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i guess i'm not so good asking for forgiveness (charlie)

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Faire les courses, je me rendais compte que malgré que ce n’était que le début de la semaine, je n’avais pas vraiment eu le temps de les faire. J’avais une charge atroce de travail qui s’accumulait de plus en plus, je ne savais même pas quand était la dernière fois que j’avais fais a manger raisonnablement et non, je ne parlais pas vraiment de la fois où j’avais essayé d’apprendre a Keyla de faire a manger. Je me devais de bien manger, je ne pouvais pas tomber dans ce cercle vicieux de take aways ou autre nourriture malsaine car je croulais sous le travail. Je m’étais toujours laissé du temps pour manger sainement et il fallait que cela recommence, je ne pouvais pas laisser mes études pourrir ma santé. Je me rendais donc au Marketplace, source de bons produits. Je sillonnais les allés avant de tomber sur une jeune fille que je ne connaissais que trop bien, Charlie. Je ne l’avais pas vu depuis que j’avais rompu avec elle quasiment 5 ans de cela. Je n’avais rien pu faire, étant complètement lié a ma famille. Je ne lui avais jamais rien expliqué, et je ne l’avais ni vu ni parlé depuis. Etait-ce une coïncidence que je me retrouve face à elle a présent? Je ne savais même pas quoi dire, peut-être est-ce mieux de l’ignorer, elle ne devait pas me porter dans son coeur non plus.
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J'avais abusé sur la mal-bouffe durant les vacances et le fait d'avoir largué mon copain à mon retour à Cambridge, ne me poussait pas vraiment à manger sainement (presque un comble pour une étudiante en médecine). Alors j'avais fait une pause dans mes révisions, j'avais rangé mon paquet de chips entamée dans le tiroir de mon bureau, le gardant sous la main pour les mauvais jours, et j'étais descendu dans la cuisine pour trouver quelques choses de correcte à grignoter en travaillant. Seulement voilà, être en colocation avec dix autres étudiants avait bien des inconvénients, et le principale était que le frigo était trop souvent vide. J'avais donc pris mon courage à deux mains et je m'étais rendu au Quincy Market, là bas j'étais certaine de ne trouver de bon produit frais, pour presque rien. Et puis, j'y trouverais certainement un stade de bonbon qui me ferait oublier toute mes bonnes intentions. Et ça ne manqua pas, le stand de friandise était l'un des premiers que je croisais en entrant dans les halles. Je ne pu m'empêcher d'en prendre quelques un, juste pour le plaisir, il fallait que je fasse attention, je ne pouvais plus dépenser sans compter, et mes économies se réduisaient à vu d’œil tant j'avais du mal à renoncer à mon train de vie de petite princesse. Après les sucreries je passais au chose sérieuse, m'approchant d'un vendeur de légume, oui oui de vrais légumes, et je me forçais donc à acheter une salade ainsi qu'une ou deux poignets de haricot vert. Alors que le vendeur me rendait la monnaie et que j'attrapais mon sac en plastique plein de légume pour passer au stand suivant, je tombais nez à nez avec Xaver. Je m'arrêtais net, plantant mes yeux dans les siens. Ça faisait de nombreuses années que je ne l'avais pas vu et ça ne m'avait pas manqué. Je le détestais et revoir son visage me rappelait combien j'avais pu être naïve de le penser différent de ces autres gamins de riche. J'étais folle amoureuse de lui à l'époque, et je pensais que c'était réciproque, mais lorsque j'avais eu le plus besoin de lui, il n'avait pas hésité à me laisser tomber, sans explication. J'avais beau être blonde je n'étais pas idiote pour autant et je savais bien qu'il m'avait quitté parce que mon père m'avait coupé les vivres. J'allais rapidement devenir pauvre, j'allais prendre un boulot à mi-temps pour ne pas finir à la rue et ça: c'était tout sauf attirant pour lui. Il lui fallait un bon partie, il lui fallait une copine qui soit riche et qui le reste. Mais j'allais redevenir riche, j'allais devenir une grande chirurgienne, plus connue que mon père et Xaver allait se mordre les doigts en me voyant épouser quelqu'un d'autre, quelqu'un de mieux que lui évidemment. (parce que oui, à l'époque je me voyais déjà finir mes jours avec lui.... dans un appartement New-Yorkais, avec deux chats, et un enfants.) Bref, quoi qu'il en soit, je ne l'avais pas revu depuis, peut-être parce que instinctivement je faisais tout pour l'éviter. Mais voilà qu'aujourd'hui nos chemin se croisaient de nouveau et j'avais presque envie de lui cracher dessus tant j'avais du mépris pour lui. Je finis par prendre une profonde inspiration avant de lâcher froidement : « Fais gaffe, les légumes sont pas très cher ici, tu risques d'être déçu. » Puis je passais à coté de lui, prenant soin de le bousculer avant de m'arrêter à l'étale suivante pour demander au vendeur une dizaine de carotte.

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Si il y avait bien une chose qui me manquait en ne vivant pas avec ma mère, c’est le cuisinier. Je crois qu’il devait être dans la famille depuis que je le connaissais, et toujours autant il faisait des plats parfaits pour chaque occasion. Ma mère chérissait ses talents cuisiniers et moi aussi. Petit, j’avais toujours aimé entrer en douce dans les cuisines pour grignoter. Donc, avoir a cuisiner tout seul, c’était un peu chiant parfois et sachant que ma copine n’avait aucun talent culinaire, je devais prendre la relève pour deux quand elle était là. Il fallait vraiment que je lui donne des cours, ou je ne sais quoi, mais ce n’était juste pas possible qu’elle n’arrivait pas a cuisiner. Il ne fallait pas croire que je n’aimais pas cuisiner. Au contraire même, j’adorais cela. C’était un moment où je n’avais pas à penser aux autres, juste a moi-même et mes ustensiles. C’est pour cela que je devais changer mes habitudes. Je ne pouvais pas juste me reposer sur les commandes, le chinois, la pizza. je devais continuer a manger sainement, puis fallait quand même entretenir ses abdos. Je ne pouvais pas me laisser devenir gros et perdre cet atout de ma part. J’en connaissais une qui ne serait pas contente. Mais pour être honnête, Keyla n’était pas mon problème en ce moment. Je ne pensais pas revoir Charlie aujourd’hui. Sur le campus, il était facile de l’ignorer, de ne pas la voir, il y avait tellement de monde, alors je pouvais l’éviter comme bon me semblait. Toute fois, a présent, j’étais confronté à elle et je me devais de lui parler. Je lui devais de plus une explication de ce qu’il s’était passé il y a à peu près 5 ans. Elle passait a cote de moi, me bousculant. Je le méritais clairement, mais j’avais eu les mains liées durant cette période. Je ne pouvais pas non plus aller contre ma propre famille. Ce n’était pas ma nature. Je me retournai alors. « Charlie, est-ce qu’on pourrait parler s’il te plait? » Lui demandais-je calmement. Je pense qu’elle avait le droit de savoir.
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Je me dirigeais vers le stand des carottes après avoir bousculer Xaver. Et intérieurement j'espérais qu'il parte, ou qu'il me lance une remarque cinglante avant de tourner les talons. Mais non il resta silencieux, et l'espace d'un instant ne bougeait pas. Je profitais de ce moment de répit pour demander au vendeur un dizaine de carotte, avant que la voix du jeune homme de raisonne une nouvelle fois. Il avait pris un air calme, presque trop calme pour quelqu'un que je venais de bousculer et de vanner. Je tendis quelques billets au vendeur, récupérant mon sac en plastique plein de carotte avant de me retourner vers Xaver. J'échappais un long soupire, plantant mes yeux dans les siens avant de lâcher :  « Parler de quoi ? On a plus grand chose en commun, je doute que tu ne trouves une conversation avec moi très intéressante. » Oui, j'étais décidément terriblement rancunière. Il faut dire qu'à mes yeux Xaver n'était pas n'importe qui. Il était celui que mon père adorait, celui dont j'avais été follement amoureuse et ce depuis notre toute première rencontre, alors qu'il n'éprouvait encore rien pour moi. Celui avec lequel je me voyais grandir, puis vieillir. Dans ma tête tout était déjà tracé, et il avait su tout détruire du jour au lendemain. Il avait réduit à néant mes rêves d'avenir à ses côtés, ma confiance en lui et mon cœur. Et aujourd'hui il voulait parler ? Alors que ça faisait de nombreuses années que l'on se croisait sur le campus et qu'il m'évitait avec une aisance déconcertante ? Aujourd'hui, alors que j'étais à peine maquillé, que j'avais les yeux cernés et que j'achetais des légumes, il daignait venir à ma rencontrer et me demander de parler ?! « T'as certainement mieux à faire. » Concluais-je en jetant un coup d’œil dans mon sac pour vérifier qu'il y ai bien dix carotte à l'intérieur.

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J’étais surement le maitre pour réussir à éviter les gens que je ne voulais pas voir. Je veux dire, cela faisait bientôt un an et demi que j’avais divorcé avec Candice, et j’avais réussi à ne jamais croiser son chemin. Bien sûre, on se parlait encore parfois par sms, surtout pour se donner des nouvelles. Mais en personne, je crois que c’était mieux si on ne voyait pas. J’étais contente pour mon ex. Elle méritait amplement d’être heureuse, et moi je l’étais aussi. Je pense que c’était vraiment mieux comme cela entre nous. Nous avions chacun trouvé notre voix, notre moitié, et c’était surement pour une raison. De ce fait, je ne me faisais pas de soucis pour elle. Cependant, revoir Charlie était quelque peu un choc. Je ne m’attendais pas de la voir ici, de la revoir. Vu que nous ne faisions pas les même études, il était assez facile de s’éviter, et de faire semblant qu’on ne se connaissait pas. Cependant, aujourd’hui, il serait peut-être temps de mettre les choses au claire. Ce n’était pas pour ma bonne conscience, mais parce que je pensais qu’elle avait le droit de savoir. Je l’avais vraiment aimé, mais j’avais eu les mains liées à mes responsabilités et à ma famille. Je n’avais rien pu faire. « Charlie. Si je te dis que je veux parler avec toi, c’est que je veux te parler. Tu me détestes, je le sais. Mais on peut pas continuer comme cela pour toujours. » Je restais calme. S’énerver déjà n’était pas bon pour moi, et puis cela ne servait complètement à rien.
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Je comptais mes carottes et les recomptais, espérant faire passer mon agacement et évitant au passage le regarde de Xaver. Le jeune homme m'assura vouloir vraiment parler avec moi et je reprenais mon comptage, glissant ma main dans mon sac pour être sur de voir toute les carottes. Une, deux, trois, quatre... Oui je le détestais et j'étais contente de l'entendre le dire, au moins ça me prouvait que j'avais réussi à lui faire passer le message. Cinq, six.. dit donc cette carotte là est vachement plus petite que les autres ! Sept, huit... "Continuer comme ça" me convenais. Enfin c'est sur que quand je l'apercevais, l'idée qu'il m'ignore m'énervait encore plus et ne faisait que raviver la rancœur que j'avais pour lui, mais bon, ce n'était pas comme si l'on allait devenir amis maintenant si ? Neuf, dix et.... onze ? Carotte bonus ! J'esquissais bêtement un sourire, le vendeur avait du faire ça au poids et avait donc rajouter une carotte pour compenser celle de petite taille, mais qu'importe à mes yeux j'avais l'impression d'avoir fais une affaire avec cette onzième carotte. Je redressais enfin la tête de mon sac, replantant mes yeux dans ceux de Xaver, me radoucissant malgré moi. « Ok. On va mettre les chose à plat alors, puisque tu sembles y tenir... » commençais-je. « Je n'ai pas apprécié que tu me laisses tomber du jour au lendemain au moment où j'avais le plus besoin de toi. Je n'ai pas aimer que tu partes, juste sous prétexte que mon père me coupait les vivres... J'ai pas aimé ça, parce que je ne te pensais pas comme ça. Je te pensais différent de tout ces gamins de riche qui ne jurent que par l'argent. Alors oui je te déteste parce que tu m'as fais beaucoup de peine et que tu t'es servis de moi. » Lâchais-je en essayant de prendre un air détaché alors que de repenser à tout ça ne faisait que réveiller cette douleur. « Après si tu veux des nouvelles de moi : je vais bien. Je fais comme je peux, je viens à bout des économies que mon père avait laissé sur mon compte, donc ça devient difficile mais dès que je serais diplômée je deviendrais une super chirurgienne et je m'en mettrais plein des poches. »  Ajoutai-je fièrement, avant de préciser d'un air totalement désintéressée « Après si tu veux des nouvelles de mon père, puisqu'il t'adore, faudra que tu demandes à tes parents. »

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Je voyais bien dans les gestes et le comportement de Charlie qu’elle ne voulait pas me parler. C’était pour être honnête très compréhensible, et son attitude envers moi était plus que justifié. Je l’avais lâché froidement quand son père lui avait coupé les vivre alors que nous sortions ensemble depuis seulement quelques temps. Je connaissais Charlie depuis longtemps, surtout grâce a nos parents, et même si Eugenie avait eu une place importante dans ma vie, j’avais appris à aimer Charlie avec mon coeur, une fois sur le même continent. J’attendais que Charlie parle, surement qu’elle avait plein de choses a me dire, tous aussi légitime les uns que les autres. Je ne m’attendais juste pas que cela tombe comme une bombe dans ma gueule, tous les reproches qu’elle avait a me dire. Je ne pouvais même pas le nier, je l’avais laissé comme cela, sans vrai raison, juste que je ne pouvais plus être avec elle. C’était la vérité, mais je n’avais pas non plus voulu lier le tout a ses parents et ma mère. « Je suis désolé pour ceux qui s’est passé. Sincèrement, mais cela ne dépendait pas de moi. C’est pour cela que je veux te parler, parce que t’as quand même le droit de savoir la vérité. Surtout que ma mère a eu quelques différents avec ton père, et bref. C’est juste que je n’avais pas eu le choix. T’es pas la seule à qui on a mit des battons dans les roues. J’ai une position au sein de ma famille, depuis que mon père est mort, on attend des choses de moi, beaucoup de choses de moi. Je te l’ai dis, et tu le savais, que c’est pas facile. On a tous des responsabilités, même toi tu en as, bien que plus dépendante de tes parents. Alors laisse moi juste t’expliquer. Ton père, je m’en fou. Et je suis content pour toi, si tu réussis bien tes études. » Pour faire cours en vérité, je ne pouvais pas être avec n’importe qui, et même Keyla, je savais qu’il y aurait beaucoup de désagréments, d’ou je gardais pour le moment ma relation que dans un cercle proche de la famille.
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Il était désolé et c'était la moindre des choses, a sa place je serais bien plus que désolée ! Il commença vaguement à m'expliquer que son choix de me laisser tomber n'avait pas dépendu de lui et que sa mère avait quelques différents avec mon père. Je n'avais jamais entendu parler de ces fameux ''différents'', à mes yeux mon père avait toujours été très proche de Xaver et de sa mère. Mais voilà que le jeune homme avait une autre version des faits. Il m'expliqua qu'il avait un rôle important dans sa famille, que je le savais et qu'il n'avait pas eu le choix. J'échappais un soupire agacée. Agacée de l'entendre me dire que j'étais supposé être au courant et que donc j'aurais du comprendre la raison de notre séparation. Et agacée d'apprendre qu'enfin de compte qu'il n'était peut-être pas le fautif dans l'histoire et que je l'avais certainement accusé à tord pendant toute ces années. Je crois que l'idée que ce ne soit pas entièrement de sa faute m’agaçait encore plus. Ça me ramener à l'explication que j'avais toujours trouvé la plus plausible : il ne m'avait jamais aimé. S'il m'avait vraiment aimé alors il aurait tout fait pour que l'on reste ensemble. Et si toute fois c'était vraiment impossible il aurait su trouvé les mots pour m'expliquer la situation, il aurait su convaincre sa mère que l'on pouvait rester ami, que j'avais besoin de lui à ce moment.. « Même si t'as pas eu le choix t'aurais au moins pu m'expliquer, me prévenir, y aller doucement... rester mon ami. Enfin je n'sais pas, t'y prendre autrement que de couper les ponts et ignorer mes appels. » Lâchais-je froidement, resserrant malgré moi mon poing sur mes sacs de légumes.

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Je venais de lui avouer la raison de mon départ, de la laisser, et que j’en étais vraiment désolé. Bien sure cela ne pourrait jamais racheter ce que j’avais fais dans le passé, et cela ne pourrait non plus les effacer. Cependant, je savais aussi que Charlie n’allait pas non plus apprécier ce que je lui avouais ici. Je pouvais la comprendre. Voila que je débarquais presque cinq ans après avoir rompu avec elle sous prétexte que je ne pouvais pas être avec une jeune fille sans argents et statut. Bien sure que c’était la vérité. Je ne pouvais pas, pas a ce moment-là. Ma place en tant que chef de famille faisait que j’avais des règles a respecter, et surtout que si je ne les appliquais pas, mes oncles viendraient crier au scandale, et que je devrais être mis de cote. Je n’allais jamais laisser quelqu’un s’attaquer à l’héritage de mon père, et encore moins mes oncles. « Je sais que j’aurais dû, mais tous mes faits et gestes étaient contrôlés. Je ne pouvais pas faire ce que je voulais, et je ne peux toujours pas le faire. J’ai les mains liées sur certaines choses, et malheureusement, ouais ça inclus un peu que je n’avais pas le droit d’être quelqu’un qui a été déshérité. Je viens pas juste d’une famille riche et de renom, Charlie. Et tu le sais. » Mon nom famille indiquait un empire, une nation, une ère. C’était bien plus que juste une famille riche.
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Il avait toute les bonnes excuses et soudain je me sentais vraiment bête de lui en avoir voulu pendant tout ce temps. Je baissais les yeux, fixant mes chaussures un moment, réfléchissant à ce qu'il me disait. Il avait les mains liées, ne pouvait pas toujours faire ce qu'il voulait … Et pourtant après cinq ans de silence il avait enfin pu venir me voir pour s'expliquer. Il lui avait fallu tout ce temps pour enfin décidé à se confier et me faire comprendre qu'il n'était pas le responsable, qu'il n'avait pas voulu me briser le cœur. Ça  n'avait aucun sens... pourquoi après cinq ans il pouvait enfin s'excuser et m'expliquer ? Pourquoi n'avait t-il pas pu le faire plus tôt ? Un mois après m'avoir brisé le cœur ou pourquoi pas quelques jours après ? Non il avait préféré que je le déteste pendant tout ce temps ? Ça lui plaisait d'être sur ma liste noir ? J'échappais un soupire avant de redresser la tête pour planter mes yeux dans les siens.« Et tout ça t'as pas pu me le dire à l'époque. Mais maintenant … tu peux ? » Demandais-je agacée. Puis d'un geste de la main je lui indiquais de laisser tomber. Je n'avais plus envie d'en parler, je n'avais plus envie de lui parler. « Tu m'as déçu c'est tout ….J'vais finir mes courses. » Dis-je en tournant les talon pour continuer mes achats.

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