(insomniac's lullaby). skyhel

skyhel

nuit tombée, silence complet. seul résonne le crissement des gravillons sous tes pieds et ton souffle irrégulier. c'est étonnant. trop paisible. pour une résidence de mathers. tu t'attendais à une fête à incruster, au lieu de ça tu te retrouves avec le calme complet et pleins de fenêtres aux volets fermés. soirée de repose, peut-être. enfin, tu t'attends pas à ce que tous les mathers dorment, au contraire, t'essayes de pas imaginer ce que certains sont en train de faire. faut éviter de te déconcentrer. de te dire que la fille que tu cherches est peut-être aussi actuellement en train de se faire fourrer. charmant. sauf que t'arrives devant la grande porte et oups, fermé. bordel. bordel. comme t'as aucune idée d'où se trouve skyler, tu prends un gravillons et tu le lances au hasard d'une des rares fenêtres allumés. tu réitères avant qu'enfin quelqu'un daigne te ouvrir le carreau pour te renseigner. fenêtre tout à droite, te voilà à nouveau en train d'assaillir le mur avec des gravillons et des jurons. "skyler bordel de merde ouvre cette fenêtre. même si t'es en train de baiser. " toi tu pouvais pas appeler. non toi tu fais pas comme les autres, t'as pas envie qu'elle ait le choix, t'es là donc tu la vois. même si tu sais pas pourquoi t'es là. même si c'est une insomnie qui t'as amené ici.

(Invité)

Je vois pas pourquoi j’me suis fait chier à essayer de re suivre ce mec, de le reconquérir comme on dit. Non sérieusement. Je voulais lui prouver que j’voulais de lui, que je l’aime, que je e veux que lui dans ma vie et ce malgré toutes les erreurs qu’il a pu commettre avec moi. Me battre, c’est pas rien, je sais pas. Il à préférer toucher la corde sensible, me frapper en plein cœur, me dire des choses atroces et au final conclure qu’il voulait que j’le laisse faire sa vie. J’ne pensais pas en arriver là. Me dire que c’était peut être fini et que j’allais devoir le voir évoluer avec une autre nana que moi. En face de moi. Une nana qui n’aura pas des bleus tout le long du corps, elle. Je suppose que c’est comme ça. Ce ne sont que les conséquences de ma misérable suite de merde que j’ai eu cette année, non ? Surement. Je suis assise sur mon lit, les genoux contre moi à regarder ma télé en face. Ces émissions la con qui ne servent pas à grand chose finalement. La vie sexuelle des singes géniale. Mais je regarde sans regarder finalement. skyler bordel de merde ouvre cette fenêtre. même si t'es en train de baiser. Mon regarde se pose sur la fenêtre bombardé de mini cailloux qui frotte contre le verre. Sérieusement là ? Je bondis du lit prête à gueuler sur la bande de gamins qui a décidé de me faire chier, maintenant, ce soir. PUTAAIN D’MERD.. Sahel ? Je lèves un sourcil en fermant ma bouche, je comprends pas qu’elle est le fuck la tout de suite. C’est quoi ton problème làà ? Qu’est ce qui se passe ? Je suis en sous vêtements penchée sur ma fenêtre, vraiment, ca craint.

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skyhel

tu te reconnais pas. là à faire pas vers elle. tu sais que t'as réagis comme un con. mais ce n'était que la réception de sa propre connerie. juste retour des choses. pourtant t'es là. parce que c'est elle. parce que tu vois pas d'autres raison, que t'agis sous pulsions. elle apparaît. avec son air énervé et ses mots qui quittent ses pensées. trop rapidement, jusqu'à ce qu'elle te voit. étonnement. tu comprends. toi aussi t'aurais été étonné de te retrouver à minuit passé. tu souris. tu m'ouvres? prince charmant qui parle à la fenêtre c'est pas trop mon délire. c'est vrai que t'as plutôt l'air con, là dehors. avec tes airs de charmant à la couronne d'or. tu lances un regard vers la porte comme pour lui appuyer tes dires. t'as pas l'intention de t'excuser, tu sais même pas ce que tu fais. tu te contentes de l'observer et de prier pour qu'elle se rhabille. parce qu'elle est bien trop belle comme ça, attirance du désir. c'est surtout ce qu'il faut pas. lui trouver une quelquoncque sexualité. allez sahel c'est facile. suffit d'un peu de volonté.

(Invité)

Te faire chier à cette heure ci c’était vraiment la pire des idées. Tu supportes pas qu’on te fasse chier de base alors tard le soir, personne à part le meilleur des plans cul d’ta vie. Mais bon t’as pas trouvé quelque chose de meilleur que tous les autres, sérieux. Je me penche à la fenêtre en commençant à m’énerver, pour changer. Sahel montre le bout de son nez dehors, en dessous de la fenêtre. Je suis.. perplexe à sa petite visite surprise d’ailleurs. C’est quoi le fuck exactement ? C’est quoi les bails ? Tout ce délire là ? Tu m'ouvres? Prince charmant qui parle à la fenêtre c'est pas trop mon délire. J’ai soupiré en restant quelque seconde bloquée face à son calme, son sourire, sa gueule de con vraiment trop sexy et sa demande. Mais c’est toujours ouvert abrutis ! C’est la mather house quoi. Elle est ouverte, tout le temps. T’auras bien un perdu qui va rentrer d’une fête à pas d’heure, si il se retrouve à la rue.. so saad. Deuxième étage, chambre 25. J’ai refermé la fenêtre après ces mots. J’ai même pensé à enfiler un t-shirt, juste un t-shirt qui laisse apparaître un bout de mes fesses elles même à peine recouverte de ma culotte pas très couvrante. Un tenga quoi. Anywwaaay. J’lattends, à la porte. J’sais pas si j’dois avoir peur ou non, franchement, je pense pas. Disons que j’ai tout vécu la, niveau peur. C’est bon. Il rentre dans la chambre avec son calme, étrange. So weeird. Pourquoi t’es calme ? Pourquoi t’es làà ? Bon quoique j’ai pas à me plaindre toi t’es pas venu me regarder dormir dans la noir pour ensuite me plaquer contre le mur.

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skyhel

t'arrives finalement devant sa porte. après avoir réalisé ta stupidité et ton manque de force. super big fail pour une super intervention nuptiale. deuxième étage, chambre vingt-cinq. autant dire que tu vérifies deux fois avant d'ouvrir la porte. puis t'entres. avant ta façon à toi de rien dire. de pas laisser passer ce que tu penses. rien. t'entres, c'est tout. forcement, t'es surement le seul sur terre à aimer les moments gênants. les silencieux. ceux qui donnent envie de parler, ceux qui laissent un tas de questions à skyler. pas de réaction. tu la regardes. tu souris. t'essayes de faire abstraction de ses fesses à demi nues. en fait tout ton esprit est concentré à ça. je sais pas. c'est la réponse la plus honnête que tu peux lui donner. ce soir t'as pas envie de jouer. tu la regardes. tu hausses un sourcil. il t'a fait mal? bien sur que non. t'es con sahel. t'es con. plaqué contre le mur, tu sais ce qu'il se passe après. tu sais bien. tu dis rien. oublie. tu veux pas t'engueuler avec. tu veux pas la voir s'énerver, tu veux pas vriller. c'est bien le calme. c'est bien d'avoir quelqu'un. tu t'assoies en face d'elle. sur son lit à moitié défait. tu secoues la tête. ça va sky? c'est la première fois que tu lui demandes ça. en un an d'absence, en quelques semaines de retrouvailles. première fois que t'as pas envie de l'embrasser et de l'étrangler en même temps. sentiment amère d'avant.

(Invité)

Il rentre. Je reste… Je sais pas. Tellement choquée la réaction reste lente, trop lente. J’attends qu’il referme la porte derrière lui pour lui demander qu’est ce qu’il peut bien foutre la. Pourquoi il est ici alors que pas longtemps avant il m’avait vraiment rejeté. Recalé. Il m’avait laisser en plan, derrière cette épicerie, il m’avait laissé en plan par sms.. Je ne comprends pas. Mais j’ai compris c’est dernier jours qu’il fallait juste pas chercher à comprendre certaines choses, même si c’est trop dur, pour moi en tout cas. je sais pas. J’ai levé un sourcil en ricanant nerveusement. Tu sais pas ? Oké. Etrange, mais pour autant.. J’aime bien ça. Le savoir à mes côtés, ca me rassure. Savoir qu’il est là, de lui même.. Je me dis que finalement j’ai peut être pas tout raté. Il t'a fait mal? Hum. J4me suis pris la tête contre le mur, j’étais collé à lui, il me bloquait.. Concrètement il ne m’a pas tapé proprement dit. Il m’a fait mal, moralement, c’est peut être pire. Oublie. J’attrape mon paquet de clope sur le bureau en face de moi. Le petit objet du mal entre les doigts je lui lance le paquet sans lui demander si il en veut ou pas. Le briquet dans l’autre main, la clope aux bouts des lèvres, la petite flamme de pyromane qui en grille le bout gentiment pour lancer le processus de mort enfermé entre ce petit papier si fin. ça va sky? J’ai levé les yeux vers le mur à côté de mon lit, des morceaux de verres encore au sol, collé contre le mur. Une tâche sur le mur pas très canon. Les restes de mon parfum qui s’est retrouvé éclaté contre ce même mur le soir ou William est venu ici. La fumée sort en petite torsade entre mes lèvres. Ouaais. Ouais ça va. Non. Ca va pas. Rien ne va. Absolument rien. Il me connaît assez pour réussir à savoir que non. Je lui laisse tranquillement le déceler lui même. Je me suis rapprochée de lui, mon doigt qui frôle les bords de son visage. Mes avants bras qui se glissent le long de son cou tandis que je me rapproche de lui, lentement, sans un mot. Ma tête se colle contre son épaule, il est contre moi. Moi contre lui. C’est si weird.

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skyhel

un calme ambiant presque trop gênant. pourtant tu peux pas te résoudre à faire plus. plus que lui demander comme elle va, plus qu'essayer d'être là. tu sais pas pourquoi. pourquoi t'as envie d'oublier maintenant. même l'espace d'un instant. clope aux lèvres elel t'observes. tu la quittes pas des yeux. silencieux. elle te ment. un ça va pas convaincant. tu la connais sky, tu sais quand ce qu'elle dit est vrai. et là c'est pas l'cas. et t'as qu'une envie c'est la prendre dans tes bras. c'qui arrive, forcement. pas de toi étonnement. tu sais pas combien de temps vous restez serrer l'un contre l'autre. même si aucun de l'avouera tu sais au combien vous en avez besoin. parfois même moi j'arrive pas à nous suivre. pure et simple vérité que t'avais besoin de lâcher. tu laisses échapper un rire presque nerveux. tu comptes me dire c'que tu ressens vraiment ou pas? tu te rends compte du sens que peut prendre ta question quand tu croises son regard. alors tu t'reprends. parce que t'as pas envie d'un autre débat. d'une autre dispute sur le pourquoi du comment avec toi. pour lui sky. pour ce qu'il te fait.

(Invité)

Mes bras contre son cou, ma tête qui reste quelques instants appuyée sur son épaule, ma clope qui se consume dans le vide, pour personne. J’aimerais rester comme ça, longtemps, pour toujours ou presque. J’aimerais que ce moment ne s’arrête jamais. Qu’il dure au moins un an pour rattraper cette année que j’ai gâchée. Pourquoi tout est si compliqué alors que tout pourrait être simple. On se connaît comme Kastuni connaît son point g. On s’est vu grandir, évoluer, changer. On s’est rapproché, trop, un peux trop pour au final briser toutes ces années d’osmoses. Parfois même moi j'arrive pas à nous suivre. Je ricane dans le creux de son cou en me redressant, mes bras toujours autour de son cou, mon corps toujours près du sien. On dégrade l'inexprimable à vouloir l'exprimer, non ? Mon regard croise le sien. Un frissons parcours mon corps à la vitesse éclair. Intense sans l’être. Mais qu’est ce qui nous arriveee Gilbeeeeert. Tu comptes me dire c'que tu ressens vraiment ou pas? Pour lui sky. Pour ce qu'il te fait. Jouer avec la corde sensible c’est si dangereux avec moi. Je peux m’énerver me brusquer, tout casser. Hurler.. Comme au contraire le laisser emporter, me laisser aller, dire ce que je ressens, aller au plus profond de moi et Dieu sait que c’est profond – ne voir dans cette phrase aucune connotation perverse-. Je soupire ne caressant sa nuque du bout de mon pouce, l’autre main vient jusqu'à ma bouche pour tirer sur ma clope avant de la remettre mon bras à sa place initial. Je l’aimais, je l’aime.. Sahel. Je baisse les yeux quelques instants en disant cela. C’est chaud quoi. Ca brule la langue. Mais je suis pas sûre d’être capable de pouvoir l’aimer au futur maintenant. Il m’a fait mal, pas physiquement, mais moralement. Il m’a fait peur.. Il me fait peur. Pourtant je continue de le chercher, sans cesse. Tu dois me prendre pour la dernière des connasses débiles à m’attacher à ce type qui m’fait grave pas du bien dans ma vie. Mon regard est fuyant, je suis trop mal à l’aise. Je pensais qu’il était la meilleure chose qui me soit arrivé dans ma vie mais finalement c’est peut être la pire. J’me mets à rire, juste nerveusement. Okaaay, on sen fou non ? Pourquoi on parle de ça ?

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skyhel

question difficile à réponse peu évidente. tu l'as cherché et maintenant les mots qu'elle te lance, tu dois les accepter. ça devrait pas te faire ça. ce poids là. elle l'aime, et alors. y'en a eu d'autres, y'en aura encore. mais c'est pas ça que tu te dis. tu te dis qu'il vaut mieux qu'tu sers les dents et que tu te taises. que t'arrêtes de t'emporter pour ce malaise. c'truc que tu ressens et qui t'prends au cœur. tu restes silencieux. à la laisser déballer. sauf que sky elle est comme toi, elle déballe pas. au mieux elle te sort quelques mots et débrouilles toi avec ça mon vieux. mais t'es la pour l'écouter. tu le sais. t'attrapes son visage délicatement avec tes doigt et tu la forces à te regarder. avec elle t'es pas le sahel des autres. t'es pas le sahel méchant et suffisant. celui qui se fout de tout à un haut degré. t'veux pas la brusquer. pas ce soir en tout cas. t'as bien retenu la leçon, que c'était pas la solution. j'ai envie de lui casser les dents. un peu trop honnête, surement. tu souris. t'es peut-être une connasse débile mais t'es au moins capable de voir qu'il est bien le pire des trucs au monde. pis t'es ma connasse débile à moi, c'est déjà bien. tu hausses un sourcil. on parle de ça parce que quand tu m'as dit ça va je sais très bien que t'as oublié le "pas". ça va pas alors dit moi pourquoi. c'est lui, je sais. c'est peut-être moi aussi. peut-être un autre je sais pas. mais j'suis là pour savoir, t'peux me dire sky, on s'en fou pas. j'men fou pas.

(Invité)

C’est dit. C’est fait. Ca fait mal, même de le dire et pourtant je sais que maintenant je ne peux plus le nier. Lui courir derrière après l’avoir rejeté n’a fait que révéler mes sentiments encore bien présent pour lui. Rien ne s’est jamais fini entre nous, de toutes manières. Je suis partie du jour au lendemain, sans un au revoir, sans un p’tit salut j’me casse. Sans une prise de tête, sans un dernier je t’aime. La suite était inévitable. Tout ça s’est juste étalé sur des années, des mois, de loooongs jours tout pourris qui font chier sa mère. Mon visage entre ses mains, j’essaye de rester statique tout en étant totalement nerveuse. Presque tremblante. J’ai.. envie de sauter, courir partout. Je me contiens, je prends sur moi. C’est Sahel. Il me calme, il m’apaise. Ca présence en est la grande raison.
J’ai envie de lui casser les dents. Haa. J’ai voulu le faire ca aussi. Vraiment trop weird de se dire qu’il me frappait et que moi j’voulais le frapper, lui aussi, aussi fort que possible, pour qu’il souffre, qu’il est mal. Mais j’ai jamais bien essayé, par peur, logiquement. T'es peut-être une connasse débile mais t'es au moins capable de voir qu'il est bien le pire des trucs au monde. pis t'es ma connasse débile à moi, c'est déjà bien. Ca devrait être une chose inévitable depuis qu’il a commencé à me frapper mais enfaîte.. Je le savais. J’lai juste jamais avoué, non ? On parle de ça parce que quand tu m'as dit ça va je sais très bien que t'as oublié le "pas". ça va pas alors dit moi pourquoi. c'est lui, je sais. c'est peut-être moi aussi. peut-être un autre je sais pas. mais j'suis là pour savoir, t'peux me dire sky, on s'en fou pas. j'men fou pas. Mes mains se posent sur ses poignets à quelques centimètres de mon visage. Je veux qu’il me lâche. Qu’il recule, qu’il me laisse de l’air maintenant. Je veux qu’il m’embrasse. Je veux qu’il reste dormir. Je veux le Sahel que j’avais avant. Il est la avec cette.. petite lueur de changé, très dérangeante à contrôler. Je rabaisse ses mains. Je bouge à la fenêtre entre ouverte. Je jettes ma clope allumée stupidement pour rien avec tout ça. Par où je commence ? Un quelques mois j’ai fait un avortement forcé et raté, j’me suis fiancée mais mon fiancé est mort, j’ai fait une fausse couche du bébé de mon ex ce p’tit fils de pute qui s’est barré sans prévenir dur jour au lendemain, mon ex est un psychopathe qui veut me voir devenir bleu entre ses doigts autour de mon cou, qui me regarde dormir et qui embrasse d’autre meuf avec sa baaave la, devant moi comme bon lui semble. J’ai ricané nerveusement en levant mes yeux bleu sur fond rouge et humide vers lui. C’est tout ça qui va pas, tu vois. Ca fait un an que c’est la merde. J’en ai marre d’me plaindre. J’pas envie d’parler d’ça, avec toi. Okay ? Si j’voulais déprimer avec mes soucis d’merde j’irais voir un psy à la con. Toi. T’es pas mon psy, t’es Sahel. Il est pas mon meilleur ami, ni même mon crush, mon frère de cœur et je sais pas trop quoi. Il est.. lui. Sahel. C’est Sahel, mon Sahel. Ce truc ne s’explique pas. J’ai pas couché avec lui la dernière fois. Il s’est juste barré quand j’lui ai demandé d’arrêter son p’tit délire de psychopathe vicieux. J’ai pas, couché avec lui, okay ? Il m’avait fait une crise par sms à ce sujet. Une crise qui n’avait même pas lieu d’être. Viens on s’barre. On se tire, comme y’a cinq ans. On va loin sans prévenir personne.. On ne revient pas. Juste tous les deux. Toi, et moi.

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