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from kaboul with love (androwen)

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" Monsieur Skinirson-Whelan, c'est à vous " Je lève les yeux de ma tablette et m'arrête en plein dans le couloir. Un jeune blond entre dans la salle de consultation de l'un des nombreux psychologue de l'hôpital. Il est tout bonnement impossible qu'il s'agisse du Soldat Whelan. À moins qu'il n'ait pas vieilli depuis toutes ces années... J'ai trois heures de coupures parce que je remplace une collègue ce soir alors je décide de me poser sur une des chaises mises à disposition pour les patients. Il faut que je lui parle, il faut que je lui demande s'il est de famille avec l'homme qui m'a parlé de sa vie aux États-Unis, de ce qu'il y faisait là bas alors qu'il était en Afghanistan, loin de sa famille. Je verrouille la tablette et ferme les yeux. Je me souviens bien de lui, des heures qu'il passait à me lire Harry Potter quand il était de 'repos' pendant quelques jours ou blessé. Il est rentré sain et sauf à la maison et a du repartir faire d'autres missions. Mais une fois que j'ai quitté l'Afghanistan, j'ai tout laissé là haut, même mes souvenirs. De toute façon, impossible de retrouver des soldats ici, il y en a trop. Et puis, je passerais pour quoi ? Une terroriste afghane qui veut finir le boulot commencé par les fous de son pays d'origine. Non... J'avais été protégée et choyée par des tas d'hommes, des hommes qui m'ont réellement protégé et aidé. Des hommes qui avaient des familles mais qui ont quand même fait une place pour moi dans leur coeur le temps de leurs missions... J'ai la tête dans les nuages quand j'entends du bruit et vois le jeune homme sortir de la salle de consultation. " Bonjour " Je souris et lui tends la main. Il va croire que je veux le draguer. " J'ai entendu le Dr vous appeler Skinirson-Whelan toute à l'heure... Vous êtes de famille avec le soldat Whelan qui a fait des missions en Afghanistan il y a une dizaine d'années ? " Comme si c'était normal de demander ça voyons... Mais je le fais, je m'en fiche bien. Je veux savoir, ça me perturbe depuis tout à l'heure...
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Droit, le regard fixant avec attention le mur en face, une voix de femme me sortait de mes pensées. Tournant mes yeux vers une femme aux environs de la quarantaine, je clignais des yeux. Me relevant, ma main serrait la sienne pour la saluer. Sans plus attendre, j’entrais dans son bureau. Fermant la porte derrière elle, la psychologue me condamnait à mes souvenirs. Une prison presque insupportable. Encore un lundi soir. Encore une discussion sur ce qui me rendait défectueux. L’heure fut l’une des plus intransigeantes. Depuis le début des séances, nous avions tournés autours de ce qui m’avait réellement rendu ainsi. Finalement, aujourd’hui nous avions touchés le cœur : l’embuscade où j’ai perdu mes amis. Pourtant, j’avais vécu bien pire, mais perdre des êtres auquel on tient, alors que nous étions si proche de la base avait été difficile à assimiler. Cela nous avait tellement surpris. Nous n’étions pas en situation de combat. Cela rendait les choses quelques peu différents. Epuisé, c’est une pâle copie de moi-même qui quittait le confinement du bureau. Machinalement, je m’apprêtais à rejoindre dans des plus brefs délais mon 4X4. Seulement, ce ne fus pas l’avis du destin. Une jeune femme obstruait ma liberté pour me tendre sa main. Me saluant en premier lieu, elle reprenait rapidement la parole pour me demander une chose à laquelle, je ne m’attendais pas. « Il y a surement plein de Whelan qui sont allé en Afghanistan. » Ce n’était pas mon genre de fuir une situation ou d’être presque mal aimable, mais ce soir, mon esprit avait suffisamment travaillé pour que je me permette ce genre de maladresse. « Si vous voulez bien m’excuser. »
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" Oui surement " Soufflais-je alors que le jeune homme me remballait gentiment. Je suis nulle en statistique alors il a sûrement raison... Mais ça me gêne qu'il se dirige presque vers la sortie. C'est pas très grave, il doit juste avoir envie de faire autre chose. J'aimerais bien passer mon chemin comme lui, continuer ma route et oublier tout ça mais c'est impossible. Ça va m'hanter pendant des heures, des jours voire plus encore... Ces yeux, ce regard me transperce, me traverse et fait tout remonter à la surface. " Aldric Whelan, il n'y en a pas des milliers. C'est un de vos oncles ? " Il faut que je sache et plus vite que ça. J'ai le coeur qui bat à mille à l'heure à la possibilité qu'il puisse répondre par la positive. Mon dieu... Il doit avoir plus ou moins mon âge et je me souvenais de son père me parlant d'un fils resté au pays avec sa mère. Je n'arrivais plus à mettre un nom sur cette photo que j'avais vu des tas de fois. Les soldats ne prenaient jamais trop de souvenirs avec eux pour ne pas rendre la chose encore plus difficile. Je baisse le visage et tente de me reconcentrer sur tous ces souvenirs que j'ai voulu laisser là bas, à Kaboul, sur les zones de combat où j'ai grandis. " Ryan " Je lève mon visage rapidement et le regarde droit dans les yeux. Si c'est pas lui, c'est pas grave. C'est peut être un de ses cousins. Ou peut être qu'il y a trop de Whelan aux Etats-Unis pour qu'ils connaissent Aldric et Ryan...
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Peut-être devrais-je éprouver des remords, mais l’idée d’en avoir me paraissait si injuste. Que faisais-je de mal ? Là dépassant de quelques mètres, je lui tournais le dos pour continuer ma route. Seulement, elle décidait de ne pas en rester là. Le prénom de mon père transperçait ses lèvres, me forçant à m’arrêter. Comment pouvait-elle le connaitre ? Aussitôt, mon esprit paranoïaque ce mettait en alerte. Qui était-elle ? Le plus convainquant fut l’entente de mon prénom. Figé, le corps en alerte, je me tournais vers elle. De mes pupilles bleus, j’analysais sa silhouette. La question était de savoir qui elle était. « A supposé qu’il soit un membre de ma famille. D’où le connaissez-vous ? » Mon corps refusait de s’avancer plus. Concentrant mes efforts sur la jeune femme, je tentais de me souvenir d’elle, mais rien ne me venait en mémoire. Elle avait parlé de l’Afghanistan comme si elle s’y était trouvée. Aldric Whelan avait effectué plusieurs missions là-bas. D’ailleurs, lors de ma première opex dans ce pays, j’étais parti avec lui. Comme un fils qui prend son paternel comme model, j’avais effectué la même formation. Ainsi, mon unité était identique à la sienne, mais avec une équipe différente. Tout comme lui, j’étais un militaire rattaché aux forces spéciales de l’armée de terre américaine. Du moins, une des branches. En faisant fonctionné ma mémoire à contre cœur, je tentais de me rappeler ce que m’avait raconté mon père. Il y avait une chose dont il m’avait parlé. Là-bas, il m’avait dit avoir lu des histoires à des enfants. Un en particulier avait retenu mon attention. Il s’agissait d’une petite fille, mais je doutais que ce soit elle.
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Quand il décide de se tourner vers moi, je déglutis difficilement. il a vraiment les mêmes traits qu'Aldric. Il doit être sa famille, ce n'est pas possible autrement. S'il venait à me dire que ce n'est pas vrai, je n'y croirais pas une seule seconde et je ne me gênerais pas pour aller fouiller dans les dossiers de l'hôpital. J'étais sous serment mais j'avais bien le droit de m'inquiéter pour des patients. Même s'il n'y avait rien à s'inquiéter ou autre avec le jeune homme. À part qu'il était un peu froid mais c'est le cas de tout jeune homme à l'heure actuelle non ? " Je... Je l'ai connu en Afghanistan " J'ai pas très envie de me confier comme ça, en plein couloir avec des tas de personnes qui passent mais je crois que je vais pas avoir le choix si je veux qu'il me parle, qu'il me dit s'il a un lien avec Aldric ou pas. " Ma mère était infirmière dans un campement de l'armée américaine. J'ai grandis là haut et j'ai connu des tas de soldats dont Aldric qui vous ressemble énormément " Enfin, c'est plutôt lui qui ressemblent à Aldric mais c'est une autre histoire. Je souris légèrement et fais un pas vers lui. Il a l'air tout stressé, sur le qui vive comme si quelque chose allait lui sauter dessus. " Vous le connaissez n'est-ce pas ? Vous ne vous seriez jamais arrêté si j'avais tapé à côté " Si j'avais pas donné le bon prénom quoi... " Je suis Andrea. Andrea Cermolacce " Je lui tends la main pour qu'il me la serre. Je suis pas là pour le faire flipper ou quoi que ce soit. Je retiens presque mon souffle. J'espère que c'est le petit garçon de la photo, vraiment... Mais ne vivait-il pas en Caroline du Nord ? Je ne sais plus, je suis perdue et comme sur pause...
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Lorsqu’elle me confirmait l’avoir vécu en Afghanistan, mon sang ne fit qu’un tour. Serait-ce possible qu’elle soit la petite fille dont il m’avait parlé ? Rencontré quelqu’un qui avait connu mon père me laissait légèrement perplexe. Surtout à Cambridge. A croire que cette ville était le haut lieu des retrouvailles. Reprenant la parole, elle me donnait plus de détails. Ainsi, elle avait grandi dans une base américaine Ce n’était pas l’endroit le plus affreux, mais plus une petite ville perdu dans le désert. Alors, qu’elle se rapprochait vers moi, mes muscles se détendaient. Se présentant sous le nom d’Andrea, elle ne laissait plus de doute sur son identité. L’enfant qui avait eu la chance grandir auprès de lui pendant un an me faisait face. Une chance que j’avais un peu enviée. Contrairement à moi, elle avait eu le droit à des histoires, alors que je me débrouillais seul à la maison. D’une main peu tremblante, elle la tendait vers moi. Laissant les secondes défilés, je finissais par la prendre. Serrant brièvement la fine main d’Andrea, je laissais mon bras retomber le long de mon corps. « Ryan… mais ici, c’est Owen » Il y a plusieurs mois déjà, que j’avais abandonné se prénom. Ryan était mort quelque part dans le désert Afghan. A présent, je ne me présentais que sous la forme d’Owen. Pris d’un remord que je m’étais interdit de ressentir, je reprenais la parole pour présenter mes excuses. « Veuillez m’excuser, je n’ai pas l’habitude de rencontrer des gens qu’il connait en dehors de notre état. Encore moins, l’enfant dont il m’a parlé. » Les choses étaient lancées. « Vous avez une pause ? Je peux vous inviter à boire un café. »
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Un large sourire se dessine sur mon visage quand il confirme son identité. Je sens une vague d'émotions me submerger et je mords l'intérieur de mes joues pour ne pas me mettre à pleurer parce que ce serait bien possible que je me transformer en fontaine en plein milieu de l'hôpital. Mes collègues ont l'habitude de me voir pleurer avec tout ce qui se passe avec Maxime mais là, c'est différent. C'est presque des larmes de joie. Non, que dis-je, ce sont des larmes de joie. Je suis tellement heureuse et il faudrait que j'en parle à ma mère dès ce soir. Une larme coule le long de ma joue et je l'essuie rapidement. " Désolée, je suis super émotive " Et puis, c'est pas rien là... " Il vous a parlé de moi ? " Je déglutis difficilement et le regarde avec les yeux pleins de larmes. Calme toi Andrea, tu vas finir par lui faire peur et c'est pas ce que tu veux. J'inspire et expire pour me concentrer sur autre chose. Tellement que je mets une bonne poignée de seconde avant de lui répondre. " Oui oui bien sûr... J'ai trois heures de coupure, on a le temps d'aller boire un café " J'ai juste ma tenue de médecin mais c'est pas grave. Je laisserais ma blouse à mon casier ou je la porterais sur mon bras, je m'en fiche pas mal mais je ne veux pas le lâcher, pas qu'il file. " Vous ressemblez tellement à votre père " Je soupire et lui souris légèrement. Il y a tout qui remonte à la surface et ça me prend à la gorge en plus de me prendre aux tripes... " Il va bien ? " Demandais-je alors qu'on se dirigeait vers la sortie de l'hôpital.
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Une larme venait perler le long de sa joue. Gêné, je détournais le regard. C’était plus une question de respect que de dégoût. Sa question me décrochait un sourire en coin. Peu perceptible pour qu’elle y est fait attention. « On peut dire ça comme ça. » Volontairement, je restais vague, mais je savais quelques détails comme les livres qu’il lui lisait. Petite, elle n’avait pas grandi dans un climat favorable pour l’enfance. Ce qui était tout de même égoïste. Même si, je n’étais pas en mesure de juger ses parents. Désireux de me rattraper, c’est avec calme que je lui proposais d’aller boire un café. Du moins, si une pause le lui permettait. Un peu précipitamment, elle me disait avoir trois heures de libre. Ce qui était amplement suffisant pour débuter une conversation. « J’ai repéré un petit café sympa pas loin de l’hôpital. » Sans m’en rendre compte, je venais de lui fournir la preuve de mes visites habituelles. Ce qui n’était franchement pas rassurant. Engageant le chemin vers la sortie, la jeune femme me surprenait une nouvelle fois. Selon elle, je ressemblais à mon père. Remarque que l’on me faisait souvent. Cela pouvait être agaçant pour la plupart des jeunes, mais pour moi, cela me procurait un léger sentiment de fierté. Je ne le criais pas sur tous les toits, mais l’admiration que je lui vouais était importante à mes yeux. La plupart des enfants affectionnaient les super héros. Pour moi, mon héros avait toujours été mon père. La force qui le caractérisait était conséquente. Comme un bon militaire, il arrivait à garder une vie privé tout en pratiquant un métier qui pouvait vous isoler de la vie réelle. « A ce qu’il parait. » me contentais-je de dire. « Il va bien. En ce moment, il est instructeur à la base. Donc on peut dire, que la vie est assez tranquille pour lui. » Il le méritait bien. Après tout ce qu’il avait vécu. D’un doigt, j’appuyais sur le bouton de l’ascenseur. Quelques secondes plus tard, les portes s’ouvraient. Sans plus attendre, nous nous y engouffrions. « Vous êtes en Amérique depuis longtemps ? » Mettant une main dans la poche droite, je reprenais. « C’est pas là-bas qu’on se forme pour un métier. C’est pour ça, que je demande. »
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Il reste très vague, distant. J'ai l'impression de le gêner, de l'importuner. J'espère que ce n'est pas le cas. Il m'invite à boire un café c'est que je ne l'ennui pas tant que ça au moins... Je commence à douter. Est-ce que parler de tout ça, de faire remonter tous ces souvenirs à la surface est une bonne chose ? Est-ce que je ne vais le regretter ce soir quand je serais seule dans mon lit ? Je me demande si je vais me sentir seule, mal dans ma peau ou effrayée. Je n'ai parlé avec personne de ce que j'ai vu là haut, de ce que j'ai vécu là haut. Quelques personnes savent pour mon viol - mes viols puisque cela a duré six longues années - mais je veux que ça reste enfouis en moi, que ça ne me déstabilise pas encore plus, que ça ne me fasse pas douter sur le pourquoi du comment je suis ici, en Amérique alors que des connaissances souffrent encore là haut... Je ne voulais déjà pas quitter le territoire afghan il y a neuf ans à cause de ça... " Ça marche, allons y alors " J'adresse un sourire au jeune homme et m'enfonce dans l'ascenseur. Les secondes paraissent tellement longues. " Oh c'est sympa. Il ne retourne pas là bas alors " Je sais pas trop comment ça fonctionne dans l'armée.. Je ne connais personne qui en fait parti et qui pourrait m'en parler. Mais s'il n'est plus le terrain, ça doit tous les rassurer dans la famille, il n'y a aucun doute là dessus. " Ça a fait neuf ans la semaine dernière. J'ai du partir pour des problèmes de santé " Les poumons brûlés à cause d'une bombe artisanale. La bombe qui a tué une bonne partie de mes amis... Un voyage voisin peut peuplé et hop. C'était notre terrain de jeu... " On peut se tutoyer peut être non ? " Parce que ça me perturbe un peu toutes ces formes. " Tes parents vivent toujours en Caroline du Nord ? " J'avais presque l'espoir qu'ils soient là avec lui. Je ne sais même pas s'il y a une base ici... Le grand vide, une vraie quiche sur le sujet.
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Mon père avait connu plusieurs opex différentes. A l’heure actuelle, il méritait un peu de repos. Me contentant d’acquiescer, j’apprenais de sa bouche, qu’elle était ici depuis neuf ans. De ce qu’elle me racontait, des soucis de santé l’avait obligé à franchir le territoire américain. La curiosité de savoir ce qui lui était arrivé, se faisait présente, mais par respect, je n’osais pas le lui demander tout de suite. « C’est sûr que les structures médicales sont meilleures ici. » Même s’il y avait des petits hôpitaux dans les bases, ils manquaient cruellement de personnels et de matériels. Appuyant sur le bouton qui nous menait au rez-de-chaussée, la sensation d’apesanteur envahissait presque immédiatement l’habitacle. La jeune femme en profitait pour me demander que l’on se tutoie. Sans oublier de poser des questions sur ma famille. Il était étrange qu’elle se souvienne de lui aussi bien. Avait-il joué une sorte de figure paternelle pour elle ? Posant mes pupilles bleutées sur son profil, je m’interrogeais sur ce qu’elle pouvait ressentir. Comment se sent-on lorsque l’on retrouve une partie d’un être qui vous a aidé ? « Oui. Pour notre unité, il n’y a que la base de Fort Bragg. » L’une des plus grandes bases de l’armée américaine et le plus grand camp d’entrainement pour les commandos. Sans faire attention, je venais d’annoncer le fait que j’avais été un militaire des Spécials Forces. Militaire, que j’espérais redevenir après avoir été déclaré à nouveau apte. C’est pourquoi, j’allais à toutes ses entrevues avec mon psychologue. L’espoir de me soigner le plus rapidement possible était devenu un but à atteindre. On parlait souvent des blessés physiques, mais jamais de ceux qui souffraient mentalement. C’est blessures-là était plus pénible à guérir, car quoi que vous pensiez, elles restaient à vie en vous. Enfin, les portes de l’ascenseur s’ouvraient. Traversant le hall, nous sortions dans la fraicheur nocturne pour rejoindre le café qui trônait sur le trottoir d’en face. Tout en poussant la porte d’entrée, une interrogation revenait me hanter. « Je suis désolé de te demander ça et je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler, mais…tes soucis de santé conséquent pour que tu sois rapatrié ici. Je me trompe ? »
AVENGEDINCHAINS
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