Les reines du shopping × ft. Blandine & Lilia
Je ne pus m'empêcher de remarquer la petite moue boudeuse de mon amie lorsqu'elle évoqua son regret de ne pouvoir être à la place d'un enfant de un an mais voir cette petite tête toute mignonne me fit sourire. «Allez, je suis sûre que ça ne va pas être si horrible que ça. On va faire comme d'habitude , on va se poser dans un endroit pas trop loin des coupes de champagne et du buffet , on va rencontrer deux charmants jeunes hommes et tout ira bien» tentais-je de la convaincre et de me convaincre par la même occasion en lui dévoilant un doux et beau sourire. Même si oui, l'appel du champagne et du buffet me séduisaient mais en revanche, je n'étais pas certaine que l'argument des deux jeunes hommes fonctionnerait sur moi, ni même sur Blandine en fait. En tout cas, entendre ma belle amie dire que mon fils lui manquait un peu me faisait plaisir à entendre car oui, je ne le présentais pas à n'importe qui et puis, peu de personnes savait pour ma maternité, il fallait bien me connaître pour savoir et puis je savais que Blandine adorait les enfants. Petite note personnelle : la prochaine fois, prévoir une sortie avec mon fils et Blandine ! Cette fois-ci, je le voyais mal avec nous dans ce magasin, parmi toutes ces robes ! D'ailleurs, je parcourais toutes ces robes à la recherche d'un éventuel coup de cœur. Un éventuel coup de coeur, c'est aussi ce que j'aurais aimé entendre dans la bouche de mon amie lorsque je la questionna sur les derniers potins de sa vie. Tout en regardant les robes, je lui prêtais une oreille attentive. La chance, elle rentrait chez elle ce week-end ! cela faisait longtemps que je n'avais pas assouvi mes envies de voyage ou même mon besoin perpétuel de partir loin de Cambridge. Rien que partir quelques jours de Cambridge. Ouais, on était à Boston aujourd'hui mais bon, c'est pas ce qu'on appelle un vrai voyage. Enfin bref, j'arquais un sourcil lorsqu'elle parla d'un « projet bien spécial » , qué projet bien spécial ? Cela éveilla mon curiosité : « Un projet bien spécial ? » Puis, elle vient à me parler de Dylan et des efforts qu'elle faisait pour ne pas se comporter comme une peste peste , ce qui me fît sourire, en pensant à la relation entre Dylan et Blandine. « C'est bizarre, ton garde du corps t'a lâché aujourd'hui ?» je la taquinais mais oui, je le surnommais ainsi le Dylan car où il y avait Blandine, il y avait Dylan pas très loin ! Mon sourire ne me quitta pas lorsqu'elle m'annonça qu'elle souhaitait intégrer les roses : « Bonne nouvelle ! Je t'aurais aimé chez les Eliot mais, la Cabot, c'est bien aussi » approuvais-je comme une grande sœur le ferait avec sa petite soeur. Je préférais la savoir chez les Cabot et que chez les Mathers ! |