Adriel + j'suis un beau gosse tululu.

Le sommeil. On ne se rendait jamais vraiment compte à quel point le sommeil est important jusqu'à ce qu'on en manque vraiment. Et je venais de passer une nuit de folie, enroulé dans ma couette et en ayant dormit de très longues heures. Il fallait que je récupère de toute façon, parce qu'avec la reprise des cours et les soirées tous les soirs avec les potes, au bout d'un moment, c'était quand même assez normal que je tombe moi. On ne pouvait pas m'en vouloir. J'étais toujours dans ma chambre, en train de fumer ma première clope du matin, quand la voix stridente d'une blondasse vient perturber ma tranquillité. Ca, c'était Brynn. Brynn la blondasse très sexy que je voulais me faire. Mais, ce n'était pas une proie facile. Je me levais, je me dirigeais vers le salon, en caleçon, et je la vis, assise sur mon canapé avec MES cookies. « On t'a pas appris à demander avant de prendre la bouffe des autres ? » demandais-je en levant les yeux au ciel. Je me posais à côté d'elle sur le canapé, prenant un de mes cookies. Fallait pas abuser, la bouffe c'était sacré. « Je peux savoir ce que tu fous là où c'est trop te demander ? » disais-je en tournant la tête vers elle.

Oui tu étais définitivement sans gêne squattant chez les autres comme si tu étais dans ton propre petit palace. Même si ici c'était clairement moins luxueux et moins propre. Bref tu étais tranquilou sur le canapé, à te goinfrer et puis à t'égosiller comme un goret dans l'espoir infime de réveiller l'autre blonde. C'est qu'on ne faisait pas attendre une princesse. Et au lieu de voir le visage enfantin entrer dan la pièce tu vis l'autre moche se ramener. En caleçon s'il vous plait. Genre comme il se la pééétait tentant de prendre des allures de dieux des stades, bah c'était raté. "Et toi on t'a pas appris à foutre des vêtements ?" répliquas-tu du tac au tac l'innocence incarnée. Pas que la vue te dérangeait beaucoup finalement. Tu préférais ignorer sa question reprenant même un cookie dans l'espoir de le défier. Tu avais espéré que ta voix légèrement hostile l'aurait décourager de venir jusqu'à toi, mais non tout au contraire. Dans un appartement vide il fallait qu'il vienne s'asseoir à coté de toi. "J'suis en mission secrète." Tu expliquas en haussant des épaules avec nonchalance la bouche pleine de biscuit.

Je ne savais pas si je devais râler ou pas. Après tout, ce n'était pas non plus le pire des réveils que je venais de vivre, vu que j'peux mater une bombe. Je me dirigeais donc vers elle et après ses paroles, je baissais la tête vers mon torse, me rendant effectivement compte que j'étais en caleçon. « Oh blondie, tu vas quand même pas me dire que la vue est si dérangeante que ça, non ? » rétorquais-je avec un petit sourire pervers qui me correspondait, avant de m'asseoir près d'elle. Ce qui devait pas lui plaire sûrement, mais autant dire que je m'en foutais totalement, puisqu'elle tenait dans ses mains mes cookies chéris. Je mangeais donc mes cookies, avant que la grosse morfale à mes côtés les finissent et attendant surtout une explication. Parce qu'il n'y avait personne à part moi, Adam était parti voir je ne sais qui et Maxine bossait, si j'me souvenais bien de ce qu'elle m'avait dit. Et cela m'étonnerait beaucoup que la belle blonde soit venue pour moi, même si cela ne me dérangerait absolument pas. Je fronçais les sourcils, tournant vers elle. « En mission secrète ? Dans mon appartement ? C'est que ça doit être passionnant comme mission dis-moi. » disais-je en riant légèrement. Cette fille était débile.

Bien évidemment que non la vue qu'il t'offrait ne te dérangeait pas, mais tu préfèrais ne rien dire et garder bien précieusement l'information pour toi. Sinon le pauvre il n'allait plus se sentir faire pipi et aller arborer sa tête de je suis le plus beau et le plus fort fin vous voyez. En gros tu faisais ça pour son bien au petit, car tu étais comme ça le coeur sur la main. "Bah figure toi que si. Si je voulais voir un truc moche se pavaner devant moi j'irais regarder dans des maisons de retraites ou j'sais pas." répliquais-tu froidement le contredisant juste pour l'embêter. Surtout que monsieur prenait ses aises empiétant carrément sur ton territoire, t'écrasant limite. "Vazy fait comme si je n'étais pas là t'sais." ronchonnais-tu alors qu'il prenait ton corps pour des coussins. Puis pour le reste, au point où tu en étais tu allais t'enfoncer un peu plus dans tes mensonges tu n'étais plus à ça près. Un petit rictus amusé sur le visage, tu relevais la tête pour le fixer dans les yeux. "C'est une mission top secret alors comme le mot l'indique je ne peux pas trop t'en parler." S'il n'était pas suffisamment intelligent pour comprendre ça tu ne pouvais plus faire grand chose pour lui. "Tout ce que je peux te dire c'est que Maxine souhaite bientôt changer de coloc alors j'fais le tour des lieux." rigolais-tu puérilement alors que c'était totalement faux, mais tu espérais le faire un peu flipper. Plutôt mourir que de vivre sous le même toit que lui. Surtout qu'il avait son petit air de pervers qui te donnait envie de vomir, et rien que d'y penser ça te faisait grimacer.

Non mais d'où elle critiquait mon corps d'Apollon ! Je savais très bien qu'elle mentait de toute façon, car mon corps était absolument parfait. Je faisais quand même du sport tous les jours, donc je savais très bien ce que je valais. Elle était juste jalouse car tous les mecs qu'elle doit attirée ne sont pas aussi beaux et aussi parfaits que moi, voilà tout. « Tu sais que je ne te crois pas une seule seconde ? Je sais bien que j'ai un beau corps, alors tu pourras dire absolument tout ce que tu veux, je ne douterais jamais de moi ma belle. » rétorquais-je accompagné d'un clin d'oeil. Si elle espérait m'énerver ou me faire douter, c'était raté. Après tout, comment voulez-vous que la perfection doute de quelque chose sur lui ? C'était totalement impossible, voilà tout. « Je suis chez moi, sur mon canapé, alors que tu sois là ou pas, ça change rien à mes yeux. » disais-je en haussant les épaules. Bon, ce que je ne dirais pas, c'est que j'étais bien content de pouvoir être collé à elle, parce que la faire chier était l'une de mes plus grandes passions. Mais fallait dire qu'elle me le rendait bien, on se ressemblait sur ce point-là. Mais juste ça, parce que moi j'étais parfait, pas elle. Je fronçais les sourcils après ses paroles. Comment ça Maxine voulait changer de colocs ? Elle faisait le tour des lieux ? C'était quoi ces conneries encore. « Je sais très bien que Maxine ne partira pas, elle nous aime trop Adam et moi. Puis, sérieusement, toi, ici ? Tu voudrais peut-être que je puisse te faire chier H24 ? C'est ça en fait, tu voudrais être près de moi. » m'exclamais-je avec un petit sourire et regard pervers. J'étais peut-être partie un peu trop loin dans ma tête..

Ce mec avait vraiment une tête comme une pastèque quoi à croire qu’il était le plus beau mec de la terre, non de l’univers. Tu faillis même t’étouffer avec ton cookie toussotant tellement il te faisait rire. Tu roulais les yeux au ciel ajoutant de ton petit air sarcastique. « Tout ce que je retiens dans cette phrase c’est que je suis belle. » Bah ouai le reste ce n’était que des conneries. S’il croyait en lui alléluia, mais qu’il ne demande pas aux autres de faire de même. « Ecoute moi bien le jour où je voudrais voir le corps d’Action Man je préfèrais encore demander à Gerard Depardieu qu’à toi. » soulignais-tu en pouffant adoptant ton accent le plus frenchie. Bref c’est qu’en plus monsieur ne voulait pas te lacher la grappe. « Si je voulais faire du coller serrer avec toi je ferais semblant de m’évanouir mais comme tu vois c’est pas le cas alors dégage. » Nan mais allo il se prenait pour qui ? C’était peut-être chez lui mais tu étais arrivé ici la première. Juste pour l’embêter tu tentais de le virer du dit canapé en le poussant un peu sur le coté mais sans véritable résultat. Et c’est donc là que tu décidais de jouer ta carte de « je vais débarquer », simplement dans l’espoir de voir son visage se décomposer. Ouai tu n’étais pas très sympa comme fille finalement. « Nan je crois que tu n’as pas bien compris, moi prendre ta chambre toi partir au loin. Plutôt crever que vivre sous le même toit que toi » expliquais-tu un peu comme si tu parlais à un enfant de deux ans.

J'étais parfait de toute façon, elle pouvait me critiquer autant qu'elle le voulait, je ne changerais certainement pas d'avis sur moi et mon corps de rêve. Sérieusement, si j'étais pas aussi beau, alors je ne pourrais pas avoir autant de filles à mes pieds. C'était aussi simple que ça. « Ouais, t'es belle mais pas très intelligente. Je ne sais pas si ça vient du fait que tu sois blonde ou quelque chose comme ça. » disais-je en faisant mine de réfléchir. On passait nos vies à se lançaient des pics, dès qu'on s'voyait, c'était juste un festival. Mais j'aimais bien, ça me faisait passer le temps et ça me faisait rire. Parce qu'il en fallait quand même beaaaucoup pour me vexer. Je fronçais les sourcils, je ne savais même pas de qui elle parlait. « Venant de toi, j'imagine que ce n'est pas du tout un compliment même si je ne vois pas du tout de qui tu parles. »disais-je en haussant les épaules, attrapant un autre morceau de cookies. Mon objectif principal, là, tout de suite, c'était quand même de bouffer mes cookies avant que la blondasse se goinfre. Elle essayait ensuite de me pousser et autant dire que c'était absolument ridicule, j'avais à peine bouger et encore, c'était vraiment limite comme si je n'avais rien senti. Tristesse. « Si tu veux, j'peux t'entraîner pour que tu prennes des muscles. Parce que cette scène était pathétique. » rétorquais-je en riant, me collant encore un peu plus à elle. Bah ouais, puisque ça la faisait chier, autant que j'en profite un maximum. Con jusqu'au bout les gars, fallait pas oublier ça. Mais ce qu'elle me disait ensuite.. What ? C'était juste une putain de blague hein ? « Mais bien sûr. Je pense que Maxine m'en parlerait avant quand même, elle ne me virerait jamais comme ça. Ca fait plus d'un an maintenant qu'on est en colocations, elle m'aime trop pour me faire ça. » répondais-je l'air sûr de moi, même si au fond, je ne l'étais pas du tout.

Franchement comment faisait Maxine et Adam pour supporter un mec comme lui? Tu lui parlais depuis quoi cinq secondes et tu avais déjà envie de le frapper. "Même le chien schizophrène de ma môman sait que toutes les blondes ne sont pas débiles. C'est moche d'entretenir les préjugés." ronchonnais-tu avant de lui asséner un coup de poing dans l'épaule, et cette fois-ci en y mettant suffisamment de force pour que ça ne soit pas qu'une simple pichenette pour lui.  Puis tu étais une fille supra intelligente c'est juste que seulement certaines personnes pouvaient comprendre ton génie. "Tu ne sais pas qui est Action Man? Le plus grand des héros voyons!" t'exclamais-tu à la fois choqué devant son manque flagrant de culture, mais amusé parce que le ton de ta voix avait simplement suffi à lui faire comprendre que c'était pas sympa comme remarque. Bref c'est là que tu tentas vainement de reprendre un peu ta place sur le canapé, comme pour marqué à nouveau ton territoire. Tu te sentais un peu comme un lion dans la Savane qui mange les gâteaux -savaaane- vous voyez? "Pff j'ai d'la force j'veux simplement peur t'faire mal tu vois, parce que j'suis un peu comme hulk je me rends pas compte et ça peut dégénérer." répliquas-tu avec un petit sourire sournois. Bon okay c'était un piteux mensonge, mais n'empêche que lui ne pourrait jamais tenir toute une journée avec cinquante sacs de shopping dans les mains alors pouet pouet cacahuète. "Vraiment? Tu es certain? Parce que j'dis ça j'dis rien mais elle me préfère à toi puis tu laisses toujours tes chaussettes trainer alors bon disons que tu as littéralement zéro chance de rester." tu affichais une petite moue satisfaite contente de voir qu'il n'était pas totalement convaincu.

J'aimais bien l'énerver. Bon, d'accord, j'adorais ça en fait. Mais comme elle me cherchait, je me sentais obligé de la chercher en retour et.. En fait, c'était un cercle vicieux tout ça, tout simplement. « J'aime bien faire des préjugés quand ça te concerne toi. » lâchais-je en haussant légèrement les épaules. Si elle avait pas encore compris que j'adorais la faire chier, c'est qu'elle était encore plus conne que ce je pensais. Et voilà qu'elle me donnait un coup de poing assez fort pour que j'ai légèrement mal, mais ce n'était pas non plus la douleur extrême. Puis, surtout que j'étais bien habitué à la douleur. « Mon dieu, ce que j'ai mal ! Je crois que je vais demander à ce qu'on m'ampute le bras. » Ironie, quand tu nous tiens. Non mais bon, c'était pas cette petite blonde toute fine qui allait réussir à me faire vraiment mal, il ne fallait pas abuser quand même. Je ne comprenais pas tout ce qu'elle me disait, je ne voyais pas de qui elle parlait et au final, le mieux était sûrement de ne pas savoir. Après tout, c'était clairement pas un compliment, alors pourquoi est-ce que j'irais chercher plus loin ? Au fond, je préférais ne pas relever, c'était sûrement mieux. Autant pour elle, que pour moi. Je me retenais d'exploser de rire à la suite de ces paroles. Elle essayait quand même de se comparer à Hulk et franchement, c'était pas réaliste. Ca se voyait de très loin que c'était des conneries ça. « Mais bien sûr ! L'espoir fait vivre de toute façon comme on dit, alors je te laisse croire en tes rêves blondie. » rétorquais-je en riant légèrement. Je n'allais quand même pas briser tout ces rêves, la pauvre, je n'étais pas un montre tout de même. Mais le fait qu'elle me dise que Maxine voulait me virer de la colocation.. Autant une grosse partie de moi n'y croyait pas une seule seconde, surtout après les évènements qu'il y avait eut avec sa jumelle. Mais en même temps, Brynn était sa meilleure amie, elle devait donc être au courant de tout. Mais c'était aussi une garce quand elle le voulait, donc elle pouvait très bien me raconter tout ça pour me faire peur et me faire chier. Au final, j'étais plus perdu qu'autre chose. « Sauf qu'elle a prit l'habitude de vivre avec moi, elle m'a prit avec mes défauts et mes qualités. Car tu serais surprise de savoir que j'ai des qualités, oui oui oui. Puis on est amis avant d'être des colocs, donc elle ne me ferait jamais ça. » Je ne savais pas si j'essayais de la convaincre à elle, ou à moi-même.