LEYNAM ∆ sweet escape.

Si j'avais écouter ma raison comme je m'étais promis de le faire à l'avenir, je ne serais certainement pas venu là car ça ne pouvait tout simplement pas bien finir. Je l'avais senti lors de notre rencontre dans la forêt avec Maxym, cette chimie entre nous. Si seulement j'avais pu le rencontrer avant de m'engager à ne plus faire entrer de garçons dans ma vie. Et malgré tout cela je n'avais pas pu décliner sa proposition, pas devant tous les compliments qu'il me faisait. Je restais une simple humaine qui avait besoin de cet attention. Cependant je n'étais pas dupe, je connaissais bien ce jeu dangereux de la séduction auquel il devait jouer avec plusieurs filles. Pourtant mes pieds m'avaient traîner malgré moi devant cette porte à Iman Square. Je restais à l'extérieur, m'imprégnant de l'air, me répétant que je devais faire demi-tour et retourner chez moi. Il ne fallait pas que ma main forme un poing qui crée un son démontrant notre présence lorsqu'en contact avec le bois de la porte. Mais avec moi la raison ne gagne jamais alors tant pis je fis exactement ce qu'il ne fallait pas en attendant qu'il m'ouvre.

C'était rare que j'invitais des gens à la maison, et fallait avouer que malgré que par SMS je paraissait confiant ou quoi que ce soit, j'étais loin de l'être en sa présence, et elle aussi d'ailleurs. Y avait toujours cette petite gêne qui planait entre nous, même si seuls on se sentait cent fois mieux qu'avec Maxym. L'intimité c'est quand même une méga circonstance en y pensant bien. Bref, j'étais couché, j'avais préparé un lit et tout, je prenais ce que je faisais très au sérieux, et d'habitude j'étais masseur seulement les week-ends, mais pour elle je pouvais faire un effort. Je restais planté devant la télé, torse nu, télécommande main gauche, bouteille d'eau main droite, attendant patiemment la sonnerie, jusqu'à ce qu'elle retentit. Yes, elle était venue. Je descendais du sofa, éteignais le téléviseur et joggais vers la porte d'entrée, un sourire aux lèvres, et ouvrant la porte, je tombais sur ma petite Leyna. Tu peux pas savoir à quel point je suis content que tu sois venu. Je souris en l'invitant à rentrer d'un signe de la main tandis qu'elle souriait avec timidité elle aussi. Je passais ma main dans les cheveux, gêné un peu, elle était encore plus mignonne que la dernière fois, une femme dans toute sa splendeur.

Maintenant que j'étais ici à quoi bon faire demi tour ? Maxym avait raison sur une chose, j'avais besoin de recommencer à voir des garçons - sans pour autant devoir coucher avec eux. C'était bon pour l'égo et surtout ça faisait partie de ma personnalité. Je ne pouvais pas être moi sans garçons. D'un autre côté il n'était pas comme tous les autres et je n'avais pas envie qu'il le soit, voilà ce qui me faisait le plus peur. « Heureusement, car je suis contente d'être là. » Mon sourire était tellement timide et peu confiant que j'avais du mal à me reconnaître moi-même. J'avais l'habitude avec les garçons pourtant pour en avoir eu un nombre incalculable dans mon lit au cours des vingt quatre dernières années. Pourquoi donc avais-ce besoin d'être différent avec Camilo ? Je n'arrivais pas à l'expliquer c'était dans l'air je crois. J'entrai donc à l'intérieur en posant mes yeux un peu partout dans la pièce pour éviter de le faire sur ses abdos musclés. Une vraie torture pour moi. « T'es beau... Enfin je veux dire que c'est beau chez toi. » La langue qui fourche, génial Leyna, vraiment t'es pire que pathétique.

Elle était hésitante et gênée, ca se voyait dans son regard, elle avait pas l'air super habituée à être seule avec un mec torse nu dans des circonstances pareilles. Maxym m'avait un peu parlé de sa relation avec Marshall mais elle voulait que Leyna se décoince un peu et elle s'avait que j'étais un mec bien. Heureusement d'ailleurs. Je passais ma main dans mes cheveux, un peu embarrassé. Si c'était une autre fille on serait déjà nus et elle serait enceinte de triplés, mais Leyna me faisait sentir, plus... spécial? C'était le mot. J'avais envie de rester, parler un peu avec elle, passer du bon temps et tout mais rien de con, c'était une fille que je respectais comme personne. Elle entra et regarda un peu partout même si je vis ses yeux se balader un peu sur moi, mon regard, mon corps. La gêne, aucun doute. Elle en perdait les mots, ca me faisait rire un peu, mais j'enchaînais pour ne pas la laisser en plein malaise. Merci, faut remercier les riches que sont mes colocs. Je souris, m'accôtant contre le sofa et la détaillant un peu, bras croisés sur ma poitrine. T'es super mignonne toi aussi. Fallait que ca sorte, désolé. Et puis j'aimais pas trop complimenter, on tombait dans le classique et l'awkward. Alors où est-ce que tu as mal? Tu m'as dit que t'as une petite douleur depuis l'entrainement des cheerleaders je peux essayer de voir ca?

Au départ j'avais pris le rouge pour un espèce de dragueur inconditionné qui ne voulait que coucher avec moi, comme le faisait la plupart des Winthrop d'ailleurs. J'avais fréquenté assez d'entre eux pour connaître leurs motivations premières avec les filles. Pourtant - et peut-être me direz vous que je suis bien idiote de croire cela - plus j'apprenais à le connaître et plus j'avais l'impression qu'il ne voulait qu'être gentil. C'était ça qui me déstabilisait le plus en réalité. Pour n'avoir fréquenter que des petits cons je ne savais pas comment il fallait que je me comporte devant une personne qui se montrait aussi douce et délicate mais avec le temps ça risquait d'aller mieux. Ça faisait du bien de ne pas avoir à remuer ciel et Terre pour l'impressionner. « Les riches, c'est le bien ! » Je rigolai pleinement, ayant une étrange sensation d'entendre l'ancienne Leyna parler, l'Eliot que j'étais. Avoir dû renoncer à toute ma fortune me pesait encore sur les épaules et parfois je me demandais si cela n'avait pas été une erreur, mais ne pouvant retourner en arrière, je voulais avancer. Et au moins maintenant j'étais avec ma vraie famille. Cependant j'appréciais toujours autant le luxe et la richesse. Je souris à nouveau timidement à son compliment, autant je me sentais à l'aise avec lui, autant je ne savais quoi répondre à cela. Heureusement qu'il revint sur la raison de ma visite autrement ça aurait pu vite être akward. « Ouais, j'ai mal juste là... Cette fois plus certaine de moi, je m'approchai pour prendre sa main et la poser dans la chute de mes reins. Mon regard se planta dans le sien alors que mes lèvres formaient un léger sourire.

Je levais les yeux au ciel, en marchant un peu et en la laissant s'installer, être un peu plus à l'aise, et me retourna, mon regard dans ses yeux. Ouais, les riches c'est le bien. J'avais pas eu vraiment la chance de grandir dans une famille de riches, partager un appartement en étant une famille de cinq c'était pas la belle vie. Mais je m'étais révélé assez autodidacte pour être à Harvard et générer un revenu plus que suffisant pour avoir une assez belle maison. En attendant, j'économisais tout ce que j'avais. Elle s'approcha alors un moment pour répondre à ma question et pris ma main. Son emprise était douce, me faisait avoir des frissons même si ma main était chaude, sans être humide. Elle la déposa à hauteur de ses reins, juste en dessous de sa fine poitrine, un peu plus sur le côté. Ses petits yeux me fixèrent, un léger sourire s'affichait sur son visage tandis que je lui répondais. Je peux arranger ca alors. Je souris, gardant tout de même un certain professionalisme. Je faisais des massages doux et sensuels à la limite mais hey, je suis pas pervers pour sauter la première venue. Surtout que Leyna était différente des autres, je la connaissais elle. J'indiquais du doigt le lit, puis lui dis. Tiens, couches-toi pour que je m'occupes de toi. Je souris en coin, lui lancant un clin d'oeil discret au passage. Je m'avancais tandis qu'elle me rejoigna, et l'interrompis pour lui faire une petite remarque embarrassante. Ah et, hum... le mieux serait que tu sois en sous-vêtements, pour que je vois bien la douleur... enfin, tu comprends?. Ouais, très embarrassant comme demande, mais c'était vrai. Et puis on était peut-être pas au salon de massage mais je devais quand même faire comme si, j'allais pas la laisser souffrir la pauvre (même si elle paraissait pas dans une si mauvaise période).

À force de le côtoyer je devenais de plus en plus à l’aise bien que ce n’était pas encore tout à fait ça. Il devait se dire que j’étais genre une petite prude vierge et catholique ou un truc dans ce genre-là, en tout cas c’est très certainement l’image que j’aurais de moi-même en me voyant. Maintenant que nous nous retrouvions dans une intimité totale, rien que lui et moi dans sa magnifique maison, tout allait mieux. Il me plaisait pas mal c’était rien de le dire, tout de lui me plaisait : sa façon de me regarder, de me sourire, de me toucher. C’est quelque chose que je n’avais plus l’habitude de ressentir depuis bien longtemps. Dans un premier temps j’avais cru que cette histoire de massage n’était qu’une excuse pour se revoir mais une fois sur place, alors qu’il m’indiquait le lit de massage, je réalisais que si s’en était toujours une alors il c’était donné bien à fond. Mon cœur commençait à battre un peu plus rapidement et je faisais de mon mieux pour garder un air sur de moi bien que je ne le sois pas tellement. Alors que je m’apprêtais à m’installer à l’endroit indiquer, il me fit remarquer que ce serait plus simple si je n’étais qu’en sous-vêtements car ce serait plus facile pour lui de voir d’où venait la douleur. Je laissai échapper un petit rire involontaire, bordel il était tellement canon que j’avais envie de le croquer. « Soit pas timide, je ne risque pas de me transformer en ogre ou quoi. » Je cherchais simplement à détendre l’atmosphère alors que je fis glisser doucement la fermeture éclair de ma robe vers le bas. Encore heureux que j’avais pensé arborer des sous-vêtements sexy sinon ça aurait pu être gênant. Maintenant je m’assois sur le lit attendant ses instructions pour la suite. J’étais soumise à lui.

Elle avait l'air surprise. Pas trop timide d'ailleurs, mais quand même avec une petite nervosité derrière, c'était totalement compréhensible déjà que c'était la première fois qu'on était seuls dans un endroit aussi spacieux. En y pensant en fait c'est assez étrange qu'on soit pas encore collés, mais la proximité ne tardera pas. Elle s'éloigna un peu et s'arrêta pour lentement descendre la fermeture éclair de sa légère robe. Gosh elle était sexy quand elle faisait ca, je me sentais comme le mec le plus chanceux du monde pour un moment. Elle rit un peu. Bah j'ai la plus belle fille de tout Harvard assise en sous-vétements devant moi, tu m'excuseras si je suis nerveux quand meme. J'arrivais rarement à contrôler mes émotions avec elle, et je ne mentais pas sur le coup. Je passais une main dans mes cheveux, avancait vers elle et lui indiqua le lit. Tu peux te coucher sur le ventre. Je me rappelais que j'avais pas d'huile ici on était pas au salon, pas grave on va faire avec les moyens du bord. Je soupirais en laissant mon stress sortir, mais toujours en la regardant avec un sourire en coin.

Pour être bien honnête j’ignorais totalement comment je devais agir avec lui. Tout ça, ce massage dans la solitude de sa maison, rien que lui et moi c’était vachement… sexy. Et ça pouvait dégénérer très rapidement. D’un autre côté j n’avais l’impression d’énormément le connaître avec les femmes; il semblait être quelqu’un de bien et respectueux mais peut-être était-ce uniquement pour mieux avoir des femmes dans son lit ? Tant pis j’en avais marre de tout analyser, advienne que pourra. Je rigolai à sa réponse, le Winthrop ne manquait pas de compliment c’était peu dire. « Vu comme ça. » Je tirai la langue, non pas que je sois en total accord avec le fait d’être la plus belle fille d’Harvard mais je n’étais pas mal c’est vrai. En même temps y avait pas trop le choix pour réussir à l’approcher. Par la suite je m’allongeai sur le ventre comme il me le demanda. Je n’étais plus tellement nerveuse, plutôt désormais excitée par la situation. « Je suis toute à vous Don Camilo. »

Elle continuait a marcher autour, moulant légèrement les fesses à chaque petit pas qu'elle faisait, non elle ne faisait pas exprès c'était qu'une habitude mais c'était renforcé par sa petite tenue. Elle acquiesca puis se pencha doucement et lentement vers le lit pour finalement se coucher, aplatir son corps sur le lit. Je la regardais, examinais son corps de A à Z pendant un moment. De petites fesses bombées avec de fines courbes bien dessinées, et sa chevelure qui retombait jusqu'à ses épaules sans plus, j'avais de la marge de manoeuvre. On peut commencer alors mademoiselle. Je souris puis vint sur le lit, en m'asseoyant sur son bas de dos, mes genoux sur les côtés. On étaient tous les deux en sous-vêtements, mais c'était pas si embarassant que ca. Seulement, j'étais en érection et ca paraissait, je sentais que mon membre caressait le bas de son dos. Mes mains vint passer le long de sa colonne vertébrale tandis que je faisais glisser mes doigts sur ses omoplates, avant de remonter vers la clavicule pour enfin commencer à réellement la masser. Je la sentais ronronner un peu et ca me fit sourire, je vint donc caresser le bas de son dos de mes mains cette fois-ci tout en penchant ma tête vers l'avant et lui chuchoter instinctivement. Tu aimes? dis-je à son oreille. J'en profitais pour mordre celle-ci avant de reculer ma tête et de continuer mon massage en attendant sa réponse.