THIBALT † je préférerais vivre dans la rue que de continuer dans cette voie!

Sam 10 Oct 2015 - 0:50

Thibalt était venue te déloger de ton travail et maintenant il te provoquait et c’est qu’il y arrivait en plus. Après lui avoir montré ce que tu savais faire réellement au niveau de la danse, tu t’étais retournée pour voir ce qu’il avait à te proposer parce qu’après tout peut-être qu’il pouvait te sortir de cette galère. Tu t’asseyais alors sur le bord du trottoir et tu allumais une cigarette. Tu demandais à ce jeune homme si ça lui arrivait souvent de débaucher les jeunes traînées comme toi. Tu tournais ton visage vers lui et il t’avouait très clairement que cela ne lui arrivait jamais mais qu’il ne comptait pas te laisser ainsi, car il avait promis à son meilleur ami. « T’es sérieux là ? » Tu tirais une nouvelle fois sur ta cigarette. « C’est Timoteï qui t’envoie ici ? » Tu te relevais d’un bond et tu t’apprêtais à partir pour de bon. « Putain, j'aurais dû m’en doutais. Ce qu’il a dû oublier de te dire c’est que j’en ai rien à foutre de la pitié des gens ok ? Moi je pensais que tu étais là pour mon talent pas parce que Timoteï décide encore de choisir ce qu’il faut que je fasse ou pas. » Tu levais les yeux au ciel et jetais ta cigarette au pied du brunet. « Bonne soirée ! » Tu retournais à l’entrée du club de striptease pour discuter un peu avec le vigile qui trouvait que tu avais une tête un peu bizarre après l’altercation avec le meilleur ami de Timoteï.

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Sam 10 Oct 2015 - 20:14

Franchement, tu en avais pleins le cul d'être au service de ton ami. Oui certes, il était très apprécié que ça soit avec sa colocataire, ou sa meilleure amie et ses potes. Mais, d'un côté tu te mettais beaucoup de monde à dos pour l'aider, lui. Tu essayais d'avoir la confiance de cette blondinette, au fort caractère au passage. Tu n'allais pas baisser les bras pour autant, certes tu n'allais pas y arriver de suite, mais tu n'allais pas lâcher l'affaire. Tu levais les yeux en écoutant ses paroles, game over chéri. « M'envoyer, oui & non. » lançais-tu assez fort pour qu'elle puisse l'entendre. Car oui madame avait jeté sa clope à tes pieds et elle s'était barrée en deux secondes. Soupirant encore une fois, elle allait te rendre dingue. Tu n'allais pas la laisser dire ce genre de chose, oui il avait fait des erreurs dans sa vie, des énormes. Mais ce n'était pas pour autant que tu allais la laisser se ruiner comme ça. Alors tu la suivais, encore une fois, pour ne pas changer. Tout le monde va te prendre pour ce genre de mec, lourd, collant et tout ce qui va avec. Vigile ou pas ? Tu t'en foutais royal, elle avait plutôt intérêt de t'écouter, sinon tu allais finir par réellement le prendre mal. Tu attrapais dans ta poche un joint pour le glisser entre tes lèvres et l'allumer. Tu arrivais non loin d'elle, gardant une distance de sécurité. « Ouai, ce qu'il a oublié de te dire c'est qu'il t'aime énormément. Et qu'il en a marre de savoir que tu montres ton cul et tes seins pour gagner de l'argent. Alors qu'avec tes putain de talents tu pourrais très bien t'en sortir autrement, juste en dansant. » soufflais-tu sur un ton plutôt froid. « Oui, il est peut-être con d'avoir disparu du jour au lendemain sans rien dire. Mais il fait ça pour lui et ses amis, il ne veut pas crever avec ces merde, c'est son choix. Il n'était plus lui, il allait finir par sauter d'une fenêtre si ça continuait ok ? » tu la regardais droit dans les yeux. « Il est à des centaines de kilomètres voir plus et il pense encore à ton ptit cul, il est en train d'être en manque d'exta de cok et tout et il pense encore à ta gueule. Alors ta pitié, j'en ai rien à foutre tu vois ? » tu soufflais toute la fumée dans sa direction. Elle avait réussit à t'énerver.

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Dim 11 Oct 2015 - 0:40

Stop ! Il fallait que tu arrêtes cette conversation avec ce fameux Thibalt, car tout cela dérivait sur Timoteï et tu n’étais pas prête, pas prête à parler de lui à qui que ce soit. Tu préférais jouer ta tête de mule et partir en envoyant chier tout le monde insinuant même que Tim était un con même si tu ne le pensais pas du tout. Tim c’était ton rocher, la personne sur qui tu pouvais te reposer même si tu venais de faire la pire chose du monde. Il a réussi à te pardonner ta tromperie enfin c’était Tim quoi et parler de lui au passé t’étais insupportable. Tu décidais donc d’aller parler avec le vigile que tu connaissais plutôt bien mais Thibalt ne comptait pas s’arrêter là il était aussi persévérant que Tim quand il avait une idée dans la tête il ne l’avait pas ailleurs. Malgré tout tu l’écoutais, parce qu’il te parlait de Tim, qu’il te donnait de ses nouvelles et avant de fondre en larme devant tout le monde tu attrapais le bras de ce jeune homme pour vous mettre à l’écart. « Arrête, arrête de me parler de lui comme ça ! Arrête de me parler de lui tout court ! Il faut que tu comprennes que Tim c’était ma bouée, c’est grâce à lui que je gardais la tête hors de l’eau c’est la seule personne qui m’a prise comme je suis réellement et pour ce que je ne suis pas pour ce que l’on dit de moi. C’est la seule personne que je continuerais de défendre corps et âme. Je lui ai pardonnée, je ne vis plus son départ comme un abandon mais arrête de me parler de lui ok ? Parce que sinon je vais craquer. » Tu respirais un grand coup, fouillant au passage dans ton sac pour voir si tu avais quelque chose pour te soulager. T’engouffrant un peu plus dans la nuit, plus personne ne pouvait te voir à pars Thibalt qui était vraiment tout proche de toi. Prenant le temps de serrer l’élastique autour de ton bras dénudé tu t’injectais par la suite une petite dose d’héroïne. Tu rangeais tout, frotter doucement ton bras et rabaisser la manche de ta veste assez rapidement. Tu restais assise sur le sol et tu levais les yeux vers Thibalt. « J’accepte à une seule condition ne me parle plus jamais de Tim et assure-toi seulement de lui dire que je vais bien, il est hors de question qu’il s’inquiète pour moi ok ? Je vais bien s’il te demande tu lui dis que je vis dans le meilleur des mondes seulement qu’il me manque. Non, ne lui dis même pas qu’il me manque ! » Tu posais ta tête contre le mur cette soirée était bien trop compliquée pour un si petit être comme toi.

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Dim 11 Oct 2015 - 12:51

Tu avais certainement abusé, mais il n'y avait que cette solution pour qu'elle accepte de t'écouter et surtout de te suivre. Oui c'était peut-être violent car tu savais qu'elle l'aimait énormément et inversement. Mais, tu ne pouvais pas te permettre de la laisser filer entre tes doigts, tu devais te montrer convaincant, au pire tu la traînerais jusqu'à chez toi dans ta salle te servant de salle d’entraînement. Au pire, tu n'étais pas à une femme de plus dans ton appartement, ça allait devenir un refuge pour tout le monde. Tes mots sont durs, sont blessants et tu deviens de plus en plus froid, de plus en plus vexant. Car tu n'hésites pas à la faire revenir sur Terre, quand tu veux quelque chose, tu l'obtiens coûte que coûte. Tu aurais pu arrêter, tu aurais pu éviter de dire la dernière phrase et pourtant tu la balance. Tu ne la quitte pas des yeux, tu restes tranquille en fumant ton joint, il n'y a que ça qui peut te calmer. Ton regard est sombre, ta main est limite tremblante et d'un seul coup, elle t'attrape pour te faire t'éloigner des personnes et du vigile. Elle ne te laisse pas le choix et tu la suis rapidement, pour te retrouver dans une petite ruelle adjacente à la principale. Un léger sourire sur le bord de tes lèvres, tu avais réussi à la toucher. « Tu sais peut-être que ça te ferait du bien de craquer au moins une fois, d'évacuer tout ce qu'il y a l'intérieur de toi. J'ai des nouvelles de lui chaque jour et je sais qu'il reviendra dans un mois, grand maximum. » lançais-tu sur un ton neutre, car oui tu savais qu'il touchait la fin de sa cure, même si pendant des jours et des jours il était à la limite de baisser les bras, il a continué, il a vaincu cette envie de se piquer ou de se rouler un joint. Et c'est vrai qu'il te montrait l'exemple, tu devrais en faire de même, mais toi pour le moment tu n'en étais pas à son stade. Tes parents s'en foutaient, tu pouvais faire ce que tu voulais, c'était ta vie. Si tu te foutais en l'air, tu ne pouvais que t'en vouloir. Elle fouillait dans son sac, sortait un élastique, une seringue. Tu savais parfaitement ce qu'elle allait faire et tu ne disais rien, tu n'avais rien à lui dire à ce sujet. Tu relevais la tête, soufflant la fumée de ton joint sur ton côté gauche. « Une chose, une fois qu'il sera revenu, tu devras oublier la drogue, en aucun cas tu ne devras lui montrer tout ça. Et mentir ne sert à rien, il finira pas savoir la vérité, tout ce que tu lui a caché, si ce n'est pas déjà fait. » soufflais-tu avec un léger sourire, et oui ton portable n'était jamais bien loin et même sans toi, il arrivait à savoir ce qu'il se passait dans cette ville. « Maintenant, j'pense que tu devrais me suivre, loin d'ici, histoire de te changer les idées. »

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Jeu 15 Oct 2015 - 0:48

C’est bon, tu n’en pouvais plus, s’en était trop pour toi tu en avais assez entendu sur Timoteï et sur tout ce qu’il penserait de toi. Tu te le redisais chaque jour que ce que tu faisais n’était pas bon pour toi mais tu n’avais pas besoin d’un sbire de Timoteï pour te le rappeler et encore moins un sbire qui lui ressemble mentalement comme deux gouttes d’eau. Pour autant tu ne dis rien et écoute Thibalt te racontais ce qu’il a à te raconter tout en te piquant afin d’apaiser tout ce qui fulminait en toi, toutes ses émotions qui ne demandaient qu’à sortir, tu avais envie de pleurer mais heureusement l’héroïne te calmer peu à peu et tu n’avais plus du tout envie de pleurer enfin la drogue ne te donnait plus envie de pleurer, parce qu’en vérité tu pourrais t’effondrer en larme à cet instant même. Mais non il fallait que tu restes forte malgré les dires de Thibalt qui te conseiller de craquer tu ne voulais pas, pas devant lui, pas devant un ami de Timoteï devant personne en fait. Tu secouais doucement la tête quand il te disait de craquer et tu te relevais alors qu’il continuait en te disant que quand Timoteï reviendrais tu devrais arrêter la drogue et tout ce qui s’en suit, car de toute manière il le saura. « Evidemment, il sera au courant des déboires de Grace mais qu’il aille plutôt s’inquiéter d’Alexys pour une fois ça ne me dérange pas de passer en second plan à ses yeux. » Tu levais les yeux au ciel. Tout allait encore te tomber dessus, car la sainte Alexys n’aurait rien fait de mal pendant l’absence de Timoteï comme d’habitude. Enfin bref, tu ne préférais même pas en parler de ça non plus, car ça risquerait de t’énerver, de te rendre jalouse et tu n’avais plus envie d’être jalouse d’elle. Thibalt te proposais de le suivre alors que tu soupirais doucement. « Emmène-moi où tu voudras de toute façon je n’ai rien à faire d’autre ». Tu remettais ton sac à main sur ton épaule et tu t’apprêtais à le suivre où il voulait t’emmener.

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Dim 18 Oct 2015 - 12:46

Tu croises les bras, posant ton regard lourd sur la jeune femme. Certes, elle ne te connaissait pas et tu n'allais pas te laisser faire ainsi. Peut-être que tu faisais tout ça pour ton ami, mais en même temps tu n'allais pas être dans son ombre bien longtemps. Il allait revenir et faire ce qu'il avait à faire, bientôt ça ne sera plus tes affaires, tes problèmes. Tu auras bien d'autre chose à faire, d'autre problème à régler. En même temps tu n'étais pas un dealer pour rien, pas un danseur de pacoti ou autre. Tu souriais légèrement et tu te redressais pour t'éloigner de cette ruelle. Sinon tout le monde allait finir par croire que tu payais une pute ou un truc du genre. Ton regard balayait la rue et les personnes se trouvant devant le club. Ça te dégoûtait, enfin bref, tu ne pouvais pas faire grand chose. Tu marchais dans la rue, les mains dans les poches, suivi par la demoiselle. « Sache qu'en ce moment, il s'inquiète plus de toi que de elle. Certes, c'était sa meilleure amie, tu as été sa petite amie. » lançais-tu sur une voix assez froide, mais sèche à la fois. Tu sortais les clés de ta voiture, afin de l'ouvrir et tu montais rapidement dedans. Démarrant le moteur et tu attendais qu'elle te rejoigne. Après tout tu lui offrais une deuxième chance, donc pourquoi ne pas l'accepter de suite ? Tu ne le faisais pas que pour Tim, mais aussi pour son talent, et son caractère. Elle te plaisait et pas qu'un peu, tu aimais quand une femme te tenait tête, une rage de vivre aussi importante. Une fois à l'intérieur de la voiture, ton regard se pose sur Grace « Il a changé, il a énormément changé. La drogue, l'alcool ce n'est plus pour lui... Il n'est plus comme avant et il va falloir t'y habituer, c'est assez étrange. » soufflais-tu, il était devenu un vrai fils à papa, il ne fumait plus, il ne buvait plus. Il reprenait doucement l'entreprise de son père, devenant un mec hautain et tout ce qui allait avec. C'était assez étrange, mais c'était peut-être mieux que la drogue. Tu partais sur la route, quittant cet endroit miteux et dégueulasse. « Il t'aimait, il t'en a voulu, et il t'aimera toujours. » lançais-tu dans un silence mortuaire. Tu l’amenais au squat, là ou tu habitais avant de rencontrer tes parents adoptifs.

(Invité)

Dim 25 Oct 2015 - 2:53

La lutte avait été rude mais comme toujours tu avais pliée, tu avais pliée devant Timoteï. Oui, parce que même si c’était Thibalt devant il avait ce côté tellement proche de Timoteï que tu ne pouvais t’empêcher de plier et d’acceptais la proposition du jeune homme. Tu le suivais donc jusque dans ta voiture mais tu ne manquais pas de lui faire des reproches sur Timoteï une nouvelle fois comme pour te prouver à toi-même qu’il n’y avait plus rien entre lui et toi mais tu te mentais à toi-même et cela devenait même impossible à cacher. Tu cachais un léger sourire quand Thibalt t’assurais qu’il s’inquiétait plus pour toi que pour Alexys mais au fond c’était peut-être parce que Timoteï te voyais encore comme une enfant, un petit être à protéger de la vie et puis tu décidais de t’ouvrir à Thibalt et de tout lâcher. « Tu sais j’aurais été prête à n’importe quoi pour lui, mais il avait encore cette fille dans sa tête, sa défunte petite amie et ce que je conçois mais crois-moi que vivre dans l’ombre d’une morte, d’aimer un homme qui a encore quelqu’un dans sa tête c’est dur… Je n’ai jamais connu ça, j’ai fait tourner la tête de nombreux hommes et j’étais la seule et l’unique mais je partageais mon Timoteï avec elle et je n’y arrivais pas. » Tu jouais nerveusement avec tes doigts, comme si tu étais une gamine de quinze ans qui venait d’annoncer qu’elle était égoïste et qu’elle n’aimait pas partager. La voiture roulait tranquillement et Thibalt te mentionnais que Timoteï avait beaucoup changé, qu’il était devenue quelqu’un d’autre et là c’était le hic. « Mais moi je n’ai pas changée, je suis toujours la même fille paumée qu’il a quitté il va être vraiment déçu. Je n’ai aucun but dans ma vie a pars être heureuse et pour le moment je n’y suis pas arrivée mais je creuse encore et lui, il est devenu un homme, un vrai. » Tu étais complètement déboussolée, s’il jamais il revient tu ne savais pas comment tout cela allait se passer mais peut-être que ça allait être la fin pour de bon. Tu étais paumée, désorientée et fatiguée par cette soirée qui n’avait ni queue, ni tête. Tu ne relevais même pas la dernière phrase de Thilbalt et tu te taisais jusqu’à son endroit. C’était un squat, un endroit où Timoteï ne voudrais pas que tu ailles mais tu sortais de la voiture et t’approchais de la bâtisse en silence.

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Lun 26 Oct 2015 - 10:35

La vie n'est jamais simple, certes, mais il faut vivre avec et toi tu avais parfaitement compris tout ceci. Vu ce que tu avais enduré pendant ton enfance, tu savais que la vie était qu'une biatch. Qu'elle s'en foutait si tu étais triste, blessé ou que tu souffrais. Elle continuait d'avancer, et toi tu ramais, ramais pour réussir à obtenir la chose que tu désirais. Tu avais enfin une famille qui t'aimait, une famille qui t'acceptait comme tu étais contrairement à celles que tu avais eu auparavant. Trop tatoué, trop fêtard, et ainsi de suite, trop de défaut pour eux. Pourtant, tu n'as jamais baissé les bras, tu as eu des déceptions amoureuses, tu as eu du mal à t'en relever et pourtant maintenant tu es là, tu es un homme. Tu commences à rouler, à tes côtés Grace. Tu hausses doucement les épaules, tu sais que ce n'est pas évidant, tu n'aimerais pas vivre ça, tu sais que Tim, même s'il l'avoue pas, il s'attache bien plus qu'il ne le pense. « C'est son défaut, il n'arrive jamais à tourner la page. Il encaisse, il garde tout pour lui, il en parle rarement et c'est ça qui le bouffe. Il n'arrivait pas à passer à autre chose, car il l'aimait comme il n'a jamais aimé quelqu'un. Il voyait faire sa vie avec elle, vivre en appart avec elle et la voir mourir dans ses bras, ça l'a tué. » tu tournes un instant la tête dans sa direction, tu le connaissais bien. « Ce n'est pas contre toi, ce n'est pas à cause de toi, mais il est comme ça. Il préfère souffrir, et essayer de faire plaisir en même temps et ça ne marche pas. Il t'aimait, mais il aimait encore son ex. Après... Il a fait son deuil en même temps que sa cure, c'est pour ça qu'il est devenu différent. » lançais-tu. Il a changé, il a tout arrêté, il a tourné la page, il est devenu un autre homme. Il ne souffre plus, il vit normalement, comme un homme. Il reprend doucement sa vie en main, il reprend l'entreprise de son père, il va terminer ses études pour après s'envoler un peu partout dans le monde. « Mais ça veut rien dire, pour qu'il veuille que je te protège autant c'est qu'il a des raisons. Ne crois pas que tu le déçoit, t'façon il sait déjà tout. » tu lui lances un sourire, qui veut tout dire et tu arrives enfin devant un grand squat. Tu arrêtes le moteur, il n'y a personne, tu vas être seule en sa compagnie. Tu descends de la voiture et tu te diriges vers la grande bâtisse, sortant un trousseau de clé. Ouvrant la porte tu te postes sur le côté « Après vous très chère. » soufflais-tu.

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Mar 27 Oct 2015 - 0:33

Thibalt t’avais embarqué dans son bolide alors que tu ne connaissais rien de lui mais tout ce qui te rassurais c’est qu’il était envoyé par Timoteï, jamais Timoteï ne voudrais te faire du mal et quand bien même ce n’était pas très grave à pars te violer ou te taper dessus Thibalt ne pouvais pas te faire grand-chose de plus. Personnellement, tu préférerais qui te tapes dessus ça un homme ne te l’a jamais fait alors que violer c’est déjà inscrit sur ta liste. Enfin bref, tu chassais les mauvaises pensées de ton esprit et tu restais calmement assise dans sa voiture à lui ouvrir une partie de toi-même vis-à-vis de ta relation avec Timoteï et lui il défendait son meilleur ami ce qui était totalement légitime. Il te disait que c’était tout Tim ne pas avoir fait une croix sur sa petite amie défunte, qu’il se voyait faire sa vie avec elle. « Thibalt stop ! C’est bon, je le sais que c’était la femme de sa vie pas la peine de me le répétais mainte et mainte fois. La seule chose que je pourrais lui reprochais c’est de m’en avoir jamais parlé alors que j’étais sa petite amie, il a préférais aller se confier à Alexys me laissant dans l’ignorance mais moi de l’autre côté je subissais ses crises de nerfs, ses jalousies et même le délaissement, il n’était pas bien mais il ne me disait rien et ça je ne peux pas le supporter. Et le pire de tout, c’est de vouloir me protéger comme si j’étais un être fragile mais merde à la fin j’ai les couilles pour me coller des seringues dans la peau après avoir failli mourir alors je ne suis pas un être fragile à qui il faut tout gâcher mais le problème ce n’est pas Tim c’est que ça a été toute ma vie comme ça. On m’a toujours tout gâché pensant que c’est ainsi que j’allais être heureuse et que j’allais fermer ma gueule mais non c’est bien mal me connaître. » Tu croisais tes jambes légèrement tremblotante par l’énervement et tu ne pouvais plus les contrôler quand Thibalt te disais que Timoteï savait déjà tout. Devrais-tu t’exiler, te pendre tout de suite ou le laisser te tuer de ses propres mains ? Tu soupirais un long moment pour faire comprendre à Thibalt qu’il sera responsable de ta mort si Timoteï décide de t’évincer de ses propres mains mais tu ne voulais pas croiser le regard du bourreau envoyé par ton ex-petit ami. Et puis la voiture se stoppa devant une grande bâtisse. Vous vous dirigiez devant la porte de ce bâtiment et Thibalt te laisser passer devant. Tu lui souriais pour le remerciais. « Timoteï est aussi au courant de ça ? Non parce qu’il n’aurait pas aimé que tu m’emmènes dans une cave pour me faire tourner. » Tu lui faisais un petit clin d’œil taquin avant d’arriver dans la pièce principale c’était effectivement un squat. « C’est là que tu vis ? » Tu faisais courir tes doigts sur le mur de la bâtisse à nouveau.

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Dim 1 Nov 2015 - 10:08

Tu ne lui avais point laissé le choix, en même temps elle serait certainement mieux dans le squat que dans cette boite miteuse et tout ce qui va avec. Tu roulais doucement, quand tu étais accompagné, tu faisais attention. Tu ne voulais pas être responsable de la mort d'une personne. Tu voulais la faire réagir, lui faire voir le positif dans toutes ces choses. Tu voulais qu'elle ouvre les yeux sur tout ça, qu'elle fasse des efforts, qu'elle tente de changer. Car Tim n'était plus le même, mais malgré tout ça, il l'aimait encore. Tu le savais puisqu'il t'en avait parlé pendant des heures et des heures. Tu l'écoutais, certes elle avait raison sur certains points. Mais d'un autre côté, tu étais obligé d'être contre elle. Tu défendais ton meilleur ami et ça tout le monde le faisait. Tu souriais légèrement, et tu tournais un instant la tête quand tu t’arrêtais à un feu rouge. « Tu sais, je ne vais pas me battre durant toute ma vie. Il a toujours été ainsi, et ça je ne pourrais pas le faire changer. Il a pris la décision pour lui, sa famille de partir. En coup de vent, certes. Il n'a pas voulu s'expliquer avec ses amis, mais une chose est sûre, il revient pour toi. Il l'a fait une grande partie pour toi. Il reviendra dans quelques jours, ou une semaine peut-être. » soufflais-tu doucement. Tu arrivais enfin au lieu de rendez-vous, enfin plutôt au squat, là ou tu avais habité pendant quelques temps. Tu descendais pour aller ouvrir la grande porte et la laisser entrer. Tu rigolais légèrement à ses paroles et tu fermais derrière toi « Ne t'inquiète pas, il est parfaitement au courant. En même temps c'est mieux ici que dans ta boite. » soufflais-tu avec un petit ton moqueur. Tu appuyais sur plusieurs bouton et d'un seul coup, une grande scène s'était éclairée tout au fond de la salle. Un énorme bar, une énorme scène de quoi faire une fête monstrueuse. « Je vivais ici, mais plus maintenant. On va dire que c'est ici que je me suis réfugié il y a quelques années. » lançais-tu avec un léger sourire. Tu marchais tranquillement, les mains dans les poches « C'est ici qu'on s’entraîne. Et qu'on passe la moitié de notre temps au final. » tu traversais la pièce, poussant une porte pour arriver enfin dans une pièce plus cocooning. Un canapé, une télévision, une cuisine et des grandes escaliers montant au premier et deuxième étage. « Les chambres sont en haut, et il y a de tout pour manger et tout. » soufflais-tu doucement.

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