HOMECOMING ✽ Eliots & Lowells

Non. Ça, c'est fait. La situation tournait à mon avantage, et ça me plaisait beaucoup plus. Le petit blond ferma docilement les yeux pendant que je sélectionnais des pinceaux et de la peinture sur la table derrière nous. Naturellement je choisis un bleu clair, et me retournais vers Avery. Avec un sourire mesquin au coin des lèvres, je levais mon pinceau et commençais à écrire à l'encre bleu sur son dos. Eliot House for the win. Simple, et efficace. Le Winthrop se fera ambassadeur de ma confrérie pour la journée, l'idée me plaisait bien. Ça, et la grande couronne que j'avais dessiné en dessous. Je me tournais à nouveau pour poser mon pinceau, et vis à ce moment là un marqueur noir indélébile sur la table. Mon sourire s'élargit d'avantage, c'est que ça me donnait des idées tout ça. Je le pris, et revins vers Avery, cette fois en lui faisant face. Doucement et lisiblement, je me mis à écrire une phrase sur son torse. Victoria est une déesse. Voilà qui devrait l'aider à s'en souvenir, et à lui rappeler qu'il devait me traiter comme telle. Fini. Je suppose que tu connais mon prénom maintenant.

@AVERY C. M-SILVER

On se demande ce que la jeune femme va marquuuuer hein. Elle est fière de sa confrérie. Enfin, ça, Avery ne le sait pas encore. Ses yeux sont toujours fermés sous ordre de princesse blonde. Il n'a toujours pas mieux pour l'appeler. Aucun prénom, aucun nom de famille. Que dalle. Et madame refuse catégoriquement de lui donner le moindre indice. Laissez le deviner, elle aime le pouvoir et tout contrôler. Petit coup d'oeil furtif quand princesse n'est pas là. Une couronne. Charmant. Puis, il referme les yeux quand elle revient. Cette fois, ce n'est plus un pinceau qui sent sur son torse mais quelque chose de plus dur. Un stylo ? C'est maintenant fini et le curieux peut découvrir le prénom de la jeune femme. Victoria. « Le prénom typique de la bourgeoise. Attend ton nom de famille c'est Vander machin ? Princesse Victoria Vanderquelquechose.»

@L. Victoria S.-Wildingham

J'arquais un sourcil. C'était moi ou il se permettait des p'tites critiques parce qu'il avait les boules d'avoir mon prénom marqué sur son torse ? Pff, mauvais joueur, j'avais été clairement plus digne après qu'il m'ait dessiné son truc sur le visage. Un magnifique prénom, que tu vas devoir te coltiner trèès longtemps avant qu'il ne s'efface. J'ai précisé que le marqueur était indélébile ? répondais-je avec un large sourire. Smythe-Wildingham. Toi j'te demande pas ça doit être un nom bateau du plouc de base, genre Jones ou Brown. Le genre tellement banal que j'retiendrais même pas. Et puis de toute façon, j'avais pas besoin de son nom. Maintenant que j'avais son prénom et sa confrérie, j'avais tout ce dont j'avais besoin pour en savoir plus sur lui, grâce à Jacob et Andrew.

@AVERY C. M-SILVER

Un marqueur indélébile. Vraiment ? Le pauvre garçon va devoir se laver cinquante fois pour espérer voir les lettres disparaître sous le savon. « J’te remercie, mais j’avais pas besoin d’un marqueur pour me rappeler ton nom. » Victoria a déjà marqué son esprit avec leurs mésaventures en Arizona. C’est pas le genre de choses qu’on oublie rapidement v’voyez. « Smythe-Wildingham ? » Effectivement ca sonne très bourgeois. Bourge anglais en plus. En quelques minutes, Avery connait déjà l’identité, la nationalité, et la confrérie de la jeune femme. C’est beau ? Il aurait du devenir flic ou espion. Une grande carrière se serait offerte à lui. « Ca te dérange pas si j’diminue à Wild. J’sais pas ce que vous avez avec vos noms à rallonge. Donc Victoria Wild. Nan Wild seulement. Princesse Wild. » Elle a le droit au défilement de la pensée du winthrop. Chanceuse va. « J’t’épargne mon nom alors. » Il lui sourit revenant ensuite à ce qu’ils étaient en train de faire. Soit se peindre mutuellement. L’étudiant s’approche doucement de la jeune femme.  « J’imagine à quel point peindre un pauvre était difficile. » Il accentue bien sur l’adjectif pauvre. C’est c’qu’il est après tout. Il ne s’en cache pas.

@L. Victoria S.-Wildingham

Ça te dérange pas si j’diminue à Wild. J’sais pas ce que vous avez avec vos noms à rallonge. Donc Victoria Wild. Nan Wild seulement. Princesse Wild. Je pouffais d'un air moqueur. Sérieusement ? C'était probablement le pire surnom qu'on m'ai jamais donné, et dieu sait qu'il y avait eu du niveau quant aux p'tits noms pourris que j'avais eu par le passé. J'crois pas non. Pour toi ce sera Miss Victoria Smythe-Wildingham. Déesse Victoria à la limite. répondis-je, moqueuse, après un bref regard vers la phrase écrire sur son torse. Avery s'avança doucement et je ne bougeais pas d'un pas. J’imagine à quel point peindre un pauvre était difficile. Ouch. Instinctivement, je fis une grimace lorsqu'il prononçait le mot interdit. Ça va, j'ai l'habitude. J'ai fais de l'humanitaire.

@AVERY C. M-SILVER

Même si ce surnom est inscrit sur son torse, jamais Silver ne surnommera l'eliot ainsi. Il préfére en rire doucement. Elle est encore moins crédible avec les figurés qu'il a dessiné sur son visage. « Je préfère mon surnom. » Il hausse les épaules, avec un air faussement attristé. Puis il s'approche doucement, souriant quand il parle de son niveau social. Si elle connaissait le quartier où il a grandi, les personnes qu'il a fréquenté, le mal de chien qu'il a eu et qu'il a toujours pour gagner de l'argent et subvenir à ses besoins. Par contre, il ne s'attendait pas un telle remarque. C'est drole ou pas ? L'ironie est difficilement perceptible chez Victoria. « Si t’as l’habitude d’aider les pauvres, tu vas pouvoir m’aider à retirer toute cette peinture. » Autant tourner les choses à son avantage.

@L. Victoria S.-Wildingham

Mon Dieu, épargnez ce pauvre mec. Il ne sait pas ce qu'il dit, il n'a aucun idée de ce que je lui ferais si jamais il venait à m'appeler Princesse Wild en public. Valait mieux pour lui qu'il renonce à ce surnom pourri, et vite. Si t’as l’habitude d’aider les pauvres, tu vas pouvoir m’aider à retirer toute cette peinture. Mon regard glissa lentement sur son torse, puis revint à hauteur de ses yeux. C'était moi où il virait entreprenant en plus de me prendre pour sa bonniche ? J'arquais un sourcil, l'air moqueur. Dans tes rêves. Je lui offrais un beau sourire narquois avant d'ajouter. Je sais que t'en meurs d'envie mais sans façon, vraiment. Puis j'te préfères comme ça. Avec une telle déclaration d'amour pour moi sur ton torse t'en es presque agréable. Presque.

@AVERY C. M-SILVER

HOMECOMING ✽ Eliots & Lowells

Voyant que Brantley ne me répondait pas, je vins faire savoir à mon gros lion préféré que s'il voulait son tatouage éphémère -ou pas d'ailleurs tiens-, on pouvait y aller car je n'étais plus le cobaye de quelqu'un.

Simbachou, tu veux toujours ton dessin de mes mains sur ta peau ? C'est quand tu veux gros lion ?

Je fis donc un sourire à Helios et les autres que je pouvais reconnaitre dans la foule avant de commencer à partir là où étaient installés de quoi faire les tatouages en toute discrétion. Je me doutais que si Indiana passait par là, il allait se demander ce que j'allais faire là dedans avec un homme, surtout vu la complicité que je peux avoir avec Simba mais voilà ce n'était qu'un tatouage, on ne faisait rien de mal. J'attendis la réponse de mon lion et qu'il me suive aussi.

Spoiler:

Dans tes rêves. Je sais que t'en meurs d'envie mais sans façon, vraiment. Puis j'te préfères comme ça. Avec une telle déclaration d'amour pour moi sur ton torse t'en es presque agréable. Elle signera cette déclaration d'amour de son initial. Lui n'a rien souhaité. Il se serait bien passé cette petite couronne et du nom de sa confrérie en majuscules. Il se sent coupable vis-à-vis de sa confrérie, tu vois ? C'est pourquoi toutes ses conneries doivent s'effacer. « Tu voudrais que tout le monde soit au courant de notre amour.. mon sucre d’orge ? J’pensais que seule mémé devait le savoir. »

@L. Victoria S.-Wildingham