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Après quelques six heures de vol, Noah atterrit à l'aéroport international de Boston. La foule l'agresse, le bruit, la lumière, les cris, les klaxons de voiture, tout. Il sort du terminal agacé et s'arrête un instant sur le trottoir, comme pour souffler un bon coup : il était temps de réaliser qu'il était bel et bien arrivé, que c'est ici que tout commençait. Il sort son téléphone de sa poche comme par réflexe, et remarque que son réseaux est coupé. Un rictus se dessine sur ses lèvres, le Pays-Bas était bien loin de lui désormais. Après un regard furtif lancé à son environnement, il empoigne sa valise et avance d'un pas décidé vers la station de taxi.
Un taxi le dépose dans le centre de la ville, devant les portes d'un hôtel. Il aurait pu poursuivre sa route vers le campus, mais l'appréhension qui le guettait, et qu'il avait bien du mal à cacher, le figeait sur place. Il attendrait demain. D'abord, il fallait prendre ses marques ici, se reposer, se détendre. Ensuite il se lancerait à pieds joints dans le tumulte de sa nouvelle vie d'étudiant.
Assez rapidement, il monte dans sa chambre, se rafraichit, dépose son sac, avant de ressortir. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon noir, sa chemise bien repassée et son gilet brodé du blason familiale, il s'avance dans les rues. Le soleil tombe, la nuit se lève, et les gens s'agitent. Il aperçoit au loin la devanture d'un bâtiment qui lui semble familier. Il s'approche : le 21st Amendement. Tout enfant de politicien, quelque soit sa nationalité, connaissait cet endroit et se souvenait de la photo de John Kennedy : l'antre du capitalisme et des politiciens.
Il pousse la porte d'entrée, et découvre un pub, bien agencé, aux meubles à la fois vintage et luxueux. Il n'est pas si dépaysé finalement. Il avance dans la salle, et s'installe à une table vide contre le mur. D'un signe de la tête il appelle la serveuse, et commande un verre de whisky. Il lance un rapide coup d’œil autour de lui et trouve que tous les vieux ressemblent à son père, que tous les jeunes ressemblent aux personnes avec lesquelles il avait grandit. La serveuse dépose le verre devant lui, et Noah la remercie lui tendant un billet, et lui faisant signe de garder la monnaie.
Il ressent à cet instant, un sentiment étrange. Un mélange de nostalgie et d'angoisse, qu'il s'efforce de cacher derrière un mutisme maitrisé, un visage froid et fermé.
Un taxi le dépose dans le centre de la ville, devant les portes d'un hôtel. Il aurait pu poursuivre sa route vers le campus, mais l'appréhension qui le guettait, et qu'il avait bien du mal à cacher, le figeait sur place. Il attendrait demain. D'abord, il fallait prendre ses marques ici, se reposer, se détendre. Ensuite il se lancerait à pieds joints dans le tumulte de sa nouvelle vie d'étudiant.
Assez rapidement, il monte dans sa chambre, se rafraichit, dépose son sac, avant de ressortir. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon noir, sa chemise bien repassée et son gilet brodé du blason familiale, il s'avance dans les rues. Le soleil tombe, la nuit se lève, et les gens s'agitent. Il aperçoit au loin la devanture d'un bâtiment qui lui semble familier. Il s'approche : le 21st Amendement. Tout enfant de politicien, quelque soit sa nationalité, connaissait cet endroit et se souvenait de la photo de John Kennedy : l'antre du capitalisme et des politiciens.
Il pousse la porte d'entrée, et découvre un pub, bien agencé, aux meubles à la fois vintage et luxueux. Il n'est pas si dépaysé finalement. Il avance dans la salle, et s'installe à une table vide contre le mur. D'un signe de la tête il appelle la serveuse, et commande un verre de whisky. Il lance un rapide coup d’œil autour de lui et trouve que tous les vieux ressemblent à son père, que tous les jeunes ressemblent aux personnes avec lesquelles il avait grandit. La serveuse dépose le verre devant lui, et Noah la remercie lui tendant un billet, et lui faisant signe de garder la monnaie.
Il ressent à cet instant, un sentiment étrange. Un mélange de nostalgie et d'angoisse, qu'il s'efforce de cacher derrière un mutisme maitrisé, un visage froid et fermé.
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