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ZOIEL + Won't you stay with me just for a little while ?

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Can I take you home ?
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Okay, Zoya venait de mettre la pression en quelques secondes. Ce n'était pas réellement une surprise, enfin, c'était un nouveau départ pour moi. Je ne lui avais pas parlé de mes projets, disons que j'y avais réfléchis durant les vacances, durant le Summer Camp, mais je ne m'étais pas décidé concrètement, c'est donc sur un coup de tête que j'avais acheté cet appartement, que j'avais rendu le mien sur Cambridge pour m'installer à Boston. En soit, ce n'était pas loin, juste un pont à traverser, une vingtaines de minutes, même pas, mais je ne pouvais plus rester ici. Je n'y avais plus ma place. J'étais diplômé, j'avais allongé mes études pour ne pas me prendre un main, tel l'enfant que j'étais resté mais maintenant, il était temps de tourner une page. De m'écrire une nouvelle histoire. Finalement, j'avais pris le relais d'une des filiales de mon père, il fallait que je pense à l'avenir de Joey et ce n'est pas en écumant les mers que je pourrais lui offrir tout ce qu'elle mérite. Cependant, j'avais émis mes conditions. Des conditions qui me paraissaient être essentiel quant à ma façon de diriger. Il était hors de question que nos productions se fassent en Chine, en Indonésie ou dans des pays qui exploite les gens. Non, je voulais que se soit des locaux qui le fasse, afin de développer l'économie du pays mais aussi d'améliorer la qualité. Disons que mes idéaux assez écolo avait pris le pas sur ma façon de maintenir le bateau à flot. J'allais donc chercher Zoya, lorsqu'elle m'avait ouvert, j'avais directement mit un bandeau sur ses yeux avec un petit sourire sur les lèvres lorsqu'elle se mit à râler Tu sais bien que tu peux râler autant que tu veux, j'aime ça dis-je en la poussant dans la voiture, déposant entre temps un baiser sur son front. L'appartement n'était pas vraiment prêt. J'étais encore en pleine peinture mais je nous avais organisé un petit repas, sur un carton qui nous servirait de table. J'avais pris des tacos rien de vraiment glamour, mais j'avais tout de même mit quelques bougies. Je me souviens encore d'une conversation que nous avions eu tous les deux. Qu'elle n'était pas fan des trucs romantiques mais qu'elle le serait certainement avec un homme qu'elle apprécie, un homme qu'elle aime. Disons que nous n'en étions pas encore à ce stade, jamais nous nous étions réellement avoué ce que nous ressentions l'un pour l'autre donc sa réaction allait-être une mise au point pour nous.  
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Gabriel & Zoya
Won't you stay with me just for a little while ?
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Lorsqu'elle entendit toquer à la porte, Zoya quitta sa chambre en courant, saisissant son sac à main et une veste en coup de vent et se dirigea vers l'entrée. Elle croisa Jorden sur le chemin qui semblait croire que c'était lui qu'on venait chercher, ce qui lui valut une pique de la part de la russe : " Rêve pas pauvre mec, personne veut venir voir un gars qui mange encore des Lucky Charms à 23 ans " Elle lui tira la langue, malicieuse, puis elle ouvrit la porte et tomba nez à nez avec.. personne puisqu'elle se fit immédiatement bander les yeux. Elle rouspéta un petit moment mais, joueuse, elle se prêta au jeu et laissa le brésilien l'entrainer jusqu'à sa voiture : " Ça me rassure que tu parles, au moins je sais que je suis pas en train de me faire enlever par le pervers du stade. " Ouais vous savez ce vieux de plus de 50 balais qui ne loupait pas une miette des étirements des filles qui s'entrainaient sur le stade d'athlétisme d'Harvard. La route fut assez longue, ce qui donna l'indice à Zoya qu'ils avaient bien quitté Cambridge. Il la fit monter des escaliers où elle manqua de peu de faire un vol plané, puis il ouvrit une porte qu'il referma derrière eux avant d'enlever le bandeau qu'elle avait sur les yeux. Elle regarda tout autour d'elle et découvrit un appartement qu'elle ne connaissait pas et qui était à peine emménagé. Au centre siégeait un carton sur lesquelles étaient installées des bougies. Zoya ne savait pas trop quoi penser de la situation et préféra réagir avec humour pour ne pas montrer qu'elle était perdue, voir un peu bouleversée : " A qui est-ce que tu as volé cet appartement Batista?? Et ne me ment pas ! " Puis elle avança dans la pièce et alla observer la vue depuis le fenêtre. Boston. Elle sentit son coeur se serrer dans sa poitrine et souffla : " Pourquoi tu ne m'as rien dis? " S'éloigner d'elle sans la prévenir? Et puis pour quoi faire d'abord?
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Can I take you home ?
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Je ne lui avais rien dit. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut être parce que j'étais dans le jus, avec la petite, avec l'achat de cet appartement. Une fois la porte déverrouillé je lui retirais le petit foulard que j'avais mis autour de son visage. Prenant le briquet dans ma poche, j'allais vite allumer les lumières, je pourrais allumer la lumière, mais c'est moins romantique n'est ce pas ? Je veux pas que tu sois complice Zoya ... ne me demande rien ... moins tu en sauras, mieux tu te porteras dis-je en posant mon index sur ses lèvres, l'air interdit. Mais soudainement, elle devenait sérieuse. Subitement, je me sentais un peu con d'avoir fait tout ça. Mes mains en poche, je tournais sur moi-même en regardant le salon puis j'haussais les épaules Je sais pas Zoya, je te le dis là ... la réponse conne, je dois l'avouer. Je m'approchais d'elle pour lui relever le visage, laissant ma main droite caresser son doux visage. Hey, Boston c'est à 12 minutes de Cambridge, c'est limite si on est pas plus proche maintenant que lorsque j'étais à Cambridge je déposais un baiser sur son menton avant de passer derrière elle pour lui enlever sa veste. Tu viens manger ? Avant que la cire de ces putains de bougies ne fondent sur notre repas ? dis-je amusé. 
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Gabriel & Zoya
Won't you stay with me just for a little while ?
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Evidemment Gabriel rentra dans son jeu tout en allumant les bougies, ce qui la fit sourire. Elle aimait sa répartie, elle avait besoin de ça chez une homme. Elle s'approcha de lui, voulant lui montrer qu'elle était ouverte à la conversation, qu'elle ne voulait pas se braquer : " Oui, t'as raison.. Mais j'aurais pensé que tu me parlerais de ça quand c'était encore un projet. " Mais il vint vite la rassurer, prenant son visage entre ses mains, lui disant qu'ils n'étaient pas beaucoup plus éloignés l'un de l'autre maintenant. Elle lui sourit avant de demander : " Et Teddy? Et Joey? Elles vont te rejoindre ici? " Elle priait intérieurement pour que ce ne soit pas le cas, pour qu'il ne se soit pas éloigné d'elle dans le dessein d'entretenir sa petite famille en paix. Elle se force à sourire et le suit à la table de fortune qu'il avait installé : " Des bougies, sérieusement? " Le sourire est sincère cette fois, elle est touchée par cette petite attention qu'il aurait nié être capable de faire à leur rencontre. Peut être qu'elle était vraiment importante pour lui? " Hmm des tacos, très bon choix " Certes ce n'était ni compliqué à préparer, ni très sophistiqué, mais cela plaisait beaucoup à la jeune femme aux goûts simples et lui rappelait leur voyage au Mexique. Puis elle repensa aux recherches qu'elle avait mené récemment sur sa famille et demanda : " Et qu'est-ce que tu comptes faire maintenant que t'as finis la fac? T'as trouvé un job? " Ou peut être voudrait il s'occuper de Joey à temps plein, qui sait?
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Can I take you home ?
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Je ... ça m'est passé au dessus de la tête j'haussais une épaule, un peu mal à l'aise d'ailleurs, parce que ce n'était pas anodin de déménager, ce n'était pas le genre de chose qui vous passe au dessus de la tête. Cependant, je ne voulais pas qu'elle se fasse de soucis, j'avais juste été pris par le temps. Tout c'était enchainé rapidement. Mes mains sur ses joues, je tentais de la calmer tout en plongeant mon regard dans le sien. Bien sûr qu'elles vont venir vivre ici, puis comme il n'y a que deux chambres, Teddy et moi on s'est dit qu'on devrait peut être dormir dans le même lit je restais sérieux un moment avant de lever les yeux au ciel. Zoyaaaa ... voyons dis pas de connerie. Tu sais bien qu'elles vont pas venir vivre ici. Teddy c'est du passé, c'est toi mon présent, puis j'ai pas envie de prendre le risque de tout faire foirer de mon pouce, je lui caressais la joue, un petit sourire en coin jusqu'à ce qu'elle me parle des bougies et là, je me décalais d'elle pour les regarder, nerveux. Commence pas à te moquer de moi, je voulais que se soit ... tu sais quoi ... ouep, j'avais du mal à la dire, j'avais du mal à me dire que je faisais ce genre de chose chaleureux ... c'est le mot que je cherchais Nous venions nous installer autour de la table carton, les tacos étaient prêt, je savais qu'elle aimait ça, puis c'est un petit souvenir de notre road trip. J'ai repris la direction d'un des sièges de l'entreprise de mon père. Je me suis dit que c'était le mieux à faire. J'ai une petite fille maintenant et je veux pouvoir assurer ses arrières. Puis j'ai été contacter pour partir en Australie pour étudier les espèces marines de l'Océan Indien .... je dois t'avouer que j'ai réfléchis, mais après j'ai pensé à la petite, à toi, mes soeurs même si j'suis en froid avec l'autre là, Royce, mon futur filleul puis je me suis dit que oui c'était le mieux à faire, rester ici et ce job c'était mon rêve, elle le savait bien, sauf que toutes ces personnes là étaient importante pour moi et je n'avais pas l'âme à les quitter. Enfin du coup, je me suis dit que peut être t'aurais besoin de ça .. je me levais pour sortir une clé de la poche de mon jeans et la lui tendre Si je suis pas là, que tu veux venir, en sortant des cours, enfin comme tu veux  
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Gabriel & Zoya
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Ses yeux plongés dans ceux de Gabriel, Zoya sentit son estomac lui peser comme s'il était davantage sensible à la gravité. Elle ne comprenait pas cette histoire de ventre qui papillonne. Elle se sentait lourde et dégoulinant en présence du brésilien. D'un ton très sérieux, il lui dit qu'il allait vivre avec Teddy, ce qui lui fit le même effet que s'il avait pressé son coeur à main nu. Puis il leva les yeux au ciel pour montrer qu'il plaisantait ce qui fit rire la jeune femme de soulagement ; elle lui mit un petit coup dans l'épaule et soupira : " C'que tu peux être bête Batista ! " Ils s'installèrent ensuite à table, ou plutôt à carton, et devant le malaise de Gabriel face à sa remarque, Zoya fut amusée. Elle eut un petit sourire en coin et dit d'un ton sarcastique : " Oui, chaleureux, bien sûr. " Elle ne lui tenait pas rigueur des mots, c'était le geste qui était important. Puis ils commencèrent à parler de choses moins drôle, et aux vues de la nouvelle qu'elle venait d'apprendre, Zoya se sentait encore plus mal vis à vis de Gabriel qui devait rester à Boston par obligation au lieu de réaliser son rêve de gosse. Evidemment, maintenant il y avait Joey, ce n'était donc pas totalement la faute de son père, mais laisser à ce pourri l'avantage plus longtemps n'était pas envisageable pour la jeune russe. Elle le laissa finir de parler, sans un mot, puis elle répondit : " Je suis désolée pour toi Gabriel, que tu ne puisses pas réaliser ton rêve.. Mais je te promet que l'été prochain, on kidnappe Joey et on s'envole direction l'Australie pour mener notre propre étude des espèces marines. " Elle posa sa main sur celle du beau brun et ajouta avec un petit rire pour le réconforter : " J'ai toujours rêvé d'apprendre la plongée sous marine, ça tombe bien ! " Bien que Joey soit un petit rayon de soleil dans la vie de chacun d'entre eux aujourd'hui, il fallait bien admettre que cela n'avait pas été le parfait timing pour Gabriel d'être papa. Il aurait probablement voulu mener une carrière intéressante avant de fonder une famille. Puis le brésilien eut un geste étonnant ; il tendit une clé à Zoya qui, éberluée, la prit sans trop y croire. Gabriel lui laissait la clé de son appartement? Elle avait envie de rire de soulagement de voir l'importance qu'elle prenait pour lui, mais elle se retint, ne voulant pas le froisser : " Ah top, je vais pouvoir laisser mes armes à feu chez toi. J'ai trop peur que mes colloc' se blessent avec. " Elle croisa le regard de son copain et explosa de rire avant d'ajouter : " Je plaisante, merci beaucoup.. " Elle se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres puis elle ajouta : " Sans vouloir casser l'ambiance, j'ai quelque chose à te dire Gabriel.. Sur ton père.. "
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Ouai, je veux pas prendre le risque de tout foirer quand bien même notre relation est étrange. Je me sens bien avec elle et certainement pas emprisonné. Sa petite remarque me rendit un peu mal à l'aise, alors je tentais de faire passer ce petit rien, en quelque chose de banal Tu verras quand tu te pelleras l'cul, tu me diras merci de mon ambiance chaleureuse j'haussais une épaule, dissimulant un petit sourire sous un air bougon. Nous nous installions autour de notre campement de fortune, je prenais les jambes de Zoya pour les mettre sur les miennes et caresser ces dernières. Ma copine à des jambes de 3km et super douce, faut bien que j'en profite non ? Challenge accepted tu me le dis pas deux fois. Par contre, kidnapper Joey pendant deux mois ... t'es sûre que tu vas pouvoir survivre avec une si petite fille ? je sais bien que c'est pas son genre les bébés, alors bon passer du temps avec ma fille allait certainement lui poser des soucis. Je t'apprendrais, je suis ravie d'pouvoir partager ta première fois sérieux, j'haussais les sourcils, deux fois de suite en riant par la suite. Ma tournure de phrase était bizarre, je le reconnais, mais c'était fait exprès parce que je sais bien que Zoya est loin de m'avoir attendu pour devenir une femme. Puis elle vient à me parler de ses armes à feu. Bordel, par moment j'oubliais que c'était plus qu'une belle femme qui fait des études dans l'une des universités les plus prestigieuses au monde, non il fallait que je m'amourache de la fille d'un mafieux qui planque des armes chez elle. Le comble ! Mais bon je dois aussi avouer, que je m'attendais à une autre réaction que de la franche rigolade encore une fois. Je balayais ses mots en levant les yeux au ciel et en lâchant ses jambes pour prendre de la pizza. Enfin tu fais comme tu veux .. tsais t'es pas obligé de t'en servir aussi je sais pas si c'était un manque de confiance, ou alors qu'elle cachait ses sentiments derrière son humour, qui me plait, je dois l'admettre, sauf qu'au bout d'un moment, faut savoir aussi mettre un stop et se livrer non ? Et à chaque fois que je fais un petit pas dans ce sens là, elle m'en décourage en sortant l'une de ses blagues. Je ne répondais pas vraiment à son baiser, je me contentais de tendre mes lèvres pour ensuite prendre une gorgée de bière. Longue et brulante. Sur mon père ? Balances ... j'étais un peu surpris, mais je ne pouvais pas nier que ça ne me choquerai pas qu'il soit la cible de gens malintentionné encore une fois, je savais que derrière cette façade dorée, il y avait des magouilles dans l'histoire.
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Zoya Thomspers a écrit:

 
Gabriel & Zoya
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Il était vrai que Zoya n'était pas très tournée vers les enfants, mais c'était probablement parce qu'elle n'en avait jamais réellement côtoyé. Elle haussa les épaules et répondit : " Je me serais habituée à elle d'ici là non? Je pourrai peut être même commencer sa formation de boxe. " Cette petite ne savait pas ce qui l'attendait.. Puis Gabriel proposa de lui apprendre à faire de la plongée d'une manière qui pourrait être mal interprétée. Zoya haussa les sourcils et répondit : " J'espère qu'on parle toujours de plongée, sinon c'est foutu ! " Elle lui tira la langue, puis elle plaisanta sur le fait que Gabriel lui ait fait un double de ses clés. La blague ne sembla pas être à son goût puisqu'il devint subitement grognon. La russe ne savait pas ce qui était à l'origine de ce brusque changement de comportement, elle se contenta donc de répondre : " Bien sûr que si que je vais l'utiliser, ce serait bête de pas le faire. " Elle lui sourit puis dévia rapidement la conversation sur le sujet "papa Batista". Elle avait tellement de chose à dire sur Gabriel, à commencer par son père : " Oui sur ton père, et sur moi aussi mais on verra ça après. " Elle voulait repousser le plus possible la révélation des résultats de ses tests mais en se mouillant de cette manière, elle était sûre de ne pas esquiver le sujet : " Ton père a bien dit qu'il était malade non? D'un cancer? " Ce mot qui était devenu bien trop personnel ces derniers temps lui déchira la gorge à son passage, mais elle se ressaisit rapidement et continua : " Il a mentit Gab'.. " Elle attendit un moment que les mots arrivent au cerveau de Gabriel avant d'ajouter : " Il a falsifié de faux documents médicaux, en réalité il est en assez bonne santé.. "

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Pour que ma fille me défonce elle aussi plus tard ? Noway, tu joueras aux barbies avec elle dis-je en riant, oui, ça pour le coup, je m'imaginais pas tellement devoir faire des défilés de barbies avec Joey. Bien sûr que je parle de plongé, laisse-moi être ta première fois à ce niveau là au moins, m'enlèves pas ce plaisir dis-je en posant ma main sur son visage pour la pousser un peu, sauf que madame sortait sa langue, entre l'espace de mes doigts que je serrais un peu plus pour la garder prisonnière et la lui morde avant de la lâcher Tu devrais pas la sortir comme ça dis-je amusé, tout en prenant une bouchée de pizza, puis une seconde avec appétit. Et heureusement que j'étais entrain de me gaver parce que dans quelques secondes, ce qu'elle allait me dire, allait me couper l'appétit. Ouai, c'est ce qu'il m'a dit .. je devenais méfiant, mes sourcils s'arquaient sous la surprise et mes doigts se crispaient autour de ma bouteille de bière. De quoi il a menti ? Pourquoi me disait-elle cela ? Mon regard ne la lâchait pas un seul instant, à la recherche d'un indice, qui me dirait qu'elle est en train de rire, bien que je ne trouve pas le sujet enclin à l'humour ... Dis pas de connerie ! Il est malade ! je m'essuyais les lèvres avec une feuille en papier prévu à l'usage pour ensuite, secouer la tête. Merde, c'est quoi ton délire ? Tsais, je veux bien que tu prennes pas tout au sérieux, que tu t'amuses d'un rien, mais à des moments Zoya faut arrêter de jouer avec les gens, faut arrêter de faire des blagues et rire ... mon père est malade, il a un cancer, comment peut tu me dire que c'est des mensonges ? T'as vraiment un grain finalement, je me levais pour aller devant la baie vitrée qui prenait tout le pan d'un mur afin d'offrir une vue à en couper le souffle, je m'appuyais contre celle-ci tentant de remettre tout ce qu'elle m'avait dit en ordre. Pourquoi mon père ferait semblant, et pourquoi me dit-elle ça ? Si c'était vrai, comment le savait-elle ?
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Gabriel & Zoya
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Lorsque Zoya eut enfin avoué à Gabriel ce qu'elle avait apprit sur son père, celui-ci se ferma totalement à elle, la regardant avec dureté, voire agressivité. Il rétorqua ensuite avec brutalité qu'il ne la croyait pas, qu'elle racontait n'importe quoi ce qui fit de la peine à la jeune russe. Mais elle n'allait pas lui donner le plaisir de la ridiculiser. Elle devint dur comme le roc à son tour et se leva pour faire face à son petit ami qui l'attaquait sur tous les fronts : " Eh, pas la peine d'utiliser cette situation pour m'accuser de ce dont t'oses pas m'accuser de manière générale ! Comment tu peux oser dire que je joue avec les gens en me regardant droit dans les yeux? " La guerre était déclarée, elle était furieuse contre son petit ami. Il avait beau être le mec le plus craquant qu'elle connaisse, elle n'allait pas se laisser malmener pour ses beaux yeux : " J'y peux rien si t'es trop con pour ne pas voir ce qui est flagrant ! Ton père a toujours voulu faire de toi un gentil petit PDG, et bizarrement, quand ta passion pour la vie sous-marine prend assez d'ampleur que t'ait envie d'en faire ta profession, il se découvre un cancer. Même mon père aurait pas été assez tordu pour me faire ça, et pourtant c'est pas comme si t'étais pas averti de ses magouilles ! " Non elle ne le ménageait pas, parce qu'elle était en colère et que dans cet état on ne pouvait rien tirer de positif d'elle : " Tu sais quoi? Va te faire foutre Batista, VA TE FAIRE FOUTRE ! T'as qu'à continuer à vivre dans ta petite bulle familiale qui pue le mensonge et la manipulation, j'en ai rien à cirer, c'est pas mon problème ! Seulement tu t'en serais mieux tiré en me remerciant de t'avoir ouvert les yeux et en faisant de ta vie ce que t'aurais aimé en faire plutôt qu'en m'envoyant bouler comme si j'étais qu'une pauvre merde " Elle prit son sac en main, attrapa sa veste et ajouta, les larmes grimpant dans sa gorge : " J'aurais été capable de tout pour t'aider, DE TOUT. T'as pris une importance monstrueuse dans ma vie et je pensais que c'était réciproque, mais tu t'es bien foutu de moi en fait. Tu m'as fais croire qu'il y avait une chance qu'un jour tu m'aimes, mais voilà qu'à la première difficulté tu me parles comme à la première des connes ! T'as aucune considération pour moi, mais figure toi que j'en mérite de la considération, et que je vais pas me plier à la moindre de tes volontés si tu me donnes rien en échange ! J'ai dus accepter un bébé et sa mère dans nos vies, UN BEBE PUTAIN ! Tu crois que c'est la solution de facilité cette relation pour moi?? " Sentant les larmes lui monter aux yeux, elle tourna le dos au brésilien et enfila sa veste, prête à quitter l'appartement sur le champ.

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