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Day between girls ❖ ALARIA

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Day between girls ❖ ALARIA
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Aujourd'hui je n'avais rien prévu de spécial. C'est le week end et j'avais déjà beaucoup étudier ce matin en vérité, j'avais étudier beaucoup et longtemps en plus. J'avais reçu un message en fin de matinée de la part d'Alaska. Cette fille c'est juste comme ma petite soeur, je l'apprécie beaucoup et je la considère comme telle, je suis toujours là pour elle et pour la protéger également. Elle me demandait de passer à l'hôpital et lui emmener des attirails de femmes, tel que le maquillage et tout ce qui s'en suis qui sers à embellir une femme encore plus qu'elle ne l'est et même des vêtements d'ailleurs. J'avais su pour son accident de voiture et ça m'a attristée de la savoir dans le coma pendant une semaine. Je suis aller la voir plusieurs fois même, mais je n'aimais pas la voix comme ça. Ainsi, lorsque j'avais reçu son message j'étais heureuse et rassurer de la savoir enfin consciente. Je me précipite alors à l'hôpital. Une fois arrivé là bas, je demande poliment à la secrétaire. « Bonjour. Je viens voir Alaska Hamilton.» Elle m'ordonna donc gentiment de patienter quelques instants. Je m'impatientais déjà et j'avais qu'une hâte, pouvoir la voir et lui parler de nouveau. La secrétaire m'indiquait donc le numéro de sa chambre et j'y allais directement. Frappant à sa porte avant de rentrer doucement et fermant la porte derrière moi. Alaska étant allongée sur son lit, je m'approche d'elle. « Hey. Tu m'as fait une telle frayeur...»
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J'avais demandé à Aria, une amie de longue date que je considérais depuis comme une propre sœur de venir me voir à l’hôpital. Je m'étais rendue compte qu'aucun de mes amis n'étaient au courant pour mon accident de voiture, ça allait être sympa le retour à Harvard et surtout le "quoi de neuf ?", j'm'imaginais déjà leur répondre d'un air blasé, "accident de voiture, coma toussa toussa...". Bon c'était pas censé être un sujet de plaisanterie, mais parfois, c'était plus fort que moi. J'étais coincée à l’hôpital et même si j'étais loin d'être la fille la plus féminine, j'avais l'impression de ne plus ressembler à rien dans cette blouse immonde. Du coup, j'avais demandé à Aria de venir avec tout ce qu'il faut pour ressembler à une femme. Je pensais seulement aux trucs de base... certainement pas à deux énormes sacs à main remplit. Mes yeux s'écarquillèrent en les voyant. « Hey. Tu m'as fait une telle frayeur... » Je portais alors mon attention à Aria. « J'suis désolée, tout vas bien... c'est le plus important. » Ouais, cette phrase était devenue importante auprès de mes amis. « Mais là, c'est moi qui flippe ! » m'exclamais-je en pointant les sacs du doigts, un sourire aux lèvres.
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Je côtoyais l'hôpital depuis la prise d'otages, les infirmiers me connaissaient à force que je passe. Parce que oui, j'ai subit une greffe du foie ayant eu une balle touché à cet endroit là, heureusement que j'avais ma jumelle d'ailleurs c'est comme ça que j'avais appris qu'elle est vivante. Bref, me retrouver ici, une nouvelle fois, me faisait étrange surtout que c'est pour une amie qui était dans le coma. J'ai subit ça aussi l'an dernier, à cause de mon ennemie qui m'a frapper violemment à la tête. Mais je m'inquiétais tellement pour ma petite soeur de coeur, je n'aime pas la savoir dans un hôpital, je l'avais vu quand elle étais dans le coma et ça m'a fait mal au coeur, je me suis confiée à elle pensant qu'elle m'entendrait. La retrouver réveillée, me fit plaisir et puis je m'approche immédiatement de lui, faisant un bisou sur son front après lui avoir dit qu'elle m'a fait une frayeur. « Ne le sois pas, l'essentiel est que tu sois vivante...Tu as raison.» Je lui souris, émue de la voir enfin les yeux ouverts. C'est là qu'elle me fit part de sa flippe par rapport aux sacs, je me mis à rire doucement les posant à côté. « Désolée.... J'ignorais ce qui te plairait le plus, je voulais que tu ais le choix et que tu sois parfaite, comme à ton habitude.» Elle a toujours le mot pour rire, même dans un lit d'hôpital. J'ajoute dans un ton plus sérieux. « Tu n'as rien? Je veux dire... Aucune fracture et tout le bordel... Tu ne sera pas handicapé ? Parce qu'un coma, ça suffit hein.» Ajoutais-je en plaisantant même si au fond c'était du sérieux.
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Aria avait l'air chamboulée et apeurée par ce qu'il m'était arrivé. J'avais été stupide de prendre la voiture dans cet état et là, mes amis étaient dans un état pas possible à cause de moi. Elle vint me faire un bisou sur le front et je lui adressais un sourire en retour. « Ne le sois pas, l'essentiel est que tu sois vivante...Tu as raison. » Bon au moins, elle était d'accord avec moi. J'avais aucune envie qu'elle me passe un savon, les autres l'avaient fait. Je flippais un peu en voyant les deux gros sacs, mais en même temps, on allait passer un bon moment. « Désolée.... J'ignorais ce qui te plairait le plus, je voulais que tu ais le choix et que tu sois parfaite, comme à ton habitude. » Haaaaan. Elle est tellement mignonne. Ces derniers jours, je suis un peu émotive, alors faut pas m'en vouloir si j'ai les yeux qui brillent. « Tu as géniale Aria ! » m'exclamais-je alors en la regardant. « J'ai enfin le droit de porter ce que je veux, je suis autorisée à ressembler à quelque chose ! » J'en avais marre de vivre nue, je voulais retrouver ma pudeur. Elle essayait d'être sérieuse quant à mon état et personnellement, l'entendre dire la suite : « Tu n'as rien? Je veux dire... Aucune fracture et tout le bordel... Tu ne sera pas handicapé ? Parce qu'un coma, ça suffit hein. », c'était grave flippant. Je faisais des gros yeux. « Non... non tout va bien... j'espère juste ne pas avoir de séquelles par la suite ! » m'exclamais-je en haussant les épaules.
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Pire que si c'était ma soeur, je veux être toujours là pour elle que ce soit dans les bons et les mauvais moments, puis ça me rends toute triste et toute énerver de la savoir dans un lit d'hôpital. Je sais bien qu'elle s'en est pris plein la gueule déjà par rapport à cette accident, alors je ne suis pas là pour l'engueuler et en remettre une couche, mais pour la soutenir dans ce moment difficile. Je lui fais comprendre que je m'inquiétait pour elle, déjà qu'à la base je m'inquiète toujours pour elle où qu'elle soit, mais là c'était la goutte d'eau. Je suis toute émue par ce joli compliment, j'avais aussi les yeux qui brillent, comme si j'allais pleurer. « C'est toi qui es géniale, Alaska ! » Je me mets à rire instinctivement lorsqu'elle me dit pouvoir enfin ressembler à quelque chose. « Tu sais, t'es très belle aussi en tenue d'hôpital. » Je laisse échapper un nouveau rire quant à cette remarque de ma part. Jusqu'à ce que je devienne on ne peux plus sérieuse en parlant de sa santé. Elle me rassure directement, j'avais failli frôler la crise cardiaque là quand même et je me sens rassurée, je soufflais pour montrer à Alaska que sa réponse me rassura, puis je la rassure à mon tour. « Ouf ! Je ne pense pas, t'es forte et courageuse, Laska ! Ne l'oublie pas. » Je la prends dans mes bras de nouveau, que c'était bon de la retrouver, les yeux ouverts et en bonne santé apparemment.
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Aria est certainement l'une des personnes les plus mignonnes sur cette planète après moi bien sûr. Elle était arrivée tout inquiète et était venue avec deux sacs remplis pour faire de moi une femme. C'était assez étrange, dans le sens où je n'étais pas la première à vouloir me montrer féminine, mais quand pour du coup, ça m'était enlevé, ça me manquait. Alors ouais, j'avais fait appel au service de la jeune femme, j'étais certaine de passer un bon moment avec elle. « C'est toi qui es géniale, Alaska ! » Je fais une petite moue en la regardant. J'en étais pas aussi certaine qu'elle. Je lui adressais alors un sourire comme pour la remercier avant de lui dire que j'allais enfin pouvoir ressembler à un truc. « Tu sais, t'es très belle aussi en tenue d'hôpital. » Je ris en la regardant. « Tu dis ça parce que j'ai pris une douche avant que tu arrives. Crois-moi, au réveil ce n'était pas joli à voir ! » Ouais faut pas croire que l’hôpital, c'est glamour et d'un côté, ce n'était peut-être pas plus mal qu'Alexander ne soit pas venue... « Ouf ! Je ne pense pas, t'es forte et courageuse, Laska ! Ne l'oublie pas. » Je la serrais contre moi, contente de l'avoir rassuré. « Bon, on arrête avec les compliments parce que je suis légèrement sensible quand même en ce moment et que ça va finir en larmes ! » Et puis, mes chevilles, on y pense ? « Bon allons-y ! » m'exclamais alors comme une gamine en tapant dans mes mains. Ouais, jouons à la poupée !
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Elle est tellement mignonne Alaska, elle me fait cette petite moue quand je lui dis qu'elle est très belle dans sa tenue d'hôpital et c'est la vérité. Moi j'étais hideuse quand j'avais cette tenue, mais c'est le passé. Je riais à sa réponse. « J'ai du mal à te croire, mais comme quoi une bonne douche et te voilà resplendissante. Attends que te maquilles et que tu t'habilles, tu seras aussi parfaite que tu ne l'étais ! » Alaska est ma poupée aujourd'hui, je suis maquilleuse rien que pour elle. Elle me fit remarquer qu'avec les compliments on va finir en larmes et elle n'avais pas tord, vaux mieux qu'on arrête et que je prenne soin de ma soeur de coeur. J'esquisse un sourire amusé. « T'as raison ! Allez, c'est partit. Tu n'as plus qu'à me faire confiance et te laisser faire. » Elle tapait même des mains, tellement impatiente d'être encore plus belle qu'avant. Ni une, ni deux, je prenais un de mes sacs et en sortit une trousse de maquillage bien garnit. Je m'approche d'elle et pris le matériel nécessaire, commençant à appliquer le tout soigneusement sur son visage. Fard à paupières, mascara, crayon noir, rouge à lèvres. La totale ! Je pris quelques minutes, prenant grand plaisir à la maquiller et lorsque j'eus finis, je me reculais quelque peu pour admirer le résultat. J'applaudissais en riant doucement, fière de moi pour le coup. Je prenais l'accent de Christina Coldura pour m'exclamer. « Tou es magniiiiifaique ma chéwie ! » J'espérais qu'elle en penserais de même, j'avais fait dans ses goûts et assez discrètement tout de même, ce n'est pas un pot de peinture.
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« J'ai du mal à te croire, mais comme quoi une bonne douche et te voilà resplendissante. Attends que te maquilles et que tu t'habilles, tu seras aussi parfaite que tu ne l'étais ! » Oh mon dieu, mes chevilles vont enfler. Faut qu'elle arrête de me complimenter sinon ça va jamais le faire. Je suis dans un hôpital, enfermé dans une petite chambre et je n'ai pas vraiment le droit de sortir de celle-ci alors il vaut mieux que je garde les pieds sur terre. Je ne peux pas m'empêcher de rire, je ne pense pas que je sois une jeune femme parfaite, ni physiquement, ni mentalement. J'avais tout de même beaucoup de défaut, mais je préférais ne pas répondre. Pas la peine de lancer se débat. « T'as raison ! Allez, c'est partit. Tu n'as plus qu'à me faire confiance et te laisser faire. » Ouais, on va essayer. Sauf que là, elle a l'air d'être genre vraiment heureuse de ce qu'elle va faire et sa trousse de maquillage est ÉNORME ! On a besoin de tout ça pour être jolie ? Mais je reste silencieuse. Enfin non, parce que je peux pas m'empêcher de flipper un peu. « Tu fais un truc naturel hein... » Puis, j'le laissais totalement faire. Elle mettait tout un tas de trucs. Et je lui faisais des grimaces à chaque fois qu'elle me disait de faire quelque chose. Puis, elle se mit à applaudir en riant. J'ai un peu peur pour le coup. Surtout quand elle se mit à faire un accent digne d'une émission de télé française. « Tou es magniiiiifaique ma chéwie ! » Je ne pouvais pas m'empêcher de rire en la regardant. « J'veux voir ! Tu as un miroir ? » J'suis une feignasse moi, j'ai la flemme de bouger mes fesses jusque dans la micro-salle de bain !
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Je suis quand même là pour détendre l'ambiance, non? Parce que on se trouve quand même dans un hôpital et je suis en compagnie de mon amie la plus proche, ma soeur de coeur, autrement dit Alaska et la voir dans le coma pendant une semaine était assez glauque, donc la voir sourire et rire me redonne le sourire et la joie de vivre immédiatement. Bien sûr je la complimente, je la mets carrément sur un piédestal parce qu'il le faut bien et que c'est sincère. Je veux la voir toute belle alors je prends le maquillage et en avant la musique, je pris quelques minutes pour lui refaire une beauté digne de ce nom. Je trouvais le résultat éblouissant et je ne me gêne pas pour lui dire, évidemment elle veux se voir et elle n'avait pas la force d'aller se regarder dans le miroir de la micro salle de bains. Je lui souris. « Ne bouge pas ! » Je sortais de mon sac, un petit miroir, assez grand quand même pour s'y voir dedans et je lui tends afin qu'elle le prenne, tandis qu'elle se regarde. « Alors? T'aimes? Parce que moi j'aime beaucoup ! » Je veux savoir sa réponse.
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Je me faisais chouchouter et ça faisait un bien fou. Habituellement, j'étais plutôt garçon manqué, mais j'avais quand même une part de féminin qui faisait que j'étais assidue sur l'épilation, le coiffeur et plein d'autres trucs du genre. Je me laissais faire tandis qu'Aria s'occupait de moi. Je pouvais me détendre mais pas trop, je respectais pas mal ce qu'elle me demandait de faire parce qu'elle ne rigole pas quand elle donne des ordres. « Ne bouge pas ! » Comme la par exemple. Je m’immobilisais en la regardant tandis qu'elle fouillait dans l'un de ses sacs pour me sortir un miroir. Cette fille est parfaite. Je l'attrapais alors et je m'inspectais. « Alors? T'aimes? Parce que moi j'aime beaucoup ! » Punaise, ça faisait vraiment du bien de ressembler à quelque chose, ENFIN. « C'est parfait, tu es la meilleure ! Tu viens de me rendre femme et punaise, ça fait du bien quand même ! » m'exclamais-je un peu excitée.

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