MY HEAD'S SPINNING ≠ ALESKA

Un câlin, c'était pas la mort. Avant tout, elle restait mon amie, celle avec qui j'aimais bien passer du temps.. alors ouais, un câlin c'était pas la mort. À califourchon sur elle, je me laissais tomber en oubliant alors toutes les blessures qu'elle a pu avoir de son accident de voiture. Du coup, elle faisait des bruits bizarres quand je suis tombé sur elle et puis même qu'elle avait déclaré être carrément morte. Et que, par conséquent, mon rôle était de la réanimer par bouche à bouche. J'avais eu un moment de réflexion puisqu'il fallait que mes lèvres touchent les siennes et on sait tous comment ça peut finir. Sauf que voilà, mes lèvres ont décidé pour moi et je me suis retrouvé à l'embrasser furtivement avant de me reprendre et lui faire le bouche à bouche qu'elle devait avoir. Après quelques essais, je me redressais pour savoir si c'était bon, si elle était en vie, avant de reprendre pour en être sûr. « Mille fois ? T'exagères ! » Ouais non, j'étais bon pour le bouche à bouche quand même.. un expert même. Ouais bon, peut-être que je m'y étais pris comme un pied puisque je ne pouvais pas le faire normalement avec elle. Me calant bien contre elle quand elle enroulait ses bras autour de moi, je calais mon visage dans son cou, inspirant suffisamment pour m'imprégner de son odeur. J'étais bien là, genre vraiment bien. Et j'avais envie que ça dure assez longtemps pour en avoir un bon souvenir. Enfin, c'en était un, dans tous les cas. « Attends, tu vas voir » Je redressais la tête pour avoir la sienne face à la mienne. Je l'observais quelques instants avant de boucher son nez et de m'appliquer à faire un bouche à bouche, lèvres contre lèvres, faisant bien attention à ce que ma langue reste dans ma bouche.

« Mille fois ? T'exagères ! » Si peu. Je riais en le regardant. Il était vraiment mauvais pour faire du bouche-à-bouche. Du coup, je préférais revenir à ce qui était prévu : le câlin. C'était quand même ce que nous devions faire et je ne voulais pas laisser passer ce moment. Alors, j'attrapais ses mains et je l'attirais un peu plus vers moi. J'entourais ensuite son corps avec mes bras et je nichais mon visage dans son cou. Je profitais clairement de ce moment tous les deux. Je m’imprégnais de lui, de son odeur et de son corps contre le mien. C'était un peu mon moment à moi pour recharger mon énergie. Ça me faisait du bien au moral de l'avoir prêt de moi et avec autant de bonne humeur. C'est certainement pour cela que je lui chuchotais qu'il me manquait pendant cet instant de calme. Mais finalement, je regrettais bien vite de le lui avoir dit. Apparemment, ce n'était pas la même histoire de dire les choses en face pour Alexander. Parce qu'il resta silencieux, un peu comme s'il ne s'était rien passé. « Attends, tu vas voir » Non, au lieu de ça, il se redressait un peu pour venir poser ses lèvres sur les miennes, non pas pour m'embrasser, mais juste pour me prouver qu'il était capable de faire du bouche-à-bouche. Il faisait ça beaucoup mieux que de parler sentiment au final. Je le repoussais doucement pour qu'il arrête et je le regardais avec un sourire légèrement forcé. « Ok, tu es le dieu du bouche-à-bouche ! Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure. » Puis, je le faisais tomber sur le lit à côté de moi pour que je puisse me lever avec la couverture toujours enroulée autour de mon corps. En fait, j'étais juste en t-shirt et en culotte, parce que je dormais avant qu'il me réveille et maintenant, je me levais pour m'habiller. Alors pour qu'il ne me voit pas, je défaisais la couverture, la tendant finalement entre lui et moi à bout de bras alors qu'il était toujours sur le lit. Je le regardais avec un sourire aux lèvres. « TU VAS .... DISPARAITRE ! » m'exclamais-je théâtralement avant de lui jeter la couverture sur la figure. Voilà voilà. Je suis en slip dans la chambre et j'ai approximativement vingt secondes avant qu'il ne réagisse pour retrouver mon jean.

J'étais bien dans ses bras, si bien que je me perdais dans mes pensées. J'étais mieux ici qu'avec Olive et c'était une triste réalité dont je prenais conscience toujours un peu plus chaque jour. Calé contre elle, je n'avais absolument pas entendu ce qu'elle a pu me dire, c'était bien pour ça que je repartais dans une séance de bouche à bouche avec la jeune femme, m'appliquant bien mieux que tout à l'heure, afin de prouver que j'étais un bon. En même temps, je pense qu'elle est la première à dire que j'embrasse plutôt bien. « Bah voilà, c'était pas bien compliqué ! » disais-je fier de moi, bien qu'un peu déçu qu'elle n'en ait pas profité. M'enfin je chasse très vite ces idées un peu trop osées pour le moment amical que nous étions en train de passer elle et moi. Ça faisait un moment que ça ne nous était pas arrivé... la dernière fois datant du début du Summer Camp, où on avait fini par coucher ensemble. Voilà que maintenant elle me repoussait, me faisant atterrir sur le dos sur son lit alors qu'elle se redressait et se retrouvait debout face au lit. Elle me regardait, bien que la couverture me gâchait la vue et bien assez vite, elle se trouvait sur moi. Ouais ouais, la couverture. Le temps que je tilte, je m'emmêlais dans le tissu. Quand j'avais enfin réussi à sortir la tête, je la voyais de dos, habillée en petite culotte et simple t-shirt. Elle devait chercher un vêtement là, je pense, d'où sa stratégie. Je restais alors comme ça à l'observer, me rendant alors pas compte à quel point j'étais pas discret. C'était limite si la bave tombait sur le bord de mes lèvres.

« Bah voilà, c'était pas bien compliqué ! » Il avait vraiment l'air tout content de lui. Heureux de savoir faire du bouche-à-bouche. En même temps, Alexander c'est un homme, j'avais compris avec le temps que si je voulais le rendre heureux, il fallait que je le fasse se sentir puissant. Lui dire à quel point je suis accro, à quel point il fait bien l'amour. Ouais, généralement, les hommes aiment prendre les choses en main, nan ? Enfin pas pour tout. Je me levais finalement, restant entouré par la couverture encore chaude. Bon, faut que je m'habille en fait. Alors du coup, je m'approche de lui, la couverture tendue à bout de bras entre lui et moi. Et d'un geste théâtral, je lui balance la couette sur la figure. En fait, c'est la seule diversion que j'ai trouvée... parce que j'étais certaine que si je lui disais de fermer les yeux, il les aurait ouvert. SAUF que j'avais aucune idée d'où j'avais mis mon jean la veille ou plutôt le matin même et là, je stressais. Je fouinais pour finalement retrouver mon jean, sentant la cigarette puissance mille et avec des taches (d'alcool?). Ok. Direction l'armoire. Mais quand je me retrouve, je vois Alexander en train de me regarder, limite la bouche ouverte. « Héééééééééé ! » m'exclamais-je en fronçant les sourcils. J'attrape finalement ma combinaison pyjama Pikachu qui n'était pas très loin pour l'enfiler en vitesse. J'attrapais le premier truc que j'avais sous la main pour lui lancer à la figure, c'est-à-dire un coussin en forme de fusée. « Viens te rendre utile au lieu de me mater le cul comme un porc ! » m'exclamais-je en signalant la chaise de bureau. « Mon pc bug... enfin je sais pas, j'étais bourrée ce matin quand j'ai révisé et il m'a fait un écran bleu... » m'exclamais-je ensuite sérieusement en ouvrant l'ordinateur portable, appuyant sur le bouton pour qu'il redémarre. L'ordinateur s'allume sans problème et révèle un superbe fond d'écran avec une photo de Wade, Emma, Alexander et moi, en mode soirée de couple. Vous savez, cette soirée où Emma m'a roulé une pelle devant les garçons après que je lui ai demandé. J'étais juste méga gênée qu'il voit mon fond d'écran, alors d'un coup sec, je refermais l'ordinateur, espérant qu'il n'est pas bougé son cul du lit. Sauf que quand j'me redressais et je me retournais, il était là, juste derrière moi. Bon bah, ça c'est fait hein. Mais après tout il n'a pas entendu mon "tu me manques" alors il n'aura pas vu mon fond d'écran. « Bonjour, qui êtes-vous charmant jeune homme ? » m'exclamais-je alors en le regardant, les lèvres pincées, réprimant un sourire.

J'aurais aimé l'embrasser, vraiment. Mais je ne pouvais pas, j'avais pas envie de la faire souffrir. Wade me l'a dit, je devais arrêter de jouer avec elle... même si au final, je jouais pas forcément. Avec elle, c'était naturel et rien n'était prémédité. Je me laissais aller, et on en souffrait tous les deux. Repoussé sur le lit, elle se levait et dans un geste qui se voulait très "je suis magicienne", je me retrouvais avec la couverture sur la tronche. Bon, je sais pas comment j'ai fait mais je me suis emmêlé les pinceaux dans le tissu. C'était après plusieurs dizaines de secondes que j'arrivais enfin à m'en dépatouiller. Mais là, j'avais vu sur le cul d'Alaska, et j'dois dire que sans m'en rendre compte, je la matais, appréciant fortement la vue qu'elle m'offrait. Et elle me grillait assez rapidement, me lançant un coussin en guise de réprimande. « Aïe ! » Ouais bon, c'est un coussin. Crédibilité : 0. Et puis la voilà habillée en Pikachu. Cette fille a plus d'accessoires geek que moi, j'vous jure. Je me relevais à sa demande, pour aller voir son PC qui semblait buguer. Ah ouais, ça c'était mon domaine de prédilection. Installé derrière elle alors qu'elle l'allumait, je remarquais très vite le fond d'écran, un peu surpris de me retrouver dessus, en compagnie d'elle, Wade et Emma. Ouais, super soirée, je m'en souviens encore. Sauf que du coup, pour pas que j'vois ça, elle refermait le capot de l'ordinateur et se redressait, notifiant alors ma présence, cherchant à changer de sujet. « Le prince charmant, demoiselle » La blague. « Sympa ton fond d'écran, faudra que tu me l'envoies, histoire que j'aie le même » Et je m'installais sur le siège, relevant l'écran afin de jeter un oeil à sa machine. Je bidouillais un peu l'invité de commande, le panneau de configuration et puis je détectais assez rapidement le problème. « T'as un problème de drivers. Tu fais tes mises à jour ? » Des fois, suffit d'un rien pour que la machine se déglingue toute seule.

« Aïe ! » Mauviette. C'était juste un coussin, rien de bien méchant. Mais sa réaction me faisait rire. Il avait l'air bête comme ça à me regarder comme s'il m'avait jamais vu en culotte. Je me sentais mal pour Olive quand même. Si j'avais été à la place de la demoiselle, je pense que ça ne me plairait vraiment pas de savoir que mon petit ami est aussi proche d'une autre. Et, je me sentais mal d'être cette personne en question, ça allait en dehors de mes principes. Alors j'attrapais la première chose que je trouvais, c'est-à-dire ma superbe combinaison pyjama Pikachu, ma préférée. Puis, je lui demandais de venir voir mon ordinateur, après tout, c'était son truc alors si j'avais un problème dans ce domaine, il allait savoir le résoudre. Ouais, un écran bleu ce matin, je m'en rappelle parce que c'est ce qui m'a fait me recoucher plus vite que prévu. Sauf que quand j'allumais l'ordinateur, tout avait l'air pour le mieux, il s'alluma sans problème, dévoilant un superbe fond d'écran made in summer camp. J'avais un peu honte qu'Alexander voit que j'avais sa tête - entre autres - sur mon ordinateur alors d'un geste vif, je le refermais. Bien sûr, il était là et il avait tout vu. Mais, j'essayais de faire diversion en commençant à le vouvoyer. « Le prince charmant, demoiselle » Charmant pas si charmant. Mais on ne dira rien, il est quand même venu me voir avec de l'aspirine et je trouvais ça vraiment mignon. « Sympa ton fond d'écran, faudra que tu me l'envoies, histoire que j'aie le même » s'exclame-t-il en venant prendre place à mon bureau. Euh. Je le regarde avec les yeux écarquillés. Enfin, j'sais pas, on est quand même assez proche sur la photo, je sais pas si ça aurait sa place en fond d'écran, surtout en ce moment. « Arrête de te moquer de moi Strudwick » m'exclamais-je alors en le regardant. J'étais certaine qu'il se foutait de ma gueule. De toute façon, s'en était fini pour moi, il savait que j'étais accro et amoureuse de lui. Et même, que je pourrais dire qu'il est ultra canon sur cette photo et que j'me sens privilégier d'avoir son bras autour de mes épaules comme ça. Mais non, je préfère le garder pour moi. « T'as un problème de drivers. Tu fais tes mises à jour ? » me dit-il après avoir pianoté sur mon ordinateur. Il m'a dit quoi ? Il me regarde, faut que je parle ? Je fais des gros yeux l'air surprise. « J'en sais rien, c'est toi qui t'y connais avec les ordinateurs... c'est toi le geek d'Harvard depuis... » Je faisais semblant de réfléchir. « Ah oui ! Depuis au moins 10 années consécutives parce que tu es le vétéran d'Harvard maintenant ! » J'agitais mes sourcils en reculant un peu pour ne pas me faire frapper.

Ouais bon, j'avais pas vraiment eu mal. C'était surtout un Aïe pour dire que je l'ai bien reçu en pleine face et que ça me faisait pas forcément plaisir. Mais ça restait une peluche, ça faisait pas mal une peluche. Quoiqu'il en soit, j'étais sous une couverture puisque mademoiselle m'avait carrément jeté le truc sur la tronche afin de faire diversion et trouver de quoi se rhabiller. Mais voilà, je suis trop rapide et je l'avais vu, simplement vêtue d'une culotte et d'un t-shirt. Autant dire tout de suite, j'appréciais grandement la vue. Bon, elle m'avait remarqué, mais ça ne changeait pas grand chose. Elle savait que je la trouvais belle - je crois - et c'était normal pour un mec que d'apprécier regarder les belles femmes. M'enfin très vite, je m'étais levé pour venir à sa rescousse d'ordinateur et à peine elle avait fermé le clapet pour cacher son fond d'écran - du moins, je suppose - elle me retrouvait juste derrière elle. D'ailleurs, je n'ai pas pu m'empêcher de faire une remarque sur ledit fond d'écran, voulant tout de même récupérer la photo puisque c'était un bon cliché d'un bon moment qu'on a passé tous les quatre ensemble. « Qui te dit que j'me fous de ta gueule ? J'aime bien c'te photo, elle... représente le Summer Camp » Ouais voilà, une photo représentative. Et elle le représente bien en plus. Installé sur son bureau, je regardais un peu tout ce qu'elle avait sur sa machine et ça semblait être un problème de drivers. Ou alors un erreur système suite à une mise à jour. C'est compliqué à gérer, faudrait que je garde l'ordi pendant un moment histoire de voir si je peux reproduire le problème. « Gnagnagnaaa ! Si tu continue de te foutre de ma gueule, j'vais te laisser en plan avec ton écran bleu, t'vas voir. » C'était pas vraiment une menace, mais elle pouvait le prendre comme tel si ça pouvait la faire réagir. « Non mais j'peux pas te dire vraiment c'est quoi la cause. Donc si tu flippes, j'peux toujours te filer un ordi à moi en attendant histoire d'avoir un support pendant que j'essaye de te réparer le tien ? » Faut juste qu'elle ait une sauvegarde de tous ses documents pour qu'elle puisse passer d'un ordi à un autre.

« Qui te dit que j'me fous de ta gueule ? J'aime bien c'te photo, elle... représente le Summer Camp » J'aimais bien cette photo aussi. Il y avait deux de mes meilleurs amis et lui, l'homme dont j'étais amoureuse. Forcement, je me sentais bien sur cette photo et désormais, quand je la regardais, je me sentais nostalgique. J'avais envie de retrouver la bonne entente de ce moment. J'étais assez surprise qu'il ne se moque pas. Personnellement, j'avais un peu honte qu'il voit sa tête sur mon ordinateur. Cela faisait vraiment la fille au bout du rouleau, vraiment accro d'un mec. C'était un peu comme s'il était entré dans la pièce secrète où je placarde des photos de lui partout. J'en étais pas là, mais j'étais quand même assez pathétique dans le genre. Je préfère alors me moquer un peu de lui pour lui changer les idées tandis qu'il regarde les paramètres de mon ordinateur. « Gnagnagnaaa ! Si tu continue de te foutre de ma gueule, j'vais te laisser en plan avec ton écran bleu, t'vas voir. » Je ne peux pas m'empêcher de rire en le regardant. C'est tellement facile de l’agacer que j'aime m'en amuser. « Tu ne ferais pas ça... tu m'aimes trop ! » Quelle bonne blague ! J'avais surtout envie de l'embrasser. Ses lèvres m'appelaient depuis tout à l'heure, mais je ne pouvais pas. « Non mais j'peux pas te dire vraiment c'est quoi la cause. Donc si tu flippes, j'peux toujours te filer un ordi à moi en attendant histoire d'avoir un support pendant que j'essaye de te réparer le tien ? » Je le regarde avec un sourire. Bizarrement, ça me plaisait bien d'avoir un truc à lui pendant plusieurs jours. « Ça me va ! » m'exclamais-je alors plutôt enjouée. Puis le silence commençait à s'installer et j'aimais pas ça. Surtout avec lui. Parce que le silence avait tendance à me pousser à agir. Et donc à me pousser dans ses bras et ce n'était pas bien. On était ami et cette idée me déprimait. Je me relevais alors et j'attrapais la boîte d’aspirine pour prendre un cachet. Je sentais le mal de crane revenir. « Arrête de me regarder comme ça ! Faut pas... faut pas rester à rien faire ! » Sinon, j'te promets Alexander que je libère mes pulsions et j'te fais l'amour sur mon siège de bureau. « Sinon, je vais m'endormir... je suis fatiguée. » m'exclamais-je alors en me laissant tomber sur mon lit comme une crêpe.

Non mais en vrai, je l'aimais bien cette photo de fond d'écran et je la voulais réellement. La mettre en fond d'écran aussi ? Pourquoi pas. Cette soirée passée tous les quatre était quand même assez fun quand on y repense, même si Emma était plutôt assez énervée qu'on ait - enfin que j'ai - crevé son matelas. Nan mais ouais c'était fun et je voulais la photo, très clairement. Quoiqu'il en soit, j'avais regardé un peu son ordi pour voir ce que je pouvais faire et... pas grand chose dans l'immédiat. « Mais bien sûr.. » Je l'aime trop ? Elle croit au Père Noël je crois bien. Mais pour rester dans le sérieux, je lui proposais un de mes ordinateurs pour la dépanner le temps que je règle tout ce qui ne va pas dans son ordi à elle. Et voilà que plus rien ne se passait, elle était là, on se regardait et le silence régnait. « J'te regarde si j'veux, ok? » Genre elle me donne des ordres là wesh. « Bah rendors toi alors, moi j'vais y aller, j'ai des trucs à faire de toute façon. On se capte pour l'histoire de l'ordi plus tard? J'te rapporterai un à moi et puis je verrai ce que je peux faire pour le tien » Je me relevais, m'approchant d'elle pour déposer mes lèvres sur son front avant de me redresser. « Prends soin d'toi Hamilton » Un petit clin d'oeil et je me retrouvais dans le couloir de la Mather House pour aller me changer les idées et éviter de penser à ce qui aurait pu se passer si jamais j'avais cédé à mes envies bien trop perverses pour une relation qu'on doit garder platonique.