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❝ Homecoming ❞
Stade de football d'Harvard.Les paupières clignant d'un long mouvement paresseux, Atlas suppliait le Ciel depuis une éternité de lui envoyer une quelconque distraction avant de mourir littéralement d'ennui. Le Destin semblait vouloir l'achever d'une manière bien cruelle ... lorsqu'une chevelure auburn attira son attention, reconnaissant sans peine sa petite présidente favorite. Elle semblait particulièrement réjouie, et il lui adressa un rictus narquois depuis son stand devant son comportement enfantin.© LOYALS.
Nemo a pris cette habitude assez amusante de toujours me charrier sur mon rapport à mon propre corps. Ne nous voilons pas la face, je ne suis pas le mec le plus pudique au monde, j’ai un physique appréciable et j’en ai pris conscience très récemment. Attention, je ne parviens toujours pas à m’apprécier, mais je reconnais que je ne suis pas trop mal bâti, Nemo m’aide à prendre conscience de ce que je suis au quotidien. Il est un véritable petit sauveteur, il est arrivé de nulle part et m’a pris sous son aile. Je pensais être insensible à son charme, en plus de m’être trompé là-dessus j’ai sous-estimé sa capacité à faire de moi une personne plus confiante, moins torturée. Il m’apprend sans même s’en douter à m’apporter de la considération à nouveau, je passe moins de temps à me démonter, la vie me parait plus brillante, plus ensoleillée, plus sereine. Quand je vous dis qu’il est magique ce Nem ! « Très drôle. Très trèèèès drôle. J'aime bien ça. Humour hu-mooour. Tu veux pas faire un one-man show dit ? » Il joue la carte de l’ironie et j’ai bien envie de lui poser une colle, de lui faire regretter ses paroles pour une fois. Il aime jouer avec moi autant que j’aime user de petites stratégies pour le faire aller dans tous les sens. « Je ne plaisantais pas, à partir de ce soir tu ne verras plus une seule parcelle de mon corps, si ce n’est mes mains ! » Parce que je ne vais pas me balader toute la journée avec des gants. Pour le reste, terminé la carte blanche sur le visionnage de mon corps, il n’aura plus le droit à ce petit privilège. Il me gratifie d’un magnifique doigt d’honneur que je fais mine de ne pas voir, je pars à la recherche de ce que je suis censé voir, moqueur. « Mon majeur. Faut croire qu'tu veux redevenir célibataire très vite, j'avais oublié que t'aimais taaant le danger. » J’arque un sourcil, un temps décontenancé, surpris mais pas pour autant désarmé. Un sourire narquois s’empare de mes lèvres. « Peut-être, ce serait dommage pour toi, il y a tellement de choses que je n’ai pas encore faites. Je ne t’ai jamais dit à quel point j’étais doué avec… » Je me rapproche, très proche, évite ses lèvres au dernier moment pour glisser contre son oreille. « Ma langue ! » Je lui laisse imaginer ce que je pourrais faire avec cette dernière bien entendu, je recule, n’oublie pas que nous ne sommes pas un couple aux yeux des autres et me concentre sur l’activité du jour, le bodypainting. « Ce soir hein ? Et quel genre de récompense incroyable j'aurais droit ? » Je lève plusieurs fois les sourcils, pas décidé à lui céder du terrain. Il devra s’armer de patience pour obtenir réponse à sa question. « Surprise Surprise ! » Je le laisse se mettre au travail et ne parvient pas à m’empêcher de gesticuler en riant. « Tu me fais des chatouilles ! » Je crains les chatouilles et je suis sur qu’il en profite, il le sait ce con ! « Tu vas être éblouiiiiiiii man. » Difficile à dire, je me suis promis de ne pas regarder, pour avoir la surprise. « Vraiment ? Un indice ? »
Lottie descend donc de mon dos, elle n’a pas l’air de mauvaise humeur, je la vois heureuse et à vrai dire voir des gens contents fait plaisir à tout le monde. Je réponds à Lottie : « Oui pas de soucis, à toute. » Je ne sais pas si je vais la revoir aujourd’hui, mais bon, je préfère essayer de me dire que je la verrais à la confrérie. Je vois une jeune femme parler à Brant, je lui dis : « Tu as du travail mon ami, on se voit plus tard. » Je souris, je commence à marcher pour observer les œuvres que je vois sur les gens. En tous les cas, il y a pas mal de monde, c’est agréable de voir que pour une fois nos deux confréries s’entendent plus ou moins bien.