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palmrys ◇ you're the ginger to my blondie.

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YOU'RE THE GINGER TO MY BLONDIE.
— with claarys johansson.

Il me manquait alors je suis passé à sa tombe. J'y ai déposé un bouquet de fleurs banals et j'ai parlé. De tout et d'absolument rien en m'imaginant ses répliques et les expressions qu'il ferait. Passer voir Caleb ne me faisait plus de mal, ne m'apportait plus les larmes aux yeux et je ne m'apitoyais plus sur mon sort. Au contraire, je vivais ma vie au maximum pour compenser la vie qu'il avait perdu en me sauvant.  Enfin, une journée ordinaire après une semaine en Europe. Une semaine loin des débuts de classe, une semaine rien que moi et Zéphyr. Personne ne me manquait réellement excepté Claarys. Parce que c'était Claarys et qu'il n'y a pas de Palmyr sans Claarys. D'ailleurs, elle me manquait, elle aussi. Je ne l'avais pas revu depuis la fois où nous sommes allées faire de l'escalade. Quand je dis escalade, je dis réussir à lui faire avoir le numéro de l'instructeur. Douze secondes plus tard — je l'ai calculé —, j'entends le bruit de mon portable qui me signale que mon message texte est envoyé. Maintenant, tout ce que j'ai à faire, c'est attendre ma ginger (queen) au centre commercial pour qu'on passe le restant de la journée ensemble. Et aussi pour refaire nos gardes-robes. Alors, j'attends et j'attends, je joue avec mon portable quelques secondes et je patiente à nouveau jusqu'à ce que mes yeux voient sa petite tête rousse. Il me suffit de moins d'une minute pour me ruer sur elle, les bras ouverts. « Ooooh t'es là ! » J'ai ce grand sourire sur les lèvres. Elle m'a manquée, j'ai besoin de ma dose de Johansson.
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— with claarys johansson.

Palmyr était en Europe, et j'étais heureuse pour elle, bien qu'envieuse. Elle était plutôt chanceuse, elle avait réussi à éviter la folie qu'était Harvard à la rentrée. C'était assez difficile de retrouver sa place dans cet endroit après avoir passé deux mois dans un tout autre univers. Difficile de retourner dans une routine. Difficile de se lever le matin. Rien n'était facile à vrai dire, mais au moins tu étais entouré des gens que tu aimais et tu passais de bon moment. Ou presque. Malheureusement pour moi, ma meilleure amie était partie à l'autre bout de la planète. Ça changeait, ça me faisait un vide, et j'essayais de m'y habituer bien que je n'aimais pas ça du tout. Palmyr me manquait trop sérieusement, Palmrys me manquait. Je suis une meilleure rousse quand je suis autour de la meilleure des blondes, et j'étais juste HEUREUSE qu'elle revienne. Enfin. « J'aurais manqué ça pour rien au monde. » J'allais serrer ma petite Palmyr dans mes bras, et j'aurais pu ne jamais lâcher. Ce qu'elle m'avait manqué. « Tu m'as tellement manqué ! C'était horrible la rentrée sans toi, tellement étrange. » J'espère qu'elle avait passé du bon temps en Europe. Je voulais tout savoir.
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Ça me fait plaisir, vraiment, qu'elle soit là. Que ma meilleure amie soit devant moi alors que je suis partie sans le lui dire. L'abandonnant derrière moi. Dans ma tête, c'est un motif sérieux pour en vouloir à l'autre, mais elle ne semble pas du tout furieuse contre moi. Bon, peut-être que j'exagère, mais quand même ce n'est pas juste de partir sans l'annoncer à sa meilleure amie. Si jamais on se disputait un jour et qu'elle me sortait cette argument, je lui donnerais raison. En tout cas, pour le moment, ça soulage ma conscience de savoir que la personne la plus chère n'est pas en colère contre elle. « Oh trop bien. » Murmurais-je tandis que ses bras se refermaient sur ma petite personne. Quoique ce soit elle la petite personne avec son 5' 3". Au bout d'un moment, je nous décolle et lui sourit. Je suis heureuse de la voir, vraiment. Depuis que nous sommes à Harvard, notre relation s'est approfondit et ça me plaît. Oui, nous étions proches auparavant, mais là, j'avais l'impression de l'être encore plus. Claarys était celle qui connaissait toutes les facettes de ma personne. Avec Zéphyr. Mais la rouquine avait la première à me voir sous un autre jour. Elle était l'unique rousse de ma vie. « Tu m'as manqué aussi. » Commençais-je en retour tout en imaginant sa rentrée. « C'était tout aussi étrange pour moi de ne pas être là à la rentrée. Je suis là pour la deuxième semaine et c'est toujours la pire. » Ce l'avait été. J'ai toujours été celle qui était très préparée pour les rentrées, prête à affronter la première journée de cours du bon pied. Non, les rentrées ne me terrifiaient pas. Plus maintenant, en tout cas. « Ça te dit qu'on commence cette journée par un arrêt au Starbucks ? » C'est étrange, mais j'ai réellement envie d'un thé froid alors je lui fais le coup du chat potté pour qu'elle accepte plus facilement.
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J'étais contente de revoir Palmyr, elle m'avait beaucoup manqué. Mais je savais qu'elle c'était bien amusé, elle était entre de bonne main avec Zéphyr. Je ne m'étais pas inquiété pour elle, et maintenant qu'elle était là, tout ce que j'attendais c'était l'occasion pour nous de rattraper le temps perdu. « La deuxième semaine, le reste de l'année. Je te laisse le choix. » Rine n'était jamais trop facile à Harvard, on n'entrait pas dans une université comme celle-là pour ne rien faire aussi. Mais j'aimais ça, le défi, c'était comme un défi pour moi d'entrer à Harvard. Tout autant d'y rester. « Je ne vois pas comment on ne pourrait pas commencer notre journée comme ça. » Starbucks, le meilleur café du monde. J'aime commencé chacune de les journées par un starbucks, et les finir avec de l'alcool. Nous arrivions au Starbuck et nous faisions la queue comme le commun des mortels, il y a toujours la queue partout ici. « Raconte alors l'Europe, vous avez fait quoi ? »[/color]
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Je laisse échapper quelques éclats de rire. Au moins, j'ai le choix alors qu'en fait, c'est une évidence pour moi. J'allais être là pour le reste de l'année, jusqu'à la fin des temps. Mon amitié avec Claarys m'est précieuse comme la bague l'est à Gollum. Elle était importante dans ma vie, y prenant une énorme place alors si je venais à la perdre, un énorme vide se créerait. On se dirigeait vers le Starbucks et surprise, celui-ci avait une ligne d'attente. Les gens devenaient fous lorsqu'ils voyaient un magasin Starbucks, c'était de la folie. « Les touristes ? Ce qui n'était pas complètement fou. Avec Zéphyr, nous avions fait principalement que visiter des endroits. Et manger. « Et manger et dormir. Je dois absolument t'emmener un jour à Prague, c'est superbe. » Prague l'était beaucoup et de toutes les villes d'Europe, elle était ma préférée. « Tu n'y as jamais été, hein ? » Claarys était une fille du showbiz alors forcément, je me demandais si des interviews ou peu importe ne l'avait pas emmené là-bas.


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— with claarys johansson.

J’ai toujours adoré voyager, franchement. C’était une des raisons pour laquelle je participais presque toujours aux voyages humanitaires organisé par l’université, et même avant d’entrée à Harvard d’ailleurs. Voir le monde, faire des découvertes. Et malgré mon vertige, j’ai quand même eu la force de faire quelques découvertes exceptionnelles que je ne regrette pas le moins du monde. « J’espère bien, ginger et blondie en Europe, je n’imagine pas de meilleurs vacances. » J’essayais de me souvenir de mon passage en Europe, c’était une traversé assez rapide pour un film avec Serah. Et c’était il y a vraiment longtemps, Londres, Paris, la Suisse aussi tient… L’Italie, l’Espagne… Mais pas à Prague non. « Non jamais Prague, tu pourras me faire découvrir. » C’était à notre tour de passer nos commandes, et je prenais un Berry Hibiscus comme d’hab, la meilleure boisson jamais créé, et nous allions attendre nos commande un peu plus loin. « J’ai vu ton frère l’autre jour, il a l’air d’être en forme. » Ils ont une relation assez compliqué ces deux-là, mais je les apprécie tous les deux. Les Rutherford étaient des gens génial, parfois compliqué, mais attachant.

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— with claarys johansson.

Ginger et Blondie en Europe ? Ça me plaît vachement. Je veux absolument que ça se réalise, il le faut. Je ne me rappelle plus les dernières vacances que j'ai passée seule avec Claarys. Certes, nous avions nos vies chacune de notre côté, mais ce voyage était possible. Même si ça avait été le contraire, j'aurais tout fait pour que ce soit possible. « Ça me plaît. Je vais pouvoir polluer mon Instagram de ta beauté. » J'ai la terrible manie d'absolument tout poster sur Instagram... J'en suis probablement accro. « Oh oui, tu vas adorer. » J'en suis convaincue. On ne reste pas insensible au charme de la République Tchèque, c'est trop beau. Parfait, même. Je commandais un thé froid parce que c'est ce que je veux depuis le tout début et on allait attendre un peu plus loin. C'est le moment où elle commença à parler de Walter. En forme ? Sérieusement ? J'eus quelques éclats de rire. C'était une blague, forcément. « Ouais, si pour toi être en forme signifie être constamment stone alors oui, il l'est. » Moi, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai donné de l'argent. Nos consommations arrivèrent et je pris une gorgée de la mienne. « La dernière fois que je lui ai parlé, j'avais envie de lui foutre ma main au visage. » Aaaaah l'amour fraternel. Heureusement, je ne l'ai pas fait parce que ça ne me ressemble pas.
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Je n’avais pas assez profité de mon summer camp honnêtement, je n’étais pas très « camping » et j’avais regretté ne pas être allé autre part pour l’été. Rien que de penser à des vacances en Europe, avec ma meilleure amie en plus, me rendais un peu plus heureuse. « Arrête, tu vas me faire rougir. » J’adorais aller à Prague avec elle, ou n’importe où dans le monde d’ailleurs. « Tant que je suis avec toi, je sais que je vais adorer. » Après que l’on est commandé nos boissons j’ai le courage de lui mentionner son frère. Après tout, c’était son frangin et je l’appréciais. « Il est un peu fêtard il faut l’admettre. Mais tu as déjà été à une soirée avec lui ? Il est super fun. » Je prenais mon berry hibiscus et elle son thé froid, et nous allons nous installer à une table. « Ah ouais, qu’est-ce qu’il avait encore fait ? »
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C’est mignon, ce qu’elle me dit. Ça me donne presqu’envie de rougir sauf que je ne le fais pas. Vous voyez le portrait ? Les deux meilleures amies qui rougissent ensemble. Comme elle est rousse, ce sera plus visible donc les regards seront portés sur elle. Okay, je m’égare. « On sait quoi faire les prochaines vacances ? » Un regard dans sa direction accompagné d’un sourire en coin qui signifie if you know what i mean. Mais franchement, si Harvard est pour sortir une autre destination comme l’Arizona, je me pousse en Europe tout le long. Moi et la poussière, on ne s’aime pas. Bref, le sujet de discussion du moment est – roulement de tambours – mon grand frère, Walter. Je n’aime pas parler de Walter avec personne ni même avec Claarys alors qu’elle le connaît bien. « Non et je ne compte pas passer une soirée avec lui. Tu me connais, tout ce que je vais faire est m’inquiéter de sa petite personne. » Oui, parce qu’on s’entend pour dire qu’il risque d’ingurgiter toutes les drogues qui lui tombent dans les mains. Je soupirai bruyamment en jouant avec la paille de mon thé. « Il est tellement borné qu’il refuse d’appeler nos parents, réconforter maman en lui donnant des nouvelles. Et à la fin, il me demande de lui prêter du fric, ce que j’ai fais parce que je suis une terrible sœur. » En tout cas, je m’en approchai. « Wait, tu as passé une soirée avec lui ? » Curieux.
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Je préfèrerais nettement aller en Europe plutôt qu’en Arizona. J’adore la nature franchement, mais le camping, ce n’est pas pour moi. A pars si c’est entre amis, pendant deux jours ou avec un bel homme qui m’en ferait voir de toutes les couleurs à la belle étoile, mais passer deux mois dans un chalet, caravane, sous une tente ? Plus jamais. Tout est éphémère, et ces vacances m’avaient plus épuisé qu’autre chose. J’étais heureuse de retourner en cours ce qui n’arrive… Jamais. « Carrément. Peut-être pas Noël hein, je comptais rentrée en Australie personnellement. J’en ai pas parlé avec Serah encore, mais nos parents nous harcèle pour qu’on les voient un peu plus. Tu as des plans pour Noël toi ? » J’espérais ne pas toucher un point trop sensible, surtout qu’on en venait à parler de Walter son frère. J’ai toujours adoré ces frères, Caleb, Walter et même aujourd’hui je m’entends bien avec eux. Je m’entendais bien je veux dire, je ne me suis pas encore pleinement habitué à Caleb étant mort. Je n’imagine même pas ce que Palmyr doit ressentir. « Tu es toujours comme ça, tu t’inquiètes pour les gens qui t’entoure. C’est une qualité tu sais, tu ne devrais pas le voir comme ça, mais je comprends totalement. » C’est peut-être ce que ressentais Serah quand je me droguais à l’époque. Je ne sais pas vraiment, je ne me suis pas souvent mis à sa place… « Tu es une excellente sœur. Walt est adulte et fait ce qu’il veut, tu ne peux pas être responsable pour ce que lui fait. » C’était une chose sur laquelle j’étais sûr : nous étions responsable pour toutes nos décisions. Il est possible de les faire sans en être pleinement conscient ça c’est sûr, mais Walter était conscient de ce qu’il faisait. « Oh moi ? Oui, vite fait. C’était sympa, tu aurais adoré. » C’était un demi-mensonge, ou plutôt une vérité qui n’était pas complète.
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