ROMANE ✾ Tu veux un bébé avec moi ? *Chibi eyes*

Ce début de Summer Camp était bien bordélique à mon gout... entre Danny et Spencer, finalement ces vacances n'étaient pas si fun que ça. Enfin quoi que... Danny ne pouvait pas savoir, j'en parlais tellement pas de mes histoires, mais Spencer... Comment avait-elle pu me faire ça PUTAIN! J'étais dégouté, vraiment dégouté... Que ça me serve de leçon, je n'aurais jamais dû me laisser aller comme ça, c'était bien fait pour ma gueule. Ce soir c'était simple, pas d'humour à sortir, je revenais de Cambridge dont je venais de faire l'allée retour en furie, je n'étais donc vraiment pas en phase de sortir m'éclater, il fallait que la tension redescende un peu, que je réfléchisse, que je face le tri dans ce merdier...

Mais finalement, les choses en avaient décidé autrement car d'un coup, Teodora entra dans la chambre en panique pour se jeter dans mes bras, ne me laissant à peine le temps de me redresser de mon lit. Elle me serrait fort, comme jamais elle ne l'avait fait et heureusement, il n'y avait personne pour admirer la scène. Romane...Oh...Excuse moi..., dit elle avant de m'embrasser la joue les larmes aux yeux. M'inquiétant de son état, je prenais son visage de mes mains en la regardant droit dans les yeux "Non non c'est rien t'en fais pas, respire... Calme toi et dis moi ce qu'il se passe.". Je découvrais une chose en cet instant, j'avais horreur de la voir comme ça et j'étais prêt à tuer si ça pouvait lui ramener le sourire. J'ai besoin de toi..., continuait elle en me gardant dans ses bras. Là serrant contre moi je tentais de la rassurer "Chuuuut... Ça va aller, je suis là tu le sais, Je serais toujours là pour toi... Dis moi ce qu'il y a.". Serre moi contre toi, gardes moi avec toi. j'ai peur Romane. Je ne pouvais pas t'appeler comme ça, ils le sauraient. Excuse moi. Il était clair qu'elle allait vraiment mal, quelque chose de grave avait dû se passer... Je la laissais donc reprendre son souffle, son calme, la laissant se blottir contre moi, son visage dans mon cou. Je restais un moment comme ça, à la garder en silence dans mes bras, caressant son dos de mes mains pour la rassurer. J'allais attendre un peu qu'elle se sente mieux avant de lui poser la question, même si un tas de choses me passaient déjà par la tête, ce que je n'aimais pas des masse.

Mais j'attendais, encore, que son souffle soit doux, que ses larmes cessent de couler, que son moment de crise passe tout simplement. Il fallait avouer que notre histoire et notre lien était spécial, étrange, mais je m'étais beaucoup attaché à elle, cette fille était un amour et par instinct, je me portais garant d'elle, je voulais l'aider et la protéger c'était comme ça. Un petit temps passa, je posais doucement ma tête contre la scène tentant de reprendre le dialogue en douceur "Tu te sens mieux?..."

Fallait pas se leurrer, un simple câlin n'allait surement pas arranger son état, mais bon si ça pouvait un poil calmer ses pleures c'était un début. C'est d'ailleurs d'un hochement de tête qu'elle me répondit avant de murmurer mon nom et de m'embrasser et de poser sa tête contre mon épaule. Normalement j'aurais dû bouger mais allez savoir, qu'elle m'embrasse ne me faisais pas broncher au contraire, je ne saurais expliquer pourquoi mais avec elle, c'était comme ça. Elle en avait le droit, librement et ça m'allait même très bien. C'est alors qu'elle vint annoncer la couleur et pour être franc, le "ON" a un problème ne me présageait rien de bon DU TOUT (bah oui on, signifiant que j'étais tout autant trempé dans l'histoire apparemment), mais je n'allais pas encore crier au loup, je me contentais donc de froncer les sourcils en attendant la suite qui je l'espère allait vite s'éclaircir. Je sentais alors soudain sa main se venger sur mon t-shirt avant qu'elle ne s'écarte pour qu'on s'assoit sur mon lit alors qu'elle revenait entourer mon cou de ses bras avec douceur. "Dis moi ce qu'il se passe Teo... Je peux tout entendre et tu le sais...", et il fallait dire que vu notre cas, ma vie, ouais, je pouvais en entendre bien des choses... C'est là qu'elle se décolla Excuse moi, je suis vraiment désolé. je...je suis aussi surprise que tu vas l'être.... Surpris?... Enfin, plus ça allait et plus effectivement je commençais à baliser, m'attendant maintenant au pire... C'était quoi? La famille? Encore un de leur coup foireux qui allait ENCORE plus nous mettre dans la merde??? Elle continuait Je ne veux pas que tu m'en veuilles...j'ai...j'ai oublié...je suis..., oublié? Quoi? Comment ça? Là je commençais à vraiment m'y perdre et je n'aimais pas ça du tout. J'inspirais donc pour rester le plus concentrer mais sans fausses idées, à la fixer droit dans les yeux un sourcil levé avant qu'enfin ne tombe la vérité alors qu'elle détournait le regard Je suis enceinte de toi... J'osais pas ouvrir mes analyses, je pensais que j'avais une maladie mais en fait... j'attends un enfant de toi. Je...je viens de lire le document. Ils disent que ça date environ du jour où on a couché ensemble...la dernière fois... Je comprendrais si tu ne voulais plus être mon ami... . BOOM!

Enceinte.... De... Moi?.... QUOI?! Là pour être franc, ce fut le plantage TOTAL dans ma tête, je restais là, à la fixer (voir même à fixer le vide en face de moi qu'elle y soit ou non) la bouche entre ouverte et en silence tellement je n'arrivais pas à enregistrer l'info. Mais il fallait que je me répète ses paroles qui pourtant résonnaient encore dans ma tête.... Teodora était enceinte de moi? Ma fiancé par alliance, avec qui je magouillais pour nous sortir de là était... ENCEINTE DE MOI???! Bon j'avoue que là, je ne savais plus quoi faire, paniquer ou tomber parterre... Moi papa? Impossible! Enfin... Et merde! Moi qui savais d'ordinaire toujours quoi faire là, j'étais le plus largué du monde! Et dire que je comptais sur cet été pour arranger ma vie, mes histoires et mon bordel relationnel et bien là! Fallait dire que c'était foiré de A à Z!!!

J'avais limite du mal à respirer tellement j'avais le souffle coupé. Mais c'est lorsque que Teo' se jeta à la porte que je revins à la réalité me levant d'un coup pour m'approcher d'elle et prendre ses bras de mes mains "Chut, chut... Attends non, calme toi... On... On va trouver une solution. D'abord on va se calmer! Reprendre nos esprits et s'asseoir pour faire la plat et réfléchir à tout ça, mais... Mais t'es sérieuse??? J'veux dire... Je.. T'es vraiment enceinte de moi? J'vais être.... Papa...?" Bon ok, pour le mec qui voulait calmer le jeu c'était pas top! Mais il fallait dire que je me sentais bizarre.... Perturbé? ÉVIDEMMENT! Mais contrairement à ce que j'aurais pensé, je ne voulais pas fuir ça. Je me serais d'avantage vu à me dire COUR AVORTER BORDEL! Mais au lieu de ça, ma tête elle, restait planté sur le "bébé" qui allait germer juste là, dans son ventre et qu'il était de moi. Qu'est ce qu'il m'arrivait là? Franchement pour tout vous dire, j'en savais foutrement rien!

Je pris alors son visage entre mes mains, fixant ses yeux profondément "Ça va aller Teo d'accord?... On va se zenifier et on va discuter de ça si tu l'veux bien...", prenant sa main après lui avoir caressé la joue, je l'invitais à me suivre jusqu'à mon lit pour l'asseoir de nouveau, laissant place à un petit silence avant de reprendre doucement après une longue inspiration "Toi tu... Tu pense quoi de tout ça?... J'veux dire, qu'est ce que tu pense faire...?", oui, je voulais avant tout savoir ce qu'il en était dans son esprit à elle avant de me prononcer.

Et bien voilà! La chose était clair et net, pas de blague, juste du véridique! J'allais être papa, ou du moins possiblement papa si on allait en ce sens et j'avoue que cela me faisait vraiment bizarre... Je ne serais en fait pas trop décrire mon ressenti, une sorte d'impression de rêver éveillé, de délirer, que ce n'est pas réel et pourtant au fond, je sentais ce pincement en regardant Teodora qui me confirmait que si. Notre petit plaisir ensemble allait nous imposer un dilemme de plus, celui d'un enfant. Mais merde! C'est encore pas croyable pour moi! Mais voir Teo se calmer m'aidait à vrai dire, la sentir se poser contre moi me faisait au fond du bien car je sentais qu'on était deux, ensemble et c'est gardant ma main entre les siennes qu'elle me donna son avis qui pour être franc me laissait froissait un peu l'égo pour je ne sais quelle raison, en fait, tout de mon ressenti et mes réactions en cet instant me semblait vraiment pas habituel DU TOUT! Mais je comptais bien laisser tout ça sur le compte de cette GROSSE nouvelle qui venait de me tomber, enfin NOUS tomber dessus. Mais c'est surtout ce qu'elle disait envers elle même qui me chagrinait le plus et je ne me retins pas de le pointer cash "Non Teo. Je ne veux pas t'entendre dire ça c'est compris? T'es pas pathétique du tout et je t'interdit de le dire ou même simplement de le penser OK?..", ouais, le OK de la fin était une question rhétorique car il était déjà clair et net que je ne lui laissais pas le choix de dire non.

Je savais qu'elle était paumé, je sentais qu'elle avait peur, mais il était hors de question qu'elle s'en rejette la faute sur elle même comme si elle était la pire des garce. Suite à sa seconde tirade, allez savoir pourquoi mais pour moi, le choix était fait et les choses étaient décidés d'entrée... Et toi, tu en penses quoi, Romane ? Tu... m'en veux ? , lui caressant les cheveux je calmais sa crainte sur le coup "Non je ne t'en veux pas, bien sûr que non... Cette "bêtise", on l'a fait à deux car je suis autant fautif que toi et j'assumerais jusqu'au bout." avant de l'écarter doucement de moi pour la regarder dans les yeux afin de lui répondre sans hésitation d'un ton calme et sérieux "Je veux qu'on le garde... J'en ai envie Teo. Je ne saurais pas t'expliquer pourquoi, mais je ne veux pas que tu avorte et si je dois t'épouser pour cela, je le ferais. Si pour m'occuper de toi et cet enfant je dois me marier avec toi, alors qu'il en soit ainsi, car je ne te laisserais jamais assumer ça toute seule comme un lâche. Cet enfant, je veux qu'il vive...", ouais vous vous demandez sans doute si j'avais craqué et pour vous répondre... Non, je n'avais jamais été aussi sûr de moi et d'une chose qu'en cet instant.

C'est d'un murmure Romane..., qu'elle se jeta pour me serrer fort dans ses bras avant d'embrasser fort ma joue. Ça me faisait plaisir, me touchait d'ailleurs comme réaction, j'en laissais même échapper un petit sourire nerveux avant qu'elle réalise au bout de quelques minutes ce que je venais de lui dire. C'est là qu'elle s'écarta brusquement pour me répondre sa tirade qui avait tout des plus beaux discours du monde. Elle se souciait là de mon avenir, mais surtout de ma vie sentimentale ce qui au fond c'est vrai, me pinçait le cœur, mais elle n'avait pas l'air de comprendre, de réaliser ce qu'il se passait vraiment là, de ce que je venais de décider pleinement. Elle prit mon visage pour l'approcher tout près du sien pour continuer en caressant ma lèvre de son doigt. Elle parlait de gâcher ma vie, mais il fallait qu'elle ouvre les yeux... Elle l'était déjà! Et ce depuis bien longtemps maintenant... Et tout ça simplement parce que j'avais grandis comme elle dans la mauvaise famille, dans le mauvais milieu, le truc c'est qu'il fallait l'accepter, chose que ni elle ni moi n'avions réussit à faire jusqu'à présent.

C'est après son petit baiser sur mes lèvres en prenant ma main entre les siennes, c'est là que je pris une longue inspiration avant d'en lâcher un soupire tout aussi long "Le truc... C'est qu'il ne s'agit plus de moi Teo'... Mais de nous et surtout de ce bébé. Il faut ouvrir les yeux, j'ai jamais été destiné à faire ce que je voulais, surtout depuis la mort de... Enfin bref. Il faut arrêter de rêver, on est grand maintenant et il faut assumer le fait qu'on a vécu et grandi dans un milieu qui nous demande pas notre avis. Nos parents ne te laisseront jamais avorter, surtout ton père et le mien me tuera si je n'assume pas mon rôle avec ce bébé. Je n'ai plus le droit de dire non à ce mariage, il est là le problème, ma mère m'en voudra trop. Et je me vois mal passer le reste de ma vie à fuir ma famille et la tienne! En devant renoncer à tout ce que j'ai ici, ça non merci... Et puis merde! Même si j'aime une fille... Comment elle pourrait vivre avec moi? Dans ce bordel? Comment elle pourrait ne serait-ce qu'accepter de vivre là dedans? J'ai essayé une fois et j'en ai payé le prix... Je ne veux pas faire deux fois là même erreur et ce qui se passe là m'aide à y voir plus clair." Je laissais un instant de répit pour respirer alors que je sentais mes yeux s'humidifier contre ma volonté. "Je suis avec toi et je resterais avec toi... Ma vie sentimentale devra l'accepter un point c'est tout." Je me rendais bien compte là que j'allais devoir faire des sacrifices, trouver des solutions, mais pour le moment, je n'y arrivais pas... Nayeli, voilà le prénom qui résonnait dans ma tête dans tout ce qu'on venait de ce dire. J'allais devoir trancher ou je ne sais pas, en tout cas, tout allait être chamboulé et j'allais devoir gérer tout ça sans faire l'enfant capricieux car mes bons désirs allaient devoir rester sage, fini les conneries, à présent je devais assumer. Je ravalais alors mes larmes, ne leur laissant même pas le temps de couler et serrais les mains de Teodora à mon tour en silence. Je peux rester avec toi... aujourd'hui ?, laissant aller un petit sourire je répondais calmé "Bien sûr.", avant d'embrasser en douceur son front.

Je savais ce que je disais, ce que je faisais et je savais surtout que c'était ce qu'il y avait à faire, ce que je devais faire et de toute façon, il fallait être réaliste, il n'y avait pas d'autres options possible car on avait tout simplement pas le choix du tout. Mais elle se plaça derrière moi et tentait malgré ça de continuer d'aller dans le sens de la lutte, du fait qu'il faillait que je me batte pour vivre ma vie de mon côté, heureux et épanouie. C'était beau de sa part, ça me touchait mais il était clair que ce n'était pas possible, que ce n'était que du rêve qui, si il se réalisait allait être un enfer à maintenir sur pieds. Je l'écoutais donc, en silence souriant à ses paroles en caressant ses mains. Je savais très bien ce que j'en pensais et je n'allais pas démordre de ces idées, mon choix avait été fait, j'acceptais enfin mon destin, celui que ma famille m'avait tracé...

Son baiser sur ma nuque faisait du bien, la laissant me pousser sur le côté afin que me m'allonge près d'elle, mon regard plongeant dans le sien tandis qu'elle caressait ma joue Je serais jamais assez belle, assez... elle pour te rendre heureux. Penses un peu à toi, Romane.. Je ne saurais dire pourquoi, mes ces mots ci bloquèrent dans mon esprit... Car elle avait tord. À mieux y penser, elle était parfaite. Belle, vivante, chaude comme la braise, sexy et sauvage... Un peu tout ce que j'aimais au fond alors elle n'avait pas à penser cela, même si je savais très bien ce qu'elle entendait par là. Je passais alors ma main dans ses cheveux pour lui répondre le plus sérieusement du monde "Même si je sais ce que tu entends par là, sache que tu es la fiancée parfaite à mes yeux...", avant de laisser aller un sourire pour la rassurer tandis qu'elle venait se blottir contre moi. Ses doigts glissaient sur mon ventre alors qu'elle sorti de nouvelles hypothèses pour nos projets d'avenir, ça me faisait sourire intérieurement car c'était adorable de sa part mais je ne pu m'empêcher de rester fixé sur mes derniers mots "Ouais... C'est une idée. Puis il faudrait être maso pour refuser une fille comme toi, même avec un bébé. Mais au fond... Ça me ferais chier en fait... Qu'un autre mec soit le pseudo père de cet enfant.", merde! Je devrais retenir ma langue à dire des trucs comme ça mais... C'était vrai pour être franc, je ne voulais pas d'un autre type sur ce territoire qui était désormais le mien... Cet enfant était à moi et malgré que ce soit bizarre, je ne voulais pas le partager, même si en réalité il s'agissait de laisser Teodora vivre sa vie et ses amours. J'étais jaloux? Possessif? Je devenais vraiment fou moi...