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W/ ELIWAN.
Lizie avait le cœur déchiré en mille morceaux. C’était pire qu’une rupture, pire qu’une tromperie, d’apprendre que sa meilleure amie était souffrante d’un cancer et qu’elle allait mourir. Lizie voyait son monde s’effondrer autour d’elle, elle sentait qu’elle allait bientôt sombrer elle aussi. Elle ne pouvait garder ça pour elle, c’était bien trop douloureux pour un seul petit cœur. Elle avait passé la journée en larmes depuis la nouvelle à la simple idée de s’imaginer un monde sans Caly. La française comprenait mieux pourquoi la Thomspers l’avait repoussé avec violence lors de leur dernière discussion. La blonde avait voulu l’écarter de sa vie, soit parce qu’elle ne voulait plus d’elle, soit elle voulait lui éviter une autre souffrance, ou soit les deux ? Lizie ne sait pas, elle était perdue dans ses pensées. Zoya avait eu beau lui dire quelques douces paroles –parfois ça lui arrivait- pour atténuer la douleur mais cela ne pouvait enlever la tristesse et le bouleversement que ressentait la rouquine dans tout son être. En fait, c’était juste affreux, elle avait l’impression de vivre un cauchemar, que les prédictions de cette maudite dame, allaient toutes se réaliser si ça continue à cette allure. Elle allait perdre sa meilleure amie, finir en cloque et perdre son couple. Great. Cette simple idée provoqua une nouvelle avalanche de larmes. Lizie allait finir noyer dans ses mouchoirs qui trônaient autour d’elle sur son lit par dizaines. Elle s’était finalement décidée à envoyer à message à Antwan, elle devait voir quelqu’un. Elle avait pris sa voiture pour rejoindre la Eliot House et une fois devant la porte de sa chambre, elle frappa deux coups, en attendant. Le cœur serré, les yeux rougis et la boule au ventre.(Invité)
Je me trouve moi aussi entre mouchoirs. Non pas pour me lamenter d'une quelconque nouvelle, mais plutôt pour lutter contre ce foutu rhume. Les températures changeantes m'ont mis dans cet état. Une simple demi-journée avec des vêtements légers et mes défenses humanitaires me lâchent. Elles ont décidé de se faire la malle au moment où j'ai le plus besoin d'elles. Les lâcheuses. L'Arizona me manque. Au moins, le temps restait stable au camping. En attendant Lizie qui est censée passer dans les prochaines minutes, je me prépare un café dans la salle commune réservée aux bleus. Je remonte dans ma chambre, allume mon pc pour m'occuper jusqu'à çe qu'on toque à sa porte. « Entre. » Elizabeth a pris l'habitude de venir désormais. Même plus la peine de frapper. Je me tourne vers la jeune femme. Elle a pleuré. Pourquoi elle a pleuré ? Je me lève de mon siège pour lui faire face. Son message ne précisait pas son état, mais je ne m'attendais pas à la trouver les yeux rouges par les larmes. « Qu'est-ce qui se passe ? » Je lui demande avant de la serrer dans mes bras. Elle en a besoin.