babyska ✰ dis moi que j'ne suis pas qu'une inconnue

✰ LASKA && BABY ✰

Comment est ce que ça avait pu arriver ? T'avais rien vu venir, tu t'étais pas attendu à ça et forcément, comme tu n'étais pas préparé, t'avais juste l'impression de couler. Plus de bouées de sauvetage, plus de point de repère, aucun pilier pour te garder la tête hors de l'eau. T'étais seule, comme toujours. Et comme si ça ne suffisait pas, tu souffrais d'une manière tellement soutenu que chaque inspiration te devenais un peu trop douloureuse. La danse qui par habitude était ton échappatoire était maintenant comme un fardeau et tu n'avais aucune idée de comment agir ou faire pour te sortir de là. Peut être que t'étais trop fatiguée de lutter encore et toujours pour trouver la sortie de ce labyrinthe qui t'emprisonnait un peu plus chaque jours. Ouais. Comment avait-il pu te laisser tomber ? Oh bien sûr, vous n'étiez pas dans les meilleurs termes ces derniers jours, bien au contraire, mais il n'avait pas le droit de t'abandonner, pas alors que tu avais tout donné pour lui à chaque instant de ta misérable vie. Il te laissait chuter alors qu'il savait pertinemment que tu ne faisais pas partie des combattants. Et il te restait quoi maintenant à part ta peine et tes désillusions ? Pas grand chose, peut être même rien. Mais t'avais besoin de quelqu'un, besoin d'une main à laquelle te raccrocher et c'était peut être pour cette raison que tu te retrouvais devant la mather house en plein milieu de la nuit. Pourtant, tu n'y connaissais pas grand monde à part Emma et ce n'était curieusement pas cette dernière que tu venais voir. Non, toi t'étais là pour Alaska. Cette cousine que tu ne connaissais pratiquement pas et à qui tu n'avais peut être adressé qu'un mot ou deux à Harvard. Mais elle était ta famille non ? Et t'avais besoin de pouvoir compter sur ta famille. Quelques explications et tu étais finalement devant sa porte, l'air blafard et le visage cerné pas des coulées de maquillage. Piteux état à vrai dire mais t'attendais que la porte s'ouvre sans trop savoir quoi lui dire une fois qu'elle te ferais face. Peut être bien qu'elle te claquerais juste la porte au visage après tout, peut être bien.

Copyright Clochette

Quelle vie de merde en ce moment. Ou depuis toujours même. Ouais, ça n'avait jamais arrêté de me tomber dessus depuis que j'étais née, surtout à cause de mes parents. Ils n'ont jamais été présents, seulement pour me faire chier et au final, s'ils n'avaient pas du tout existé, cela aurait été mieux. J'aurais été orpheline, ça n'aurait rien changé là-dessus, mais peut-être que je serais tombée dans une famille cool qui m'aurait accueilli à bras ouverts. Mais ce n'était pas le moment d'y penser, j'avais déjà bien d'autres problèmes bien plus actuels... comme mon accident de voiture par exemple. J'avais quand même passé une semaine dans le coma et mon corps me rappelait souvent à l'ordre. J'aurais aimé reprendre des forces plus vite, mais je comprenais que c'était impossible et je le ressentais aussi à la façon dont mon corps réagissait à l'alcool ou à la drogue. Pour la première fois, mon corps me fixait des limites. Et puis comme si ce n'était pas assez difficile comme ça, Alexander et moi ne nous parlions plus du tout. J'étais seulement en train de me laisser aller quoi et du coup, j'trouvais ni le sommeil, ni l'appétit. J'étais blasée et j'arrivais plus à pleurer, je passais mon temps à penser et je me forçais à sortir si je ne voulais pas que ça tourne en dépression. Je fus sortie de mes pensées quand j'entendis quelqu'un frapper à la porte de ma chambre. Je me levais pratiquement aussitôt. Si c'est un connard qui me fait une blague, j'lui fais avaler ses dents. J'ouvre d'un coup sec et je suis plus que surprise de tomber nez à nez avec Babylone, ma cousine à qui je ne parlais pas ou plutôt que je ne connaissais pas. Que je ne voulais pas connaitre parce qu'elle était en lien direct avec ma mère. Elle a l'air d'aller mal, ça se voit à son visage et au final, j'ai juste l'impression de voir mon reflet parce que je devais avoir la même tête. Je sais même pas quelle heure il est, juste qu'il fait nuit et que je me sens lacée. Je regarde la jeune femme qui se tient en face de moi pour finalement attraper son poignet et la tirer dans la chambre. Question de fierté. Je ne voulais pas qu'on me voit en mode zombie, j'étais certaine que c'était pareil pour elle. « Qu'est ce que tu veux ? » demandais-je légèrement paniquée de me retrouver face à elle. En attendant sa réponse, je poussais simplement la porte pour qu'elle se referme.

✰ LASKA && BABY ✰

Au final tu ne savais pas du tout ce qui t'avais pris. Peut être qu'il aurait été plus intelligent d'aller frapper à la porte d'Emma puisque c'était elle ta meilleure amie. Et là, t'étais face à ta cousine que tu ne connaissais pas, qui ne t'avais jamais adressé un mot et qui semblait te détester comme si tu avais ruiné toute sa vie. La question était donc : pourquoi ? Pourquoi est ce que tu t'étais arrêtée là ? Pourquoi est ce que tu avais ressentis le besoin de lui parler à elle alors que tu ne la connaissais même pas ? Peut être que la douleur et la tristesse te rendait complètement stupide et qu'il te devenais impossible de réfléchir correctement. Ou peut être que dans tout ce désespoir, t'avais eu l'infime idée qu'il était peut être temps de te rapprocher de quelqu'un qui pourrait vraiment compter. T'en savais rien ouais, et t'étais pathétique. Tu restais plantée là comme une idiote te surprenant à identifier qu'elle semblait bien mal en point elle aussi. Peut être que vous n'étiez pas si différente que ça. Elle attrapait ton poignet et tu ne réagissais pas te laissant entraîner dans sa chambre sans rien dire. Au moins, elle semblait prête à engager la conversation, du moins tu l'espérais. Et face à sa question tu restais sans voix. C'était vrai, qu'est ce que tu voulais au final ? Lui parler ? Mais de quoi ? Pourquoi surtout. T'haussais les épaules mal à l'aise de la situation. J'sais pas.. De tes grands yeux bleus jaillissaient quelques larmes que tu laissais couler sur tes joues. J'voulais pas être toute seule.

Copyright Clochette

Je n'avais aucune envie de me souvenir de ma mère. Je n'avais aucune envie d'avoir de ses nouvelles. Et, j’espérais au plus profond de moi que je ne serais jamais comme elle. Le problème, c'est que j'avais hérité de ses gènes. J'étais déjà alcoolique ou fortement attirée par l'alcool et en plus de ça, je pouvais me montrer plus que violente quand je pétais les plombs. Ça dénotait clairement avec la personne sensible et enfantine que je pouvais être à 80% de mon temps. Alors me retrouver face à ma cousine Babylone, c'était un peu comme me retrouver face à ma mère. Je ne connaissais rien d'elle, mais pourtant, tout me renvoyait vers ce lien invisible aux yeux des autres. Je ne voyais pas pourquoi je faisais cette fixette, disons que c'était plus fort que moi. Surtout que là, elle se tenait devant moi et elle avait l'air inoffensive, perdue et totalement détruite. Un parfait reflet de ce que je pouvais ressentir en ce moment. Alors j'attrapais son poignet et je la faisais entrer dans ma chambre pour être à l'abri des regards et je lui demandais clairement ce qu'elle voulait. « J'sais pas.. » Je fronçais les sourcils. Comment ça elle se sait pas ? Elle est somnambule peut-être ? « J'voulais pas être toute seule. » Voilà qu'elle se mettait à pleurer et ça me faisait paniquer encore plus. « Alors pourquoi tu n'es pas allé voir tes copines les cabots ? Vous êtes comme... soeur nan ? » lui dis-je pratiquement aussitôt. Pourquoi moi ? Pourquoi ce soir ? Je passais ma main sur mon front, glissant mes cheveux en arrière. Faut que je prenne sur moi, cette fille est juste en train de pleurer dans ma chambre. « Tu as un problème ? Pourquoi tu pleures ? »

✰ LASKA && BABY ✰

Et c'était encore plus pathétique dis de la sorte. Tu ne voulais pas être toute seule alors t'allais chez la seule nana que tu ne connaissais pas et qui semblait te détester quitter à lancer un froid assez intense et passer de longue minute dans le silence. Donc oui, c'était pathétique et tu te demandais comment une idée pareille avait pu te passer par l'esprit. Fallait croire que ça ne tournais vraiment pas rond dans ta tête et que par moment, tu perdais tout soupçon d'intelligence pour agir de la sorte. Mais t'étais là et t'aurais certainement l'air encore plus bizarre si tu finissais par partir en courant sans rien dire alors autant rester pas vrai ? Bref, t'avais la sensation de ne pas être la bienvenue et quelque part, tu comprenais, c'était pas le meilleur moyen d'entamer une relation après tout. Ouais mais, parfois parait que c'est bien de compter sur sa famille. Sa vraie famille et t'es la seule qui s'rapproche de ça ici. Tu reniflais bruyamment ce qui était bien loin d'être glamour pour une cabot avant de soupirer. Comment t'allais t'en sortir dans tout ça toi ? T'étais complètement hors circuit et tu venais d'être élu présidente, autant dire que t'avais aucune idée de ce que ça pourrait bien donner. J'ai l'impression qu'on vient de me laminer le coeur, de le broyer en mille morceaux et de le jeter sous une cargaison d'autobus. Comment est ce qu'il.. A pu t'abandonner ? C'était ça la grande question. Et les larmes reprenaient de plus belle.

Copyright Clochette

« Ouais mais, parfois parait que c'est bien de compter sur sa famille. Sa vraie famille et t'es la seule qui s'rapproche de ça ici. » J’écarquillais les yeux en la regardant. Pourquoi elle me parlait de ça ? Pourquoi elle avait choisi d'être là au milieu de la nuit à me parler à moi alors qu'elle avait des amis ? « Sauf que la famille j'y crois pas.... » C'était un mensonge. Surtout en ce moment. J'avais appris l’existence de ma sœur, Feldt depuis quelques mois et je m'étais attachée à elle tellement vite que ça en était presque effrayant. J'aimais déjà ma sœur, même si je ne la connaissais pas au fond. Alors... pourquoi pas ma cousine ? Je ne pouvais pas la mettre à la porte maintenant que je l'avais fait entrer et que la conversation était engagée. Je ne la connaissais pas et j'avais du mal à me faire une idée sur elle. Elle ressemble à une poupée, elle est belle comme un cœur mais elle a ma mère comme tente. Et c'est certainement son plus gros défaut. « J'ai l'impression qu'on vient de me laminer le coeur, de le broyer en mille morceaux et de le jeter sous une cargaison d'autobus. Comment est ce qu'il.. » Oh mon dieu. Comment je vais m'en sortir ? J'arrive déjà pas à gérer ma vie sentimentale alors celle des autres... Je laisse échapper un soupir en me disant qu'elle venait de faire la parfaite description de ce que je pouvais ressentir pour Alexander. « Arrête de pleurer ! » m'exclamais-je soudainement en lui donnant un mouchoir. Si je me mettais à déprimer moi aussi, ça n'allait pas être jolie, alors j'essayais de reprendre les conseils qu'Emma avait pu me donner ou même ceux de Wade. « Les garçons, c'est tous des connards, ils n'en valent pas la peine alors arrêtes de pleurer ! »

✰ LASKA && BABY ✰

Tout ça, ça te fatiguais. Réellement. T'en avais assez de pleurer pour ça. Assez de te demander s'il allait revenir. Si dans un futur proche tu allais recevoir une quelconque explication. C'était peut être pour ça que tu lui en voulais autant. Parce qu'il ne t'avais pas dit au revoir et qu'il n'avait rien expliqué du tout. Oh bien sûr que même avec ça tu aurais été en colère puisque dans tout les cas, ça restait un abandon. Mais tu l'aurais peut être été un peu moins. Peut être que tu te serais posée moins de questions et surtout, SURTOUT, tu aurais peut être pas eu cette impression constante que tout était de ta faute. Parce que oui, tu avais la sensation d'être fautive. Pourquoi tu me détestes autant ? Je t'ai fais quoi moi Alaska ? Ca, c'était la grande question. Peut être que Valentin pouvait te reprocher des tonnes de chose, et peut être bien qu'il aurait raison mais à elle, tu ne lui avais rien fais. Jamais. Alors non, tu ne comprenais pas pourquoi est ce qu'elle ne te parlais jamais, pourquoi est ce qu'elle semblait ne pas pouvoir te supporter. T'avais jamais posé la question jusqu'à maintenant mais là, il te semblais essentiel de le savoir. Cette cousine que tu ne connaissais pas te tendais un mouchoir t'ordonnant d'arrêter le torrent d'eau salée sortant de tes yeux. Mais est ce qu'elle savait ? Savait-elle à quel point ça faisait mal ? Il a quitté la ville comme ça, sans se retourner. Sans me le dire. Je méritais une explication pas vrai ? Rien qu'une lettre, quelque chose. C'était pas un connard mon Valentin mais il a été idiot de penser que je méritais pas ça.

Copyright Clochette

« Pourquoi tu me détestes autant ? Je t'ai fais quoi moi Alaska ? » Je ne savais quoi lui répondre. Elle semblait chamboulée, je n'avais aucune envie d'ajouter de la tristesse. Je ne savais pas si je la détestais réellement. Il était vrai qu'elle ne m'avait rien fait non plus... mais, je ne pouvais pas voir son regard dans me sentir confronter aux regards de ma mère. Celle qui autrefois me frappait. Je n'avais aucune envie de me souvenir de ce moment de ma vie, je n'avais aucune envie de reprendre contact ou bien que l'on me parle d'elle, que l'on me dise ce qu'elle devient. Parce que ça me faisait peur. J'avais peur de ce qui pourrait arriver. En réalité, Babylone et plus particulièrement ce lien familial me faisait peur. « Rien... » m'exclamais-je simplement dans un soupir. Fallait-il que l'on en parle ? « Tu me rappelles une personne dont je n'ai aucune envie de me rappeler, je suppose que ce n'est pas de ta faute, tu n'y es pour rien. » C'était moi la délurée dans l'histoire. J'essayais d'en savoir plus quant à son état du moment. Elle pleurait à cause d'un garçon, je savais ce que ça faisait. « Il a quitté la ville comme ça, sans se retourner. Sans me le dire. Je méritais une explication pas vrai ? Rien qu'une lettre, quelque chose. C'était pas un connard mon Valentin mais il a été idiot de penser que je méritais pas ça. » Je pinçais mes lèvres en la regardant. C'était tellement étrange de me confronter à elle et de me rendre compte que nous étions dans le même état, pour le même genre d'histoire. « Vous vous êtes disputés ? » lui demandais-je alors, essayant d'en savoir plus pour peut-être l'aider ensuite.

✰ LASKA && BABY ✰

T'avais beau être en colère contre lui, tu ne pourrais jamais dire qu'il était un connard. Peut être parce qu'il avait été ton meilleur ami, ton meilleur pilier et que sans lui, tu ne serais certainement pas celle que tu étais aujourd'hui. Alors bien sûr qu'il avait ses tords et bien entendu qu'il n'était pas parfait mais, t'arrivais pas à le détester ni même à l'insulter. T'avais juste ce trou béant dans la poitrine qui te faisait affreusement mal. T'avais envie de tout plaquer pour partir à la recherche d'explication et d'un autre côté, t'avais peur de ce qu'il pourrait te dire. Alors tu restais juste là à attendre qu'il revienne alors que peut être il ne le ferait pas. T'avais trop d'indécision vis à vis de tout ça, c'était peut être ce qui te faisais le plus mal mais tu ne voulais pas perdre espoir. Tu voulais croire qu'il reviendrait un jour parce qu'il se rendrait compte qu'il avait besoin de toi tout comme tu avais besoin de lui. Est ce que c'était de la naïveté ? Probablement. Mais t'avais besoin de t'accrocher à ça puisque tu sombrais déjà et que t'étais à un pas de totalement couler. Ta mère ? C'était la seule personne qui te venait à l'esprit. Même si tu n'étais pas proche d'Alaska, bien sûr que tu connaissais ta tante et les désastres qu'elle commettait. Tu savais puisque tes propres parents en parlait. Mais c'était nul de te raccrocher à ça alors que toi, tu ne la connaissais presque pas. T'avais rien à voir avec elle et ni toi ni ta mère n'avait jamais apprécié ce que ta tante pouvait être. Oui mais ça fais déjà quelques mois et on était en train d'arranger les choses. Petit à petit. Maintenant c'est juste foutu. Foutu. Mort. Il était partit.

Copyright Clochette

« Ta mère ? » Rien que de l'entendre dire, ça me faisait des frissons. Personnellement, je pouvais en parler. Je pouvais dire tout ce que je voulais sans problème. Enfin, non. Je n'en parlais à personne, mais je pouvais y penser. Cela ne me faisait rien parce qu'avec le temps, j'avais oublié la douleur que ça pouvait faire que de se faire battre. Avec le temps, j'avais fait une croix sur l'espoir d'avoir des parents. J'étais juste seule depuis toujours. Désormais, j'avais des amis sur qui compter et puis, j'avais Fledt, ma grande sœur. C'était un peu ma bonne surprise de l'année au final et ses enfants, être tante, c'était le cadeau de Noël avant l'heure. On pourrait croire que j'avais réussi à me reconstruire, on pourrait si on ne me connaissait pas. Si l'on ne voyait pas à quel point je pouvais être une femme fragile et faible. Oui, c'était ça le mot. J'étais vraiment devenue faible avec le temps. La première personne à laquelle je me rattachais, je lui faisais confiance naïvement et au bout d'un moment, ça faisait mal. Vous voyez ? Avec justes deux mots, elle a mis le chaos dans ma tête. Je ne réponds pas, je laisse ça en suspens parce que je pense en avoir déjà beaucoup dit. Elle est là de toute façon. Il est tard et je ne vais pas la mettre à la porte dans cet état. « Oui mais ça fais déjà quelques mois et on était en train d'arranger les choses. Petit à petit. Maintenant c'est juste foutu. » Je laissais échapper un soupir. « Tu sais quoi ? Je vais pas te mentir, je suis vraiment très nul pour tout ça ! Ma vie sentimentale, c'est le bordel ! Alors, je vais te donner le conseil que mes amis m'ont donné : tu arrêtes de pleurer, s'il est partie, c'est qu'il a rien compris à la vie et que tu mérites largement mieux ! » Je n'avais aucune envie de lui raconter mes problèmes de cœur avec Alexander, après tout, elle n'avait certainement pas besoin de ça. Du coup, je fouinais dans mon placard pour en sortir un t-shirt et un short propre pour dormir. « Reste dormir ici cette nuit. Tu peux utiliser la salle de bain si tu veux. » Elle est minuscule, mais tout le monde rêverait d'avoir une micro-salle de bain attenant. Je lui donnais alors le pyjama. Peut-être qu'après ça, elle se sentira mieux, genre installé dans le lit, elle sera peut-être reposée.