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J'essaie d'ouvrir les yeux, mais la lumière blanche de la pièce m'aveugle. Alors, je m'y reprends à plusieurs reprises, faisant battre mes cils. J'ai envie de bouger, parce que j'ai l'impression que le lit a prit la forme de mon corps, qu'il s'est greffé à ma peau et je trouve ça vraiment désagréable. Sauf, qu'il m'est impossible de bouger, mes bras sont lourds et j'suis même pas certaine que j'arriverais à me gratter le nez. Non, impossible, j'ai juste l'impression d'être réveiller avant mon corps... mais attendez une minutes... je suis dans un lit ? À l’hôpital ? Qu'est ce que je fais ici ? J'ouvris les yeux un peu plus vivement et j'essaie de me redresser tant bien que mal, obligeant mon corps à réagir. Sauf que j'ai extrêmement mal à la tête d'un coup, alors je m'effondre de nouveau sur l'oreiller. En réalité, j'avais pas vraiment réussi à me redresser. Mes yeux regardent la pièce où je me trouve et s'arrête sur Feldt qui s'approche de moi. L'accident. Avec Jeisa, nous avons eu un accident. La panique doit se lire sur mon visage. « Pourquoi j'suis ici ? On est où d'ailleurs ? » demandais-je à ma soeur en m'affolant.
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Bientôt une semaine qu’Alaska était dans le coma. Je n’en pouvais vraiment plus de l’attente, de l’insécurité face à la situation. Je voulais savoir ce qui se passait. Bien que j’étais sa soeur, les médecins ne me donnaient que peu d’informations, stipulant qu’il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre. Il me disait que c’était à Alaska de se réveiller, eux ne pouvaient rien faire d’autre que de la maintenir en vie. Cela commençait doucement à être insupportable. J’avais l’impression d’être dans un néant total, et je ne pouvais rien faire. Alors, je passais le plus de mon temps dans cette chambre, assise sur le fauteuil près du lit à attendre un signe de vie. Je ne rentrais que quelques fois, surtout pour vérifier si mon tuteur s’en sortait avec les jumeaux. J’essayais toujours de leur dire qu’Alaska allait bien, que leur tante allait se réveiller bientôt, mais je crois que l’expression sur mon visage disait tout. J’étais contente qu’ils soient là, à me remonter le moral avec leurs petits dessin qui ne ressemblaient pas a grand chose. C’était le geste qui contait. Je me trouvais une nouvelle fois au chevet de ma soeur, lisant un des livres pour la rentrée. Il n’y avait que des pages et des pages de formules mathématiques, une personne normale ne comprendrait pas ce qui était dedans. Soudain, j’entendais des bruits et de l’agitation. Je me levais alors, déposant mon bouquin sur le fauteuil, et m’approchant d’Alaska. « Alaska, calme toi. T’es à Cambridge. T’as eu un accident, tu te souviens? » Elle avait l’air tellement paniqué, que je viens lui prendre la main pour essayer de la rassurer.
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« Alaska, calme toi. T’es à Cambridge. T’as eu un accident, tu te souviens? » Si je me souviens ? Oui, bien sûr ! Impossible d'oublier ce moment malheureusement. J'avais rien contre les sensations fortes, mais celle-ci, c'était juste de la peur et de la douleur, en plus de ne pas comprendre ce qui m'arrivait. J'avais eu l'impression de me retrouver dans une machine à laver et que ça n'allait jamais s'arrêter. Me rappeler ce moment me calme, je suis à l’hôpital... l'accident a été plus grave que l'on pourrait le penser. Je pouvais de toute façon le sentir aux douleurs que je ressentais dans mes muscles et ailleurs. Je me posais alors après m'être excitée dans ce lit. Voir Feldt me rassure. Je préfère la voir elle plutôt que mon père, parce que si j'étais ici, il était certain qu'il ne devait pas être loin. « Oui... » dis-je doucement à ma soeur, serrant sa main dans la mienne avant de me détendre un peu plus. « À Cambridge ? » lui demandais ensuite en fronçant légèrement mes sourcils. Qu'est ce que nous faisons à Cambridge ? Nous étions au summer camp avec Jeisa... JEISA ! Deuxième vague de panique. « Est ce que Jeisa va bien ?! Elle est ici elle aussi ? » demandais-je ensuite. C'était une mauvaise idée de m'être excitée de cette manière, parce que là, juste après mon réveil, j'me sentais assommée.
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J’avais paniqué ces derniers jours, imaginant tous les scénarios possibles. Et si Alaska ne se réveillait pas? Et si elle avait tout oublié des derniers mois? Ou alors, et si elle se réveillait mais ne savait plus parlé et avait beaucoup plus de lésions aux cerveaux que les médecins n’avaient constaté avant? Je ne voulais vraiment pas penser a toutes ses possibilités. Je voulais tout simplement qu’Alaska ait bien, qu’elle n’ait rien de grave. On me l’avait déjà dit et répéter a plusieurs reprises qu’elle n’avait que quelques égratignures, mais que sa tête avait pris le plus grand coup. Alors la voir a présent les yeux ouverts me réchauffaient un peu, bien que sa panique m’inquiétait. Je ne pensais pas c’était un bon signe, alors j’essayais de la rassurer comme je pouvais, en lui montrant que j’étais là. « Oui, tu as été transféré à Cambridge par mesure de sécurité. » Je ne savais pas si je devais dire que c’était le faire de son père, je ne voulais pas en parler pour le moment, peut-être que c’était pour elle aussi un sujet délicat. « On lui a retiré son permis et elle a quelques problèmes avec la police et sa famille, mais niveau physique, non. » En fait, je ne savais même pas ce que cette fille pensait et je n’avais aucune pitié pour les personnes qui prenaient le volant en étant sous l’emprise de l’alcool et de la drogue.
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« Oui, tu as été transféré à Cambridge par mesure de sécurité. » Par mesure de sécurité ? Je fronçais les sourcils en regardant la jolie rouquine. L'Arizona n'est pas un état sécurisé ? J'pensais plutôt que mon père devait être derrière tout ça. Ou plutôt "que notre père" devrais-je dire. Je ne savais toujours pas si je devais aimer ou détester cet homme. Je lui en voulais de m'avoir abandonné quand j'avais cinq ans, de m'avoir laissé avec ma mère et aussi d'avoir eu une vie "parfaite" alors que je galérais. Depuis que j'avais quinze ans, j'lui en faisais baver et il n'avait jamais eu un mot de travers, il subissait simplement. Il faisait en sorte de m'aider tout en me tenant éloigner. Alors parfois, en y pensant, je culpabilisais de ne pas faire la paix avec lui... mais... dix ans, ça s'oubliait pas comme ça. J'essayais de rester calme, de toute façon, j'avais trop mal pour pouvoir bouger et puis, la main de Feldt dans la mienne, ça avait quelque chose de rassurant. Je lui demandais alors des nouvelles de Jeisa, parce que c'était elle qui conduisait, j'avais peur qu'elle soit dans un pire état que moi. « On lui a retiré son permis et elle a quelques problèmes avec la police et sa famille, mais niveau physique, non. » Ok. Je supposais que c'était pas plus mal comme ça. Enfin, il valait peut-être mieux ça que d'être dans un sale état ? Je ne savais pas moi si j'allais avoir des problèmes avec la police... mon père était peut-être déjà en train d'essayer d'étouffer l'affaire. J'avais pas envie de savoir en réalité. Je serais un peu plus la main de la jeune femme en la regardant dans les yeux. « Merci d'être là pour moi... » Ouais, à sa tête, c'était pas la première journée qu'elle passait ici. « Je suis désolée... je ne voulais pas que les choses se terminent comme ça et je n'ai aucune envie que tu es ce souvenir de moi, celui où tu as du veiller sur ta petite soeur après qu'elle ait fait des bêtises... » J'parlais calmement. Des excuses, je lui devais bien ça.
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Je ne savais pas si je devais lui dire que c’était notre père qui l’avait faire transférée a Cambridge. Je ne connaissais pas spécialement sa relation avec lui, et je n’avais pris la peine que de parler un peu avec lui, pour Alaska. Je lui avais dis que pour ma part, je n’allais jamais l’accepter comme mon père, que je ne voulais pas de contact avec lui ou autre. Je n’avais pas non plus voulu écouter ses explications. Il faisait ce qu’il voulait de sa vie, mais ma vie, je ne voulais pas qu’il en fasse partie. Du coup, je préférais rester évasive sur ce sujet, Alaska le connaissait mieux que moi et de quoi il était capable. Je préférais me concentrer sur ma petite soeur, sur ma propre famille, et pas d’y ajouter encore des problèmes. Je ne savais pas non plus ce qui était devenue de la jeune fille avec qui elle avait été trouvé. On ne m’avait juste dit ce que je venais de dire à Alaska. Je continuais de lui tenir la main, montrant une présence rassurante. Je m’asseyais alors sur le bord du lit alors qu’elle commençait a s’excuser. « Alaska, t’excuses pas. Les conneries ça arrivent ok, et pense pas à moi. Je suis ici parce que j’en ai envie, j’abandonne pas ma famille. Faut que tu penses à toi et à aller mieux. Tu veux que j’appelle une infirmière? » Je le ferais jamais, cela ne faisait pas partie de la personne que j’étais.
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C'était difficile de revenir à la surface comme ça. Je n'avais jamais été de bon poil habituellement quand je me réveillais. Disons que cette fois, ce n'était pas un réveil habituel puisque j'avais été dans le coma pendant une semaine. Je me sentais engourdie, pleine de douleur. J'avais du mal à me réveiller, mais je faisais en sorte que mon corps réagisse, je le forçais. Ce n'était pas bien, parce que je m'énervais et que j'allais entrer dans un état émotionnel douteux si je continuais sur cette voie. Mais j'avais vite trouvé du réconfort auprès de Feldt. Ma soeur m'avait clairement expliqué la situation, restant très calme. Je comprenais alors que nous étions à l'hôpital de Boston, que Jeisa n'avait rien eu physiquement et que j'avais simplement dormi pendant tout ce temps. « Alaska, t’excuses pas. Les conneries ça arrivent ok, et pense pas à moi. Je suis ici parce que j’en ai envie, j’abandonne pas ma famille. Faut que tu penses à toi et à aller mieux. Tu veux que j’appelle une infirmière? » Ma grande sœur s'était alors assise sur le bord du lit, ma main toujours dans la sienne. J'étais contente de l'entendre dire cela. Qu'elle est voulue rester à mon chevet. Cela renforçait nos liens à nous aussi. « Non » J'avais pas envie de voir d'infirmière, pas maintenant. « Je suis contente que tu sois là » lui confiais-je calmement, ouais, j'étais enfin rassurée. « Je devais... je devais rejoindre Alexander ce soir là... il a été mis au courant ? Il est venu peut-être ? » demandais-je ensuite en fronçant les sourcils. J'avais clairement préféré le rejoindre saine et sauve ce soir-là. Mais en même temps, est-ce que j'aurais eu cette proximité avec Feldt ?
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Si on me demandait comment j’allais, la réponse ne serait vraiment pas positive. J’allais pas bien. C’était un fait, et les derniers jours avaient été un vrai enfer pour moi. A présent qu’Alaska s’était réveillée, un poids se retirait grandement de ma poitrine, me laissant quelque peu souffler. Je savais qu’elle n’était toujours pas rétablie à cent pour cent, et qu’il y avait cette condition bizarre, que je ne comprenais pas. Je voulais pas y penser. Ma petite soeur était réveillée, me parlait et c’est vraiment tout ce qui me comptait. Je m’en fichais du reste, du monde extérieur, de ce qui pouvait se passer dans les couloirs de l’hôpital. Ma soeur n’était plus dans le coma, j’allais pas la perdre, et vraiment c’était tout ce qui comptait. Je m’en fichais même maintenant de ne pas être à Tokyo. J’aurais pas voulu être a l’autre bout du monde alors qu’elle se réveillait. « Oui, je l’ai appelé quand j’ai su. Mais je sais pas si il est venu, depuis qu'on est de retour à Cambridge. Enfin, je l’ai pas vu quand j’étais là. » Et sachant que j’avais passé beaucoup de temps au chevet de ma soeur, je ne pouvais vraiment pas parler pour mon meilleur ami.
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« Oui, je l’ai appelé quand j’ai su. Mais je sais pas si il est venu, depuis qu'on est de retour à Cambridge. Enfin, je l’ai pas vu quand j’étais là. » Ou comment m'annoncer qu'Alexander n'est certainement pas venu me voir à l’hôpital. Je ne pouvais pas cacher une pointe de déception. En même temps, elle le disait, peut-être qu'il était venu quand elle n'était pas à mon chevet ? Ou alors il avait peut-être été très occupé, il a dû faire sa rentrée et il m'avait dit qu'il allait être très occupé, dans deux écoles en même temps, puis il avait Robyn... Je faisais un sourire à ma sœur pour la rassurer. Je réalisais que je n'allais certainement pas revoir Alexander -comme je l'avais programmé dans ma tête-, que l'été était terminé et que ça en était terminé pour nous deux. « Il devait être occupé ! » m'exclamais-je en grimaçant. Ouais, c'est ce que je me disais. Peut-être que si je lui envoyais un sms pour qu'il vienne, peut-être qu'il acceptera. Je ne voulais pas que notre été se termine de cette manière, puis, nous étions amis malgré les sentiments que je pouvais avoir pour lui. « Et mon père ? Il est dans l’hôpital ? » Changement de ton en évoquant mon père qui d'ailleurs était aussi celui de Feldt.
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Je ne connaissais pas exactement la nature de la relation d’Alaska et Alexander. Je savais qu’ils étaient assez proche, qu’ils avaient couché ensemble, mais j’en savais pas beaucoup plus. Pour être honnête, ça me faisait un peu bizarre de parler de cela avec Alex, alors qu’il était mon meilleur ami. Bien sure, je m’en foutais pas mal, si ils couchaient ensemble. Je me retrouvais tout de même un peu avec le cul entre deux chaises car d’une part Alaska était ma petite soeur, et Alex mon meilleur ami. C’est pour cela que je ne pouvais pas vraiment lui répondre par rapport à Alex. Ce n’était pas une période facile pour nous début septembre, ayant perdu notre meilleur ami, il y a de cela un an. « Non, il est pas là. Je lui ai un peu dis que je ne voulais pas le connaître. » Peut-être qu’il m’évitait du coup. J’en avais pas vraiment d’idée.
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