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Une petite fille...Nous allions avoir une petite fille. J'étais...aux anges et elle aussi. Elle en pleurait de joie et moi aussi presque. Lui essuyant le gel froid qui régnait sur son ventre, je lui proposais par la suite de passer un peu de temps avec moi vu que j'avais une pause à prendre et d'ailleurs, je n'imaginais pas une seule seconde le fait qu'elle pouvait me dire non. « Bien sur que j'ai du temps pour toi. » Un sourire se dessina sur mon visage alors que j'imprimais l'échographie et que je la lui tendais, juste avant qu'elle me prenne la tête entre les mains et qu'elle ne dépose un tendre baiser sur mes lèvres, me faisant soupirer de bien-être. Elle me prit même dans ses bras et je lui rendais son étreinte avec un peu de retenu, car je portais ma blouse et des gants déjà usagés. Je lui parlais enfin d'une petite princesse que nous allions accueillir dans peu de temps et mon cœur rata un battement lorsque je me rendis compte que j'avais hâte. Je tentais alors de cacher mon trouble en baissant mon visage afin de retirer lesdits gants lorsque sa prochaine phrase me prit par surprise. « On a plus qu'a se décider officiellement pour ses prénoms. Je suis contente que ce soit une fille, je crois que je vais tomber à nouveau amoureuse de toi quand je vais te voir la tenir. » Relevant mon visage vers elle, je la fixais tendrement. « C'est vrai ça ? » Je marquais une pause, caressant son visage avec le dos de ma main. Je voulais bien qu'elle retombe amoureuse de moi avec grand plaisir. « On a qu'à l'appeler Théophyla comme je t'avais dis. » Un éclat de rire s'échappa de ma gorge tandis que je me levais pour me laver à nouveau les mains. Un peu d'humour ne tuait jamais personne. Lui prenant ensuite la main, on alla vers la cafeteria et je laissais ma femme prendre place à une table. Je partis ensuite prendre commande avant de revenir cinq minutes plus tard avec un café corsé, un chocolat chaud et un muffin au chocolat pour ma femme. Le café était pour moi bien sûr, sinon risque d'écroulement à tout moment. « J'attends que tu rentres ce soir comme ça on annoncera la nouvelle à Matys. » Déposant le tout devant elle, je pris place à ses côtés avant de poser les coudes sur la table et de me prendre le visage entre les mains afin de me réveiller un peu. « J'espère qu'il sera très content. » dis-je alors en la regardant avec un soupir, posant ensuite une de mes mains sur sa cuisse. « Tu te sens bien sinon ? Pas de douleur à l'épaule, nausée et j'en passe ? » J'avais limite un milliard de questions à lui poser, je me sentais coupable pour ce qu'il s'était passé en Arizona et l'avoir ensuite laissé chez ses parents. « Qu'as-tu fais pendant mon absence ? »
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