palmrys ◇ you're the ginger to my blondie.

Franchement, non, je n'ai pas de plan pour les vacances de Noël. Ma mère m'en glissée un mot la semaine dernière, mais sinon je ne sais pas où j'irai. Hawaii ou Australie, telle est la question. Chez maman ou chez papa. L'Australie est ma terre natale, mais depuis le remariage de mon père, je m'en éloigne. Si j'y vais, c'est pour voir la famille et mon père, mais pas ma belle-mère. No thanks. « Je ne sais pas encore. Peut-être quelques jours chez ma mère et quelques jours chez mon père. Je ne sais pas. » Je dis avec un haussement d'épaules désinvolte. Ce n'est pas une décision à laquelle je veux penser. J'envisage même passer les vacances ici, à Cambridge, chez moi. À la place, je préfère Claarys me dire que c'est bien de s'inquiéter pour tout le monde et que Walter est un adulte. Ouais, un adulte qui agit comme un gamin. Tous les jours, j'ai l'impression d'être l'aînée avec lui et pas le contraire. Son entêtement est agaçant. « Je sais, mais je m'en fous. C'est un gamin. Un gamin qui est perdu et qui se conduit tout droit dans sa propre tombe. » J'ai conscience de serrer trop fort le verre en plastique du coup je relâche la pression et je vais jouer avec une mèche de mes cheveux. Je trouve suspicieux de savoir qu'elle avait passé un court moment en compagnie. Oui, je comprends qu'ils se connaissent, mais Claarys et Walter ? Non, c'est weird. « Je vais passer pour la chiante de service, mais je n'ai jamais apprécié mes moments passés en compagnie de Walter. » Je n'y peux rien. Chaque fois, on se prend la tête. Toujours. « Je ne savais pas que vous vous côtoyiez en dehors de moi. » Pfff, ça fait prétentieux de dire ça comme ça, mais c'est la vérité quoi.

Noël était la période de l’année que je préférais. En fait, après halloween, c’était ma fête préféré. J’aimais les cadeaux, la nourriture, mais surtout l’ambiance familiale qui régnait pendant les fêtes. « Pas une mauvaise idée, comme ça tu verrais les deux. Et au pire si tu as un problème, tu peux toujours venir chez les Johansson. » Palmyr était toujours la bienvenue chez moi, toujours. Et au fond je savais que j’étais aussi la bienvenue chez elle. La conversation déviait sur son frère et je savais que ce n’était pas un sujet qu’elle était heureuse d’avoir. « Tu as sûrement raison. » Après tout, qui je suis pour lui dire qu’elle avait tort ? C’était son frère, pas le mien. Loin de là. « Je comprends ce que tu veux dire, mais pas ce que tu ressens. Je n’ai pas de frère avec qui je ne m’entends pas. » Serah était sans aucun doute la personne qui me comprenait le mieux et que je comprenais le mieux. « C’est pas la même chose qu’avec toi. Tu es ma meilleure amie. Il est juste.. ton frère. Si tu veux que j’arrête de le voir, dit le. »