Back to the school ❖ GRAHRIA

Back to the school ❖ GRAHRIA
mise en page par mad loveLes vacances terminés, retour à la maison. Cela faisait quand même du bien de retourner chez soi et de revoir ma chienne qui m'avait manqué. Elle était restée avec ma tante qui la gardait et en prenais soin. Je rentrais déjà dans mon sixième mois de ma grossesse et à me voir avec ce petit ventre rond, je caressais mon ventre doucement avec un fin sourire aux lèvres. J'avais hâte de pouvoir avoir mes jumelles dans mes bras. J'avais offert un baiser à mon mari avant de quitter la maison pour aller à l'université. Rentrer dans ces lieux après deux mois de vacances était étrange, mais c'était bien, j'avais assez profiter de mes vacances et puis les études sont importants pour moi. Je comptais bien étudier soigneusement et travailler dur. Ainsi, je mis mes quelques affaires dans mon casier, puis je me rendais compte que j'avais largement le temps avant la première heure de cours. Du coup, je me permettais d'entrer dans le starbucks coffee afin d'y commander un café. Je commande à la serveuse avec sourire. « Bonjour. Un café s'il vous plaît.» Celle-ci me préparais ma boisson et je lui réglais, prenant mon café à la main, je me retourne et percute malencontreusement un jeune homme. D'un air navré, je m'empresse de m'excuser. « Oh pardon ! Je ne vous ai pas blessé? Vous n'avez rien?» Je le scrutais du regard pour savoir si mon café lui était renversé dessus.

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Avoir de l’argent à la rentrée, ce n’est pas un truc auquel je suis habitué. Moi qui étais endetté jusqu’en mai dernier je commence seulement à profiter du salaire que j’obtiens chaque mois de la piscine où je travaille en tant que maitre-nageur. Les vacances d’été au Summer Camp ont pas mal fait stresser mon banquier, je me suis permis de faire quelques folies avec le peu d’argent qu’il m’avait été donné de mettre de côté avant la fin des cours. Une chance que l’été soit désormais derrière nous, je vais nettement moins dépenser, enfin je crois. Pour l’heure, il est tôt et je suis en avance, un petit passage Starbuck s’impose donc très naturellement à moi. Je commande un frappé aux fruits de la passion et poireaute bien sagement jusqu’à ce que l’on m’appelle pour me donner ma boisson. Il semblerait que les vendeurs soient toujours aussi mauvais pour noter un prénom, Garam… Bien-sûr, pourquoi pas ! Concentré sur mon petit pot et mon prénom massacré je ne remarque même pas la jeune femme qui approche et me rentre dedans. « Oh pardon ! Je ne vous ai pas blessé? Vous n'avez rien?» J’ai rattrapé ma boisson de justesse avant qu’elle ne m’échappe, quand à mes fringues… Je jette un rapide coup d’œil à ces dernières, non, tout va bien. « Non, tout va bien, et vous ? Toutes mes excuses, je m’attardais sur l’incapacité des employés à écrire un prénom correctement sur un pot ! » Pour preuve je lui tends fièrement mon verre.

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mise en page par mad loveAlors que je venais juste de remettre pieds à Cambridge, je réfléchissais aux idées que je pourrais avoir pour préparer la chambre de mes filles. Mes jumelles adorées qui grandissent doucement et sagement dans mon petit ventre rond. Je dois admettre que je suis impatiente et j'ai hâte de les voir naître, ainsi que mon mari. D'ailleurs on en parlait souvent, on essayait d'exploiter des idées de peinture ou autres pour leur chambre. En même temps, ça passe tellement vite , déjà six mois de grossesse. Bref, à force d'y réfléchir, je ne fais même plus attention où je me dirige, voilà maintenant que je percute malencontreusement un jeune homme dont j'ignorais l'identité. D'ailleurs ce qui me rassure c'est qu'il n'a rien, j'esquisse un sourire amusé quand il me fait part des incapacités des employeurs du starbucks coffee, je ne suis pas sûre qu'eux trouverait ça aussi amusant que je le trouve. Je regardais son étiquette, on peux y lire son prénom apparemment mal orthographier. Je ris doucement. « Enchantée Graham. Pour le coup, ils ne sont pas doués en orthographe, faire une faute dans un prénom aussi simple à écrire, c'est insensé.» Cela m'amusait quand même, mais il ne semblait pas ravi qu'on oublie une lettre à son prénom. Je regardais alors mon gobelet de café et fit la remarque en tendant le gobelet à Graham. « Pour le mien, il n'y a aucune faute ! En même temps, c'est pas compliqué d'écrire mon prénom. Bien que le tien ne soit pas compliqué aussi.» Ils en prenaient plein la tronche les employeurs.

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Garam, il n’est pourtant pas bien compliqué de coucher mon prénom sur papier, il ne faut que quelques petites lettres très simples à ordonner dans le bon sens. GRAHAM ! J’ai toujours entendu dire que les vendeurs de Starbuck Coffee avaient du mal à écrire le prénom des autres sur les gobelets, il semblerait que ce soit vraiment le cas. Volonté d’aller trop vite ou bande d’incapables ? Le mystère reste entier, bien que j’opte pour une réponse nuancée, quelque part entre ces deux options. Et si je demandais son avis à la jeune femme qui vient de me percuter de plein fouet ? « Enchantée Graham. Pour le coup, ils ne sont pas doués en orthographe, faire une faute dans un prénom aussi simple à écrire, c'est insensé.» En signe de solidarité, ou dans le doute, la jeune femme s’empare de son gobelet pour jeter un petit coup d’œil à son prénom. La chanceuse n’a pas eu droit à un massacre d’orthographe. Une certaine forme d’espoir demeure donc, les vendeurs ne sont pas tous stupides ! « Pour le mien, il n'y a aucune faute ! En même temps, c'est pas compliqué d'écrire mon prénom. Bien que le tien ne soit pas compliqué aussi.» J’acquiesce bien sagement et remarque enfin le petit ventre bien rebondi de la jeune femme, Aria à en croire sa boisson. « Tu n’as pas mal au ventre ça va ? » On ne sait jamais, je lui suis rentré dedans de plein fouet.

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mise en page par mad loveLes pauvres employeurs du starbucks se faisaient allumer par Graham et moi même dès la rentrée, ça promets pour le reste de l'année. N'empêche que c'était amusant de parler de fautes orthographes avec un inconnu, de plus grâce à l'étiquette collé sur notre gobelet, voilà que désormais on connaissait notre prénom. Façon originale de se présenter, pourrait-on dire. Le jeune homme avait donc pu remarquer mon joli petit ventre rond puisqu'il me demandait par la suite si il ne m'avait pas fait mal au ventre, je souris doucement en répondant afin de le rassurer. « Non tout va bien, merci.» Je pose instinctivement ma main libre sur celui-ci, l'air pensive. Puis je retourne à la réalité pour demander à Graham. « Bientôt la première heure de cours et le starbucks commence déjà à se remplir. Il vaux peut-être mieux que je m'assois avant qu'il n'y ait plus de places... Vous voulez vous joindre à moi ou bien vous attendez quelqu'un?» Je ne voulais pas me montrer impolie et puis ce n'est ps pour draguer puisque j'ai déjà mon mari qui me suffit amplement. Je ne suis pas le genre de femme qui trompe son mari, c'est juste qu'il a l'air sympa et pourquoi pas apprendre à se connaître.

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La jeune femme attend clairement un heureux événement, je n’aurais pas pris le risque de la questionner sur sa grossesse si je ne m’étais pas senti à cent pourcent confiant sur mon affirmation. Je ne suis pas de ceux qui demandent à une femme un petit peu ronde si elle est enceinte alors qu’elle est juste, par exemple, en surpoids. Combien de personnes ont connu ce moment de solitude immense ? Difficile de se rattraper après avoir dit une telle chose. Dans notre cas, Aria est réellement enceinte, probablement de plusieurs mois à présent, il n’y a donc aucun problème à aborder le sujet. Je suis plus inquiet que curieux lorsque je lui demande si je ne lui ai pas fait mal au ventre. Une fausse couche peut très vite arriver, le moindre petit choc peut entrainer une réaction à la chaine et je ne tiens pas à être tenu responsable de quoique ce soit. Heureusement pour moi, tout semble aller pour le mieux. « Bientôt la première heure de cours et le starbucks commence déjà à se remplir. Il vaux peut-être mieux que je m'assois avant qu'il n'y ait plus de places... Vous voulez vous joindre à moi ou bien vous attendez quelqu'un?» J’acquiesce bien sagement, elle devrait effectivement se trouver une place assise avant que la petite boutique ne soit envahie. Je jette un bref coup d’œil à ma montre. « Il me reste une petite trentaine de minutes avant le début des cours, autant apprécier ce Starbuck confortablement installé ! » Je lui emboite le pas et m’installe face à elle, à cette table. « Tu étudies quoi ? »

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mise en page par mad loveOn avait assez débattu sur les fautes d'orthographes de nos chers employeurs du starbucks coffee qui, je pense, avait d'autres choses à faire que de s'en préoccuper. Il commençait à y avoir la foule et j'avais peur de faire du mal à une autre personne ou même qu'on me pousse malencontreusement et perde mes bébés, ça jamais je ne pourrais le supporter. Ceci dit, je lui proposait de s'assoir à une table avant qu'elles soient toutes occupées, une femme enceinte avait besoin de s'assoir après tout, j'avais une certaine priorité, mais parce qu'aussi, être debout planté là à se parler semble ridicule. Graham m'emboite le pas afin de prendre place à une des tables et je m'installais face à lui, posant mon gobelet sur la table. Je répondais à sa question. « Je fais des études de droit et psychologie.» J'aime tellement mes études, je suis une grande passionnée et j'irais jusqu'au bout pour obtenir mon doctorat. « Et toi?» Je reprends mon gobelet pour en boire une gorgée.

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Parfois il est possible de trouver du positif même au milieu d’une situation quelque peu houleuse. La preuve, je suis peut-être rentré de plein fouet dans Aria mais cette mésaventure nous permet de faire connaissance. Aurions-nous pris cinq minutes pour discuter l’un avec l’autre si les choses avaient été différentes ? Je ne crois pas, je ne suis même pas certain que nous aurions fait attention l’un à l’autre. Ainsi, je m’estime presque heureux de lui être rentré dedans, elle m’a l’air d’être une femme intéressante et il ne m’en faut pas plus pour désirer en savoir plus. « Je fais des études de droit et psychologie.» Intéressant, nous avons en commun de suivre le même cursus, la psychologie. « Et toi ? » Je ne tarde pas à lui répondre, un sourire au coin des lèvres. « Je suis également un cursus de Psychologie, je commence ma deuxième année. » On pourrait être amenés à se croiser, il arrive que des options regroupent plusieurs années différentes de Psychologie. Je porte mon café à mes lèvres, inclinant légèrement le gobelet pour que le liquide puisse traverser la petite fente du couvercle et s’écouler entre mes lèvres.

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mise en page par mad loveEn temps normal il était vraiment très rare de rencontrer quelqu'un et d'en faire connaissance avec cette personne dans un starbucks coffee et dont celui de l'université. Cependant, cette rencontre est si amusante, puis faut dire que le jeune homme du nom de Graham m'avait l'air bien gentil et d'agréable compagnie. On commence déjà à bien s'entendre sur certains point et dès lors que je parlais de mes études et que je lui demandais les siennes, un sourire amusé s'installe sur mes lèvres en apprenant qu'il suis le même cursus que moi. « Que le hasard fais bien les choses. Voilà qu'on a déjà un point en commun alors. Je commence tout juste ma cinquième année. Ça passe tellement vite. Je suis à Harvard que depuis trois ans et j'ai l'impression que ça fait une éternité.» Je commence à parler beaucoup, le pauvre il ne doit pas avoir l'habitude, mais étant enceinte ça doit être les hormones. Je prends mon gobelet pour boire une gorgée de mon café, il est bien fort alors je vais y allez mollo. Je repose mon gobelet pour m'adresser de nouveau à Graham. « Tu viens d'où?»

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Le hasard fait plutôt bien les choses puisque nous commençons à nous découvrir de multiples points communs, notre cursus d’étude en tête de liste. On peut trouver cela logique quand on garde en tête que nous sommes sur le campus et qu’il existe quelques petites centaines d’étudiants en psychologie mais quand même, c’est agréable. Nous aurons des sujets sur lesquels débattre si nous le désirons pendant de longues heures à l’avenir. Pas aujourd’hui, il nous faut encore un petit peu de temps pour apprendre à nous découvrir. « Que le hasard fais bien les choses. Voilà qu'on a déjà un point en commun alors. Je commence tout juste ma cinquième année. Ça passe tellement vite. Je suis à Harvard que depuis trois ans et j'ai l'impression que ça fait une éternité.» Première information essentielle, elle en est à sa cinquième année et donc dernière année de master. Deuxième information utile, elle est à Harvard depuis trois ans. « Tu étais où à la fac avant ? » Simple curiosité. Je ne suis pas le seul à être curieux cela dit, c’est bon signe, je l’intéresse un minimum pour qu’elle continue à me poser des questions. « Tu viens d'où?» Parler de moi, définitivement pas le truc que je préfère mais pas de quoi en faire un fromage pour le moment, les questions restent classiques. « Las Vegas, mais j’habite dans le coin depuis sept ou huit ans ! Et toi ? »

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