Plutôt rêveuse par le passé, Antonia ne s'était jamais bien entendu avec les personnes de sa classe sociale qui restaient trop concentrés sur les idéaux des classes sociales. Elle détestait les personnes qui avaient une vision trop archaïque des choses. C'est pourquoi sa relation avec Noah d'Aremberg n'avait jamais marché. Ils n'avaient jamais réussi à être ami également. Il avait beau être de la haute société tout comme elle, il était trop orgueilleux à son goût. Il avait beau être charmant, son comportement répugnait la jolie blonde. Elle n'était donc vraiment pas enchantée de le voir chez elle.
"Je suis, moi aussi, très content de te voir Antonia" Elle arqua un sourcil. Content ? Elle faillit vomir sur le paillasson. Lorsque Noah prit ses aises, jusqu'à rentrer chez elle sans en demander l'autorisation, elle ne pu s'empêcher de sourire. Elle reconnaissait ici le bon vieux Noah qu'elle connaissait, toujours sans manière et sans gêne.
"Mon père m'a annoncé que tu étudiais ici, je me suis alors dit qu'il était im-po-ssi-ble de passer à côté de toi." En haussant les épaules, elle claqua la porte.
"Tu m'étonnes. Et je me demande depuis quand ton père s'intéresse autant à moi d'ailleurs." Nos parents entretenaient des relations étroites mais les parents Aremberg ne pouvaient pas se permettre de se mettre à dos les Windsor.
"A force de trainer avec les gens moyens, tu en oublie tes bonnes manière. Pourrais-je avoir de quoi me désaltérer ?" Si elle pouvait enfoncer la grosse tête de Noah dans un puit, elle l'aurait fait avec plaisir. Elle claqua des doigts pour faire appel à une de ses servantes - oui parce qu'elle était si seule que ça à la maison en fait. Elle hocha la tête, désinvolte, pour désigner Noah.
"Préparez lui quelque chose à boire s'il vous plait." Elle laissa faire sa servante et continua d'afficher un faux sourire face à l'irrespectueux Noah.
"Désolée, je ne me salis pas les mains à servir les cochons." Si elle aurait voulu être gentille avec lui, il avait juste très mal commencé son entrée. Mais ça l'amusait tellement de la torturer que la jeune femme ne s'en plaignait même plus.
"Allez viens par ici, on sera mieux pour discuter de nos fabuleuses vies." Antonia lui fit signe d'approcher au salon.
✻✻✻ CODES © LITTLE WOLF.