Adelaide - Hey .. it's good to meet you.

Et une journée de plus, une journée ou mon temps de sommeil était considérablement restreint ou, je me tuais au travail, ou j’assistais à des réunions et à des meetings des plus ennuyeux et hypocrites et surtout … encore une journée ou mes pieds et mes jambes me faisaient un mal de chien. J’arpentais les couloirs de l’hôpital, comme tous les soirs à cette heure-ci alors que je venais de surveiller les branchements de monsieur Johnson, le comateux à l’étage de réanimation. J’avais envie de dormir, j’avais faim, ma vessie était en béton et bien sûr j’étais encore en retard sur mes gardes et mes consultations. Pourquoi il n’existe pas un espace fumeur dans ce putain d’hôpital …
Enfin bref, je m’apprêtais à aller piquer un somme dans la salle de garde en espérant que les premières années n’y sont pas en train d’y faire des choses peu catholiques, quand je passai devant la chambre d’une des amies de Matt. Sa meilleure amie pour être précise, je me souvenais encore de la nuit ou il avait appris sa tentative de suicide, je me souviens de la nuit blanche que nous avions passée suite à la nouvelle et surtout je me souvenais de la joie de Matt quand il apprit qu’elle avait raté son coup. Je volai une crème brulée, seul truc comestible ici, dans le chariot … ou plutôt deux tient j’ai faim aussi, avant de pousser la porte de sa chambre. Elle ne dormait pas Hey ... salut. Je te déranges ? Je suis Loganne. , elle ne me connaissait pas encore et moi je faisais tout juste sa connaissance.

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Hey .. it's good to meet you

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Je m'étais réveillée il y a quelques heures maintenant, auprès de Matthew, mon meilleur ami. Vu l'a tête qu'il avait, il semblait qu'il n'ait pas beaucoup dormit. Je me suis donc réveillée, j'ai loupé mon coup. Dans cette salle de bain, j'avais entendu pendant de longues minutes, en larme avant de porter le geste à a bouche. Entant que dernière année de médecine, j'ai pu me procurer les médicaments qu'il me fallait. J'avais vidé la boîte entière, mais visiblement, on m'avait beaucoup trop vite, beaucoup trop tôt. Matthew m'a dit que cela faisait une semaine que j'étais dans le coma, clouée à ce lit. Je me suis endormie pendant deux petites heures visiblement, puis que je vois le changement d'heure sur le petit réveil. Je ne sais pas qui a mit ça là, mais si ça sonne je hurle. J'ai du mal à respirer ou encore à bouger, à cause de toutes ses machines auxquelles je suis reliées. Au bout d'un moment, j'entend quelqu'un frapper à ma porte. Nooon, je veux être seule. Finalement, c'est la voix d'une jeune femme qui résonne. Une jeune femme brune, qui m'est inconnue entre dans ma chambre, tout en demandant si elle ne me dérange pas, avant de se présenter. Je secoue la tête, pour la première question, puis lui souris légèrement. Je ne sais pas du tout qui elle est, mais bon. Je souris donc, puis lui dis d'une petite voix "Bonjour...Hum...Adelaide". Je me présente, mais elle semble bosser ici, et donc, doit sûrement savoir qui je suis."C'est l'heure de ma pilule anti-suicidaire c'est ça ?", je demande avec un rire gêné.

acidbrain

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j'entrai dans la chambre et je vis la jeune femme relié à des machines, ça avait le mérite de me rappeler l'impasse dans laquelle je me trouvais il y a quelques temps de ça, sauf que j'étais dans un hôpital clandestin pour que ça ne se sache pas. Elle se présenta à moi, bien que je connaissais son prénom déjà par Matt et ensuite parce que j'avais lu son dossier ... bah quoi, je bosse ici et je suis curieuse. Je passai ma main dans mes cheveux, vielle habitude que j'ai quand je suis gênée. Je finis par déposer la crème brulée en pot à coté d'elle avec une cuillère Tiens la bouffe est dégueu ici et c'est la seule chose qui est à peu près potable. Je crois que je vais bientôt en faire une overdose d'ailleurs C'est vrai que quand je bossais à l’hôpital, je ne me nourrissais pratiquement que de ça. Hum ... je suis la copine de Matt je m'installai sur la chaise à coté avant d'ouvrir la crème brulée et d'en prendre une bouchée Je sais que je te dérange, ça aurait été moi j'aurais virer tout le monde de ma chambre à grand coup d'oreiller. je prend juste un pause et même si les circonstances ne sont pas vraiment parfaites, je voulais te connaitre. Je souris doucement quand elle me parla de pilule anti suicidaire C'est quoi ta technique ? Sous la langue et ensuite tu la planques sous le matelas ? Comment je connaissais cette technique ? La c'est être curieux par contre.

(Invité)

Hey .. it's good to meet you

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Ça fait du bien d'être seul, enfin, de ne pas avoir des gens autour de toi qui essaye de comprendre ton geste, en t'assommant de questions. La tranquillité est de courte durée, puisqu'une jeune femme brune entre dans ma chambre. Elle se présente, je fais donc de même bien qu'elle sache déjà qui je suis. Elle dépose ensuite une crème brûlée à côté de moi, ainsi qu'une cuillère."Merci", dis-je avant de tout prendre en main. Elle me dit alors qu'elle va bientôt faire une overdose, à force d'en manger autant. Au mot "overdose", je la regarde en haussant les sourcils. Après tout, c'est ce que j'ai fait, une overdose, sauf que je l'ai complètement râté, vu que je fais toujours partie de ce Monde. Je prend une première cuillère de la crème brûlée, alors que la jeune femme dit être la petite-amie de Matt. Là, la crème brûlée prend le mauvais chemin, et je m'étouffe par manque de chance. Woah, ok, je ne pensais pas que je la rencontrerais d'aussi tôt et encore moins ici. Elle reprend vite la parole, me disant la raison de sa visite. Bon, même si dans un sens elle m'arrache mon meilleur ami, elle a l'air sympa."Non ça va, puis ça change de Matthew", dis-je avant de reprendre, "Enfin, je veux dire que je suis heureuse qu'il soit auprès de moi, mais il est toujours entrain de regarder de ce que fais. Quand je dors, je le sens vérifier si je respire bien", dis-je en rigolant, bien que ça me fasse mal. "Même pas....Matt vérifie toute la pièce et le lit pour voir si je prends bien mes médicaments", dis-je en soufflant. Je finis par manger ma crème brûlée, posant le pot vide sur la table de chevet. Je regarde ensuite la jeune femme, puis lui demande, "Alors, tu es en médecine ?".

acidbrain

(Invité)

Je vis son expression que je parlai d'overdose, ok, Loganne pas malin, ce n'était vraiment pas malin. Je soupirai doucement avant de dire Désolée, je suis assez maladroite quand il s'agit de m'exprimer avec les autres, je suis ... enfin je ne voulais pas ... enfin désolée. Je fis un geste vague avant de continuer à manger, quand je lui annonçai que j'étais la petit amie de Matt, elle manqua de s'étouffer ... ok maintenant j'étais gênée, mais qu'est ce qui me prend d'annoncer des trucs comme ça de but en blanc dans une chambre d’hôpital Heu ... désolée, visiblement je ne suis pas très douée non plus pour ce genre d'annonce. Au final elle me disait que ma visite ne la dérangeait pas et que ça changeait un peu de Matt. Il y avait deux solutions, ou cette fille était extremement polie et ne voulait pas me dire qu'elle voulait être seule ou ça lui faisait du bien d'avoir de la visite. Quoi qu'il en était j'espérais juste ne pas trop l'importuner. Elle me disait que Matt veillait sur elle, ce qui me fit sourire, elle avait de la chance d'avoir un ami comme lui et je hochai légèrement la tête à ses mots Il a eu peur pour toi, il veut s'assurer que plus jamais il n'aura cette peur et que plus jamais tu n'arriveras au stade de vouloir en finir. Je déposai le pot vide à coté de moi avant de ramener mes genoux contre moi, sur le fauteuil ce qui eu pour effet de soulager un peu mes jambes. Je fis craquer légèrement ma nuque avant de reposer mes yeux sur elle à sa question Oui, je suis en neuro pour le moment et je dois avouer que je suis crevée ... Je secouai légèrement la tête avant de sourire Mais on s'en fout de moi comment tu te sens ? Je passai ma main dans mes cheveux avant d'ajouter Ne t'en fais pas, je ne vais pas te poser les questions qui fâchent "pourquoi tu as fait ça blablabla" Je suppose que si tu l'as fait c'est qu'à un moment tu avais tes raisons et qu'aucune autre solution ne te paraissait valable . Je savais de quoi je parlais, pour être passé par la de nombreuses, trop nombreuses fois, c'était aussi pour ça que je tenais à passer la voir, meme si je ne la connaissais pas.

(Invité)

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J'ai fait une overdose, en avalant des médicaments, ce n'est plut un secret, encore moins pour les médecins. Et pourtant, Loganne met les deux pieds dedans, en parlant d'overdose à force de manger de crème brûlée. Sur le coup, je suis choquée, c'est bien la première à utiliser ce mot. Finalement, je lui souris, je ne vais pas en faire toute une montagne. Après tout, c'est moi la suicidaire pas elle. Par la suite, je manque de m'étouffer, lorsqu'elle m'annonce être la petite-amie de Matthew. Et bah, elle n'y va pas de main morte ! "Hum, ce n'est pas grave", dis-je tout en mangeant la crème brûlée qu'elle m'a donné. On enchaîne parlant de Matt, disant qu'il me surveille un peu trop. Je l'adore, mais parfois, il me fait peur. Quand je dors, il est là, à quelques centimètres pour voir si je respire toujours. Quand je dois allée dans la salle de bain, il s'arrange pour que tout objet dangereux soit hors de ma portée."Ne jamais dire jamais", je répond simplement, à sa phrase, lorsqu'elle me dit que Matt s'assure juste que je ne recommence plus. Je hausse les épaules, reposant mon pot vide, puis, je lui demande si elle bosse ici. La jeune femme me répond que oui, qu'elle est en neuro, mais elle change de sujet en me demandant comment je me sens. Je ne répond pas de suite, comme si j'étais entrain de réfléchir. Alors Adé, comment te sens-tu ? Le truc, c'est que je ne sais pas. Je me sens "vide" en fait. Je me sens triste, et soulagée à la fois. Viviement les séances de psy, il va devenir riche en m'ayant comme patiente. Je finis par relever le menton, lorsqu'elle dit que j'avais sûrement mes raisons de faire ce geste."Tu crois qu'il y a une autre solution ? Pour régler mon problème ?", je lui demande, tout en me redressant, posant mon dos contre les coussins.

acidbrain

(Invité)

Elle me dit de ne jamais dire jamais,je haussai légèrement les épaules Ca va peut etre te paraitre étrange puisque je suis une étudiante en médecine et que je ne suis censée ne croire qu'en la science mais ... je pense que si tu es là, que si tu n'es pas morte, c'est qu'il y a une raison. Je ne pu m’empêcher de sourire doucement avant de continuer Tu as sans doute quelque chose à faire, à construire et tout pleins de choses à voir encore si tu t'es ratée ... c'est qu'il y a une raison. Je n'allais pas lui sortir le discours habituel, regarde il y a des gens qui t'aiment, qui sont là pour toi et blablabla, ça n'aurait pour effet que de la faire culpabiliser par apport à son acte et ce n'était pas du tout mon but. Quand je lui demandai comment elle allait elle prit quelques instants avant de me répondre, je lui laissai le temps qu'elle voulait après tout j'étais déjà en retard sur mes visites et j'étais crevée. Elle me disait qu'elle se sentait vide, je hochai doucement la tête, ce n'était pas un sentiment qui m'était inconnu Je vois, c'est le pire. Quand on se sent bien on a rien à faire, quand on se sent mal on peut chercher à aller bien mais quand on se sent vide ... on ne sait pas ce qu'on veut, ni pourquoi on est là et encore moins si on devrait rester là. Si nous n'étions pas dans une chambre d'hopital je me serais certainement allumée une clope, tout ça ne me rappelait pas de bon souvenir mais je gardais un ton calme et plutôt posé. Elle me demandait si je pensait qu'il y avait d'autres solutions à son problème, je lui souris légèrement Faudrait juste que tu saches quel est ton problème, les problèmes ont des solutions et je suis certaine qu'elles sont différentes de celle que tu as choisis dernièrement. Je haussai légèrement les épaules Je ne vais pas te blâmer pour ce que tu as fait, ce serait hypocrite mais ... je sais que quand on a la tête dans les emmerdes ... on ne voit pas les autres chemins et c'est à ce moment là qu'il faut appeler à l'aide puisque souvent les autres peuvent nous aiguiller quand on y arrive plus.

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"Dans ce cas, j'aimerais bien connaître cette raison", dis-je en roulant les yeux. Etant étudiante en médecine, j'ai du mal à croire aux choses comme le destin, le c'était pas ton heure. Enfin, pour le moment, j'avais surtout peur de ne plus étudier la médecine vu mon geste. Avec chance, peut-être que mon psy fera tout pour que je puisse reprendre mes études. Arf, psy, je n'ai tellement pas envie de faire toutes ses séances ! Vite, redonnez moi des médicaments, que je n'y pense plus. Je lui répond ensuite que je me sens vide, que je ne ressens plus rien. Je suis ni triste, ni heureuse."Ouais....Enfin, tout ce que je sais c'est que j'en ai marre d'être reliée à ses machines !!!! Je ne suis plus dans le coma, on peut me les retirer !", je répond tout en regardant les machines que j'ai de chaque côté de mon lit. Alors que je me débat avec les perfusions qui me font mal, je continue d'écouter d'une oreille Loganne, qui est entrain de me parler. C'est étrange, elle semble bien connaître le sujet. Je finis par reposer mon regard sur elle, puis je lui demande "Tu as essayé de te suicider ?". Autant être direct, après tout, elle l'est avec moi depuis le début.

acidbrain

(Invité)

Elle me disait qu'elle en avait assez d’être reliée à tout ses machines, je regardais toutes les machines avant de soupirer doucement Oui, dans l'absolue tu n'as pas besoin de tout ça mais c'est la procédure ... Je jetai un coup d'oeil à ses perfusions ... l'infirmière qui avait du les faire ne devait pas être douée puisqu'elle avait piquer plusieurs fois avant de trouver la veine. Je vous jure des fois, je me demande ce que certains foutent en poste ici. Je passai ma main dans mes cheveux avant de saisir un élastique dans ma blouse et de les attacher, j'avais vraiment, vraiment sommeil et rester sur place commençait à me faire somnoler un peu. Je veux dire que je somnolais avant qu'elle ne me pose sa question ... si je n'étais pas réveillé je peux vous assurer que maintenant je l'étais. Je la regardais sans rien dire un moment, étonnée par la question et surtout désemparée face à la réponse que je devais donner. Qu'est ce que je devais faire ? Mentir ? encore alors qu'elle était en mesure de comprendre ce que j'allais lui dire, vu ou elle se trouvait en ce moment. Je n'avais pour habitude d'étaler ce genre de choses, d'ailleurs personne ne voudrait étaler ce genre de choses. Je pris quelques secondes avant de pouvoir enfin articuler quelque chose Je ... je déglutis avant de continuer Je sais ce que ça fait de se retrouver face à ça et ... de passer des heures à se demander si on devrait passer à l'acte. Je lui dis ça de façon calme, presque détachée c'était une façon pour moi de mettre de la distance entre mon passé et ce que j'ai déjà pu faire et moi. Une sorte de déni en fait, le refus d'admettre qu'au final, il n'y a pas si longtemps nous n'allions pas bien.

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Ce n'a fait quelques jours que je suis dans cette chambre, et j'en ai déjà marre. Je suis reliée à des machines qui ne servent à rien, mais alors rien du tout. Je suis en étude de médecine, et même moi je sais ça. Peut-être font-ils exprès, pour me faire peur ou je ne sais trop pourquoi. A chaque fois que j'essaye de me les retirer, on me l'ait remet encore et toujours. Même là, dans la chambre avec Loganne, je me bat avec les perfusions. Je lui dis ô combien j'en ai marre d'y être relié, et elle m'accorde le fait qu'elles ne servent à rien. Nous continuons à parler, de ses études, Matthew, mon étant mais aussi le sien, ou du moins, celui dans lequel elle était. Je remarque qu'elle semble touchée par mon état, et qu'elle semble s'y connaître. Je lui demande alors si elle a essayé, elle aussi, de se suicider. La jeune femme reste vague, mais me confirme la chose en utilisant d'autres mots, d'autres termes."Qu'est-ce qu'il t'a retenu ?", je lui demande, tout en essayant de me redresser comme je peux.

acidbrain

(Invité)

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