Cristal Peterson ♦ La folie ne vient pas toujours naturellement

Un minimum de 30 lignes est demandées pour l'histoire de votre personnage.Un an avant sa naissance elle n’était toujours pas vivante. (Non sans blague ! Vous allez en apprendre des choses sur cette fiche ! C’est du beau tiens) Cependant c’est à cette date, à Paris, que ses parents se rencontrèrent. Un chaud regard signifiant clairement « toi ce soir t’es dans mon lit »… une femme qui gémit… Wow je m’égare. Pardonnez moi ce doit être la fièvre de cette heure tardive… Enfin bref une grande cruche blonde d’une bonté sans faille, un étranger parlant français avec un amusant petit accent américain, un regard, le coup de foudre… A priori ce genre de chose n’arriverait donc pas que dans les livres… à méditer… Et la naissance d’un couple… Enfin bref vous connaissez je ne vais pas vous faire un dessin…

Trois mois après la future madame Peterson quitta la France définitivement, allant s’installer aux Etats-Unis avec son si charmant mari qui venait de lui demander sa main. Et vive les mariés !

C’est dans un hôpital à New York que naquit la chose… Parce que vous trouvez vraiment qu’un bébé c’est mignon ? Des joues assez rondes, des petits yeux de la même forme, quelques cheveux à peine, et un teint tout rose… On dit que tous les bébés naissent avec les yeux bleus, je peux vous garantir que c’est faux… Et je le sais car Diana c’est moi (encore une nouvelle trop inattendue !)… Il y eut foule ce jour là, on complimentait la nouvelle maman, disant à quel point son bébé était mignon… Remarquez qu’on dit qu’un bébé est meuuuuugnon et rarement c’est un beau bébé, encore moins « oh gosh ce bébé il est trop canon quoi ! »… ou peut être chez certains malades mentaux qui non satisfaits par ces gamines bien trop jeunes pour eux décident de passer leur appétit sexuel sur quelque chose à la porté de leur intelligence…

Avant ma naissance il était déjà convenu que mon père me parlerait américain tandis que ma mère m’enseignerait le français. Ainsi jeune je maîtrisai déjà deux langues et il m’était aisé de récolter les notes optimales en français. Elève assidue dès mes 10 ans je préférais, et de loin, m’assoir dans un coin de la cours de récréation, à sortir un cahier et des crayons et dessiner ce que je voyais ou imaginais, mêlant certaines fois réel et fictif. J’étais heureuse ainsi seulement certaines personnes ne l’entendaient pas ainsi… Les moqueries fusaient et très vite je me sentis mal dans ma peau et je décidais de fuir les gens. Je mangeais peu par peur des commentaires dans le self, je n’osais plus m’afficher dans la cours de récréation, ne désirant qu’une seule chose : être tranquille. Si dans un premier temps je squattais les toilettes des filles, ou devrais-je dire que je les hantais (Vous savez à la mode Mimi Geignarde à ceci près que je ne pleurais jamais… si je me tenais loin des gens j’étais heureuse… J’étais d’un assez bon vivant en fait), à cause des odeurs je préférais bien vite le CDI… Entre temps 2 années s’étaient déroulées.

A la maison tout se passait bien. J'avais des parents gentils, ma mère m'apprenait le chant tandis que mon père m'enseignait le dessin. Les week end devinrent sacrés, et comme beaucoup de monde, mais pour d'autres raisons, c'était le moment que j'attendais avec le plus d'impatience. En fait mis à part les week end je ne pouvais voir mon père qui avait un emploi du temps très chargé. Seulement grâce à lui nous étions riches et ma mère pouvait vivre sans travailler, un luxe que beaucoup de femmes ne pouvaient pas se permettre...

Ainsi se passèrent 5 années de ma vie... A aucun moment je ne fus considérer comme moche seulement voilà j'étais différente. J'avais beau être plutôt mignonne on s'en fichait... A 15 ans donc je commençais à devenir ironique, agressive même quelque fois, repoussant avec ardeur les personnes venant vers moi, étant persuadée que c'était parce qu'ils n'avaient pas encore pu dire assez de bêtises... La personne haussait alors beaucoup le temps tandis que je restais impassible, prononçant peu de mots mais les prononçant bien. La plupart du temps je savais trouver la corde sensible et je m'en amusais grandement. Ma réputation ne fit que descendre.

Pourtant un jour à la bibliothèque du campus, je fis une rencontre qui allait changer ma vie.

" Je peux m’asseoir à côté de toi ?"

Une simple phrase qui avait fait basculer entièrement mon existence. Je fus dans un premier temps assez agacée que l'on me coupe dans mon élan d'écriture puis plutôt surprise que malgré mon caractère quelque peu agressif quelqu'un ose encore m'adresser la parole. Mouais... Sans doute un gros sans ami... Non je ne faisais pas attention à l'apparence physique en général, mais le poids en trop était pire pour moi qu'une ulcère à l'estomac. Seulement j'avais levé les yeux, et je l'avais vu... Peut être l'un des plus beau mec qu'il m'avait été donné de contempler... Le rouge s'installa sur mes joues, couleur dont je me serai tellement bien passée je vous le garantis... Néanmoins c'était sur la défensive que je lui avais répondu

" On dit que je mords. "
"Je n'attends que ça. "
" Ca pourrait abîmer ton joli visage, cela serait fort regrettable."
"Bon je prends ça comme un vas-y assieds toi je ne demande que ça."

On parla longtemps, il avait ce petit quelque chose qui faisait qu'on se sentait à l'aise en sa compagnie. Et le lendemain, et le surlendemain, et etc, tout cela pendant un mois il fut là, toujours à la même heure, au même endroit. Et puis un jour... il ne fut plus là... Non bien sûr qu'il était encore là, je mets ma main au fer qu'il kiffait nos entrevues presque autant que moi. Seulement un jour il m'incita à sécher, je le suivis, petite fleur bleue que j'étais. Il m'emmena chez lui, me tenant par la main. Je ne sais pas ce qui me prit ce jours là, comment cela se faisait que moi une élève habituellement si sérieuse je me glissais en tête de louper deux heures de mathématiques, toujours est-il que je ne l'ai jamais regretté.

Il m'avait entraîné dans sa chambre, avait refermé la porte et m'avait embrassé... Puis avait commencé à me caresser les parties intimes de mon corps, par dessus les vêtements, puis il ne s'était pas gêné pour les retirer, considérant sans doute qu'ils étaient de trop. Je me laissais faire, terrifiée par ce qu'il viendrait ensuite mais n'osant pas décevoir le seul ami que j'avais. Il se déshabilla puis pris ma main, me montrant comment je devais faire. Mon corps tremblait de partout, il me demanda de mettre mes genoux au sol... Après je ne vais pas non plus vous décrire le tout dans le détail... Mais oui nous fîmes l'amour ! Et malgré la douleur occasionnée par mon premier rapport je peux vous promettre que j'y pris mon pied ! Et je pris confiance en mes capacités.

Le lendemain je ne le revis plus. Néanmoins jamais je ne regrettais cette expérience. Il avait fait naître en moi des désirs que jusqu'alors je ne connaissais même pas. Je mis peu de temps à trouver quelques pervers sur internet, à m'amuser de leur esprit pervers, à en chauffer quelques uns, à continuer s'ils avaient piqué ma curiosité. Ainsi si au début je me contentais de téléphone rose, un jour ce fut l'échange de photos, puis quelques rares fois

A mon entrée à Harvard la fille timide et solitaire que j'avais été n'existait plus. J'avais gagné en assurance et le fait de grandir m'avait fait découvrir à quel point le contact des gens pouvaient être plaisant. J'étais drôle et légèrement perverse sur les bords... Comme tout le monde sans doute, bien qu'à un niveau un peu plus haut que la moyenne peut être.

Niveau familiale mon père a un frère jumeau qui a une fille... Nous sommes jumelles Melinda et moi. Elle m'a parlé de son ex qui était également à Harvard et j'avoue que je serai curieuse de le rencontrer.

Actuellement je rentre en Cinquième année en communication à cette prestigieuse école, du moins j'y rentrerai à la fin du Summer Camp...