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I am and shall stay number 1 (Jared)

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I am and shall stay number 1
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Loin d'être insensible aux autres, mon attention semblait pourtant troublée. Le silence du jeune étudiant en disait long. J'avais touché un point sensible et maintenant je m'en voulais. La témérité ne me ressemblait pas. J'affichais une petite grimace avant de finalement baisser les yeux. J'y étais peut-être allé trop forte. J'étais intelligente, maligne mais certaine pas envahissante et méchante. Jared venait de placer un doute, là où il ne devait pas en avoir. J'avalais ma salive et entendis l'étudiant. « La famille c'est toujours compliqué » j'étais d'accord, rare étaient les familles sans problème. Je ne me plaignais pas. Ma vie avait été normale, une famille qui avait eu son taux de bonheur et son taux de malheur. Après l'avoir corrigé sur une faute, il reporta son attention sur son exercice. Un sourire se dessina sur mon visage avant qu'il ne me tende son devoir. Mon regard vagabondait de réponse en réponse. Tout était correct comme il fallait s'en douter et soudain « Je m'appelle Marin-Rhym Hamilton » dis-je en le regardant dans les yeux. J'affichais une petite grimace avant de finalement dire : « Désolé, si j'ai été indiscrète. » dis-je avant de prendre la feuille d'exercice pour poursuivre la suite. Le mot "désolé" avait une sonorité étrange dans ma voix. Tellement peu habitués à les utiliser. Mon visage se contractait en une jolie grimace avant de reporter mon attention sur l'exercice. « Je sais ton nom parce que je l'ai cherché. Je sais que tu es le meilleur de la promo, soit rassurer, je ne sais pas grand-chose sur toi à part peut-être les éloges que font les professeurs sur ton avenir » continuais-je à dire sans relever la tête de mon exercice. L'égalité, j'avais envie de me battre mais à armes égales et il était évident que j'en savais plus sur lui qu'il n'en savait sur moi.
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Marin-Rhym & Jared
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Attaquer l'Opiniatre et vous vous retrouvez avec un jeune homme taiseux qui rentre soudainement dans sa coquille. Il a bien conscience que ce n'est pas poli, qu'elle n'y est pour rien en ayant abordé ce sujet, mais voilà, il n'a jamais été très doué pour la conversation. Les mots agonisent à la naissance de ses lèvres et il est admiratif de ces personnes qui trouvent quelque chose à dire. Pour lui le silence n'est pas pesant, hormis quand la personne face à lui en souffre. Et présentement c'est un peu le cas puisqu'elle a bien conscience qu'elle est allée trop loin. Malgré elle. Il apprécie néanmoins ses efforts pour tenter de renouer ce semblant de contact. « Bien Demoiselle Hamilton. » Il soupire en vrillant ses billes ambrées au plafond puis en osant de nouveau le contact oculaire. « Tu n'y es pour rien. Te tracasse pas. » Il ne parlait pas mais il observait beaucoup et en l'occurrence, il ne pouvait détacher son regard d'elle alors qu'elle parcourait l'exercice. Cette fille avait un effet bizarre sur lui. Mais il préférait l'ignorer pour le moment. Un rictus vint de nouveau habiller son visage, lui donnant un semblant de contenance alors qu'elle passait aux aveux. « Et à part le fait que tu souhaites m'écraser pour être la major cette année n'est-ce pas ? » Un petit rire s'échappe de ses lèvres, c'est de bonne guerre. « Pourquoi serais-tu allé voir autrement si tu n'étais pas ambitieuses ? » Et pas seulement pour les attraits qu'il pouvait offrir il en était persuadé. Il était désespérément banal en apparence. Il s'y efforçait d'ailleurs. « Alors dis-moi, tu comptes faire quoi comme spécialité de médecine ? » Parce que quitte à avoir un adversaire autant en mesurer tout de suite sa taille.
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« Bien demoiselle Hamilton » ma tête bascula sur le côté avant d'afficher un petit sourire. Voilà qui allait être plus agréable. Le jeune étudiant soupira avant d'ajouter : « Tu n'y es pour rien. Ne te tracasse pas. » Joli mensonge monsieur le premier de la classe. Je n'étais pas stupide et j'avais bien conscience que ma curiosité avait été trop loin. Une jolie fossette se dessina sur le recoin de ma joue et je lui fis : « Tu peux le dire, ma curiosité craint ». Je n'avais pas peur d'être blessé par les mots, très terre à terre. J'avais appris à répondre de mes actes. Souvenir des belles paroles de ma mère, enfin belle n'était pas vraiment le terme approprié. Mon crayon annotait quelques formules et mon cerveau lui vagabondait légèrement entre deux pensés. Mes aveux le firent sourire, mon regard se redressa « et à part le fait que tu souhaites m'écraser pour être la major cette année n'est-ce pas ? » mes sourcils se levèrent avant d'apporter mon stylo à la bouche. Simple habitude. « Pourquoi serais-tu allé voir autrement si tu n'étais pas ambitieuse ? » cette fois si mon sourire semblait plus lumineux, je me mis à rire. « Eh bien, on ne t'a jamais dit que tu parlais trop » dis-je en hochant la tête. Mon sourire s'allongeait en analysant sa réaction. L'échange était bien plus agréable que tout à l'heure. Je devais l'avouer. J'affichais une petite grimace « je suis ambitieuse effectivement, j'aime l'être. Ta théorie tient la route. ». dis-je en affichant un petit sourire sarcastique. Je posais mon stylo sur le côté avant de finalement apporter toute mon attention sur l'étudiant. « Alors dis-moi, tu comptes faire quoi comme spécialité de médecine ? » mes yeux se plissèrent légèrement avant de dire : « La neurochirurgie. On dirait bien qu'on est destiné à s'entre-tuer. J'espère que tu tiens bien au stressé » dis-je en hochant la tête avant de me mettre à rire. Je plaisantais bien sûr, je pouvais être persévérante mais certainement pas méchante. J'avais mes limites où Jared avait d'ailleurs l'occasion de voir. « Comment tu as-tu fais pour tenir éloigner tout les petits ambitieux ? »
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Cette jeune femme était donc recommandable ? Ambitieuse mais pourvue d'un cœur ? Il ne pensait pas la chose possible et s'étonne de la voir s'excuser suite à sa curiosité. Il ne sait pas quoi penser d'elle. Une personne voulant arriver au sommet est souvent prête à tout pour cela, même si pour y parvenir elle doit vous écraser. Et pour ce faire, quoi de mieux que d'utiliser vos faiblesses ? Il hausse les sourcils et réplique : « La curiosité est un vilain défaut, c'est ce qu'on dit non ? Mais je ne suis pas vraiment d'accord avec ça. » Pour lui, elle était plutôt un signe d'intelligence, d'ouverture et il se blâmait d'en manquer cruellement parfois. En tout cas, il avait visé plutôt juste sur sa réflexion au vu de la réaction de la Brune. Il amorce un sourire. « Non justement, on ne me l'a jamais dit. » Lui parler trop ? La blague. Les gens se plaignaient éventuellement d'avoir un mur en face d'eux. « Mais que je suis trop franc ça oui on me l'a déjà dit. » Ne pas enrober le propos pour en délivrer directement le sarcasme. C'était plutôt ce qui le caractérisait. Le fait qu'il n'y aille pas par quatre chemins avait au moins l'avantage d'effectuer une sorte de tri, on aimait ou on détestait ce trait chez lui. Le choix de sa spécialité lui fit perdre néanmoins toute légèreté, ainsi il avait en face de lui une concurrente directe. « Tu sais qu'en général il n'y a pas plus d'un neurochirurgien par promo ? Et encore ce n'est même pas tous les ans. » C'était une spécialité très difficile et exigeante, beaucoup d'étudiants se décourageaient et optaient pour la neurologie ou la chirurgie dans un autre domaine. « Non, ne t'en fais pas je t'aiderais à trouver une reconversion le moment venu. » ne put-il s'empêcher de dire avec le plus grand sérieux. Il continuait de griffonner lorsqu'elle lui demanda comment il était parvenu à éloigner les petits ambitieux. « Je n'ai rien fait. La distance protège et personne n'est venu. » rétorque-t-il simplement. Sa tactique était simple et pourtant très efficace. Ne pas se lier ou très peu, avec les gens non dangereux était encore la meilleure des options puisqu'on ne se méfiait pas de vous.
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« La curiosité est un vilain défaut, c'est ce qu'on dit non ? Mais je ne suis pas vraiment d'accord avec ça. » ma tête se pencha sur le côté, j'étais confuse et l'avais toujours été face au sens de ce mot. La curiosité était un élément essentiel voire même vital dans le monde de la médecin mais tellement handicapant lorsque ça touchait la vie réelle. « Un atout peut-être mais je t'assure que ça peut très vite devenir un défaut. » dis-je en connaissance de cause. Ma curiosité m'avait jusque là mener à Harvard. Voyez un peu. Le jeune étudiant afficha un sourire avant d'annoncer « non justement, on ne me l'a jamais dit. » je me mis à rire avant de lever les yeux au ciel. Effectivement, j'avais connu pire bavard et Jared ne faisait clairement pas partie de cette partie-là. « Je plaisantais... il est clair que tu n'es pas le plus grand bavard que je connaisse » dis-je en hochant la tête avant d'afficher une petite moue. Néanmoins, j'étais ravie de constater qu'il n'était pas aussi muet que je m'y attendais. « Mais je suis trop franc ça oui on me l'a déjà dit. » la franchise voilà une qualité que je plaçais bien au-dessus des autres. J'admirais les gens francs. Les mensonges étaient pour moi bien plus difficile à supporter qu'une parole mal placée. J'avais appris des erreurs de mon entourage. J'affichais un sourire. Je ne lui répondis pas et annalysais encore une fois son comportement avant qu'il ne déglutisse une nouvelle fois. « Tu sais qu'en général, il n'y a pas plus d'un neurochirurgien par promo . Et encore ce n'est même pas tous les ans. » je le savais et s'étais bien pour cela que la première place avait une telle importance pour moi. Je croisais mes bras contre ma poitrine. « Non, ne t'en fais pas je t'aiderais à trouver une reconversion le moment venue mes sourcils se levèrent aussitôt avant que je n'affiche un grand sourire face au sérieux dont-il faisait preuve. Voilà qu'il venait de titiller une nouvelle fois mon subconscient jusque là encore trop endormi. « Et voilà où nous en sommes. Obtention de la licence à 18 de moyenne, très joli score.Je n'en attendais pas moins de toi mais laisse-moi faire preuve de bon sens et de franchise, je ne me laisserais pas faire. » dis-je un peu plus sur la défensive. Les cartes semblaient relancées. L'affront était de mise. J'aimais sa et Jared semblait être l'étudiant parfait. Acharné, intelligent, malin et sans doute un peu bizarres. Des qualités qui attiraient ma curiosité, une nouvelle fois mise sur le tapis. « Je n'ai rien fait. La distance protège et personne n'est venue. » voilà son secret. J'avançais ma tête légèrement vers lui avant d'ajouter doucement. « Il semblerait malheureusement que la distance ne te protège plus. » dis-je en affichant un léger sourire.

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Il eut un petit sourire, sincère et non sarcastique puisque la jeune femme semblait réellement se repentir du mal qu'elle avait causé. Faisait-il si peu avoir lorsqu'il laissait transparaître la tourmente qui l'animait ? « Il faut savoir l'appliquer à bon escient. » confirme-t-il d'une voix adoucie. Elle avait attaqué là où ça faisait mal mais c'est un risque que la curiosité vous faisait parfois prendre et une attaque que d'autres menaient sciemment. Jared était au moins lucide sur sa personne et il avait bien conscience de ne pas être une compagnie agréable, parce que plutôt taciturne. Mais depuis son arrivée en Amérique, il aimait rester en retrait et ne pas se mélanger. Secrètement, il admirait ces personnes réputées sociables parce qu'elles évoluaient en société sans armes ni protection, elles n'avaient pas de crainte, elles s'offraient sans penser aux conséquences, et quelque part, il ne pouvait s'empêcher d'y voir également une certaine naïveté de la condition humaine. « Mieux vaut parler efficacement que pour ne rien dire, tu ne penses pas ? Tu n'as pas l'air d'être spécialement loquace non plus. » la jauge-t-il de ses prunelles mordorées. Et en l'occurrence, c'est plutôt un bon point de marqué. L'entente ou non avec une personne se passait de toute façon de mots. En tous les cas, la guerre était déclarée et un challenge était toujours bon à prendre. « J'espère bien que tu ne te laisseras pas faire . La bonne nouvelle c'est qu'on va devoir travailler ensemble toute cette année. » Et quelque chose me dit que tu ne seras pas contre quelques coups bas sous tes airs angéliques de poupée. Jared exulte et redoute, parce qu'elle éveille en lui quelque chose qu'il veut taire depuis trop longtemps. Notamment cette question de distance. Mais la raison prend le dessus sur le tout charmante créature, alors méfie-toi de l'eau qui dort. « Qui te dit que la distance est rompue ? » interroge-t-il finalement énigmatique. Endormir l'ennemi pour mieux l'achever, n'est-ce pas une tactique vieille comme le monde ?
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« Il faut savoir l'appliquer à bon escient. » je hochais la tête avant d'ajouter un sourire léger. Je posais mon coude sur la table puis j'appuyais ma tête sur ma main. J'étais d'accord, la curiosité avait ses bien faits mais elle pouvait être très envahissante parfois. Jared était quelqu'un que j'appréciais et ceux malgré le fait que je ne le connaisse pas vraiment. J'appréciais son bon sens de la réflexion, son malice et son intelligence. Mes yeux scrutaient le regard du jeune brun. Tant de mystère à déchiffrer. Une vraie énigme, un vrai problème. Une vraie distraction. Je fronçais des sourcils en me rendant compte que je le fixais. « Mieux vaut parler efficacement que pour ne rien dire, tu ne penses pas ? Tu n'as pas l'air d'être spécialement loquace non plus. » il n'avait pas tort, les gestes, les postures étaient pour moi bien plus importantes que les mots. Tout était perceptible dans un regard ou dans une attire. Les mots avaient le dons de faussé toute cette analyse que vous pouviez faire sur une personne. Je finis par lui dire : « Je ne le suis pas, enfin tout dépend de la personne mais en général je ne suis pas une grande bavarde. » dis-je en hochant la tête de haut en bas. Les bonnes choses reviennent très vite sur le tapis. Le challenge. « J'espère bien que tu ne te laisseras pas faire. La bonne nouvelle c'est qu'on va devoir travailler ensemble toute cette année. » bonne nouvelle ? Je n'en étais pas si sur. Tout ceci rendait les choses plus difficile, plus compliqué. J'affichais un sourire et finis par dire : « j'espère que tu tiendras le coup. Cette année risque d'être un peu moins facile que les précédentes. » dis-je en affichant un grand sourire, fière d'être la source de ce début de changement. « Bonne nouvelle oui, au moins je suis presque sur de ne pas te voir gommer mon exercice » dis-je en rigolant. En parlant d'exercice, il était d'ailleurs temps de s'y remettre. J'attrapais mon stylo et griffonnais quelques réponses. « Qui te dit que la distance est rompue ? » mon regard se releva et mes sourcils se froncèrent légèrement. Je levais mes épaules et lui fis avec un petit sourire : « parce que je le sais ! Si tu veux être bon et me battre. Il va falloir ranger tout se » dis-je en bougeant mon stylo devant lui. « Après tu peux continuer à être distant, c'est plus facile ». Le professeur passait doucement dans les groupes avant d'indiquer à voix haute. « Eh bien... je présume que personne n'a terminé. Je vous propose donc de me rendre votre travail de groupe mercredi ! ». J'affichais un petit sourire et lui dis : « la distance est un réel problème, si tu veux finir ce devoir ! » dis-je en rigolant avant de le regarder dans les yeux.

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Finalement , les deux se déclaraient une guerre ouverte sous couvert de douceurs et de sociabilité. Au jeu des apparences, ces deux là semblaient s'être bien trouvés. Marin lui promit d'ailleurs de lui donner du fil à retordre, ce qui fût loin de l'effrayer. « C'est tant mieux, je commençais à m'ennuyer devant tant de facilité. » Qu'il provoque de son orgueil mal placé. Son œil assuré toise la Frêle, espérant secrètement qu'elle sera une rivale à la hauteur et pas seulement une jolie jeune fille à la langue bien pendue. Elle évoquait la distance, il assurait la persistance de sa présence et finalement elle accordait que c'était plus facile. « On ne choisit pas toujours n'est-ce pas ? » Force est de constater qu'une certaine complicité s'installait entre eux. Mais de son cœur ou sa raison, le Fier s'était toujours obstiné à écouter sa tête plutôt que ses sentiments et il n'y avait pas de raison pour que ça change. Son ambition était trop importante et nul doute que la jolie Dunster trouverait une occasion de le décevoir. Elles le décevait toujours... « Je te propose qu'on travaille chacun de notre côté et qu'on se retrouve quelque part . » Il prit un morceau de papier et griffonna son numéro. Il lui tend ensuite ce lambeau d'intimité forcée par les événements. [color=#deab48]« Tu auras qu'à me dire où ça t'arrange. Disons demain ? Je n'aime pas être en retard. »/color][ Le boulot, le boulot, toujours le boulot, elle ne s'ennuierait pas avec lui et il fallait tenir la cadence. Qu'elle se tienne prête parce qu'il avait une endurance à toute épreuve.
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« C'est tant mieux, je commençais à m'ennuyer devant tant de facilité » un sourire se dessinait sur mes lèvres. La facilité était ennuyeuse, je n'aimais pas sa et Jared semblait éprouver cette même sensation. Les choses simples avaient beau être légères, elles manquaient cruellement de piquant. J'aimais le chalenge et ici Jared semblait être l'équilibre parfait. « On ne choisit pas toujours n'est-ce pas ? » j'osais les épaules et lui fis : « C'est vrai... à savoir que je m'adapte très vite » dis-je en lui faisant un clin d'oeil. Jared était une personne troublante mais fort intéressante. Quelque chose m'attirait en lui, aller savoir quoi mais mon subconscient semblait fort intriguer par cette personne encore trop inconnue pour moi. Le professeur donna les dernières consignes avant de partir tranquillement, plusieurs étudiants le suivirent. « Je te propose qu'on travaille chacun de notre côté et qu'on se retrouve quelque part. » j'hochais la tête, tout ceci me convenait. Le travaille personnelle était une chose importante pour moi et ce fonctionnement de travail me convenait. Chacun allait pouvoir montrer de quoi ils étaient capables. Il prit un morceau de papier avant d'inscrire son numéro de téléphone : « Tu auras qu'à me dire où ça t'arrange. Disons demain . Je n'aime pas être en retard. » je me mis à sourire plus qu'il ne fallait. Cette phrase pouvait vraiment mal être perçue, un esprit légèrement pervers et le tout étaient joués. « Pour quelqu'un de distant, je trouve que tu fais de gros effort. Je serais là demain » dis-je en rangeant mes affaires tranquillement. Une fois fini, je me levais et lui fis : « Je ne donne pas mon numéro à des inconnus, mais je vais devoir faire une exception » dis-je en levant les yeux au ciel. « Allez à demain Wentworth oublier pas de bosser. J'aime pas les gens qui ne travaillent pas » je finis alors par sortir tranquillement de l'amphi, contente d'avoir marqué mon territoire sur celui du beau Jared.
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Bien entendu qu'une partie de lui se détestait de sympathiser de la sorte. Quelque chose lui disait qu'il finirait pas de ressentir cette ambivalence à son égard. Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis... En attendant la Charmante lui vante ses capacités d'adaptation. « Il me tarde de voir ça. » Ne se dégonfle pas de son orgueil tout en maintenant un sourire sarcastique au rebord de ses lèvres avides et ambitieuses. Plutôt mourir que de se laisser marcher dessus. Rien n'importe plus que la réussite, quand bien même la rivalité sait faire valoir de nombreux attraits. Il lève les yeux au ciel lorsqu'elle ne veut pas lui donner son numéro. Il n'est pas des charmeurs, il n'est pas de ceux qui séduisent. C'est pour lui une perte de temps. Il commente donc froidement avec cette expression teintée de moqueries ou d'amusement sur son visage, va savoir « Garde tes amis près de toi, et tes ennemies encore plus près. » Parce qu'apprivoiser son rival permet ainsi de trouver une meilleure stratégie pour se battre. L'obstiné perdant de vue la simple possibilité de laisser quelques plumes de ses ailes avides d'indépendance et de sommets. « Tu risques fort de m'aimer alors. » provoque-t-il une ultime fois alors que la Fausse Frivole s'échappe. La guerre est déclarée sous ses apparences chaleureuses, il n'est pas dupe. « A demain. » achève-t-il du bout de ses lèvres. Pour elle, ou bien pour lui, il ne sait pas. Mais l'Acharné reste obstinément sourd au trouble qui l'habite désormais et s'empresse de quitter la salle à son tour.
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