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Colocation paradise ☼ Aylina
Je profite de ce moment, pensant avoir un pouvoir quelconque sur ma colocataire, l’entendant râler, ne voulant pas, n’en ayant pas envie. Me donnant alors encore plus l’occasion et le désir d’aller plus loin, de voir encore combien de temps elle peut résister. Car oui, je suis tout à fait convaincu qu’elle craquera, tôt ou tard. Comme elle le fait à chaque fois, comme nous le faisons sans cesse pour nous réconcilier. C’est la meilleure des manières pour que la paix soit installée dans notre colocation. Elle se retourne et je capte son regard. Marquant comme un stop dans le moment. Comme si vous appuyez sur pause dans un film où nous avons cet élément déclencheur qui fera basculer tout le reste de l’intrigue. Comme si vous saviez qu’à ce moment-là tout allait se dérouler plus vite. Le regard. Ses yeux. Mes yeux. L’un dans l’autre. Cette émotion qui se transmet. Cette pensée commune qui nous dit que nous n’allons pas pouvoir résister encore longtemps. Il me faut une seconde pour entendre de nouveau mon corps battre, ma respiration reprendre et avaler ma salive, comme si le moment attendu arrivait plus vite que ce que je pensais. Je la vois se mordiller la lèvre, signe qui ne trompe pas. Elle commence à parler, comme si nous ne devions pas. Elle a raison. Je le sais qu’elle a raison. J’allais lui dire, lui répondre quelque chose, comme quoi nous ne devions pas, mais ses lèvres qui s’emparent des miennes m’arrêtent en plein élan et je préfère me taire. Profitant de ce gout. De cette sensation. De cette répétition que nous opérons de nouveau, une nouvelle fois, comme un fruit interdit que nous nous amusions à croquer pour voir jusqu’où nous pouvons aller. Comme si nous défions notre cœur et notre raison ensemble. Je savoure jusqu’à ce qu’Aylina rompe le baiser et me fasse revenir sur terre.
« Je … » Commençais-je. En voulant dire que je suis conscient de tout ça, que je suis d’accord. Qu’il s’agissait simplement d’une taquinerie au départ, mais qu’au fond, oui au fond, je pense fortement apprécier ça. Que je pousse à la dispute pour venir plus rapidement à la réconciliation. Que je cherche ce moment. Mais rien ne sort. Tout reste en moi, appréciant la venue des lèvres de ma colocataire sur les miennes. Je lui rends ce baiser. Resserrant mon étreinte sur elle, de mes bras l’avoir près de moi, l’enserrant de façon douce. Éloignant mes lèvres des siennes une seconde, pour reprendre mon souffle, plonger mon regard dans le sien. Voulant simplement enchérir sur ce détail qui me trotte dans la tête. « On ne fait pas n’importe quoi … » On se réconcilie, toute la nuance est là. Je chuchote doucement avant de reprendre le baiser, plus fort, plus puissant, plus partagé. Sentant une envie d’elle se creuser bien vite, bien forte au creux de mon estomac. Prenant son visage d’une main, augmentant le baiser et par la même occasion la chaleur de mon corps et de la pièce. Rapprochant mon corps du sien, la plaquant contre la table. Elle a raison, on fait n’importe quoi. Mais qu’est-ce que j’aime ça !
Je profite de ce moment, pensant avoir un pouvoir quelconque sur ma colocataire, l’entendant râler, ne voulant pas, n’en ayant pas envie. Me donnant alors encore plus l’occasion et le désir d’aller plus loin, de voir encore combien de temps elle peut résister. Car oui, je suis tout à fait convaincu qu’elle craquera, tôt ou tard. Comme elle le fait à chaque fois, comme nous le faisons sans cesse pour nous réconcilier. C’est la meilleure des manières pour que la paix soit installée dans notre colocation. Elle se retourne et je capte son regard. Marquant comme un stop dans le moment. Comme si vous appuyez sur pause dans un film où nous avons cet élément déclencheur qui fera basculer tout le reste de l’intrigue. Comme si vous saviez qu’à ce moment-là tout allait se dérouler plus vite. Le regard. Ses yeux. Mes yeux. L’un dans l’autre. Cette émotion qui se transmet. Cette pensée commune qui nous dit que nous n’allons pas pouvoir résister encore longtemps. Il me faut une seconde pour entendre de nouveau mon corps battre, ma respiration reprendre et avaler ma salive, comme si le moment attendu arrivait plus vite que ce que je pensais. Je la vois se mordiller la lèvre, signe qui ne trompe pas. Elle commence à parler, comme si nous ne devions pas. Elle a raison. Je le sais qu’elle a raison. J’allais lui dire, lui répondre quelque chose, comme quoi nous ne devions pas, mais ses lèvres qui s’emparent des miennes m’arrêtent en plein élan et je préfère me taire. Profitant de ce gout. De cette sensation. De cette répétition que nous opérons de nouveau, une nouvelle fois, comme un fruit interdit que nous nous amusions à croquer pour voir jusqu’où nous pouvons aller. Comme si nous défions notre cœur et notre raison ensemble. Je savoure jusqu’à ce qu’Aylina rompe le baiser et me fasse revenir sur terre.
« Je … » Commençais-je. En voulant dire que je suis conscient de tout ça, que je suis d’accord. Qu’il s’agissait simplement d’une taquinerie au départ, mais qu’au fond, oui au fond, je pense fortement apprécier ça. Que je pousse à la dispute pour venir plus rapidement à la réconciliation. Que je cherche ce moment. Mais rien ne sort. Tout reste en moi, appréciant la venue des lèvres de ma colocataire sur les miennes. Je lui rends ce baiser. Resserrant mon étreinte sur elle, de mes bras l’avoir près de moi, l’enserrant de façon douce. Éloignant mes lèvres des siennes une seconde, pour reprendre mon souffle, plonger mon regard dans le sien. Voulant simplement enchérir sur ce détail qui me trotte dans la tête. « On ne fait pas n’importe quoi … » On se réconcilie, toute la nuance est là. Je chuchote doucement avant de reprendre le baiser, plus fort, plus puissant, plus partagé. Sentant une envie d’elle se creuser bien vite, bien forte au creux de mon estomac. Prenant son visage d’une main, augmentant le baiser et par la même occasion la chaleur de mon corps et de la pièce. Rapprochant mon corps du sien, la plaquant contre la table. Elle a raison, on fait n’importe quoi. Mais qu’est-ce que j’aime ça !
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