J'en avais ma claque de tout le temps aller à l'hôpital. C'était un endroit maudit, si ça continue, j'allais attraper cette phobie des blouses blanches. Oscar n'avait que quelques semaines, pourtant, je trouvais qu'il était toujours aussi petit et fragile. Certes, il y a avait une évolution depuis le jour de sa naissance, la première fois où je l'ai vu, mais j'avais du mal à garder espoir qu'il s'en tire comme un chef. Les enfants prématurés, c'est assez grave et peu d'entre eux sans sortent sans séquelles. Je me permettrais pas de perdre un deuxième bébé, je pourrais juste pas survivre à cela, émotionnellement parlant. C'est déjà dur, comme je n'avais plus de contact avec sa maman, Leevy, mon ex-fiancé donc j'étais hélas toujours amoureux malgré la crise que j'ai faite pour notre rupture. J'étais pas dans mon état normal, si je pétais les plombs, c'est que j'avais une bonne raison de le faire. Mais ce jour-là, c'était de trop. Je lui avais demandé d'arrêter de bosser pour la mafia, et j'ai découvert des papiers assez explicites sur son bureau, à la portée de n'importe quels yeux curieux, dont les miens. Se rendait-elle compte à quel point je me suis sentis trahis? J'ai même pas cherché à avoir des explications. Je lui ai gueulé dessus comme une moins que rien et je suis parti, alors qu'elle était à quelques jours près de l'accouchement. Je ne m'y attendais pas du tout, à cette grossesse prématurée et j'ai l'impression d'avoir été l'élément déclencheur de tout ça. L'importance, c'était pas notre couple, c'était le bébé, et de savoir qu'il survivait malgré tout. Je me rendais à la maternité, habillé dans short et de chaussures de foot, un pull à capuche recouvrait mes épaules et l'arrière de ma tête. Je venais de finir l'entraînement - qui s'était très mal passé d'ailleurs - et j'avais besoin de ma petite bouffée d'oxygène pour calmer mes nerfs. Lorsque j'arrivais près de l'emplacement de bébé Oscar, on me précisa que la maman était là. J'étais pas sur d'avoir ma bouffée d'oxygène sur le coup. Mais bon, on l'a eu ce bébé, on va faire des efforts pour son bien. Je n'avais pas revu Leevy depuis la dernière fois. Je venais près d'elle en retirant la capuche de mes cheveux, histoire d'être un peu présentable. Je regardais d'un air admiratif mon fils qui était bien au chaud dans ses bras. C'était mignon, je pouvais pas m'empêcher d'être ému car pour l'instant, j'avais pas encore vu Oscar dans les bras de quelqu'un d'autre. Je relevais mon regard vers blondie. Okay ça va aller. Tu veux que euh... j'attende dehors? demandai-je maladroitement. Peut être qu'elle avait envie de se retrouver un peu seul avec lui et je pouvais comprendre car je partageais le même besoin, tout le temps.
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Depuis ma rupture avec Royce j'essayais de faire de mon mieux pour m'occuper, j'étais bien consciente que si je ne faisais rien j'allais penser à beaucoup trop de chose, comme d'avoir perdu l'amour de ma vie, de savoir mon fils en danger et aussi de savoir qu'Oscar n'aura pas ses deux parent avec lui. Donc oui valait mieux que je m'occupe ou sinon j'allais me faire bouffer par mes pensées, enfin j'essayais de faire ça depuis quelques jours seulement vu que y'a pas si longtemps je passais mes journées dans mon lit à pleurer et me lamenter sur mon sort ou en soirée pour boire encore et encore, enfin ça c'était toujours le cas. C'est dans l'après-midi qu'il était temps que j'aille voir Oscar. Il n'y a pas une seule journée où je n'allais pas le voir, j'avais besoin de savoir qu'il allait mieux et que rien ne lui arrivera. Je venais d'entrer dans la salle où se trouvait la couveuse de mon bébé, depuis quelques jours maintenant on pouvait le sortir pour le prendre dans les bras et ça c'était vraiment génial, vu qu'après l'accouchement je n'ai même pas eu le droit de le tenir dans mes bras alors maintenant je me rattrapais. Une fois qu'on le sortie de la couveuse je m'asseyais sur un siège tout en le bordant dans mes bras, je pouvais pas m'empêcher de le regarder avec un petit sourire, il était devenue ma seule dose de bonheur en ce moment et si il n'était pas là j'aurais fais mes valises pour quitter cette ville et essayer de passer à autre chose. Je pouvais vraiment rester des heures comme ça avec Oscar dans mes bras, bizarrement je sentais que ce n'était pas pareil qu'avec Audrey et que cet enfant je ne pourrais l'abandonner pour rien au monde, je vivais limite pour lui à présent vu que depuis que le départ de Royce j'avais vraiment l'impression d'avoir tout perdu. Et c'est en levant mon regard que je voyais un homme près à rentrer dans la pièce, je savais qu'il n'y avait que les parents autorisés à lui rendre visite alors j'pouvais vite deviner qu'il s'agissait de Royce et ça c'était le moment que je redoutais depuis des semaines, le revoir. J'avais juste envie de me cacher pour ne pas qu'il me voit ou qu'il s'occupe de moi mais je savais que ce n'était pas possible, je voulais pas le voir, il m'avait fais du mal comme personne n'avait encore réussis à m'en faire et si j'étais détruire c'était de sa faute alors le voir c'était me détruire encore plus. Je me contentais alors de baisser le regard sur Oscar en sentant mon cœur battre la chamade à cause du stresse, de la tristesse et de la colère. Quelqu'un vient m'aider ?