✽ all for the family (simba)

Voilà une nouvelle année qui commençait à Harvard. Étant en face de l'université, mon sac contre mon épaule je plaçais une main dans mes cheveux afin de pouvoir les retirés de mon visage. J'étais tout aussi bouleversée quand mes parents venaient à m'avouer que j'avais aussi été adoptée. Pourquoi ils avaient prétendus connaître tout sur moi alors que j'ignorais une information qui m'était vitale. Essayant de ne pas trop penser à cela, je poussais un long soupir pour monter les marches et pousser les deux grandes portes sur mon chemin. De voir ces élèves dans le vouloir, à rigoler entre bande et surtout de s'embrasser me rappelait trop des souvenirs qui pouvaient m'être trop accablants. M'approchant de ma case afin d'y déposer quelques livres que j'avais emprunter à Maggie, je me laissais une note à moi-même qu'il fallait que je les lui rendent. Depuis que ma meilleure amie était devenue présidente, j'étais vraiment heureuse pour elle et je la supporterai toujours dans ses décisions à venir. Refermant la case, je n'eut le temps de me retourner que voilà je fonçais dans un inconnu. Maladroite que je suis et comme la rencontre fut renversante, je tombais à la renverse devant tout le monde. « Excuses-moi, je suis vraiment maladroite je sais pas ce qui m'arrives. » Sans m'en rendre compte, j'étais toujours sur le sol en train de passer l'une de mes mains contre ma tête afin de la masser délicatement dût au choc que j'ai eue.

Tu n'as pas dormi de la nuit. Tu as passé quasi la soirée à expliquer à ta mère comment fonctionne facetime. Après quelques heures d'explications, elle a fini par comprendre et donc, maman a décidé de discuter avec toi. Il y a aussi un léger décalage horaire, puisqu'elle se trouve présentement en Hong Kong, afin de continuer le projet que ta grand-mère a commencée avant de décéder. Tu t'es endormi au alentour des quatre heures du matin. Dire que tu te levais dans trois heures, ça passe trop vite. Ce matin, t'as plutôt bonne mine, alors que tu te regardes dans ton miroir. Hormi le bâillement et les yeux pochés, tu n'as pas grand choix d'aller en cours, même si tu le voudrais. À peine les cours commencés, que tu dois faire une dissertation pour cette semaine. Que tu n'as pas encore commencé puisque ta mère a prit tout ce temps pour ce foutu facetime. Ta besoin de ta dose de café, autrement tu ne t'en sortiras pas d'ici deux heures. Tu t'arrêtes au distributeur à la cafétéria. Tu cherches ton portefeuille, dans les poches avant et arrière. Putain tu l'as oublié dans ton casier, il te faut absolument ce café sinon, tu vas péter un câble. Bon plan b, tu vas devoir retourner là où t'es arrivé pour aller aux casiers. En quatrième vitesse, tu commences à faire de la marche rapide. On te regarde en voulant dire, mec du calme. Il doit y avoir une raison  pourquoi tu me vois marcher aussi vite, alors tais toi et marche ou tu peux aussi te pousser, pour pas me nuire dans ma rapidité! Alors que tu vois à quelques centimètres de toi, une fille à son casier, tu décides de te placer à l'autre extrémité. Puisque ton casier se trouve dans la même ranger, tu n'as pas le temps de te tasser qu'elle se retourne en fonçant sur toi et vu ta grandeur, elle tombe à la renverse.  Tu ris légèrement, bon ok c'est pas drôle. La brunette te regarde, regarde autour d'elle et finalement dans la situation dans laquelle elle se trouve, elle commence à s'excuser auprès de toi. Avec ta main disponible qui ne tient pas de livres, tu lui tends la main afin de lui donner un coup de main pour se lever. '' C'est plutôt à moi de m'excuser, j'ai oublié d'activer mon frein d'urgence.'' Faut croire que tu n'as pas perdu ton humour depuis.

Disons-le, je n'avais pas vraiment l'humeur et la capacité à avoir un cerveau fonctionnel à cet instant. Malheureusement, c'était la vie et nous ne pouvions faire autrement. Mes parents nous avions invités, moi et Oliver, à venir manger avec eux dans la maison familiale. Je n'étais pas vraiment convaincue que ça allait se terminer bien comme dans les histoires des films. C'étais lors du discours que ma mère vint à se lever de table et de laisser mon père s'expliquer sur le fait que j'avais été aussi adoptée. J'étais hors de moi. Je tentais de ne pas perdre la face et d'essayer d'adopter une relation convenable avec mes faux parents... Ce matin, j'avais la tête qui allait exploser sur toutes ces questions qui trottaient dans ma tête. Passant une main dans mes cheveux afin de pouvoir gratter le sommet de cette petite tête, je pris mes livres dans ma main afin de les posés dans mon sac et juste le temps de me retourner une fois que le cadnas fut mis que je fis un face à face avec un inconnu. Maladroitement, je tombais par terre et mon sac fut propulsé loin de moi. Soupirant un bon moment, je relevais la tête vers l'inconnu qui me proposais sa main. Il venait donc à rire un petit brin. J'avoue que cette situation était quelque peu cocasse et je vint à laisser échapper moi-même un rire. « C'est plutôt à moi de m'excuser, j'ai oublié d'activer mon frein d'urgence. » Restant un petit moment silencieuse, je vint à accepter son aide pour me redresser. « Merci beaucoup, c'est pas tous les jours que je rencontre quelqu'un qui m'aide dans ce genre de situation. » Lançais-je avant de rigoler un peu. Marchant jusqu'à mon sac, je le pris donc dans mes mains pour retourner jusqu'à ce dernier. « Je m'appelle Willow au fait. »

Tes jambes et ton cerveau ne fonctionnent pas ensemble ce matin. Ton cerveau a fait le lien lorsqu'il a vu cette fille et il ne voulait pas la percuter. Tes jambes ont été déconnectées de ce moment, ainsi, au lieu de te guider à côté, comme ton cerveau a demandé, bah t'as l'air d'un con.  Ça va t'apprendre à ta mère, c'est elle la responsable t'façon. Tu as un vague souvenir de ton enfance, encore qu'elle était en voyage tu sais plus où. Elle a passé un peu plus de cinq mois en voyage d'affaire en dehors du pays. À chaque soir, vers sept heures et demie, elle téléphonait afin de prendre de tes nouvelles. Les discussions se résumaient pas mal à son boulot, ses contrats et tout ce qui venait avec. Ton père a pris le téléphone de tes mains et t'a demandé d'aller jouer avec tes legos dans ta chambre. Étant qu'un gosse, la curiosité était davantage plus intéressante que d'aller jouer avec les legos. Tu as donc décidé d'aller te cacher derrière la porte de la cuisine, en t'assurant que ton père ne te voit pas, pour qu'il commence à reprocher à ta mère que tu étais qu'un enfant qui a besoin de sa mère et qui ne comprend pas ce qu'elle lui dit. Aujourd'hui tu comprends mieux ce que ton père voulait lui faire comprendre, car à l'époque tu ne savais même pas ce que le mot PDG voulait dire. Tu sors de ta réflexion, ton attention se reporte sur cette belle brunette. Elle reste silencieuse à ton humour, aller quoi tu peux rire. T'as pas besoin de forcer avec ton bras d'acier, elle se redresse comme une grande fille. Sûrement pas habitué à ce genre de chose, elle te confie que personne a prit le temps de l'aider lors des nombreuses fois. '' La différence est que moi je me soucis des personnes que je percute. J'suis pas un connard.'' Alors qu'elle se dirige pour reprendre son sac tomber, tu enfuis tes mains dans tes poches. '' Et pour ma part, moi c'est Simba.''

J'étais un peu fâchée du fait que mes parents m'avaient cachés ça tout ce temps. Même Oliver se sentait mal à l'aise face à cette situation et malheureusement, je n'avais même pas trouver les mots pour dire à quel point j'étais totalement perdue. Je pouvais en vouloir à mes parents mais ce n'était pas de leur faute si ils ne trouvaient pas la façon de me le dire. Voilà qu'avec ma maladresse, je vint à foncer dans quelqu'un. L'inconnu vint à me montrer sa main que je ne peut refuser son geste. Prenant la sienne, je me redressait rapidement en me disant qu'il y avait des Américains qui n'étaient pas si farouches que cela. J'étais habituée avec les anglais qui disaient toujours oui à tout et qui surtout avaient un sourire sur les lèvres lorsqu'ils saluaient un inconnu dans la rue. J'ignorais dans quel monde je vivais en ce moment. Rien qu'à regarder le jeune homme, c'était comme si une chimie inconnue venait de se créer. « La différence est que moi je me soucis des personnes que je percute. J'suis pas un connard. » Gardant ce même sourire sur les lèvres, je devint même presque rouge de maladresse. « Je dois admettre, que je ne m'y ferai jamais avec ces Américains. » Rien qu'à voir son teint de peau, Simba n'avait pas l'air d'être originaire de ce pays et je me sentit un peu moins seule. Harvard avait plusieurs étranger de pays voisins alors il est sur que je devais m'habituer aux nombreuses communautés. Lorsqu'il dit son prénom, je fit un petit sourire amusée. Comme le dessin animé. Je n'allais pas non plus rigoler, c'était un prénom tout à fait adorable. De ma gentille inégalée, je lui fis un signe de la tête. « Je peux t'offrir un café ? »     

Prénom enfin découvert, Willow se met à rougir d'une façon subtile à ta remarque, tu n'y fais pas attention. Elle doit être assez gênée de cette situation, autant ne pas en rajouter. Ton corps vis bien le manque de caféine en ce moment, peut-être par le fait d'échanger avec une parfaite inconnue, te fais oublier ton idée de te maintenir réveiller et concentré. C'est décidé, ce soir tu vas fermer ton portable et te coucher à neuf heures. Tu as besoin de retrouver le sommeil, avec le décalage horaire aux États-Unis et lui du Portugal, il est temps de remettre la pendule à l'heure. Elle te regarde d'un drôle d'air, chaque parcelle de ta peau. Elle te dit ensuite qu'elle a un réel problème à se faire avec les Américains. Pourquoi cette façon de pensée? Il y a des américains qui possède le besoin d'aider les autres. '' Peut-être que je suis un américain, possédant un teint bronzé. T'en sais rien, bien que non je n'en suis pas un. Je suis portugais, un vrai de vrai.  '' T'insistes lourdement sur le mot un vrai de vrai, toute ta famille proviennent de Lisbonne et de quelques villes à côtés de celle-ci. Ta famille elle est ancrée dans les terres du portugal depuis déjà plusieurs générations. La famille Teicedeiro est très connu pour leur nombreux rôles dans la branche présidentielle. Du côté des Oliveira, c'est en particulier tout ce qui touche les grosses entreprises de vêtements. Jusqu'à la création de Forever 21, qui est née grâce au travail acharné de ta grand-mère maternelle.  Willow fait un sourire en sachant ton prénom. Inutile de dire à quoi elle pense, tu le sais très bien. Tu t'appuies sur ta jambe droite, alors que la demoiselle te propose un café. Tu ne sais pas trop comment réagir, faire une course jusqu'au distributeur, la prendre dans tes bras pour avoir réussi à lire dans tes pensées ou bien, tu ne fais rien. Tu acquises d'un mouvement de tête vers le côté, '' J'en aurais grand besoin oui. ''

Du pays où je venais, je voyais fréquemment des personnes qui possédaient la même caractéristique de peau que Simba. Je ne voulais pas non plus paraître de la fille qui voulait rendre mal à l'aise son interlocuteur puisque je n'ai pas non plus envie qu'il prenne la poudre d'escampette. Avec mes yeux presque éreintés par le manque de sommeil, je n'avais plus trop les idées précises dans ma tête et j'avais surtout l'impression de dire n'importe quoi. « Peut-être que je suis un américain, possédant un teint bronzé. T'en sais rien, bien que non je n'en suis pas un. Je suis portugais, un vrai de vrai. » Je dois admettre que j'étais vraiment maladroite ce matin et ça ne me surprenait en aucun cas. Détournant la tête pendant quelques secondes, j'essayais seulement de me rattraper mais surtout de ne pas me voiler la face sur quelques trucs. « Excuses moi, c'est le manque de sommeil qui me fait dire n'importe quoi. Je suis dans mes recherches actuellement et ça me prend tout mon temps. » D'une manière légèrement perdue, je posais ma main dans mes cheveux pour soupirer longuement. Depuis ce matin que je n'avais pas pris un café et mon système était en grande alerte. Lui demandant si il voulait en prendre un avec moi, ce dernier acquiesça. « J'en aurais grand besoin oui. » Bon c'était peut-être pour se faire pardonner que je lui en offrait un ou pour la bonne raison que je voulais pas être seule non plus. Lui offrant un petit sourire, je vint à marcher jusqu'à la machine pour en acheter deux et en attendant qu'ils soient présent, je tournais la tête. « Alors, tu est en quelle année ?. »     

Elle aussi semble un peu déconnectée de la réalité, manque de sommeil également? Tu lui emboîtes le pas, ainsi vous marchez côte-à-côte, dans le silence. Tes vieilles habitudes reprennent, tu t'achetais au moins quatre cafés durant la journée entre les cours. Café noir seulement, aucun sucre et pas de lait. Dégueu pour certain mais certainement très bon pour la santé. Tu commences depuis peu un challenge de consommer que des aliments ou boissons non sucré. Assez facile à dire mais, à faire? C'est ton médecin qui te le conseille, puisque tu recherches quelques astuces afin d'éviter le sucre le plus possible. Par la suite, il y a Willow qui s'excuse encore d'être maladroite, ça l'arrive à tout le monde il faut pas en faire un plat non plus. '' Tu fais des recherches en quoi? ''  Il est vrai que parfois tu poses trop de questions indiscrètes sans le savoir, en quoi ça te regarde ses recherches toute façon? Tu restes un peu plus en arrière d'elle, Willow est déterminer à s'offrir un café et ses chaussures qui claquent sur le plancher. Tu essaies de te rapprocher un peu plus près d'elle, en gardant un certain rythme dans ta démarche. Vous êtes presque arrivé à la machine à café, tu ressens le manque de caféine traverser ton corps rapidement. Plus vite tu l'as et plus vite tu vas te sentir mieux. Pendant ton séjour en dehors du pays, tu n'as pas pris une seule goûte. Bizarrement, ton père ne possédait pas de machine, puisqu'il n'a jamais été ça. Toi par contre, tu en raffoles et tu as en a offert une distributrice aux employés, parce qu'eux aimaient le café. Tant pis si ton père ne l'apprécie pas. Tu arrives finalement près de Willow, celle-ci est déjà devant en t'attendant. Tu lui mentionnes que tu le veux bien plein, puis tu commences à faire craquer tes doigts un par un. J'entame ma septième année en comptabilité et psychologie, et toi?

Grande buveuse de café internationale que je suis, jamais je ne sort de ma chambre sans avoir bu ce liquide si divin mais malheureusement pour moi, aujourd'hui était une journée plutôt pluvieuse dans ma tête. Marchant en compagnie de Simba pour me rendre jusqu'à la machine distributrice de cafés, j'avais presque les mains qui tremblaient sous le manque de caféine. Je ne voulais pas non plus passer pour une femme qui faisait que se droguer constamment mais ça avait tout l'air. Prenant de mon sac à main mon portefeuille, ce n'était pas du tout mon genre de payer un café à un inconnu mais ce matin je me sentais plutôt généreuse. Prenant l'argent nécessaire, je l'insérait donc dans la machine afin d'attendre qu'elle puisse concocter notre douceur. « Tu fais des recherches en quoi ?. » J'hésitais à lui raconter un mensonge puisque c'était un peu personnel mais d'un autre côté, peut-être le fait de parler allait plus m'aider qu'autre chose. Le premier café vint donc à sortir alors je tendis le gobelet à Simba. « Ma famille... Enfin, j'ai appris que j'ai été adoptée alors la seule information que je sais c'est que j'aurais un demi-frère et une mère.. » Bon ça avait l'air un peu étrange dit comme cela, mais mes parents adoptifs avaient admis qu'ils ne connaissaient personne qui aurait put avoir contact avec ma mère. Je m'étais un peu dépêcher de marcher jusqu'à cette fameuse café et que je criais presque dans le couloir pour qu'il me comprenne car ce café représentait tout. « J'entame ma septième année en comptabilité et psychologie, et toi ?. » Nous n'avions pas de nombreuses années de décalage non plus. « Cnquième année en théâtre. J'aimerais beaucoup devenir actrice mais j'adore le chant aussi. » Sous l'impulsion, je vint à prendre mon café dans mes mains pour qu'une gorgée vint à m'ébouillanté sur ma main. Ayant mal, je décidais de laisser le café rapidement sur la table.     

Tu n'as pas la chance de placer un seul petit mot, Willow sort la monnaie pour payer votre café. Bon, tu vas te rattraper la prochaine et c'est toi qui va payer. Et même si elle ne l'aurait pas payé, tu as complètement oublié ton porte-feuille dans ton casier. Et t'es au point de ne plus avoir de force dans tes jambes pour faire demi-tour. Tu prends le gobelet que Willow te tend. En moins de trois secondes, ton corps ressent la caféine pénétrer dans la zone de fatigue. Tu te sens encore plus réveillé que ce matin. Quand tu manques de sommeil, le nombre de question double et sont parfois déplacées. Tu le devines, parce que Willow se sent tout à coup mal à l'aise, peut-être que c'était une mauvaise idée d'aborder le sujet. La meilleure façon de ne pas causer plus de problèmes, c'est de tourner sa langue sept fois dans sa bouche. '' Wouah, ça doit être bizarre.. du jour au lendemain d'apprendre que tes parents ne sont en fait, pas les tiens.. Je veux dire, d'apprendre que depuis toute petite, tu vis avec des inconnus. '' En tout cas, si toi tu as été adopté, le physique avec ton père est identique sur tous les niveaux. Les mêmes yeux, les mêmes cheveux, d'être super grand, les mêmes épaules larges. La demoiselle a une différence d'âge avec toi de deux ans, elle entame sa cinquième année. Serait-ce une future actrice international dans quelques années? Tu t'étouffes presque dans ta gorgée, tu t'imagines bien crier à la salle de cinéma que cette fille tu lui as déjà parlé. Celle-ci repose son café d'une façon brusque sur la table et avec son autre main, frotte celle brûlée. '' Chantes moi quelque chose, aller vas-y. À voix basse, personne va t'entendre. '' Elle ne semble pas être convaincu, pour sa part.