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Jusqu'ici tout va bien



C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage


Inquiète comme jamais, Zoya se gara sur le parking de l'hôpital principal de Boston. Elle coupa le contact et resta un moment là, à tapoter sur le volant de sa voiture, le regard perdu dans le vide. La visite de Calypso au Summer Camp l'avait bouleversée. Celle-ci était venue lui annoncer qu'elle avait une tumeur au cerveau, une des rares sortes qui soit héréditaire. Sur le coup, elle n'avait sut que dire. Il était vrai qu'elle haïssait sa demi-soeur et que cette dernière lui rendait bien, et pourtant elle ne lui aurait jamais souhaité une maladie mortelle. Elle n'était pas inhumaine non plus. Elle se souvient avoir hésité entre faire une trêve ou tout simplement la remercier de l'avoir avertit de la prévenir et la laisser partir. Mais elle ne voulait pas prendre Caly de pitié tout simplement car si elles avaient bien un point commun, c'était celui de ne pas vouloir qu'on s'apitoie sur leurs sorts. Elles étaient fortes face aux épreuves de la vie, c'était leur côté Thomspers. C'est pourquoi Zoya s'était décidée à aller passer des tests à l'hôpital ce jour là ; certes, elle avait peur de ce qu'elle allait découvrir, mais elle se devait d'affronter la réalité des choses. Elle prit son sac et descendit de la voiture avant de se diriger vers l'entrée de l'hôpital ; elle qui habituellement était dynamique voire hyperactive se trainait jusqu'au panneau indiquant les différents services. Elle resta un moment devant le panneau, lisant le nom de chaque spécialité médicale plusieurs fois, comme pour se calmer, retrouver sa respiration. Elle resta un moment bloqué sur le mot oncologie. Oncologie, oncologie, oncologie. Elle resta un moment bloquée devant ce mot, et elle qui était pourtant si courageuse sentit sa gorge se serrer. Faire du saut en parachute, de l'escalade ou attraper des araignées à mains nues pas de soucis. Mais être malade.. Elle déglutit difficilement, et secoua la tête en tournant les talons. Non non non, elle ne pouvait pas aller en oncologie, elle était trop jeune pour être malade, trop jeune pour aller en oncologie, trop jeune pour mourir. Arrivée devant les portes de l'hôpital, elle se ressaisit et fit à nouveau demi-tour. C'était rien un cancer après tout si c'était prit assez tôt, non? Non..? Tandis qu'elle faisait les 100 pas dans le hall d'entrée de l'hôpital, elle tomba nez à nez avec un jeune homme plutôt grand qui lui faisait face, immobile, les bras croisés sur sa poitrine. Zoya reconnut l'ex de sa soeur, Priape, qui était également un des meilleurs amis d'Elia. Quelle contradiction. Elle sourit difficilement, le visage tordu par l'angoisse et dit d'un ton faussement enjoué genre TOUT VA BIEN : " Saluuuut ! " Elle regarda autour d'elle et ajouta : " Je pensais pas croiser quelqu'un d'Harvard ici, quelle.. " Poisse? " Surprise ! "
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Usant de mon statut d’étudiant en médecine, me voilà infiltrant le service d’oncologie en quête d’informations. Je ne me disais pas que je bravais l’interdit de Caly, que je ne respectais pas son choix, je voyais plutôt cela comme une récolte d’informations afin de l’aider à revoir sa décision de refuser tout traitement. Mais je savais très bien que si mon ex petite amie avait vent de mes recherches, elle n’approuverait surement pas. C’est pourquoi, je me figeai au détour d’un couloir lorsque je tombais nez à nez avec sa sœur, Zoya. Je ne la connaissais que très peu, mais tout ce que j’avais pu entendre sur elle de la part de sa frangine ne me donnait pas vraiment envie de faire sa connaissance. « Sacrée surprise oui... » Néanmoins, elle était là devant moi, et paraissait particulièrement tendue, presque angoissée ? Je restais malgré tout sur la défensive, surtout quand elle s’étonna de me croiser ici. Et merde, manquerait plus qu’elle aille raconter à Caly qu’elle m’avait croisé dans un service de cancéro… « Je suis ici pour… un dossier… » tentai-je de me justifier sans bien sur évoquer que le dossier sur lequel je planchais était celui de sa sœur. Léo avait bien dit qu’elle en avait parlé à très peu de personnes. Je n’étais donc pas certain que la demoiselle face à moi soit au courant de la pathologie de sa sœur… Mais d’un autre côté, pourquoi viendrait-elle trainer jusqu’ici, à l’entrée du service d’onco si elle n’était pas au courant? Elle devait surement savoir, ça ne pouvait pas être une coïncidence. Je ne pus donc m’empêcher de questionner : « Mais toi, qu’est-ce que tu fais ici ? »
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C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage


Bizarrement, le Dunster face à elle avait l'air aussi mal à l'aise de la croiser qu'elle ne l'était. Zoya pouvait sentir dans son attitude qu'il avait quelque chose à se reprocher, mais elle était encore bien trop en état de panique pour se focaliser sur les attitudes du jeune homme. A cette anxiété s'ajoutait probablement le fait qu'il ne devait pas beaucoup apprécier la jeune russe puisqu'elle avait attaqué Calypso au sujet de l'avortement de leur bébé au bal de fin d'année. Bien qu'elle n'avait en aucun cas eut pour intention de blesser le jeune homme et qu'elle se doutait qu'elle avait pourtant dut le heurter lui aussi, elle savait que jamais elle ne s'excuserait pour ses mots, bien qu'ils aient été particulièrement violents. Non pas qu'elle était fière de son coup, mais sa demi-soeur avait joué avec sa corde sensible ce soir là, et Zoya avait donc fait de même. Voyant qu'il butait sur les mots alors qu'il évoquait un mystérieux dossier, la jeune russe fronça les sourcils et fit abstraction un instant de sa peur, interpelée. Etait il possible qu'il soit au courant pour le cancer de Calypso? Car bien que Zoya ne sache pas qu'il sortait à l'instant du service d'oncologie, le fait qu'elle vienne elle même dans cet hôpital vis à vis de sa demi-soeur lui fit faire des liens qu'elle n'aurait probablement pas fait dans d'autres circonstances. Prenant un air détaché, elle demanda donc : " Comment ça se fait? Cet hôpital bosse en collaboration avec l'hôpital universitaire de Cambridge? " Zoya avait l'impression que sa peur la rendait parano ; il fallait dire que grandir dans un univers de complots n'était pas une expérience de vie qui l'avait rendue moins méfiante envers les gens en général. Puis ce fut au tour du jeune homme de la questionner. Zoya s'accorda un instant de réflexion de seulement quelques secondes, mais c'était les quelques secondes qui pouvaient attirer l'attention sur le fait qu'elle ne disait pas la vérité : " Je vais rendre visite à quelqu'un que je connais en fait. " Oui bien sûr, sans fleurs ni cadeau de bon rétablissement. Tentant de garder la face, elle glissa une mèche de cheveux derrière son oreille et tenta le coup de bluff : " C'est la première fois que je vais lui rendre visite depuis le début de son traitement. Je vais lui tenir compagnie pendant sa chimio. Tu pourrais m'indiquer le chemin du service de cancéro s'il te plait? C'est bien de là que tu viens non? " S'il tiquait ou avait l'air de comprendre où elle voulait en venir, c'est qu'il savait pour Caly et que sa visite à l'hôpital de Boston n'était pas innocente. Par contre, il comprendrait également pourquoi elle était ici, il n'était pas stupide, mais elle était prête à prendre le risque.
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Pas Zoya, pas elle, pas ici, pas maintenant. Je déglutis difficilement alors qu’elle me jaugeait. Elle avait l’air stressée, j’espérais donc qu’elle ne noterait pas la crispation évidente qui m’avait gagné dès le moment où j’avais croisé son regard, ou qu’elle le remettrait juste sur le compte de son animosité avec Caly. Parce que clairement, si j’avais à prendre parti pour l’une des sœurs Thomspers, ça serait Caly qui recevrait mon soutien. Zoya avait beau avoir copiné avec Elia, ses propos envers sa frangine lors du bal l’avait fait basculer dans le camps des personnes à éviter dans ma tête. Je lui servis l’excuse de l’étudiant en médecine, prétextant être là pour un dossier, restant volontairement flou dans mon explication, croisant les doigts pour que cela suffise. Mais il fallait croire que je connaissais encore mal Zoya. Elle tiqua tout de suite, me demandant comment cela se faisait, si cet hôpital collaborait avec le centre universitaire de Cambridge. « Oui oui, voilà, c’est ça, ils collaborent… » Elle ne pouvait pas juste lâcher l’affaire. Non et puis que faisait-elle ici d’abord ? Elle ne répondit pas tout de suite, s’accordant un temps de réflexion qui me parut un peu suspect. Elle reprit la parole, pour m’expliquer qu’elle venait en –visite- comme de par hasard pour soutenir un patient pendant sa chimiothérapie, ajoutant qu’elle ne connaissait pas le chemin du service de cancéro, avant de me demander de le lui indiquer. Mon regard se planta dans le sien alors qu’elle insistait : c’était bien là d’où je venais, disait-elle. A aucun moment, je n’avais fait mention du service d’onco ou même de la nature du dossier sur lequel je potassais. Ca ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose. « Tu sais pas vrai ? » Pas besoin d’ajouter –pour le cancer de Caly- sous entendu à la fin de ma phrase. Elle était au courant, elle saisirait ce à quoi je faisais allusion. « Qu’est-ce que tu fabriques ici Zoya ? Vraiment. Me baratine pas cette fois. » Parce que si elle savait, si elle avait saisi ce que j’étais venu faire à Boston dans les couloirs de cet hôpital, elle pouvait bien être honnête à son tour sur la vraie raison de sa présence ici. Ce n’était pas un hasard.
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Inclinant légèrement la tête sur le côté, Zoya vit Priape se ressaisir le temps de répondre à sa question, mais quand elle l’interrogea ensuite sur le service de cancéro, il sembla comprendre où elle venait en venir. Les deux étudiants se faisaient face, chacun cachant la vérité sur sa présence dans cet hôpital à l’autre. Mais aucun ne semblait prêt à plier tant que l’autre ne montrerait pas un moment de faiblesse. Finalement, ils comprirent l’un et l’autre qu’ils étaient tous deux là vis à vis de Calypso, bien que la raison exacte leur soit toujours inconnue. Le jeune homme prit alors la parole et lui posa la question fatidique. Elle resta encore un moment silencieuse, le dévisageant de son regard grave, profond : « Et apparemment je ne suis pas la seule. » Elle croisa ses bras sur sa poitrine, comme pour se protéger face au Dunster, puis elle rétorqua : « Qu’est-ce que tu crois ? Que je suis venue saboter sa perf’ ? » Elle s’avança d’un pas vers lui et souffla : « T’as pas encore consulté le dossier que tu viens soi-disant d’emprunter ? C’est une forme de cancer héréditaire, je suis pas là par plaisir » Elle regarda autour d’elle pour être sûre qu’aucun autre visage connu ne les observait, puis elle ajouta : « Moi aussi je trouve ça absolument stupide qu’elle ne veuille pas se faire opérer, ok ? On a pas de supers rapports, c’est clair mais.. » Mais je préfère la haïr vivante que morte songea-t-elle. Elle se reprit et poursuivit dans sa lancée : « Je sais pourquoi t’as pris ce dossier, et j’ai rien contre. Elle a un peu trop tendance à se croire dans un film à se laisser 1 an avant de mourir, elle comprend pas que sur 1 an, y’a plusieurs mois durant lesquels elle va salement accuser la maladie. Alors s’il te plait, essaie de trouver un moyen de la ramener à la raison une fois, deux fois, mais si tu vois qu’elle est résignée, n’insiste pas ok ? » Ses mots allaient probablement étonner l’ex de Calypso, et pourtant elle les pensait. Certes elle n’avait jamais éprouvé de l’affection envers sa cadette, cependant, elle était la seule et unique sœur qu’elle n’aurait jamais. Et elle perdrait un repère si elle perdait celle-ci, bien que leur relation ne soit que conflits : «  Et surtout ne lui répète jamais ce que je viens de te dire, comprit ? »

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Elle savait : Zoya savait. C’est à dire que si je résumais, Caly l’avait dit à Léo. Jusqu’ici tout va bien, c’était son petit ami désormais après tout. Y’avait ce lien entre eux face aulequel je ne faisais pas le poids. Elle l’avait également dit à mon ex. Et ici, déjà, je commençais à tiquer. A quel moment mes deux ex copines étaient-elles devenues si proches ? Au point de se confier ce genre de secret ? Et donc enfin, puisque Zoya savait, c’était que Caly le lui avait également dit. A elle. Sa sœur qu’elle détestait. J’étais donc le seul à qui la blonde n’avait pas souhaité en parler spontanément ? Mais je n’étais pas là pour laisser ma susceptibilité être piquée au vif. Au final, j’avais été mis au courant par Talya, donc oui, Zoya n’était pas la seule au courant et j’hochai lentement la tête pour acquiescer et lui faire comprendre qu’en effet, j’étais au fait de cette triste nouvelle. Elle trouva alors utile de se défendre, trouvant dans ma question quelque chose d’accusateur surement, faut dire que mon ton n’était pas des plus doux. « Sa perf ça risque pas. Si t’es au courant, elle a du aussi t’expliquer son choix. » Pas d’intervention, pas de perf, pas de traitement. Pas de combat donc. Caly s’avouait vaincue avant même de commencer la bataille. Mais je n’eus pas le temps d’en dire davantage car mon interlocutrice se décida à me dire la véritable raison de sa venue ici : le caractère héréditaire de la tumeur de sa sœur. Mon regard croisa le sien avant de se reporter sur le fameux dossier que je venais de prendre et que je tenais toujours dans mes mains. Non effectivement je n’avais pas encore eu le temps d’y mettre mon nez, je n’avais donc pas cette notion d’hérédité. Un –oh- muet et gêné se dessina un instant sur mes lèvres. « Tu viens ici pour des tests ou bien… un traitement ? » demandai-je prudemment, un peu scotché par sa révélation. La jeune femme enchaîna ensuite, me donnant son avis sur le choix de sa frangine. Stupide. La demande qu’elle me fit ensuite me laissa néanmoins encore plus hébété que je ne l’étais déjà. Elle me demandait d’essayer de la convaincre, de m’appuyer sur ce dossier, sur ce que je voulais, pour la faire revenir sur sa décision, mais elle me demandait surtout de ne pas trop insister non plus. « Pas d’acharnement j’ai compris. » C’était me surestimer de croire que j’allais pouvoir la faire revenir sur sa décision. J’essayais surtout parce que la regarder se laisser mourir m’était intolérable. Il fallait que j’agisse, que je furte, que je recueille les données, que je parlemente avec elle, m’enrôlant même pour cela au côté de son actuel copain c’était pour dire… « Pourquoi Zoya ? Pourquoi tu me dis tout ça ? » demandai-je finalement, toujours étonné, alors qu’elle concluait finalement que je devais garder cette conversation pour moi.
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Si elle était au courant? Bien sûr qu'elle était au courant, et la volonté de sa soeur la débectais. Elle avait un peu trop tendance à aimer faire de sa vie un mélodrame, elle n'avait pas l'air de comprendre que l'année à venir n'allait pas se résumer à un road trip plein de rebondissements mais qu'elle serait aussi douloureuse et éprouvante. Lorsque Zoya laissa entendre au Dunster qu'il s'agissait d'un cancer héréditaire, il eut l'air gêné et l'interrogea sur la raison exacte de sa venue à l'hôpital. Le mot traitement lui fit un choc, comme si elle venait seulement de percevoir l'ampleur du risque que présenterai cette maladie si elle l'avait. Son visage se décomposa littéralement et si elle avait pour habitude de pleurer, ce serait probablement ce qu'elle ferait, mais à la place, elle ressentit comme un immense vide à l'intérieur d'elle. Elle détourna le regard, honteuse de devoir faire face à Priape dans un de ses rare moment de faiblesse et elle souffla : " J'espère ne pas avoir besoin de traitement.. Je suis juste là pour faire des tests. " Elle affronta à nouveau le regard du Dunster, la tête haute, ne souhaitant pas plier face au jeune homme, puis elle demanda : " Ils vont me demander de venir régulièrement n'est ce pas? Il va falloir que je vive ce moment plusieurs fois par an jusqu'à la fin de ma vie. Je déteste me dire que je dépend de quelqu'un ou de quelque chose. Et maintenant je vais dépendre d'une potentielle maladie. " Elle fut ensuite soulagée de voir que Priape partageait son avis, qu'il n'allait pas trop insister auprès de Caly pour qu'elle suive un traitement si vraiment ce n'était pas ce qu'elle souhaitait ; après tout, cela restait sa vie, sa maladie, son choix. Elle lui sourit pâlement puis elle réfléchit à ce qu'elle pouvait bien dire au jeune homme pour ne pas avoir à trop se confier : " C'est ma soeur. " souffla-t-elle. C'était la première fois qu'elle prononçait ces mots, et pourtant, ils avaient un sens : " T'as des frères et soeurs Priape? Si du jour au lendemain tu venais à détester l'un d'eux, est-ce que pour autant tu souhaiterais sa mort? Elle et moi on ne sera jamais proches ou même copines, mais c'est pas pour autant que je veux la voir mourir à petit feu. " Elle se tourna alors vers le panneau qui indiquait le service de cancéro et souffla : " Bon, je devrais peut être y aller.. " Elle hésita un moment, puis demanda à Priape, inquiète : " Tu crois que c'est un cancer curable s'il est prit assez tôt? Ou que dans tous les cas il finira par me tuer un jour? " Il était étudiant en médecine non?

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Mes paroles la firent se décomposer, malgré le tact que j’avais essayé d’y mettre, j’avais du être maladroit et une pointe de culpabilité m’envahit aussitôt lorsque mon interlocutrice détourna le regard gênée… Elle était plus à l’aise dans les joutes verbales que dans les confidences, finalement on avait peut être plus en commun que ce que j’aurais imaginé de prime abord. Je devais répondre quoi moi, à la véritable raison de sa présence ici, c’est à dire des tests ? Bonne chance ? Merde ? Comme ce qu’on sortait aux étudiants avant des partiels corsés ? Je choisis plutôt de garder le silence. Mon mutisme cessa quand elle releva les yeux, qu’elle m’affronta pour me questionner sur la suite de tout cela, ce qui l’attendait. « Ils vont d’abord te prélever, un échantillon ADN pour tester tes gênes, chercher celui qui est impliqué dans l’apparition de ce type de cancer, vérifier si il est présent ou non sur tes chromosomes… » expliquai-je quant à ce qui l’attendait aujourd’hui. « La génétique c’est compliqué… Il se peut que tu n’aies pas reçu le gène concerné tu sais… » Ca se peut que tu l’aies aussi voilà… Ca dépendait de plein de choses, comment il s’exprimait, dominant, récessif… « Mais en gros, si tu l’as, oui, il faudra revenir souvent, écho, prises de sang, scanners... » Une batterie d'examen pour guetter l'arrivée de l'indésirable cancer. Et là, ce fut mon regard qui se baissa un instant. Je ne l’appréciais pas certes, mais cette espèce d’attente, à savoir quand la maladie allait survenir, c’était juste horrible. Je lui souhaitais simplement d’avoir eu davantage de veine que Caly et de ne pas avoir hérité du gêne atteint. Puis son discours concernant cette dernière, sa demande aussi d’essayer mais de ne pas insister, cela m’interpela. Pourquoi ? La réponse était simple : c’était sa sœur. J’hochais simplement la tête quand elle me questionna sur ma fratrie. N’épiloguons pas sur le drame Zacharias, celui des Thomspers suffisait bien assez pour aujourd’hui. Elle m’expliqua donc qu’elle la voulait guérie, en bonne santé, que ce n’était pas une question d’amour fraternelle ou quoi, juste qu’elle ne pouvait pas souhaiter sa mort. Nouveau hochement de tête. Je comprenais. Son regard se reporta vers la pancarte et elle commença à s’éloigner en m’informant qu’elle allait y aller. Je tendis le bras, ma main emprisonnant doucement son poignet pour la retenir : « Tu te diriges vers la diabéto là Zoya… » la corrigeai-je. Elle était troublée, c'était surement ça… Par tout ça, cette rencontre, cette discussion, et par le test qui l’attendait. « Je vais t’accompagner. Faut que j’y retourne de toute façon… Je veux pas qu’on remarque que j’ai pris ça. » Faudrait pas que ça revienne aux oreilles de Caly. Je relâchai mon emprise, libérant le bras de la demoiselle pour faire quelques pas avec elle dans le long couloir qui menait au service de cancéro alors qu’elle m’interrogeait sur la potentielle guérison d’un tel cancer. « Ca dépend de beaucoup de choses : taille de la tumeur, localisation, rapidité d’évolution. Mais globalement oui, plus c’est pris tôt et mieux c’est. C’est pour ça que c’est important pour toi de savoir. » Pas pour vivre avec une épée de Damoclès au dessus de la tête, à se demander quand un truc allait commencer à lui pousser dans le crâne, mais pour pouvoir se faire surveiller régulièrement et contre attaquer dès que le crabe pointerait le bout de son nez.
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Priape lui détailla la procédure qui l'attendait le jour même et se dit qu'elle avait peut être une chance de s'en sortir après tout, d'échapper à la maladie. Mais elle n'était pas du genre à positiver, elle préférait garder les pieds sur terre pour ne pas être déçue. Le Dunster, lui, semblait vouloir l'apaiser ; elle ne comprenait pas pourquoi il se donnait ce mal, comme toutes les personnes qui la connaissaient au travers de Calypso, il devait la détester. Puis il lui fit la liste de toute la batterie d'examens à laquelle elle aurait droit si elle portait le ou les gènes de la maladie. Elle fit un pâle sourire et répondit : " Ça promet. " Complètement déboussolée, elle regardait tout autour d'elle à la recherche du service dans lequel elle devait se rendre. Elle salua Priape et s'éloigna de lui, mais bien vite il lui attrapa le poignet. Elle se tourna vers lui, plus soulagée qu'elle ne pouvait se l'admettre qu'il soit là et se propose de l'accompagner. Il fallait croire qu'elle appréciait bien sa compagnie finalement, mais elle n'était pas naïve ; elle savait que c'était le cancer qui les reliait aujourd'hui, et demain il la battrait froid s'il venait à la croiser. Tant pis, c'était maintenant qu'elle avait besoin de lui. Elle aurait dut parler de tout ça à Gabriel probablement, mais elle avait ressentit comme un besoin que personne ne se doute de rien, pour que cela prenne une ampleur moins grosse. Peut être lui dirait elle si elle portait le gène. Ou peut être pas. Elle n'aimait pas la pitié, surtout pas si elle venait du brésilien. Ils marchèrent donc jusqu'en oncologie où Priape alla déposa discrètement le dossier tandis qu'elle regardait tout autour d'elle des personnes chauves, le teint pâle, déambuler. Elle s'approcha du bureau des infirmières et l'une d'entre elle vint se soucier de son cas. Elle avait prit rendez vous avec un médecin dont la dite infirmière lui indiqua le bureau. Elle attendit Priape et ils firent à nouveau le chemin ensemble en silence. Une fois devant le bureau, Zoya toqua et l'oncologue chargé de son cas leur ouvrit la porte. Il prit son nom puis lui fit signe d'entrer. Sous l'effet de la panique, la russe demanda : " Est-ce que mon fiancé peut venir avec? " Se rendant compte de sa gaffe, elle adressa un sourire gêné à Priape tout en priant pour qu'il veuille tout de même bien l'accompagner à l'intérieur. Finalement, il sembla se prêter au jeu et tous deux s'installèrent au bureau du médecin qui partit dans de longues explications sur les tests à faire, le suivi médical nécessaire et les effets de la maladie sur le corps. Lorsqu'il en arriva à cette dernière catégorie d'explications, Zoya serra la main du Dunster sans s'en rendre compte et la relâcha aussi vite qu'elle l'avait prit quand elle percuta. Puis ils passèrent à la prise de sang qui fut assez rapide et Zoya fut enfin libéré par le médecin. Il la rappellerait une fois que tous les tests nécessaires auraient été réalisés sur son sang. Elle se retrouva donc à gagner la sortie de l'hôpital aux côtés de l'étudiant en médecine et souffla : " Désolée pour avant, je sais pas ce qui m'a prit. J'aurais peut être dut demander à quelqu'un de m'accompagner finalement. " Elle sourit au Dunster, plus détendue qu'avant d'aller chez le médecin et ajouta : " Mais ça sert à rien d'alarmer tout le monde si je n'ai rien. " Une fois à l'extérieur du bâtiment, Zoya demanda : " T'es venu comment? Si t'es pas en voiture je peux te déposer, à toi de voir. "

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Je lui avais expliqué comme je pouvais le déroulement des –opérations- L’option gène non atteint était la plus souhaitable pour elle, mais elle ne devait pas ignorer ce qui l’attendait dans le cas contraire. Je m’en voulus presque quand je vis l’effet que ce flot d’infos eut sur elle. Je proposais de l’accompagner jusque dans le service, parce que –j’allais par là- et parce que surtout, je savais qu’elle avait du sang de Thomspers dans les veines, si elle fonctionnait un tant soit peu comme sa sœur, je pouvais ravaler ma pitié. Mais l’accompagner me semblait juste, normal… C’était peut être un peu ce que j’aurais aimé faire pour Caly. L’idée de la savoir traversant l’épreuve de ces examens, de son hospit en psychiatrie, tout ça seule, ça me travaillait. Si je pouvais éviter cela à sa sœur, j’allais le faire. Je déposai le dossier discretos au bureau et suivis la demoiselle jusque devant le bureau de l’oncologue qui devait la recevoir. Lorsque le doc ouvrit la porte, les paroles de la russe me firent tourner la tête vers elle et lui jeter un regard surpris : elle me voulait auprès d’elle, jusque dans le bureau du médecin, pendant cette consult. Je plaçai un instant ma main sur sa hanche, en mode fiancé. Je devais m’imprégner du rôle après tout, fallait donner le change devant le spécialiste. On s’installa au bureau et il se mit à tout détailler, procédures, tests, risques, à coup de pourcentages et statistiques. Enfin au final quand tu avais le verdict : atteint ou pas, c’était plus une question de probabilité, c’était du 100% pour ta pomme. Je sentis la main de la demoiselle s’emparer de la mienne et se crisper quelque peu mais elle stoppa ce geste instinctif dès qu’elle en prit conscience. Et mes doigts cherchèrent les siens pour les reprendre ensuite, mon regard croisant le sien tout en lui servant un petit sourire que j’espérais rassurant malgré la teneur des propos que l’on venait d’entendre. Une fois le prélèvement sanguin fait, on se retrouva à l’extérieur, la demoiselle s’excusa pour ça et j’haussai les épaules. « J’ai tout de suite senti que j’étais ton genre, mais désolé Zoya je ne suis pas libre… » la charriai-je par rapport au fait qu’elle m’avait désigné comme étant son fiancé. Une petite note d'humour, pour essayer de la faire décompresser, sourire peut être... « T’as pas quelqu’un normalement ? » Je ne suivais pas l’actualité de CS et des commérages du campus, mais il me semblait bien qu’elle avait un petit ami, qui aurait surement eu plus sa place à ses côtés qu’un fake fiancé en carton comme moi. « Pas que ça m’ait dérangé d’être avec toi hein, c’est bien de pas être seule dans ce genre de cas… » La jeune femme me confia alors qu’elle n’avait juste pas envie d’alarmer tout le monde, pour peut être rien. Compréhensible mais ça rendait surement l’épreuve de ce test, de cette consultation, bien plus difficile à vivre. Une fois sur le parking, elle me proposa alors de me ramener si j’étais sans véhicule. « Ma voiture est au garage alors ce n’est pas de refus… Tu te sens comment ? Ca va aller pour conduire ? » Pas que les quelques centilitres de sang prélevés aient pu jouer sur sa tension, mais plus par rapport à l’avalanche d’informations qu’on venait de recevoir du médecin. « Sinon, je peux conduire ta voiture aussi hein… » Ca me changera de mon vieux break pourri…
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