Ariel ☆ the big big bang

Elle lui rit au nez sans s'en cacher, il arque un sourcil tout en l'observant faire. Non, elle n'est pas folle, juste un peu peut-être. Sa question la fait rire encore, avant qu'elle n'arrive à retrouver peu à peu son sérieux « Bah je ne sais pas, tu me proposes un coup de main, tu comptes le faire comment? Il faut bien que je t'invite chez moi pour ça... non? » Elle esquisse un sourire amusé, tout en affrontant son regard et c'est là qu'elle enchaîne sur cette vieille histoire qui date de deux ans environ. Elle l'a mauvaise, ça ne lui est pas passé, pour le peu qu'ils se sont croisés depuis, elle alimente cette amertume. Ils n'ont jamais pris le temps de se poser pour discuter, trop préoccupée à l'éviter et lui trop occupé à chopper des MST avec tout Harvard. C'est sa vision et elle ne pense pas se tromper pour autant. Royce reprend la parole, il commence une phrase, ce qui attire l'attention d'Ariel qui porte son regard sur son visage, intriguée. Elle arque un sourcil, curieuse de connaître ce qu'il s'apprête à dire... ou plutôt, s'apprêtait à dire étant donné qu'il ne prend même pas la peine de terminer ce qu'il a commencé. Non, il lui souhaite même bonne continuation. C'est à ne rien comprendre, elle ne cherche pas non plus à cerner ses paroles « Pourquoi tu ne finis pas ce que tu as commencé? » Demande-t-elle, tenant la conversation avec lui. Elle aurait pu le laisser s'en aller, mais maintenant curieuse, elle ne ressent pas le désir de le laisser filer maintenant.

Je me sentais con de vouloir essayer de lancer le sujet, et puis m'arrêter après trois mots à peine. On aurait dit un ado prépubaire qui bégayait devant sa prof d'oral. Calmos, ça va aller. Je sais très bien que je suis le roi des cons, encore maintenant, mais j'ai envie de changer ça, de montrer que pour une fois dans ma misérable petite vie de beau parleur, je pouvais réparer mes erreurs. Je sais que ça ne se fera pas en un claquement de doigts, il faudra du temps et je sais que je peux y arriver petit à petit. Rah cette meuf est aussi compliqué  qu'un problème de math. Bon, okay tu marques un point. toujours dire aux filles qu'elles ont raison, c'est une certaine reconnaissance envers elles. Hé ouais, j'ai tout appris sur les femmes moi, ce n'était pas pour rien si j'étais président winthrop l'année dernière. Je me mordis la joue et je regardais la belle Ariel pendant quelques secondes en restant silencieux. Mmh, peut être parce que j'ai pas envie de me recevoir une droite, ou peut être parce que j'ai pas l'habitude de me dévoiler. répondis-je à sa question. C'était un mix des deux à peu près. Ariel devait vraiment se demander ce qu'il se passait dans ma tête, pourtant tout était clair, je devais juste trouver les mots. Je t'offre un verre? lui proposai-je en montrant l'intérieur du bar d'un coup d'oeil. Un verre c'était toujours plus facile pour parler, c'était le moyen de déstresser. Oui, maintenant, j'avoue que je commençais à angoisser.

(Invité)