« Turning tables. » anna et dean.

Une rencontre intéressante ce soir.

Anna & Dean

Et lorsqu’il me signifie que nous sommes deux à apprécier les jeux dangereux, je me dis qu’en fait, le retrouver, ce n’est pas si dérangeant, au contraire, oui, j’en viens à apprécier, ce petit retour dans le passé. Je lui souris encore une fois, et le laisse même s’approcher de moi. Attends qu’il me dise de quoi sera fait le reste de la soirée, ouais, je lui donne toutes les cartes pour qu’il puisse me charmer. Et presque, je dis bien presque, je me suis persuadée qu’il pourrait y arriver. Convaincue d’avance par un de ses sourires revenus de ce que j’appelais mon adolescence. Mais cette croyance, elle se contente d’être furtive parce que déjà il gâche sa chance. Au moment où il choisit de m’envisager comme une prostituée. D’ailleurs ma réaction ne se fait pas attendre, parce que j’échange les rôles, pour lui vendre du rêve. Je deviens prédatrice pour lui donner une leçon, de séduction, après tout on parle de prostitution, je sais, c’est couillon. Mais dans ses prunelles, je vois que son intérêt envers ma personne est redoublé, et je me sais douée, à ces manèges-là, j’arrive à déceler ce petit mouvement, qu’il fait vers moi, qui prouve que si je le veux, il en est à deux doigts. De m’embrasser, cela va de soi. Cependant mes lèvres arrêtent son mouvement, son élan, avec une phrase sèche qui dépeint à quel point je n’ai pas apprécié son idée de me payer, aussi minime qu’elle a pu être dans son esprit, il aurait dû la noyer. Alors ses doigts torturent un instant ses lèvres après un soupir significatif de sa surprise et son abandon, surement aussi, de sa déception, celle de voir que je ne suis pas aussi simple à attraper, que oui, je préfère de beaucoup rendre les choses compliquées. " Eh relax. Je ne te prends pas pour une vulgaire pute. Et je ne suis pas désespéré pour payer afin de tirer mon coup. " C’est moi où son discours a changé ? Mes prunelles l’observent toujours, sourcils froncés, afin d’essayer, de le sonder, son esprit étriqué. Mais je n’ai pas le temps de répliquer, que déjà il hausse les épaules et sort de son portefeuille un billet. " C'est pour tous les verres. Maintenant, je te laisse bosser. " Je réalise que je l’ai piqué fort sa fierté. Je me retiens pour ne pas rigoler, bien que je sois encore énervée. Parce que si j’ai abimé la sienne j’avoue que de mon côté c’est l’inverse et j’ai l’impression de l’avoir regonflée. Il s’éloigne finalement du comptoir, et mes iris se perdent quelques secondes sur les traits de son dos, pour descendre sur la chose qu’il a posé sur le bar. Un billet, bien trop important pour les consommations qu’il lui reste à payer. Mes phalanges se referment alors sur le papier et au lieu de faire ce que tous les soirs j’exécute, je refuse que dans son esprit mon prénom soit en amalgame avec le mot pute. Du coup je me dépêche, d’aller me foutre derrière la caisse et de comptabiliser, de prendre les pièces et le billet, et de faire ce qu’à mon humble avis il espère, mais pas pour les raisons que dans son esprit il doit s’imaginer. Je me fraie un chemin dans la foule, et doucement, j’attrape sa paume avec la mienne, lorsqu’il se retourne je bats des paupières avant de prononcer. « T’as oublié ta monnaie. » Chose que je lui tends, toujours autant fièrement. Pour les hommes, je ne suis pas du genre à ramper. Même pas pour ceux avec lesquels j’ai eu un passé. J’ai besoin d’un peu plus, sinon les choses, ce n’est pas la peine de les envisager.   

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Anna & Dean

Je pourrais retenir une bonne leçon ce soir. Que rien n'est jamais acquis. Même si certaines choses l'ont étaient dans le passé, le temps qui passe ne se rattrape pas. Je ne dis pas que de revoir Anna me faisait envie d'avoir une autre relation de couple ou un truc dans ce style, comme une histoire d'une nuit. Mais je pensais avoir encore un peu d'influence, que le jeu de séduction serait simple. Sauf que j'aurais du penser a une chose, Anna n'est pas n'importe quelle fille qui fond en un sourire. C'était ça qui me plaisait a l'époque, et je dois bien être franc en disant que j'étais content de retrouver sa personnalité d'avant. Sauf quand nos caractères s'entre choquent. J'avais fait une vilaine plaisanterie, qui, pour paraître sérieuse avait été accompagnée d'un air convaincant de ma part. Nos visages n'étaient pas loin justement, mais son pic bien poignant nous éloigne alors et retire quelconque rictus sur mes lèvres. Vexé? Oui un peu, mais surtout, je ne pensais pas me faire éjecter de cette façon. Un peu comme ci ça l'amusait de tenter pour mieux jeter. Donc, sans perdre une minute, je sors un billet que je poses sur le comptoir et j'indique que je vais la laisser travailler tranquillement. Je me redresses, et je commences a marcher un peu plus vers la sortie. J'aimerais que mon ancienne connaissance revienne vers moi. Je n'attend pas des excuse, mais une meilleure façon de terminer cette soirée. Car au final, a part la revoir et boire un cocktail qui tourne un peu la tête... Rien de fortement attractive. C'est méchant, car je suis vraiment heureux d'avoir retrouvé Anna.

En parlant d'elle, après avoir senti une main dans la mienne, je me retournes et je tombes juste en face d'elle. Je redresse un sourcil, et je vois sa main qui vient vers moi avec de la monnaie. A sa parole, je sors un petit rire nerveux, et je dis en laissant mes yeux dans les siens     " Je n'ai rien oublié. "    Je fais un sourire un peu débile, et je poursuis    " C'était volontaire de laisser un pour-boire généreux. En espérant que tu ne prennes pas la mouche en croyant que j'ai payé la discussion. "      Je suis assez fier de ma réponse. Je fais un petit haussement d'épaule, et je tournes une seconde fois les talons.  

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Malgré le brouhaha ambiant, son rire emplit de nervosité, je l’entends. Le prend en plein visage même, et étrangement, je crois pouvoir affirmer que je ne l’apprécie pas, qu’il n’augure rien de bon, dans sa prochaine réaction. Mes prunelles ancrées dans les siennes, je patiente m’attendant à n’importe quoi, suite à ma donation. Intérieurement j’avoue espérer, le déstabiliser. Rien qu’avec le fait avéré que je ne suis pas aussi facile que cela à attraper. Que de toutes les façons, j’ai toujours préférée me faire désirer. Et puis, qu’on se le dise, toutes les personnes qui me connaissent peuvent affirmer, que j’ai horreur qu’on se permette d’insinuer que je suis une prostituée. Même si je suis assurément celle de mon père, vu qu’il a cru bon de décider, de me vendre en mariage pour quelques milliers de billets. Il est comme moi, c’est vrai, il faut croire qu’il n’en a jamais assez. Mais mon attention se reporte sur le garçon qui se tient devant moi. Dean, et son sourire, que sur le coup, je ne comprends pas. " Je n'ai rien oublié. " Et moi je crois que dans le fond, je le savais. Je m’étais juste trouvé une raison afin d’aller un peu plus le titiller. " C'était volontaire de laisser un pour-boire généreux. En espérant que tu ne prennes pas la mouche en croyant que j'ai payé la discussion. " C’est soudain, mais c’est à mon tour d’en ressentir le besoin, celui de rire, parce que soufflée. Faut dire que là, je dois lui accorder, qu’il a eu l’art et la manière d’avoir su me faire taire. Furtivement j’en viens à penser que la soirée pourrait trouver finalement un nouvel intérêt, dans son côté piquant et non celui qui veut à tout prix me montrer à quel point il est charmant. Avec une certaine véhémence, mes doigts se referment sur les billets, serrant le poing, en gardant dans mes iris les siens. Je me heurte à son regard avant de le voir me tourner le dos une nouvelle fois. L’idée de ne pas avoir le dernier mot me taraude, alors c’est sans vouloir m’en empêcher que je me permets de lui cracher. « Pauvre con. » Accusant de ma répartie, sa trahison. Me faisant accoster par un client plus qu’intéressé. « Je suis occupée, tu permets ? » Mais sa main resserrant son étreinte sur mon poignet, son regard cherchant de mon corps chaque parcelle, me prouve que non, justement, il ne permet pas.   

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Anna & Dean

A comprendre, j'avais été un peu vexant en plaisantant. Et le fait que la jeune femme le soit un peu a son tour, me touche également dans ma fierté. Je me lève en laissant un billet sur le comptoir, et je tentes de me frayer un chemin vers la sortie. Ce qui est compliqué avec le monde, et la distance surtout. Le verre que j'avais bu m'avait chauffé, mais pas au point d'annoncer que j'étais bourré ou touché. J'étais bien. Enfin, bien en enlevant le fait que mon ex petite amie venait de m'insulter d'enculé. Mais passons! Je me fais retenir par la main, et en me retournant, j'ai le plaisir de voir la responsable du petit accrochage. Au départ, j'avoue avoir eu l'illusion de recevoir des excuses, mais non. C'est simplement une main contenant de l'argent qui se tend vers moi. Je lance un rire nerveux avant de refuser, et d'expliquer que je désirais laisser un pour-boire généreux. Et un pic en prime qui avait l'air de lui clouer le bec. Je suis fier de moi sur le coup, et je reprends lentement le pas pour accomplir mon objectif de sortir d'ici et de la laisser a son occupation.
J'entends sa seconde insulte, et je me contente simplement de lui faire un au revoir de la main sans prendre la peine de me retourner.    " Oui, moi aussi je t'adore chérie. "     Sauf que j'entends une autre phrase dont le sens ne me frappait pas. C'était a moi qu'elle parlait? Je jettes un coup d'oeil, et je remarques un mec qui tentait de s’accaparer de Anna.

Mon corps pivote dans leur direction, et j'affiche une ride du lion en le voyant lui tenir le poignet fermement en laissant son regard la caresser. Non mais qu'est ce qu'il fout lui? Je sens un peu l'énervement monter. Bien que je viennes d'avoir une petite querelle, elle reste une fille de mon passé, une fille qui a une importance dans ma vie. Peu importe en quoi consiste son boulot ici, il est hors de question que je laisse ce porc la traiter ainsi. D'un pas déterminé, je dégages un client qui se trouvait sur mon chemin avant d'être a la hauteur du problème. Je ne cherche pas midi a quatorze. J'empoignes le col du mec de mes mains, et je le pousses contre le premier mur a disposition avant de jeter un regard noir dans ses yeux et de lui dire d'une voix menaçante    " J'crois que la demoiselle vient de te dire qu'elle était occupée. Alors fous lui la paix, sinon c'est moi qui se chargera de tes couilles. C'est compris? "   Impulsif? Absolument. Et je restais la, a tenir ce pauvre type par la gorge et en serrant les dents.  

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Mon « pauvre con » résonne encore tandis qu’il soulève la main, me disant au revoir l’espace de quelques secondes avant de me répondre sans même me faire face une phrase qui sur le coup m’insupporte. " Oui, moi aussi je t'adore chérie. " C’est moche comme c’est petit. Dire que j’accusais ma propre réparti, je suis forcée de constater que la sienne n’est pas plus élevée, et quand je me dis que je vais lui préciser, je suis coupée dans mon élan. Par un homme qui semble vouloir faire de moi sa propriété … Chose à laquelle je suis habituellement préparée, et capable de répliquer, mais il faut croire que mon attention par mon ex flirt d’université a été toute bouffée, de ce fait, je ne suis seulement prompt à lui révéler que je suis actuellement occupée. D’ailleurs le dit ancien petit copain entre de nouveau dans la danse, et sur son visage, j’y lis la violence. Ses mains vont s’emparer du tissu ornant le col de l’étranger, j’accuse un soupir de surprise, cri étouffé, tandis que mon poignet s’en trouve libéré. Mes phalanges viennent instinctivement masser ma peau précédemment prisonnière, et mon regard ne les quitte pas. Forcés par Dean ils se retrouvent de façon rapide contre un mur, et malgré moi et mes envies d’appeler un videur pour calmer ce jeu-là, je les suis persuadée que c’est tout seul que ça va se décanter. " J'crois que la demoiselle vient de te dire qu'elle était occupée. Alors fous lui la paix, sinon c'est moi qui se chargera de tes couilles. C'est compris? " Qu’il lui dit d’une voix que je ne reconnais pas, de toutes ces années depuis que je le connais, je crois ne l’avoir jamais vu autant énervé. C’est donc en soupirant – non pas de lassitude ou d’énervement, c’est plus subtil je crois, ça ressemble à ce sentiment, celui qui s’approche de la gratitude, ouais, ça me donne la gerbe, mais c’est ça – que je prends un peu sur moi, en m’approchant des deux hommes afin de calmer celui qui a un jour partagé mon quotidien. Ce fantôme de mon passé qui n’a pas hésité à me défendre malgré le fait que je l’ai insulté. Il est vrai que je suis presque à deux doigts de regretter. A son hauteur, je pose sur son épaule ma main, exerce un semblant de pression, puis j’amène mon visage jusqu’au sien, avant de prononcer doucereusement « C’est bon, je pense qu’il a intégré. » Et je me fais patiente en espérant voir ses doigts desserrer leur emprise, je cherche son regard du mien, en espérant, c’est vrai, que mes prunelles pourront calmer ses ardeurs, mettant pour l’instant, de côté ma rancœur. « Dean tu peux le lâcher. » Sinon j’ai bien peur que c’est sur lui que ça va retomber, et j’avoue ne pas espérer qu’à cause de son envie de me sauver, il soit sorti du club débridé comme un de ces gars, ceux qui pensent que le respect n’a pas de loi. Je suis considérée comme une femme objet, et ça ne me dérange pas, après tout, ça n'engage que moi. Et je préfèrerai aussi, qu'il s'arrête maintenant, car je ne l'aime pas cette idée, de lui devoir quelque chose, car des dettes, j'aime à penser que je n'en ai qu'envers moi. 

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Anna & Dean

Franchement, je ne me considère pas comme un superhéros. Je suis juste un homme avec certains principes. Autant, j'utilise parfois les demoiselles pour assouvir mes envies sexuelles, mais je ne manque jamais de respect. Alors, il est facile de me mettre hors de moi quand un macho se permet de traiter une fille comme une sombre merde. Et, je dois avouer que je suis encore plus atteint quand c'est une fille que je connais, et pour qui, j'ai une attache. Je comptais simplement sortir de ce lieu en tentant de rester digne malgré une répartie digne d'un adolescent, mais mon attention revient sur Anna. Un vieux gars lui tenait le poignet en refusant de la laisser dans ses occupations. Ah ouais? Sur de toi? Je ne cherches pas loin avant de revenir d'un pas déterminé pour le chopper au col. Sur les nerfs, mon regard devient noir et je ne perds pas de temps pour le faire reculer et venir le claquer dans un mur. Je lui sors une phrase d'un air menaçant lui expliquant clairement que je risquerais de devenir réellement violent si il ne lâchait pas mon ancienne petite amie. Non, je n'ai plus de sentiments, donc ce n'est pas le mec amoureux qui rentre en action. C'est, pour la défendre. Et aussi pour vanter mon égo si j'en viens a l'éclater. En tout cas, il avait l'air paniqué, et il me demandait de le lâcher avec une voix tremblante. J'hésitai a lui claquer mon front dans la mâchoire, mais je sens une main venir sur mon épaule. Je ne détournes pas les yeux du visage apeuré, mais je peux apercevoir celui de la jolie brune qui se rapprocher. Indiquant qu'elle pensait que le monsieur avait compris, je ne lâche rien. Je gardes cet air enragé, et je serres les dents pour éviter de faire aller ma main dans son nez. Mais, je ne peux pas lutter a la demande. Je desserres mes doigts et je finis par le libérer. Je me contentes alors de le pousser, et il détale assez rapidement a l'opposé de nous. Je pivotes mon corps pour poser mes yeux dans ceux de Anna, et mes nerfs redescendaient. J'adoucissais l'expression de mon visage en soupirant longuement avant de dire     " Je n'ai pas pu me retenir. "     Je pinces mes lèvres légèrement     " Je supposes que tu vas me dire que tu aurais pu t'en sortir toute seule? "    Je commençais un peu a connaitre son arrogance, alors je ne m'attendais pas a des remerciements. Je préférais prendre de l'avance.    

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Le cœur battant un minimum à cause de la montée d’adrénaline qu’ils sont en train de m’offrir, je reste proche de celui que je connais, patientant qu’il le lâche et qu’il revienne dans la normalité. J’ai le loisir de remarquer sa mâchoire serrée, son air énervé qui ne s’estompe pas, et je me fais cette réflexion, un peu stupide mais vraie, sur le fait que malgré que je le connaisse depuis des années, et que je l’ai fait dans l’intimité, je crois ne jamais l’avoir vu aussi irrité. Il se retourne finalement, heurte mes prunelles des siennes, quand je craque un semblant de sourire, pour tenter, d’apaiser la tension dans laquelle il s’est plongé. Et ses airs se radoucissent, il soupire et calquant mes gestes sur les siens, je le fais aussi. Forcée de constater, que j’ai encore un semblant d’influence sur lui, ou tout du moins je le crois. C’est du pareil au même, n’est ce pas ? " Je n'ai pas pu me retenir. » Je le sais, et je lui en tiens pas rigueur, d’ailleurs. Après tout, il défendait mon honneur. " Je supposes que tu vas me dire que tu aurais pu t'en sortir toute seule? " Un rire narquois s’échappe de mes lèvres presque automatiquement, parce qu’il est vrai que j’aurai pu lui sortir ça, oui, dans mon esprit ça sonne bien, et dans ma bouche ça aurait été encore mieux. Sauf que je me contente de secouer le visage négativement. Approuvant tout de même ses pensées, non parce que ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’une mascarade du genre se produit. « J’allais juste me contenter de le penser. » Un peu taquine, je garde sur mes lèvres un petit sourire en coin, réfléchissant à ce que je pourrai dire maintenant, l’envoyer valser, lui dire que de toutes les façons, nous deux, on a trop changé pour parler. Mais j’ai comme cette impression de lui devoir quelque chose, un truc comme une fière chandelle, c’est ça. Et qui devrait se solder par des remerciements en grand apparât. Sans trop savoir comment faire ce genre de chose, parce que je ne le fais jamais, je me rapproche finalement de lui, en levant les yeux au ciel et je vais apposer sur sa joue mes lèvres maquillées, en guise de merci muet, ce n’est pas comme si j’allais le prononcer. Après tout, chevalier servant, ça lui va bien, mais je n’ai pas oublié notre précédente conversation. Et dans sa bouche l’insinuation que pour passer un moment intime avec moi il faut payer. « Je te laisse, passe une bonne soirée, faut que j’aille faire le tapin. » Railleuse, je lui dis pour conclure ma pause improvisée.     

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Anna & Dean

Je suis du genre a m'emporter facilement, et la en était la preuve. J'avais vraiment du mal avec ce genre de gars, mais encore plus quand il s'attaque a quelqu'un qui a compté, ou compte pour moi. Alors oui, je suis arrivé comme un fou furieux pour l'attraper au col et l'envoyer dans un mur sans avoir envie de le lâcher. Peut être que j'avais été trop vexé par la demoiselle, ce qui a facilité la montée en puissance de mes nerfs sur ce pauvre type. Mais forcé de me détendre par sa main sur mon épaule et son regard. Je retires mes mains de ses vêtements pour le laisser partir en le suivant d'un regard noir. Que je ne le recroises pas a l'extérieur parce que la, Anna ne pourra pas tellement intervenir, coincée dans son boulot.
Prenant de l'avance en indiquant je savais quel genre de réflexion elle serait capable de faire, je m'en vois un peu coupé dans mon élan a sa réponse. Je fais un haussement de sourcils furtif en laissant un souffle s'échapper de ma bouche avant de dire " T'as aucun secret pour moi... " D'autant plus que maintenant je savais quel genre de boulot elle faisait, donc effectivement. Mais, malgré les années qui passent, je peux me rendre compte que nous ne sommes pas des inconnus. Je peux prédire ses paroles. Pas tout le temps, car c'est le genre de femme qui surprend rapidement. La preuve. Quand sa bouche se colle sur ma joue, je fais un petit sourire mais dans mon cerveau je suis complètement étonné de ce geste. Je ne prends pas la parole, il ne fallait pas gâcher ce moment. Je me contente juste d'étirer mes lèvres un peu en coin en la fixant. C'était devenu silencieux, bien qu'autour de nous ce soit tout le contraire finalement. Je comptais lui faire des au revoir, avec un "à bientôt peut être" sauf que cette fois ci, c'est la jolie brune qui prend une avance en ne manquant pas a son habitude d'envoyer un pic. Je fais un petit rire nerveux avant de lui dire " Bonne soirée. Et n'oublie pas d'être gentille. Quoi que, je penses que certains hommes aiment cette arrogance! " Moi? Qui sait! Je lui fais un clin d'oeil, et je me retournes pour pouvoir rentrer chez moi. Au fond, j'étais content de l'avoir retrouvé. J'avais remonté quelques souvenirs du passé, un peu de nostalgie mais surtout, le plaisir de voir qu'elle reste fidèle a elle même.