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who are you, girl ? (marin)

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Quand il entendit sa réponse, il hoche doucement la tête. Heureusement qu'il y a sa sœur car justement, cela lui fait un repère dans une ville qui lui est totalement inconnue. C'est une sorte de marque et d'être moins perdue. Comme Isaac. Il a toujours voulu aller dans cette université, comme son père, autrefois. Il a bossé vraiment dur pour y arriver et finalement il a été accepté. Tout comme son frère, qui s'est battu pour avoir de bonnes notes. Et franchement, Isaac ne sait pas comment il aurait fait sans son frère. Dublin est une très belle ville. J'ai beaucoup aimé l'Irlande et sa campagne, surtout. Les souvenirs sont encore frais. Mais c'est bien d'avoir un repère, ça te permet d'être moins perdue. dit-il en souriant. Sachant qu'elle sera une Dunster, c'est très probable qu'il la rencontre souvent et ce n'est pas pour lui déplaire. Oh j'adore être embêté, surtout par une jolie fille. Wah. Une petite phrase pour séduire ? Ce n'est pas Isaac enfin pas aussi rapidement mais, il en avait envie. Même s'il ne regarde pas la beauté, en premier. Peut être les deux. dit-il en riant jusqu'à entendre la voix d'une femme. C'est une bonne idée et avec plaisir pour le café.
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Raconter mon histoire, ma vie, ne faisait pas partie de mes habitudes. J'aimais écouter mais il était encore étrange de voir des personnes s'intéresser à moi. Convaincu de ne pas être exceptionnel, j'avais parfois tendance à m'oublier un peu. L'attention du jeune étudiant me plaisait donc. Voilà quelqu'un avec qui j'allais m'entendre et que j'allais sans doute apprécier de voir au quotidien. « Dublin est une très belle ville. J'ai beaucoup aimé l'Irlande et sa campagne, surtout » mon sourire s'étira et mon regard se posa une nouvelle fois sur lui. Il avait su décrire à merveille cette ville et ce pays qui était le mien. « Tu ne te trompes pas. C'est mon petit coin de paradis » malheureusement noircis par l’imprévu de cette maladie. Pour la première fois, la maladie de ma sœur avait su me faire fuir. Dépassant tout ce que j'avais cru possible. « Ça me manque un peu » dire l'inverse aurait été un mensonge mais même après seulement quelques jours. Dublin me manquait, mon ex petit ami me manquait, ma sœur mais j'avais fait mon choix. « Mais c'est bien d'avoir un repère, ça te permet d'être moins perdue ». Il avait raison Écho était mon repère, mon pilier et sans ça. Je ne serais pas venu ici, j'hochais la tête. D'accord avec ce qu'il venait de dire. Nous marchions tranquillement vers la sortis, beaucoup plus à l'aise que tout à l'heure. « Oh j'adore être embêté, surtout par une jolie fille. » jolie fille ? Venait-il vraiment de dire jolie fille ? J'affichais un léger sourire. Le malaise commençait à venir, pourquoi étais-je aussi coincé et aussi peu ouverte au compliment d'un si charmant jeune homme. Je n'en savais rien... « Tu as de la chance que je ne ressemble pas à la plupart de ses mantes religieuses. Je suis plutôt gentille en fait » mon regard se tourna vers lui avant de rire une nouvelle fois. Après qu'il est accepté mon café, nous marchions vers la cafétéria et nous installions. « Je ne t'ai pas demandé mais c'est quoi toi ton histoire ? »
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Durant les vacances d'été, Isaac a pu visiter l'Irlande mais il doit avouer qu'il a davantage apprécié sa campagne que sa ville. C'est comme se retrouver loin de tout, respirant un air frais, qu'il ne peut décrire. C'était un moment magique pour lui. Il y pense encore et il aimerait bien y retourner. Tout ceci le rend nostalgique mais de la bonne façon. Paradis est bien le mot que j’emploierai. Et je peux comprendre que ça te manque, je crois même que mon esprit est encore là-bas.. dit-il d'un petit sourire en coin. Dans une nouvelle ville, c'est toujours mieux d'vaoir un repère, histoire de ne pas se perdre et d'avoir moins le mal du pays. Parce que c'est inévitable. Quand bien même, Isaac a adoré chaque pays, la France mais les États-Unis l'ont beaucoup manqué. Tout en se dirigeant vers la sortie, il vient à lui faire un compliment. Et c'est assez nouveau pour lui de dire ça, à une fille, à la première rencontre. Qu'importe que ça soit un flirt ou amicalement. Je préfère les gentilles. Et les discrètes, et les naturelles... Même si son ex petite amie était totalement différente de lui et des autres copines qu'il a pu avoir. Elle était gentille, oui mais en tant que bonne Mather, elle aimait les grosses soirées, la drogue, et... l'infidélité. Enfin, ça, c'est autre chose... Une fois, installé, le sourire du jeune homme revient pour pouvoir répondre à Marin. Mon père étudiait ici et il a voulu que je fasse pareil. Je n'étais pas contre et mon dossier a fini par être accepté. J'ai d'abord étudié le droit, pendant sept ans. J'ai toujours voulu être avocat mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu et cette année, j'ai décidé de me réorienter. Me revoilà en première année à vingt cinq ans. dit-il d'un petit sourire amusé.
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« Paradis est bien le mot que j'emploierai. Et je peux comprendre que ça te manque, je crois même que mon esprit est encore là-bas... » mon sourire s'élargissait parlé de ses terres me faisaient plaisir. La fraicheur, le parfum et encore le vent d'Irlande me manquait. Tout était si particulier. J'appréciais la description qu'il venait de faire d'Irlande pays que j'affectionnais. « Et la nourriture et les bières me manquent tellement » dis-je en rigolant. La nourriture Irlande était particulièrement bonne mais les bières Irlandaises étaient de loin les meilleures. Mon sourire s'illuminait de nouveau. Isaac savait manier la parole, ses mots étaient très sages et j'appréciais vraiment la perception qu'il avait du monde entier. « Je préfère les Gentilles... » je me mis à rire et lui répondis rapidement : « Tu devrais alors bien m'apprécier ». J'étais gentille, trop gentille parfois mais pas sans caractère. Nous marchions donc en direction de cette cafétéria endroit un peu plus bruyant mais tout aussi agréable. Une fois intrallé, le jeune homme m'en apprit un peu plus sur lui. « Mon père étudiait ici et il a voulu que je fasse pareil. Je n'étais pas contre et mon dossier à fini par être accepté. J'ai d'abord étudié le droit, pendant sept ans. J'ai toujours voulu être avocat mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu et cette année, j'ai décidé de me réorienter. Me revoilà en première année à vingt cinq ans. » Isaac était courageux. Un courage que je n'avais pas. L'inconnu, l'imprévu me faisait peur. J'avais toujours été comme ça, très pointilleuse. « Je suis jalouse... j'aimerais parfois avoir ton courage, vraiment. C'est quoi ta recette ? » dis-je en rigolant avant qu'un serveur ne vienne pour prendre notre commande. « Deux cafés, s'il vous plaît. Et puis tu sais quoi vingt-cinq s'est jeune encore pour se réorienter » dis-je en le regardant.
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Durant son voyage, le jeune homme a quelques coups de coeur. Surtout pour les pays du Nord. Il est carrément tombé amoureux. Passant de la Norvège, des Pays-Bas jusqu'en Irlande. Bien que pour ce pays, la campagne a fait tout son charme. Il aimerait y revenir, d'ailleurs, il se promet d'y revenir. Isaac ne peut s'empêcher de rire quand elle mentionne la nourriture et la bière. Là, il est totalement d'accord. Je crois bien que c'est le pays parfait. Il n'y a pas de doute et ils seront d'accord tout les deux. Il lui avoue, ensuite, qu'il préfère les gentilles. Celles qu'on ne remarque pas forcément. Celles qui n'en font pas tout un plat. Les naturelles. Il craque littéralement que soit amicalement ou sentimentalement. C'est certain qu'il va l'apprécier, au fur et à mesure. Il aime beaucoup parler avec elle, et voudrait que ça continue un peu plus. Il hoche alors la tête d'un sourire avant de s'installer et de lui raconter son histoire, de comment il est arrivé ici. C'est surtout une histoire de famille. Il n'y a pas de recette... Je pense que je suis fou. C'est le terme que j'emploierai.. dit-il en rigolant. Oui, ce gars est fou pour avoir tout quitter et tout recommencer, en l'espace de sept ans. C'est rassurant parce que je me sens bien vieux ! Il y aura des jeunes, dans sa classe, d'autres son âge, ça va varier.
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Isaac avait tout de l'étudiant intelligent et sympathique. J'aimais sa façon de voir les choses et surtout j'appréciais sa présence. Il arrivait à me rassurer très facilement et son expérience en était tout au plus intéressante. « Je crois bien que c'est le pays parfait ». J'étais d'accord l'Irlande était le pays rêver. La température n'était ni chaude, ni froide. L'atmosphère parfaite, loin de la chaleur ou de la fraicheur que pouvait dégager cette ville. Mes projets étaient clairs, j'étais destinée à rejoindre ma terre natale. Du moins s'était ce que je m'étais engagé à faire. Une liste parmi d'autres trainait sans doute dans mon agenda et vous y verrez très facilement "retourner vivre à Dublin'". Je me souviens encore de quand est-ce que je l'avais écrit. Dans l'avion plus précisément. Nous étions tranquillement assis avant qu'il poursuive « Il n'y a pas de recette... Je pense que je suis fou. C'est le terme que j'emploierai... » fou voilà ce qui me manquait et ce que mon subconscient me demandait d'avoir. La folie. J'avais toujours reussi à refouler cette folie qui pouvait naitre en moi. J'affichais un sourire. « Je t'assure, la folie n'est pas donnée à tout le monde. Regarde un peu... j'ai aucune place pour de la folie. » dis-je en étallant toutes les fiches que j'avais tenues depuis mon arrivée à Harvard. Des fiches allant de mon planning de la semaine au plat que j'allais manger. J'étais comme sa prévoyante pour ne pas me faire surprendre par l’imprévu. « C'est rassurant parce que je me sens bien vieux ! » vieux ? Mon Dieu non. « C'est vrai, je crois apercevoir des cheveux blancs. Ne dit pas de bêtise, tu es très bien » compliment ? S'était un compliment, un peu raté, mais un compliment.
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Isaac a pu profiter de nombreux pays lors de son voyage européen mais il a eu tout de même, quelques coups de cœur dont l'Irlande. Mais aussi, la Norvège ou les Pays-Bas. L'Irlande a son cadre idyllique avec ses campagnes, sa rareté, ses paysages.. Oui, il est tombé amoureux de ce pays et il est certain qu'il y remettra les pieds, un jour. Il s'en fait même une promesse. En tout cas, ça fait du bien de parler de un peu de ses voyages surtout à des gens, qui ont eux-même vécu en Europe. Il affiche un petit sourire avant de se qualifier de fou. Fou pour avoir décider de continuer ses études mais en première année. Il peut être avocat, s'il obtient son diplôme en septembre. Mais, quelque chose le pousse à voir autre chose. On ne sait jamais. Il y a toujours de la place pour la folie, c'est juste que tu ne l'as pas encore trouvé. Il est certain qu'en cherchant bien, Marin peut trouver ce petit grain de folie. Et il le trouvera. Tu sais quoi ? Pendant une semaine, tu devrais mettre de côté, tes fiches et vivre de l'imprévu. Oui, c'est comme un défi, qu'il lui propose. C'est ensuit que son sourire se fit plus gêné par un petit compliment de la jeune femme.
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« Il y a toujours de la place pour la folie, c'est juste que tu ne l'as pas encore trouvé. » je ne l'avais pas trouvé et jusque là même pas encore chercher. Je faisais partie de ses filles qui aimaient passer leur dimanche en pyjama, qui aimait regarder un bon film avec un bol de céréales. J'étais tout ce qui avait de plus simple. J'affichais un petit sourire et lui répondis. « Ça doit être sa... mais il va vraiment falloir que je fasse un effort ici d'après ce que j'ai compris » dis-je en hochant la tête. Harvard était une université renommée mais ici, il était plus fréquent de se faire des amis en soirée plutôt qu'à un cours de sciences humaines. Les cafés arrivèrent ensuite, je pris mon café et l'apportai à ma bouche. Trop rapide puisqu'un d'un mouvement brusque, je reposais ma boisson. Je mordillais ma lèvre légèrement. Ça faisait mal... « Tu sais quoi ? Pendant une semaine, tu devrais mettre de côté, tes fiches et vivre de l'imprévu » mon attention se reporta sur l'étudiant. Quoi ? Pas de liste, plongée totalement dans l'imprévu ? Rien que d'y penser et je me sentais déjà mal. J'affichais une petite moue. « Quatre jours, quatre jours sans fiche par contre il va falloir que tu m'aides parce que je suis tout sauf habituer à sa. » une semaine me paraissait interminable, quatre jours allaient devoir faire l'affaire, non .. Je frottais encore ma lèvre et lui fis : « Quatre jours et je serais un peu prêt normal, j'essayerais » dis-je en rigolant.
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En venant ici, à Harvard, Isaac était encore plus timide, plus réservé, plus renfermé. Et avec le temps, il a su évoluer. Bon, il est longtemps resté le grand timide, encore aujourd'hui mais beaucoup moins qu'avant. Puis avoir un frère jumeau qui est son opposé... Oui, Maxime est le genre de gars à faire la fête et à enchaîner plusieurs filles. Du moins, c'est ce qu'il faisait depuis les six premières années. Tandis qu'Isaac préfère bosser dans sa chambre et ne pas sortir aux fêtes. Il a bien changé. Il a su trouver sa petite folie. Et même à s'ouvrir aux autres. Lors du voyage à Paris, par les jaunes, Isaac s'est complètement lâché et il n'aurait jamais pensé qu'un jour, il en serait capable. Ça viendra au fur et à mesure. dit-il avant de lui proposer un petit défi. Plutôt simple mais peut être un peu difficile pour la jeune femme. Quatre jours, d'accord. Et je t'aiderai. Et avec plaisir, même. Il affiche un petit sourire en ayant remarqué sa grimace de tout à l'heure. Ça va ? demande-t-il, au cas où. Tu l'es déjà, c'est juste rajouter de la folie.. dit-il d'un petit sourire alors qu'il vient à remuer son café.
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