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GAETIKA ♥ Just be the fire in my mind ...or not !

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Be the fire on my mind ?
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La soirée avait été des plus mouvementées, rentré à pas d'heure avec quelques litres d'alcool dans le sang, je ne me souvenais pas de grand chose. Tout ceci n'était pas réellement de mon habitude, plutôt tempéré et que très peu sujet à mes pulsions, j'avais laissé mon esprit vagabondé pour pouvoir laisser mes envies se déchainer pendant toute une soirée, comme une petite pause, un break ! C'était alors vers onze heures que j'entrouvrais les yeux allongés dans l'herbe, les pas autour de moi des étudiants qui étaient déjà en retard pour aller en cours, les bruits raisonnaient dans ma tête comme si même une petite fourmi des plus petits soit elle aurait pu me donner un mal de crâne que je n'aurais jamais soupçonné. Et comme si mon état n'était pas déjà assez minable, je voyais son visage souriant, sa grâce et son élégance virevolter devant moi alors qu'elle approchait de moi avec un pas beaucoup trop assuré et une cadence trop vive pour que je ne puisse me relever alors qu'elle me tendait un café, je devais vraiment faire pitié pour que Orthika -quel prénom bizarre, mais dans la haute société des Eliots cela devait être tout à fait normal-. Je ne prenais même pas le café, préférant ignorer un instant cette demoiselle qui me faisait bouillir de dégoüt d'un côté et bouillir de désir de sentir son odeur voluptueuse encore plus proche que la dernière fois où ses lèvres avaient déposés sur ma joue un baiser tendre. Qu'est ce que tu fais là Petrova ? Tu te plais à me voir dans un piteux état ? formulais je en m'asseyant tout en me frottant les yeux qui me piquaient face à ce soleil qui rayonnait déjà de tout son éclat.
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just be the fire in my mind (gaetikha)
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La nuit a été courte et je manque cruellement de sommeil quand j'entends mon réveil sonner. Les cours... Voilà, la réalité me rattrape après cette soirée éprouvante. Moi qui voulais voir mon frère, c'est sur mon ex que je tombe. Je crois que c'est la dernière personne que je voulais voir. J'ai été plus qu'odieuse avec lui et je m'en veux tellement, mais hors de question de le montrer. J'ai fais ce choix quand je suis partie sans rien dire et à présent cette erreur me rattrape. Prête, j'ai passé ma mâtiné dans les bouquins et ce groupe en amphi qui m'as légèrement endormi. Soit à cause de mon manque de sommeil ou alors celui de mon manque de caféine. En sortant du bâtiment, j'ai cette grande envie de me prendre un café et me posé dans le parc pour me réveiller et ce que je vois ? C'est un idiot totalement endormi sur l'herbe. Curieuse, je m'avance jusqu'à reconnaître son visage. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, ravie de cette situation où j'ai enfin l'avantage. Ma bonne humeur revient et je le laisse sans le réveiller faire le spectacle aux autres étudiants. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, je reviens avec deux café à la main. Un pour moi et un pour lui. Il me fait de la peine ce pauvre même si ça me fait rire de le voir dans cet état. Le sourire aux lèvres, j'arrive à sa hauteur où monsieur se réveille enfin de sa longue nuit sûrement arrosé et je le vois qui refuse mon café. Qu'est-ce qui peut me rendre mauvaise et à la fois si adorable quand il est dans les parages. « J'te signale que tu es dans l'herbe, devant l'entrée principal. » les regards posés sur nous, j'ai toujours eu l'habitude et j'adore ça « Ferme là Sanchez et prend ce café ! » dis-je d'une voix assez autoritaire pour le lui donner alors qu'il à l'air tout grincheux. « Ce sentiment de te voir comme ça, un vrai régal et un pur bonheur » ce sourire qui ne cesse de grandir, j'aime ce sentiment de le voir comme ça, c'est si bon. Tellement bon que je porte mon café jusqu'à mes lèvres.

(c) .STAY PRETTY
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Be the fire on my mind ?
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Son sourire aussi irremplaçable, enivrant, chavirant et dégoûtant, j'aurais envi de la faire redescendre sur terre quelques instants, qu'elle quitte les nuages juste quelques instants pour ne pas que le jour de sa grande chute, celle ci ne soit pas trop brusque et brutale. Je le vois dans tes yeux que tu rêves de me trainer de cleudo ... et puis dans ton monde, tu les fréquentes que très peu alors tu aurais pu passer ton chemin ! LA voir me dominer de toute sa hauteur alors que j'ai peine à me mettre debout, préférant rester assis encore quelques minutes, mon intérieur crise, elle domine et je déteste cela comme jamais je ne l'aurais pensé. Prenant le café, comme quelqu'un qui s'éxécute alors qu'en réalité jamais je ne lui ferais ce plaisir, non juste que c'était surement le meilleur moyen de sortir de cette torpeur qui avait pris possession de mon corps et de ce sommeil qui restait aimanté à moi. C'est toi qui vient me déranger et c'est moi qui doit me la fermer ?! Désolé de t'avouer que le jour où je te ferais ce plaisir tu ne seras plus de ce monde ... La désirer autant que la détester avait été le pari qui m'avait été contraint lorsqu'elle avait parcouru les quelques mètres qui nous séparaient il y a encore quelques minutes, et damn que j'aurais préféré qu'elle n'en fasse rien. Son sourire toujours présent sur ses lèvres, à croquer certes mais tellement insupportable. Bouge Petrova où je pense que ton petit haut risque d'être tâché en moins de temps qu'il ne faut que pour le dire ... J'suis pas d'humeur !  Ce rapport de force, cette envie de lui faire la misère, de lui montrer que même en étant pas Eliot, fils de bonne famille je pouvais la maitrîser et la faire chier des nuits et des journées entières.
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just be the fire in my mind (gaetikha)
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Je crois que ce jour, je l'attends depuis que j'ai fais sa rencontre pour la première fois. Le voir plus bas que terre, mangeant presque les insectes dans son sommeil tellement qu'il n'est pas capable de bouger le petit doigt pour se lever. Je bénirais jamais assez les Dieux pour ça et quelque part je me dis que ma mère n'y est pas pour rien. « C'est vrai, même un mec sans moyen se respecte bien plus que toi en ce moment. T'es tellement pitoyable et pour info t'es loin d'avoir une belle gueule. » non pas qu'il en a une d'habitude, mais je suis bien trop fière pour le lui dire. Ses yeux, ils vont me rendre folle et pourtant j'ai envie qu'il tourne son regard car ça me fais perdre tout mes moyens. « Non, mais je rêve ! » dis-je en levant les bras avant qu'ils ne retombent le long de mon corps « Je te dérange ? J'te signale que c'est toi qui fait le clochard sur le campus et tu t'attire tous les regards des étudiants tout seul. J'laisse même pas deux heures avant que ta tête soit en photo dans le journal étudiant. Et mon dieu que le photo risque d'être laide. » C'est parti. Il vient tout juste de se réveiller et de prendre le café que je lui donne qu'il m'énerve de plus belle. Si seulement je pouvais lui faire avaler la terre pour qu'il se taise. « Oh, t'es vraiment réduit à ce genre de menace ? Mon pauvre, je te plains quand même. De toute façon, tu me dois l'argent du café. Crois pas que j'te l'offre, faut pas rêver non plus. » les gens passent plus près de nous pour voir la scène, mais surtout voir dans quel état il se trouve « Tu vois, tu me ferais presque de la peine comme ça, mais en faite... Pas du tout. » un dernier rand sourire pour le faire enragé et je le laisse planté là pour que tout le monde admire le spectacle qu'il fait à lui tout seul et surtout pour boire mon café tranquillement plus loin sans sentir son emprise prendre de la place entre nous.

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C'est bien simple je crois réellement qu'elle va finir par avoir ma peau, qu'elle idée avions nous eu la première fois où nous avions fini par s'adresser la parole pour se dire des noms d'oiseaux et les plus beaux compliments du monde, surement que nous étions tombé sur la tête ! Et à présent ?! L'un comme l'autre nous adorions voir l'autre dans les pires situations, à quand Orthika dans les orties -et oui c'était trop tentant GAETIKA ♥ Just be the fire in my mind ...or not !  1881463262 - ou alors totalement perdue au milieu de nul part et à poil tant qu'à faire, même si ça ne devait pas être beau à voir. Elle est loin d'être belle et pourtant depuis que tu es arrivée tu n'as pas arrêté de gober des yeux ... tu pourras dire tout ce que tu veux, je sais que tu as du mal à résister ! Je la voyais déjà sortir ses yeux de ses orbites et se mettre à bégayer pour les offenses que j'avais pu lui adresser. Comment une Petrova pourrait être hypnotisé par ma petite personne, impossible et pourtant ! J'affichais à mon tour un sourire magnifique sur mes lèvres totalement fier pour le coup de l'avoir pris en plein délit, quoi que lui passer les menottes pourraient être totalement excitant et tellement jouissif au passage ! T'en fais pas pour moi ... ma réputation j'm'en fous mais toi en photo avec moi ça risquerait de nuire à un peu à ton image fait attention ! Et puis à force de se croiser par hasard ou pas, on pourrait croire que tu ne peux plus te passer de moi ! Puis je me levais finalement, comme quoi rien n'étais impossible même les lendemains de cuites monumentales ! Les gens étaient de plus en plus proches de nous, peut être pouvaient ils croire une seconde des querelles de couples et si seulement ils savaient ! Pas de soucis jte paye le restaurant quand tu veux ... Pourquoi j'avais dis cela ? Autant dire qu'une perspective d'une soirée entière en sa compagnie pouvait être aussi fantasmatique qu'hilarante et cauchemardesque. Puis elle tournait les talons, je la regardais alors partir un instant avant de la suivre pour rejoindre le banc le plus près, le banc qu'elle convoitait aussi, maudit jusqu'au bout ! Alors que nous nous asseyons tous les deux malgré tout, hors de question que je change d'avis pour lui faire plaisir, et que je m'efface devant elle et ses volontés, je m'approchais d'elle et essuya délicatement ses lèvres pleines de mousses dans une décharge électrique lors de son contact avec ma peau. C'était pas très glamour ... et sur toi c'était carrément horripilant !
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Je n'arrive pas à y croire et pourtant nous voilà. Je pouvais passer des heures à laisser mon regard sur lui alors que je ne le connaissais ni d’Ève, ni d'Adam. Séduisant et ce regard si troublant quand on se croisait. Je ne saurais l'expliquer, mais je ressentais ce petit truc au fond de moi et ces papillons dans l'estomac quand je le voyais. Ces choses qui se sont envolés aussi rapidement que j'ai appris à faire sa connaissance. Cette magie qu'il y avait, cette connexion qui n'est plus qu'un tas de cendre entre lui et moi. « Pardon ? » non mais il rêve ce mec ! Il croit vraiment ce qu'il dit ? J'peux me passer de lui quand je veux, il est loin d'être dans mon collimateur. « Tu rêve. Tu nage en plein délire mon pauvre. T'as vraiment cru qu'une fille comme moi serait attiré par un mec comme toi ? Arrête l'alcool, la drogue tout ce que tu veux car tu t'enfonce mon pauvre. » oulala, il pense vraiment qu'il me fait craquer ? Une partie est vraie, mais ça se voit tant que ça que malgré le fait qu'il me rend folle, il me fait totalement craquer avec ces yeux, cette façon d'être et puis son sourire... « Si seulement tu peux disparaître dans ma vie tu me ferais une immense faveur et ça ferait même du bien à l'humanité tu vois. Juste, disparais de ma vie, c'est mieux pour tout le monde. » il m'agace à un point, je ne pourrais pas l'expliquer et pourtant j'ai cette envie de le voir. Oui, tout nous oppose, je le déteste et intérieurement je n'arrive pas à l'éviter. « Sans façon, une soirée avec toi ? J'ai pas envie de vivre en plein cauchemars. » dis-je avant de tourner les talons pour marcher plus loin avec mon café à la main et de rejoindre ce banc vide éloigné de toute cette agitation. Un banc que je ne pensais pas partager et encore moins avec lui... Et après on dit que je le suis, il est pas mieux de son coté. Je me recule pour me poser le plus possible à l'extrémité du banc. Une distance pour être le plus loin de ce déchet ambulant, car à mes yeux c'est ce qu'il est. Je ne le regarde pas, je me préoccupe du monde qui passe encore et encore, mais c'est loin d'être de son avis et ça me sort même de mes pensées quand je sens quelque chose de froid et cette sensation désagréable d'une décharge électrique dans tout mon bras. Mon réflexe ? Lui renverser mon café dessus « Ta mère t'as pas appris les bonnes manières ? Les serviettes tu connais pas ?! » malgré son coté pas glamour et emmerdeur, cette sensation me chatouille encore le bras et j'enlève le peu de mousse présent sur mon bras de ma main avant de m'essuyer sur son t-shirt bon marché alors que son pantalon conserve le fond de mon café tiède.

Spoiler:

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La réaction s'était faite sans attendre, je gloussais de satisfaction de voir son effarement dans ses yeux et ses pommettes rougir un peu de ces mots qui au fond d'elle avait fait écho. Pour le coup je ne me droguais pas, je ne buvais que très rarement même si pour le coup il serait difficile de le croire. Je la regardais de haut en bas, alors qu'elle pensait encore me dominer de sa hauteur, et pourtant quoi qu'elle en pense j'avais repris un peu des forces et de l'assurance. Et toi tu devrais peut être essayer, comment dire que cela pourrait te détendre du string de la vieille culotte de grand mère ! C'était une jouissance de lui balancer les pires horreurs et surtout de voir l'effet que cela avait sur elle, cela la rendait totalement folle que quelqu'un ose lui dire ses quatre vérités, chose dont je me donnais à coeur joie. Ses airs de femme supérieure, de Petrova, la rendait aussi énervante qu'attirante, sa confiance en elle et ses allures de femme de la situation pouvait me rendre totalement fou de ses yeux, son sourire, son corps tout en entier ! C'était dingue comment je pouvais détester autant une femme et la vouloir jamais trop loin de moi, un peu sado maso sur les bords peut être ! Ou tout simplement que sa présence me faisait me sentir un brin vivant, cette vie que j'avais perdu il y a quelque semaine lorsque j'avais compris que je n'étais pas du tout cela que je pensais être. Mais ses mots me firent sortir de mes pensées, face à face, à quelques centimètres seulement je la fixais un instant avec un regard de dégoût. N'en fais pas trop ... je ne suis pas non plus un miséreux ! Et tant pis pour toi tu m'offres le café alors ... Oui c'était une technique comme une autre que mon inconscient avait trouvé soit pour la faire enrager ou la revoir une autre fois encore, se déteste à ce point, se déchirer, s'entre-tuer de partout et pourtant nous étions toujours là ! Une fois que nous étions ensuite posés tous les deux sur le banc, lui ôtant quelque peu la mousse, son café tiède se retrouva sur mon jean, et quelques instants après ses mains toute sale sur mon tee shirt ! Je la regardais de haut en bas, ses mots ayant été une torture à mes oreilles, j'avais envi de hurler ! Heureusement la chaleur était déjà un peu présente sur le campus, je retirais alors mon tee shirt laissant apparaître mon corps d'athlète, puis je me retournais dans l'autre sens. Ma mère t'emmerde ! Et je crois que le tee shirt tu as plus qu'à le laver hein ... enfin tout le monde sait qu'une bonne petite patte le fera à ta place ! Mais tu me le rendras propre ... dis je d'un air autoritaire, me levant avant de lui balancer à la figure, me dirigeant presque vers la Dunster House pour me changer car là ce n'était pas vraiment possible.
Arrivé finalement devant ma chambre, je touchais mes poches, mais les clés n'y étaient pas, putain de merde j'avais du les perdre en route ou sur le banc ou dans la pelouse, mais je n'avais aucunement envie de retourner voir Orthika dans le coin. Ressortant de la DH, je la voyais sur le perron, portant mon tee shirt du bout des doigts et agitant mes clés dans son autre main. Oui c'est ça que je cherche ! File tu vas être en retard .... ou alors tu veux visiter la DH car tu as jamais eu l'honneur de venir la demeure de l'élite ?! Oui surement que son regard allait un peu changer sur moi, pas un Mather dans l'âme loin de là mais un mec plein d'ambition.
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Si seulement il savait. Tout de suite il y a ce stéréotype sur les filles de bonne famille, les filles de riche qui sont coincé dans leur coin avec l'argent. Mais mon coco, je sors bien plus souvent que toi et je ne termine pas dans l'herbe à dormir parce que j'ai trop bu. Un amateur sûrement. Il faut tout leur apprendre à ces gens-là et toute cette histoire ne fait que montrer qu'il est mon total opposé, un mec qui n'a ni but et encore moins envie de s'en sortir. Tomber sur quelqu'un qui veut me "dominer" c'est très loin d'être à mon goût et pourtant il continu encore et encore à chaque fois qu'on se tombe dessus à être plus fort. Il pense me déstabiliser et d'une façon que j'ignore ça fonctionne. Je ne suis pas aussi facile à cerner, à me laisser faire et ne rien dire quand on m'attaque et pourtant il à ce petit truc qui fait une très grande différence et qui m'attire encore plus vers lui tout comme ça m'énerve à un point de non retour. Je ne veux même pas imaginer passer une soirée avec lui. Je n'arrive pas à rester plus de dix minutes à ses cotés sans qu'il me donne envie de le tuer sur place « Ça reste à voir, t'es loin d'être l'homme idéal. » encore heureux. Si lui c'est l'homme idéal les autres ils sont quoi ? Lui parler de la sorte c'est une façon pour moi de me défendre, de me dire que non c'est mon cerveau qui me joue des tours et qu'il ne m'attire pas. Cette attraction est aussi forte que le dégoût que j'éprouve à son égard. Il est si petit, si bas comme mec qu'il a bien du boulot avant de remonter dans mon estime et encore il faut que l'envie soit là pour le laisser entrer. M'essuyant de ces conneries, je ne m'attendais pas à ce qu'il se lève et enlève son t-shirt. À ce moment précis, mon sang n'a fait qu'un seul tour et je m'enfonce un peu plus dans le banc pour rester maître de mes émotions. Il est séduisant, bien plus que je ne pourrais l'imaginer et ça me rends malade de devoir l'admettre rien qu'en pensé. « T'as mère à l'air aussi charmante que toi... Et puis ne t'étonne pas si tu ne retrouve plus ton t-shirt, il sera sûrement dans une poubelle, mes employés sont pas payés pour laver ton linge. » dis-je en le regardant partir avec son t-shirt posé à mes coté et ses... clé ? Je regarde le banc et ensuite sa plastique sexy faut le dire s'éloigner vers la dunster house. Un sourire au coin de mes lèvres, il ne va pas s'en sortir comme ça. J'attrape mon sac de cours, son t-shirt plein de café et ses clés et je le suis de très loin car je ne veux pas qu'il s'imagine que je lui cours après, il manquerait plus que ça. Arrivant sur le perron, je retombe sur lui. Il doit se sentir bien con de ne plus avoir ses clés et fière je lui montre en les agitant, mais sans pour autant lui rendre excepté que je lui balance son t-shirt avant de passer devant lui pour entrer à l'intérieur. « Tu dois être le guide le plus pourri du campus, mais bon j'vais faire avec et puis c'est loin de ressembler au Eliot. » je m'avance doucement en tournant la tête avant de voir le salon. Une décoration vraiment horrible à mon goût « La déco c'est pas votre fort on dirait enfin passer ses journées derrière un bouquin ça doit être fort passionnant. » je rentre comme si j'étais chez moi. De toute façon il n'y a personne à part nous deux, du moins c'est ce que je pense et je décide de me retourner pour lui faire face ou du moins faire face à son torse qui ne m'aide pas à penser « Va mettre un t-shirt, j'ai assez vu d'horreur pour aujourd'hui. » dis-je en lui tendant les clés car je ne compte pas lui amener. Si il veut ouvrir sa chambre un jour, il doit venir chercher lui-même.

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 Non je n'avais jamais eu la fierté d'être l'homme de la situation ou l'homme parfait, et puis de toute évidence ce n'était pas réellement mon objectif avec Orthika dans le coin, j'espérais être le plus désagréable possible et pourtant cela ne fonctionnait même pas ! Oui nous étions toujours là à nous tirer dans les pattes en espérant que l'autre allait flancher le premier, mais finalement nous étions toujours tous les deux bien debout et la tête encore bien haute, comme si notre fierté et notre égo nous interdisaient de montrer le moindre sentiment. De toute évidence ne cherche pas la perfection tu risquerais d'en tomber malade en voyant le fossé qu'il t'en sépare encore ! Comme si nous n'en finissions jamais à vouloir s'incendier alors que lorsque les pas qui nous séparaient raccourcissés, mes idées pouvaient être totalement différentes. Mais non ! Elle ne me faisait aucuns effets, sa tête tout entière, ses habitudes de fille gâtée et insupportable me mettaient dans tous mes états, je ne pouvais pas avoir envie de sentir sa peau contre la mienne lors d'une caresse volée, impossible ! Mentionnant le nom de ma mère, je bouillonnais en moi mais je ne voulais surtout pas qu'elle se rende compte de l'effet que cela pouvait avoir sur moi d'évoquer ma famille, cette famille qui n'était pas mienne, ce gouffre qui existait entre celui que je croyais être et celui que j'étais réellement.
Une fois torse nu, je regardais Orthika un instant alors qu'elle baissait les yeux timidement, à croire qu'elle était tout à coup mal à l'aise, à croire qu'elle aimait finalement bien la vue qui lui était offerte mais qu'elle ne l'accepterait jamais. Je la quittais d'une seconde à l'autre, préférant de loin retrouver la DH que cette égocentrique et hautaine demoiselle. Mais à croire que je me trouvais maudit jusqu'au bout, c'est quelques minutes plus tard qu'elle se trouvait de nouveau devant moi. C'est que tu n'as vraiment rien à faire sinon hein je te retiens pas surtout pour continuer de critiquer corps et âme mon univers ! Oui j'aurais bien envi de lui foutre un coup de pied au cul, ou lui faire comprendre que mes amis on y touche pas ! Mais elle avait son sourire bien dessiné sur son visage, je la dévisageais un instant alors que nous pénétrions dans le salon de la DH. Ca doit être juste moins bling bling ... et une ambiance beaucoup moins auto centrée si tu veux mon avis ! Pas pour rien que tu ne pouvais aller que là bas ... Oui faudrait que je mette un truc même si l'effet qui était perceptible sur Orthika était totalement plaisant, je la troublais plus que je ne l'aurais pensé, intéressant. M'approchant alors vers elle, alors qu'elle avait toujours les clés dans les mains, juste quelques millimètres nous séparaient et je pouvais sentir son souffle haletant et le battement de son coeur qui s'accélérait dans ma nuque, je lui murmurais alors à l'oreille. T'as perdu ! dis je en lui prenant les clés d'un coup et m'éclipsant vers ma chambre, alors qu'elle piafait déjà pour se défendre.  
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just be the fire in my mind (gaetikha)
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C'est provocations et ces réponses sont tellement pathétiques. Il ne sait plus quoi dire pour se défendre qu'il pense me blesser. Je n'ai pas besoin de lui pour savoir que les mecs dans son genre sont bon à jeter et que j'ai besoin d'un mec à ma hauteur, un mec et un vrai. Pas un petit mec pré-pubère qui ne sait pas ce qu'il veut dans la vie et surtout qui se la joue peace & love à tout bout de champs. Je ne préfère pas répondre à ce genre de mec. De tout façon il ne mérite même pas que je lui adresse la parole et encore moins de profiter de ma belle présence. Je suis tellement mieux que lui et à tout au point. Je ne suis pas une Petrova et chez les Eliots pour rien quand même. Le suivant comme son ombre, mais à distance jusque chez les Dunsters, je n'ai jamais pénétré dans cette maison. De toute façon il n'y a pas meilleur endroit que les Eliots et ça personne ne pourra me faire changer d'avis et encore moins ma soeur et ma meilleure amie qui sont elle aussi des Eliots. « Ooooh, monsieur est vexé ? Il va pleurer dans un coin maintenant ? » dis-je en prenant une petite voix toute triste suite à ses paroles. Pauvre petit, tu n'accepte pas les critiques ? C'est vraiment bête pour toi car t'es bien dans la merde maintenant. « Si tu continue, j'vais penser que t'es jaloux de moi. Quoi que tu peux, beaucoup le sont. » je ne le cache pas, j'aime mon monde de vie et malgré ce qu'il pense car il pense tout le mal possible ma vie est loin d'être rose et il faut toujours se méfier des apparence n'est-ce pas ? Rapidement, je lui demande de s'habiller, une vision d'horreur c'est bon pour aujourd'hui même si je ne m'attendais pas à ce qu'il se déplace, s'avance doucement mais dangereusement de ma personne. Étrangement, j'ai senti mon coeur prendre un rythme bien plus rapide qu'à l'ordinaire et je pouvais sentir la chaleur de son corps s'étendre jusqu'à moi. Mon souffle se fait plus présent. Il est torse nu, il me fait beaucoup d'effet et je me demande comme ça peut être possible alors que je le déteste. Je ne peux pas rester dans la même pièce que lui sans avoir envie de lui en faire baver et lui faire voir de quoi je suis capable car entre lui et moi JE suis la meilleure. Son murmure me donne des frissons et je me rends même pas compte qu'il a réussi à attraper les clés. Un gros moment de faiblesse qui me coûte cher car il s'éloigne aussi vite « SANCHEZ ! » dis-je en hurlant presque furieuse. Il joue avec moi, à me rendre folle comme ça et je ne vais pas le laisser partir comme ça. Je pose mon sac sur le canapé à coté de moi et je le suis. Ce petit con réussi à s'enfermer dans sa chambre en me bloquant l'entré. J'ai pas envie de jouer avec lui alors je me mets à taper comme une folle et en criant « T'ES QU'UN CRÉTIN ! UN BON À RIEN ! VA EN ENFER. » comment me mettre hors de moi et pourtant du monde commence à arriver dans le couloir et on pourrait même me prendre pour une folle, mais beaucoup de monde sont au courant de qui se trouve dans cette chambre.

(c) .STAY PRETTY
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