamais je ne deviendrais prof de danse. Je préfère renoncer totalement à la danse plutôt que de voir d’autre personne pouvoir y arriver alors que moi j’ai échoué. »  Je n’aimais pas les défaites alors je n’avais certainement pas envie de tout le monde soit au courant si ça m’arrivait.
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Chloe était une forte tête. La gestion de ces derniers peut se faire dans la réprimande comme dans la provocation, mais aussi avec compréhension. Selon moi, Chloe agissait de la sorte parce qu’elle se protégeait. Elle refusait de mettre de l’eau dans son vin pour éviter de toucher à sa confiance, de la mettre à mal. La confiance en soi est difficile à acquérir, et les jeunes en constante confrontation souffraient de ce genre de maux. Alors je ne me voyais pas agir dans la répression, l’empêcher de jouer serait contre-productif. C’est pour cela que j’essayer d’instaurer un dialogue entre nous afin qu’elle comprenne que je n’étais pas dans le camp adverse, que tout ce que je cherchais à faire, c’était à faire en sorte que tout se passe pour le mieux. « Oui je suis sérieux, et oui je serais prêt à changer mon mode de fonctionnement si ça peut améliorer les rapports au sein de l’équipe. » Je ne suis pas du genre à camper sur mes positions, contrairement à la demoiselle que j’ai en face de moi. On peut avoir tort, l’important est de le reconnaitre selon moi. Nous ne pensons, cela dit, pas la même chose, et c’était regrettable. Je lui demandais de la patience. Les filles ne pouvaient pas aller plus vite que la musique, mais en les motivant d’une certaine manière, elles seraient capables de faire des miracles. Ca ne faisait aucun doute. Chloe m’étonna ensuite. Elle me reprochait de ne pas lui foutre la paix. Mais le capitaine est censé avoir un maximum d’interactions avec l’entraineur puisqu’il est le relais, et écarquillant les yeux, je ne pus m’empêcher de laisser échapper ma surprise : « Ah parce que tu trouves que je te fais chier en plus ?! » Cette fille était juste impossible à cerner. Elle me déroutait, et j’avais presque envie de la laisser partir, considérant que je ne parviendrais pas à lui faire entendre raison. Mais je n’étais pas du genre à fuir le problème. D’autant plus qu’elle s’énervait. Elle me fit sourire malgré elle, parce qu’avant ce reproche, elle pensait que j’étais différent des autres, signe qu’au fond, elle ne cherchait le conflit que pour se mettre en valeur, pour qu’on lui attache de l’importance. « Tu crois que je suis en train de faire quoi, honnêtement ? Si je cherchais pas à voir au-delà, je serais pas là en train d’essayer d’avoir une discussion avec toi ! Si tu as des choses dont tu as envie de parler, je peux t’écouter ! Y a pas si longtemps j’étais encore étudiant, je sais ce que c’est. » Lui tendre la main était peut-être le geste qu’il fallait puisque dans la foulée, la jeune femme se mit à me raconter une anecdote plutôt positive. Faire du fort pour gagner en popularité auprès des garçons. Je n’avais jamais considéré cet argument car pour moi les filles faisaient du cheerleading dans ce but. Pas de basket. J’étais quand même agréablement surpris de voir qu’elle avait pourtant appris à aimer le basket. Soupirant pour lui parler plus calmement je lui dis : « Je cherche pas à te blâmer dans ta façon de faire, juste à te comprendre et à rendre les choses plus agréables pour toi comme pour moi. Je te laisse la possibilité de faire changer les choses pour qu’elles te conviennent, je veux pas te prendre la tête. Et d’un côté je suis fier de voir que mon choix t’a permis d’aimer ce sport. » Cette fille vivait dans une assurance telle, que si elle traversait un jour une mauvaise passe, elle serait à ramasser à la petite cuillère. Il valait mieux préparer le terrain. « Et tu ferais quoi dans ce cas Chloe ? Tu préfères abandonner ta passion ? Moi j’en étais incapable. » J’avais d’ailleurs une question à lui poser qui lui montrerait que je ne m’intéressais pas qu’au basket. « Quelle est la pire chose qui te soit arrivée ? » J’aimerais bien comprendre ce qui se cache sous sa carapace.
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Zoran & Chloé
Suite à ses paroles ma colère descendit légèrement. Peut-être qu’en fait je m’énervais pour rien et qu’il était réellement capable de changer certains trucs si je le lui demandais. Mais le problème c’était que j’étais méfiante et qu’il avait toujours fallut que je me batte pour obtenir ce que je voulais alors là, j’avais un peu de mal à croire que juste en le lui demandant il soit d’accord. J’arquais un sourcil. « Dans ce cas, il serait peut-être temps de revoir la plupart de voir technique, de les modifier un peu pour avoir plus de renouveau. » J’allais déjà voir s’il acceptait ça. Oui d’accord c’était peut-être un peu trop demander mais c’était ainsi que je fonctionnais. J’étais comme certaine technique qui fonctionnait par la loi du tout ou rien. Avec moi, c’était soit tout soit rien. Oui il me faisait chiez. J’aimais être libre de mes mouvements et disons que lui me stoppais dès que j’avais tendance à prendre trop de liberté ce qui avait le don de me faire péter les plombs. « Ça dépend des fois. Quand vous me hurler dessus parce que je ne vous obéis pas comme un robot oui, donc plus ou moins. » J’aurais peut-être du préféré le mensonge mais j’étais réputé pour être franche alors quand on me posait une question je répondais franchement, à quoi ça servait de mentir ? De toute façon il allait bien s’en rendre compte. Après tout, s’il ne voulait pas connaitre la réponse, il n’avait qu’à pas poser la question. « Vous voulez réellement que je vous dite ce que vous êtes en train de faire ? Vous essayez de me changer ! Vous voulez que je sois comme les autres joueuses. Parce qu’elle au moins elle ne vous donne pas autant de fil à retorde que moi. Voilà ce que vous faite. » Je rigolais ? J’avais l’impression d’avoir un psy en face de moi. Comme si j’allais me confier à lui alors que je ne le faisais que très rarement même avec mes amis. Il fallait du temps pour que j’accorde ma confiance et lui pour le moment il n’était pas près de l’avoir. Il avait beau être mon entraineur, je l’aimais bien même si je me prenais la tête avec lui parce que quoi que je dise il était un bon entraineur mais c’était tout. « Si j’ai besoin de parler j’ai des amis. » Dis-je d’une voix neutre. Je m’éloignais de lui et me reposais contre la porte. Le provoquer ne servait strictement à rien, il ne rentrait pas dans mon jeu. J’avais perdu sur ce coup-là mais tant pis. « Je dirais plutôt que vous cherchez à rendre les choses plus agréable pour les autres joueuses. » Mais à vrai dire je m’en fichais un peu. La seule chose qui comptais c’était que je puisse jouer. Je réfléchis quelque ainsi. C’était tellement une évidence que je n’avais jamais réellement réfléchis à ce que je pourrais faire si je ne dansais pas. « Quelque chose dans la mode genre styliste ou critique de mode surement » Autant que mon deuxième diplôme serve. Je ne faisais pas deux cursus pour rien. La question qu’il me posa ensuite remplace mon expression par une expression glaciale. Ma vie n’était pas secrète, beaucoup de gens savait ce qu’il m’était arrivé mais ce n’était pas pour autant que j’aimais en parler. « Faut que vous arrêtiez de vous prendre pour mon psy et mon conseiller d'orientation mais puisque vous voulez une réponse: La leucémie que j’ai eu à 3 ans et qui m’a presque tuée ou peut-être la mort de ma soeur… » Je ne comptais surtout pas lui parler de m’overdose que j’avais faite à 15 ans.
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