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babyska ✰ dis moi que j'ne suis pas qu'une inconnue

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✰ LASKA && BABY ✰
Tu fronçais les sourcils laissant tout un tas de question entrer dans ton esprit. Quand est ce que les choses avaient réellement dérapé au final ? Est ce que son départ était prévu depuis un moment où est ce que l'éclat de tes sentiments pour lui au bal l'avait décidé à s'en aller pour t'échapper ? Le problème, c'est que ça ne concordais pas. Y avait aucune explication qui fonctionnait correctement. Pourquoi avoir cherché à arranger les choses avec toi pour fuir une fois l'amélioration en vue ? Et surtout sans te prévenir, sans te laisser de mot, sans te donner de nouvelle. T'avais mal, ouais. C'était ça qui te faisais mal parce que t'avais juste l'impression qu'il tentait de t'effacer totalement de sa vie et tu comprenais pas. Après tout, tu avais toujours été la pour lui, depuis votre plus jeune âge. Tu l'avais "sauvé" quand ses propres parents ne lui accordaient plus aucun intérêt et c'était ça ton remerciement ? T'faire lâcher comme une malpropre ? Tu lui en voulais, c'était certain. Mais l'pire dans tout ça, c'est que tu savais très bien que s'il finissait par revenir, tu serais incapable d'être en colère contre lui. Probablement que tu le pardonnerais sans hésiter une seule seconde oubliant alors tout le mal qu'il te faisait ressentir en ce moment présent. Bref, tu te retrouvais devant Alaska, lâchant ce que t'avais sur le coeur comme si elle était ta meilleure amie. Mais non, elle n'était rien d'autre qu'une inconnue et semblait-il qu'elle ne soit pas vraiment douée dans l'art de réconforter les gens. Et d'un coup, elle sortait un ensemble pouvant servir de pyjama avant de reprendre la parole. Merci ? Ouais, c'était légèrement interrogatif parce qu'elle te perdait totalement. T'étais pas sûre de tout comprendre mais tu prenais ce qu'elle te donnait avant de filer vers la salle de bain. T'avais carrément l'air pathétique à essayer d'effacer les traces de maquillage de ton visage. J'veux pas rester si ça te dérange. Que tu disais finalement en retournant dans la pièce. Après tout, t'étais pas sûre d'être réellement la bienvenue. J'trouve ça bête que tu m'aimes pas. Je t'ai rien fais, j'te connais même pas. Et t'agis avec moi comme si.. Comme si j'avais été un monstre, comme si t'avais pas envie de me côtoyer et j'comprends même pas.
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« Merci ? » La pauvre. J'agissais vraiment comme une débile alors qu'elle, elle était dans ma chambre au milieu de la nuit, en train de pleurer la disparition soudaine de son petit ami. Comment je devais me comporter ? Je pleurais moi-même la disparition soudaine de mon ... Ouais. C'était ça mon problème. Alexander n'était rien, nous n'avions été rien mis à part des amis qui ont décidé de coucher ensemble. Je ne pouvais rien lui reprocher. Babylone s'était finalement éclipsée dans ma salle de bain pour enfiler le pyjama que je lui avais donné. Pour ma part, j'étais retournée m'allonger dans mon lit, attendant qu'elle revienne. Je ne pouvais pas la mettre dehors, je n'étais pas ce genre de personne. Même si au fond de moi, je n'étais pas d'humeur à me laisser emmerder par quelqu'un, je n'avais aucune envie de la mettre à la porte dans cet état. J'espérais simplement que ça allait se passer sans question. Que accepterait mon "aide" pour la nuit, je la laisserais parler, se confier si elle en a besoin, mais je ne ferais pas de même. Peut-être même qu'à mon réveil demain matin, elle sera partie et on reprendra une vie normale. Mais elle en avait décidé autrement. « J'veux pas rester si ça te dérange. » Mhm. Elle était là, elle n'allait pas repartir maintenant ? Je crois que je culpabiliserais. J'me dirais que j'ai été nulle. Pas vraiment le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle se remit à parler. « J'trouve ça bête que tu m'aimes pas. Je t'ai rien fais, j'te connais même pas. Et t'agis avec moi comme si.. Comme si j'avais été un monstre, comme si t'avais pas envie de me côtoyer et j'comprends même pas. » Je laissais échapper un soupir avant de reporter mon attention sur elle. « Je suis désolée. D'accord ? » m'exclamais-je alors calmement. « J'ai pas... j'ai pas envie de me rappeler comment c'était à Londres. J'ai aucune envie de me rappeler ses dix années de ma vie ou j'étais seule avec elle et personne pour me tirer d'affaire. J'ai aucune envie de me rappeler d'elle et malheureusement, tu es sa famille ! Alors ce n'est vraiment pas facile pour moi... tu comprends ? » Est-ce qu'elle comprenait qu'elle me faisait penser à ma mère ? Que j'avais aucune envie de me rappeler de toutes ses années de violence et que pour ça, je n'avais d'autres choix que de ne pas m’intéresser à Babylone.
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✰ LASKA && BABY ✰
C'était ça le plus gros problème. Ne pas comprendre. On détestait les gens après des évènements pas vrai ? Alors en toute logique, Alaska devrait te détester si tu avais fais quelque chose contre elle. Quelque chose comme.. Lui piquer son copain, te moquer d'elle ouvertement, faire courir de fausse rumeur.. Mais t'avais rien fais de tout ça. Il était la le souci, t'avais jamais rien fait qui aurait pu lui porter atteinte et pour le coup, y avait aucune explication à son comportement envers toi. Tu ne savais pas pourquoi elle te détester et dans tout les cas, si jamais elle trouvait une raison, elle serait certainement injustifié. Parce que ça marchait pas comme ça, parce qu'elle était ta cousine et que.. Mine de rien, ça faisait mal que les choses s'passent comme ça. Tu ne comprenais même pas pourquoi est ce qu'elle te demandait de rester. Etais-ce de la pitié ? Probablement puisque tu ne voyais aucune autre explication à cette action. Mais pitié de quoi ? De tes pleurs et ton désarroi ? Tu préférais encore pleurer seule au coin d'une rue plutôt que de rester avec quelqu'un qui ne pouvait pas te voir en peinture. Ouais, peut être devrais tu renoncer et claquer la porte une bonne fois pour toute. Puis venait ses raisons, tu la regardais en silence la laissant décharger son sac. Sa mère, ta tante. Elle te mettait dans le même lot alors que d'aussi loin que tu te souviennes, tu n'avais presque jamais mis les pieds là-bas. Un haussement d'épaule de ta part et tu prenais la parole comme pour tenter de te défendre. Mais je ne suis pas elle. Tu peux pas nous mettre dans les mêmes cases alors qu'on a rien à voir ensemble. J'peux comprendre que ça soit dur pour toi et que.. Que t'es pas envie d'entendre parler d'elle mais c'est à peine si je la connais. J'vivais même pas dans le même pays que vous. Et combien y avait-il de probabilité pour que vous finissiez toutes les deux à Harvard par la suite ? Personne n'aurait pu le deviner mais c'était le cas. Alors quoi, elle allait te reprocher toute ta vie d'avoir la mauvaise tante ? Parce que ça, t'y pouvais rien, t'avais pas choisi.
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« Mais je ne suis pas elle. Tu peux pas nous mettre dans les mêmes cases alors qu'on a rien à voir ensemble. J'peux comprendre que ça soit dur pour toi et que.. Que t'es pas envie d'entendre parler d'elle mais c'est à peine si je la connais. J'vivais même pas dans le même pays que vous. » Je le sais ça. Elle n'est pas ma mère et heureusement. De toute façon, si elle était ma mère, elle ne serait pas là, parce que tout comme elle, elle en aurait rien à faire de moi. Elle avait totalement raison et juste avec ses mots, elle était en train de me faire passer pour la fille la plus stupide du campus. Elle n'était pas ma mère, elle était juste une étrangère de ma famille, un peu comme Feldt. Je laissais échapper un soupir, m’asseyant sur le lit, regardant droit devant moi, réfléchissant à comment je pourrais lui expliquer les choses sans passer pour une folle. « Je n'ai rien contre toi. Je n'ai jamais rien eu contre toi. C'est juste que... que j'ai vécu des choses super-difficiles quand j'étais chez ma mère et j'en sais rien... savoir que tu faisais partie du même sang qu'elle ça m'a fait flipper. » Bon, c'était idiot ce que je disais, parce que du coup, elle avait aussi le même sang que moi. « Je sais pas comment l'expliquer, c'est comme si j'avais projeté son image sur toi... et que je t'ai jugé sans te connaitre par la suite... » j'haussais les épaules comme pour excuser l’inexcusable. J'avais pas pitié d'elle, je savais qu'elle faisait partie de ma famille, je tenais à elle plus que n'importe qui. Je ne voudrais pas qu'il lui arrive quelque chose. Mais je m'étais dit simplement que je restais éloignée d'elle, parce que j'avais trop peur qu'elle soit aussi cinglée que ma mère.
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Ouais. T'avais pas choisi. Parce qu'on ne choisissait jamais sa famille et que t'y étais absolument pour rien si ta tante était pas net. T'y pouvais rien s'il lui manquait des cases et.. D'toute manière, qu'est ce que t'aurais pu faire contre ça toi ? T'étais qu'une enfant. Malgré ton âge, t'avais toujours cette bouille d'éternel bébé et t'étais pas tellement douée pour trouver des solutions alors qu'est ce que tu pouvais faire toi ? Probablement pas grand chose et fallait qu'Alaska le comprenne. T'étais pas fautive, on ne pouvait pas t'en vouloir pour un truc dont tu n'étais pas responsable. J'comprends. Aussi étrange que ça puisse paraître, tu comprenais. Cela ne voulait pas dire que tu étais d'accord avec sa manière d'agir avec toi mais quelque part, tu comprenais. Tu voulais bien croire que c'était dur et que peut être que tirer un trait sur toi et tout ce qui pouvait la rapprocher d'elle lui avait sembler le mieux mais.. Tu voulais pas que ça s'passe comme ça. Toi, t'aurais aimé la connaître cette cousine. T'aurais vraiment aimé. T'avais plus grand monde. Ta soeur était morte, t'avais jamais remonté la pente. Valentin était partit, tu n'avais plus de bouée de sauvetage. Alors oui, il ne te restait qu'Alaska. Et même si c'était stupide, tu voulais croire qu'un jour vous pourriez peut être proche elle et toi. On pourrait.. Reprendre à zéro ? T'en pense quoi ? Essayer de se connaître et tout ça..
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« J'comprends. » Et j'en étais soulagée. Parce qu'au moins, elle faisait un effort. Parce que bon, ce n'était pas facile de comprendre une telle situation et surtout un tel comportement de ma part. Mais, il fallait qu'elle sache que jamais je n'avais eu de modèle et que très vite, il avait fallu que je me montre indépendante. Il y avait des choses que je ne savais pas faire et d'autres dont je n'avais aucune idée de comment les approcher. Je n'avais pas vraiment eu d'enfance, juste un looongue période de galère, suivi d'une crise d’adolescence à mes quinze ans quand j'avais retrouvé mon père. Même si aujourd'hui, je pouvais me montrer calme et souriante, s'en était pas moins un champ de bataille dans ma tête. « On pourrait.. Reprendre à zéro ? T'en pense quoi ? Essayer de se connaître et tout ça.. » Je relevais la tête vers Babylone, un faible sourire aux lèvres. Elle n'avait pas l'air de m'en vouloir et je ne pouvais que l'en remercier. Reprendre les choses à zéro. C'était une option à laquelle je n'avais jamais pensé, pourtant elle était pleine d'espoir. Peut-être qu'il était temps pour moi de renouer doucement avec ma famille, d'abord Feldt, puis maintenant, Babylone. « Oui... je pense que c'est une bonne idée ! » En même temps, je ne suis pas certaine qu'elle m'aurait aimé si elle m'avait connu plus tôt. Le truc, c'est que je n'avais aucune idée de comment m'y prendre... alors autant commencer par le pourquoi elle se trouve ici : « Tu le connaissais depuis longtemps ? » l'homme qui la rendait triste.
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Après, est ce que ça allait réellement marcher ? Ça, t'en savais rien. Mais ça valait peut être le coup d'essayer. Et si jamais ça ne marchait pas, au moins, ça serait pour de bonne raison. Parce que là, y avait absolument rien pour justifier le fait que vous agissiez comme deux inconnus. Et peut être bien que vous ne seriez absolument pas faites pour vous entendre mais vous ne pourriez pas le savoir avant d'avoir tenté de faire connaissance. Et à ton plus grand bonheur, elle acceptait. Ce qui voulait dire que vous alliez peut être pouvoir finir par agir comme une famille, compter l'une sur l'autre. Quoi qu'il faudrait probablement un peu de temps avant que ça n'arrive réellement mais, valait mieux partir optimiste et y croire au moins un peu. Surtout que t'étais en train de tout perdre et.. Fallait bien que tu puisses te raccrocher à quelque chose. Ouais, tu voulais te raccrocher à Alaska. Et puis paf, ton visage reprenait sa mine triste à sa question. Valentin, c'était lui qui te mettait dans cet état là. Lui qui te rendait aussi misérable et qui t'avais conduit jusqu'ici. Huit ans.. Alors oui, ça faisait plutôt longtemps pour la peine. Huit ans et il est partit sans même s'retourner, tu t'rends compte ? Parce que toi, t'avais encore du mal à réaliser qu'il ait pu faire ça. C'était.. En fait, tu l'avais pas vu arriver alors forcément que t'avais du mal à comprendre ses raisons. Peut être même qu'au fond, tu comprendrais jamais.
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Repartir à zéro était quelque chose auquel je n'avais jamais pensé. Comme si dans ma tête, c'était impossible, j'étais trop rancunière pour cela. Mais en même temps, c'était différent avec Babylone. Je ne pouvais pas être rancunière de quoi que ce soit, elle ne m'avait rien fait. Non, c'était juste moi qui avais monté tout un truc de barge dans ma tête, projetant l'image de ma mère sur elle alors qu'elles n'avaient rien à voir toutes les deux. Je n'étais même pas certaine que Babylone avait déjà vu ma mère et moi-même, je ne connaissais pas la sienne qui était tout de même ma tante et la famille que j'avais de plus proche après mon père et Feldt. Enfin bon, il allait bien y avoir un jour où j'allais enfin réussir à me sortir psychologiquement de toute cette merde. Enfin bref, nous nous donnions une chance d’apprendre à nous connaitre et je ne pouvais pas la rater. Alors comme si de rien était, je revenais sur l'histoire qui l'amenait ici, c'est-à-dire l'homme qu'elle aime qui l'avait abandonné. Je lui demandais alors depuis combien de temps ils se connaissaient. « Huit ans.. » Je m'en voulais un peu d'avoir changé une nouvelle fois son humeur. Mais je voulais pouvoir comprendre ce qui n'allait pas. « Huit ans et il est partit sans même s'retourner, tu t'rends compte ? » Ouais plus ou moins. Mon père me l'avait fait, je ne sais pas si c'est comparable ? J'eus un mouvement d'épaule avant de la regarder à nouveau dans les yeux. Je n'avais aucune envie de parler de moi, c'était elle qui avait besoin de réconfort. « Ecoute, ce n'est pas facile pour moi de juger... On ne se connaît pas après tout. Mais... Si j'étais toi, j'essaierais de garder la tête haute... » commençais-je d'abord en lui relevant le menton pour qu'elle se redresse. « Tu as vu tes yeux ? Ils sont magnifiques et crois-moi, l'expression "un de perdu, dix de retrouvés" ce n'est pas un mythe, mais une réalité... Surtout quand on est aussi belle que toi ! » m'exclamais-je avec un sourire qui se voulais rassurant. « Arrête de pleurer, même si ce n'est pas facile... parce que les premières semaines vont être un Enfer, mais après, tu vas te dire que tu as été conne de te morfondre autant, j't'assure ! Et si jamais il revient, fait-lui en bouffer ! » Quoi ? Aucune idée ! Mais il n'avait pas le droit de revenir comme une fleur.
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Et s'il revenait, comment ça allait s'passer ? T'en avais aucune idée. Parce que même si tu ne voulais pas l'insulter, il te faisait terriblement mal en ce moment et bien sûr que si t'apprenais qu'il était de retour, tu ne pourrais pas lui sauter dans les bras comme si rien ne s'était passé. C'était juste pas possible que tu fasses ça. Parce que t'avais de la fierté et qu'il avait rompu une de vos promesses. Comment avait il pu ? Cette question ne cessait de revenir encore et encore dans ta tête. Et comme toujours, tu n'avais pas la réponse. Parce que y en avait pas. Parce que tu n'étais pas dans sa tête et que par conséquent, tu ne pouvais pas connaître les raisons qui l'avait poussé à faire ça. T'étais juste complètement seule dans ta détresse et pour la première fois, tu voyais un peu de lumière dans ce tunnel. Parce qu'elle était là. C'était peut être stupide, voir même totalement, après tout, vous ne vous connaissiez absolument pas mais elle était ta famille et juste pour ça, elle te faisait te sentir mieux. T'aurais tellement voulu te réfugier dans les bras de ta mère à ce moment là qu'avoir une cousine, c'était déjà comme un grand pas. Tu l'écoutais parler et rien que le son de sa voix te faisait du bien. C'était comme un mini réconfort de savoir que malgré tout, tu pouvais compter un peu sur elle. C'était tout ce que tu demandais. Pouvoir compter sur quelqu'un qui n'allait pas te laisser tomber. Pas comme lui. C'est tellement dur. Il savait que j'serais brisé sans lui et.. J'sais plus comment faire.. Parce que non, t'arrivais pas à te ressaisir. Tu noyais tes soucis dans de la vodka et ça n'aidait pas. J'veux pas être jolie pour les autres tu sais ? J'aurais juste voulu être assez bien pour lui, assez jolie. Faut croire que je n'ai pas fait assez pour le garder. Et ça, c'était le discours d'une défaitiste. Comme si t'avais lâchement laissé tomber. Ouais, t'avais laisser tomber. J'voudrais tellement ne pas avoir mal comme ça, n'plus m'faire comme ça. Mais, c'comme s'il était partit avec un morceau de moi.. Et j'pourrais pas le récupérer s'il ne revient pas. T'inspirais un coup pour empêcher une nouvelle floppée de larme mais.. C'était tellement dur..
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« C'est tellement dur. Il savait que j'serais brisé sans lui et.. J'sais plus comment faire.. » J'avais le visage fermé pour du coup. C'était horrible d'entendre ses propos, parce qu'ils ne faisaient que me renvoyer à ma situation actuelle. Alexander me manquait terriblement. Nous n'avions rien vécu pourtant. J'peux dire, on se connaissait depuis quelques années nous aussi, nous étions amis et il m'avait toujours protégé. Puis, nous avions commencé à nous fréquenter de plus en plus pendant l'été, nous nous comportions presque comme un couple. Mais voilà, à l'heure actuelle, il n'était plus là et je devais faire sans... Ce n'était pas facile de combler le manque. Mais bon, on ne parlait pas de moi, mais de Babylone. J'essayais de la rassurer, du moins, de lui faire comprendre que son monde allait continuer de tourner avec ou sans lui. J'essayais juste de lui redonner un peu de confiance, mais elle ne rendait vraiment pas la tâche facile. « J'veux pas être jolie pour les autres tu sais ? J'aurais juste voulu être assez bien pour lui, assez jolie. Faut croire que je n'ai pas fait assez pour le garder. » Je pinçais mes lèvres en la regardant. « Justement, c'est ça le problème. Arrête de penser ça... Moi, je pense que tu étais trop jolie pour lui, qu'il ne te méritait pas et que dehors, il y a peut-être un autre homme qui t'attend. Au fond, on n'en sait rien ! Mais en attendant, il est plus là et je pense que ce type est un gros débile de t'avoir abandonné et même si ça fait mal et que tu ne comprends pas... j'veux qu'à partir de demain, tu te sentes mieux de jour en jour ! » Pas la peine de se laisser aller pour un homme. Toute façon, c'est tous des cons, ils nous rendent minables et sentimentales. « J'voudrais tellement ne pas avoir mal comme ça, n'plus m'faire comme ça. Mais, c'comme s'il était partit avec un morceau de moi.. Et j'pourrais pas le récupérer s'il ne revient pas. » J'allais jamais y arriver. Surtout que j'étais quand même dans le même état qu'elle au final, alors je partais mal pour la réconforter. « Tu sais quoi ?! On oublie les hommes ce soir... enfin cette nuit ! On a quelques années à rattraper alors je suis certaine que l'on a beaucoup d'autres sujets à aborder, des sujets qui te feront penser à autre chose ! » m'exclamais-je en faisant un sourire rassurant. Je finissais par me mettre dans mon lit, sous la couette, lui laissant de la place pour qu'elle fasse de même. On ne va pas se laisser abattre quand même !
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