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CAN WE PULL THROUGH THIS CRAP? ❋ PRIAPE

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La bombe avait été lancé, cela faisait déjà quelques semaines que Leo était au courant que sa petite amie avait un cancer. Comme ça, surprise de l'été, alors qu'il avait pesté de longues semaines contre l'absence de la blonde, qu'il avait fini par se demander si ce n'était pas un moyen peu subtile de se débarrasser de lui, il avait ensuite comprit qu'il ne s'agissait pas d'une sombre tentative de larguer Leo Halberstam mais qu'il y avait un véritable problème derrière tout ça. Le jeune homme était anxieux, bien évidemment qu'il l'était, la situation lui échappait, Caly restait sur ses positions : pas d'opération et un compte à rebours qui filait à toute vitesse. Les jours qui avaient suivi l'annonce de la jeune femme avaient presque été une lune de miel aux yeux de Leo aussi étonnant cela puisse paraître. Le choc de l'annonce mélangé au bonheur des retrouvailles avait pousser l'étudiant à ouvrir son cœur à sa copine, tandis qu'il faisait abstraction de sa tumeur, de sa silhouette amaigrie et de tous les soucis qui se pointaient à l'horizon. Alors, après avoir passé le Summer Camp le plus étrange de sa vie, la rentrée continuait dans cette lancée, il avait lâché la psycho, non content de la voie qu'il avait pris jusque là, mais il avait aussi l'intime conviction que les études n'étaient plus ce qui lui convenait, il avait grandi, ses préoccupations avaient changé en l'espace de quelques mois, comme s'il avait soudainement vieilli. Il avait promis à Caly de ne pas interférer dans son choix de se faire opérer ou non, d'être juste là pour la soutenir et en multipliant les recherches sur le mal qui la bouffait doucement, Leo avait l'impression de trahir sa parole et de l'abandonner, seulement il ne pouvait pas s'empêcher d'espérer trouver une solution. Ainsi, il délaissa ses rayonnages habituels sur le fonctionnement de l'esprit humain, cherchant à mieux comprendre l'enveloppe qui va avec. Il se sentait un peu comme un étranger au milieu de tous ces livres, il ouvrait les livres, les uns après les autres, tous ses mots qui lui semblaient un peu compliqué face à sa formation l'effrayaient un peu. « Oh … salut, tu fais des recherches ? » lança-t-il à la hâte, un peu gêné de croiser le regard de Priape en relevant la tête.
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C’était impossible de ne pas y penser, malgré tout, cette nouvelle revenait sans cesse me hanter. Caly n’avait laissé échapper que très peu d’infos sur la nature de sa tumeur. Elle avait juste était claire sur une chose : elle ne subirait pas l’intervention que les neuro chir lui avaient proposé. Son petit air buté quand elle me l’avait dit, je le voyais encore. Je la connaissais suffisamment pour savoir ce que ça voulait dire, ça signifiait clairement qu’il ne fallait pas que je m’en mêle. Mais seulement laisser crever Caly, c’était impensable. Alors, armé de mes six années de médecine au compteur, j’avais attaqué mes recherches. Mais avec le peu de données que mon ex avait laissé filtrer je pataugeais un peu : quel type de tumeur, quelle localisation, quelle était l’étendue de la maladie ? Les médecins avaient-ils retrouvé des métastases ailleurs ? Il y avait tellement de questions, des interrogations que la blonde avait bien sûr éludé en bottant en touche. C’était donc dans une veine tentative de trouver THE solution que j’arpentais les rayonnages de la BU. Les étagères d’oncologie regorgeaient d’ouvrages sur le sujet et je venais de saisir l’atlas d'histologie des tumeurs cérébrales lorsque mon regard croisa celui d’un étudiant le nez dans des bouquins du genre, juste devant moi : Léo. Je me sentis bien vite tout aussi gêné que lui, parce que pris en faute… Je m’étais déjà bien trop impliqué lors de la syphilis de Caly, je ne voulais pas qu’il s’imagine qu’on avait encore joué au docteur ou quelque chose dans ce genre elle et moi. Alors je laissais échapper avec franchise : « Ouais, je fais des recherches… Tu ne lui diras pas hein ? » Comme ça il savait. Que c’était contre son gré, dans son dos, en douce. Que ce que je voulais, c’était juste ne pas baisser les bras. Mais soudain, mon cerveau connecta que si lui aussi se trouva là, avec un tas de littératures imbuvable sur le sujet, c’était qu’il était surement dans la même démarche que moi. « Toi aussi tu fais des recherches ? »
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Leo esquissa même un sourire lorsque le jeune homme lui répondit, c'était étrange d'être du côté de Priape pour une fois, il hocha la tête lentement. « Je ne dirais rien si tu dis rien non plus. » Il n'avait rien promis à Caly, lui faisant clairement comprendre qu'il avait du mal à comprendre qu'elle n'envisage même pas de se renseigner un peu plus sur une opération, mais il avait jouer les petits amis compréhensifs, qu'ils allaient plutôt se préoccuper de savoir où ils allaient partir à travers le monde, quelle chose folle ils allaient pouvoir faire avant qu'elle ne finisse par y laisser sa peau. Et elle avait beau répéter que c'était une belle fin que d'accepter son sort, Leo était loin d'être d'accord avec elle. Il hocha de nouveau la tête, même s'il est clair que ce n'était pas très fructueux, il avait deux notions de neurosciences, mais tout était appliqué à la psychologie, rien de bien concluant pour comprendre la tumeur qui prenait chaque jour un peu plus de place dans le cerveau de Calypso. Il en avait eu des cours sur la psychologie dans le milieu médical, l'accompagnement des malades, mais l'appliquer à sa petite amie – un peu têtue sur les bords en plus n'est-ce pas – c'était tout autre chose. « Oui, c'est pas très concluant jusque là, la médecine c'est pas mon domaine de prédilection. Mais … je veux pas me contenter de sa décision. » C'était étrange de se confier à Priape, l'ex de Caly était là depuis le début, le modèle de comparaison permanent, de plus il y avait eu l'incident de la syphilis, Leo n'avait pas géré à l'époque, l'image qu'il avait laissé au Dunster était détestable et ce que dans le deux sens. Néanmoins, le jeune homme savait aussi que ce que ressentait Priape face à cette situation devait ressembler à ce qu'il ressentait lui aussi. Ils étaient tout deux attachés à la jeune femme, ils n'avaient visiblement pas envie de s'avouer vaincus, alors peut-être que pour une fois – dans l'intérêt de la blonde – ils arrivaient à s'entendre.
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Un pacte sembla se tissait entre nous alors que le mather, un sourire aux lèvres, me promit son silence en échange du mien. J’hochai la tête. Cela me confirma que lui aussi subissait surement la décision de Caly, avec la prière de s’y plier et de ne pas s’y opposer. « Je ne dirai rien non plus… » C’était bizarre de se sentir d’un coup lié à Léo, au milieu de ces bouquins. Il faisait donc des recherches aussi. Il précisa que ce n’était pas très fructueux, mais qu’il ne voulait pas se contenter de sa décision. « Je sais, je comprends… Je ne peux pas m’en contenter non plus… » Accepter sa mort programmée, hors de question… Parce qu’après c’était quoi la prochaine étape ? L’aider à choisir sa pierre tombale, lui faire lire l’éloge funèbre qu’on allait lui réserver pour sa sépulture ? No way. Alors pour le coup, il semblait que Léo et moi avions soudain un gros point commun : la volonté de redonner l’envie à Caly de se battre. Seulement ce rôle était surement davantage le sien que le mien et comme je ne voulais pas qu’il se méprenne sur mes intentions à l’égard de sa petite amie, je m’empressai d’ajouter : « Je veux pas être cet ex envahissant qui s’insinue dans votre vie à Caly et toi. T’as qu’un mot à dire et je me tiens à l’écart de tout ça… Mais… Ca va me bouffer de la regarder mourir à petit feu sans rien faire… » Le cancer allait gagner de plus en plus de terrain, la santé de la demoiselle allait se dégrader, rester impuissant face à tout ça allait s’avérer très compliqué.  « Mais par contre, si tu me laisses le faire, on pourrait peut être mettre nos –recherches- en commun ? La cancéro c’est pas mon domaine de prédilection non plus, je suis en pédiatrie mais on a malheureusement très souvent des cas de tumeurs cérébrales dans le service alors… » Mes connaissances en médecine s’avéreraient un plus et lui, il avait le gros avantage de part sa proximité avec Caly, d’avoir de précieux renseignements sur sa maladie et sa progression. A nous deux, peut être qu’on réussirait à trouver le moyen de convaincre la blonde de revenir sur sa décision ?  
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Sa première réaction aurait presque été de reposer sa lecture passionnante pour partir dans le sens inverse sans adresser un mot à Priape. Leur première conversation – si on peut l'appeler comme ça – n'avait pas été de tout repos et la seconde non plus d'ailleurs, trop de mojitos avaient été bu. Le jeune homme haussa un sourcil, un peu surpris lorsque le Dunster continua sur sa lancée. Secouant la tête négativement, lâchant même un petit rire. « Tu sais Priape ce n'est pas à moi de décider si tu peux t'impliquer ou non auprès de Caly, elle est la seule à pouvoir en décider, si elle estime que c'est bien pour elle de t'avoir à ses côtés je vais pas aller à son encontre. » Et même si ça devait être pesant au bout d'un moment, et même s'il avait toujours du mal avec le jeune homme, il n'avait plus la force de se battre pour ce genre de futilités. Il avait toujours plus confiance en Priape que ce Charlie, et en plus il était vraiment clair que si la jeune femme avait décidé quelque chose, il aurait du mal à la faire changer d'avis, surtout maintenant. La proposition de l'étudiant le laissait perplexe, pas dans le mauvais sens mais faire équipe avec l'ex de sa petite amie, c'était presque irréaliste, avec leurs différents passés, se mettre d'accord avec lui semblait être une chose improbable. Mais il était tenté d'accepter et il allait le faire, il avait plus d'affection pour Caly qu'il avait de rancœur envers Priape, donc le calcul était vite fait. « On pourrait, ça pourrait se révéler fructueux sait-on jamais, elle nous écoutera peut-être si on arrive à trouver de bons arguments. » Dans le cas où elle n'explose pas de rire en les voyant comploter ensemble. « Tu sais quoi exactement ? » demanda-t-il pas certain des informations qu'avait Priape.
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Je ne voulais pas m’imposer, les envahir, surtout dans le contexte actuel… J’avais suffisamment fait mauvaise impression en jouant les ex petit ami trop protecteur, puis ensuite en me ridiculisant complètement saoul pendant le SB… Mais Léo me répondit avec justesse que ce n’était pas à lui de décider si oui on non, je devais m’impliquer auprès d’elle… « Tu sais qu’elle me l’a même pas dit… Elle l’a dit à Talya, mon ex, qui me l’a répété… » Bon si on se la jouait fin psychologue, on pouvait voir dans sa révélation à Talya une volonté cachée que je le sache, puisqu’elle devait très bien se douter que la jeune femme allait me le répéter… Mais dans tous les cas, elle ne me l’avait pas dit. Je trouvais ça important qu’il le sache, qu’il soit au courant qu’elle m’avait pas informé directement, que contrairement au cas de la syphilis ou encore lors de son séjour en prison de l’année passée, je n’étais plus son interlocuteur privilégié. Que c’était lui désormais, et que ça m’allait ainsi… Léo avait aucune crainte à avoir de mon côté, même si mon lien avec Caly resterait toujours particuliers et fort, mon affection pour elle n’avait plus rien à voir avec des sentiments amoureux… Ce qui me permit finalement de proposer une sorte de collaboration de nos recherches que le mather accepta, espérant peut être ainsi faire changer d’avis la blonde tétouin qui lui servait de copine. Il me demanda ce que je savais, je résumais d’une voix un peu monocorde : « Tumeur cérébrale de stade suffisamment avancé. Pronostic vital engagé. Espérance de vie un an en l’absence d’intervention. » Un voile de tristesse recouvrit mes yeux alors que ma voix tremblait légèrement en prononçant ces derniers mots. Je me repris : « Tu sais si elle a passé un PET scan ? » Avant de clarifier ce dernier terme, de le traduire en jargon non médical pour que cela soit plus parlant pour mon interlocuteur : « Tu sais un scanner du corps entier pour s’assurer que le cancer ne s’est pas propagé dans d’autres organes ? »
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Le jeune homme savait que Caly n'avait pas crié sur tous les toits qu'elle avait un petit truc dans la tête de pas très sympa. Elle lui avait confié qu'il était le seul à le savoir lorsqu'elle l'avait rejoint cet été et depuis peu de personnes avaient été mises au fait. De son côté, Leo respectait la décision de Calypso, il ne le criait pas sur tous les toits, c'était à la blonde de faire le choix d'en parler ou non. Il l'avait bien confié à quelques amis, c'était quelque chose qui le touchait bien trop pour qu'il n'éprouve pas le besoin de s'exprimer sur le sujet à une petite poignée de proches. Cela n'étonnait donc pas le brunet qu'elle n'en ait pas parlé à son ex. « Elle n'en parle pas beaucoup de toute manière. » répondit-il, comme s'il tentait de faire saisir à Priape le fait qu'il ne devait pas le prendre personnellement. Il avait finalement demandé au jeune homme ce qu'il savait exactement, car s'ils devaient se lancer dans des recherches, autant qu'ils soient au courant de là où ils en étaient. « Depuis qu'elle est rentrée je ne sais pas, elle en a fait un lorsqu'elle était dans cet hôpital psychiatrique, pour l'instant elle ne m'a parlé que de la tumeur cérébrale, étourdissements, malaises, maux de têtes, hallucinations, … » Leo s'arrêta là dans un soupir, c'était vraiment nécessaire de parler de la transformation physique évidente de la jeune femme ? Il faisait abstraction de l'apparente fragilité du corps de la blonde, elle avait eu suffisamment de mal à se laisser aller avec lui pour savoir que ça ne lui plaisait sûrement pas de passer pour une petite chose fragile à ses yeux et à la moindre lueur de pitié dans le regard de Leo, elle allait lui en vouloir. Alors au fond il était content de partager ses recherches clandestines avec quelqu'un. « Merci, c'est étonnant de faire équipe avec toi, mais je pense que tu es le mieux placé pour m'aider en y réfléchissant bien. »
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J’hochai la tête alors que Léo me confiait que Caly ne parlait pas vraiment de sa maladie. Pas étonnant quand on connaît le personnage. Elle n’était pas du genre à vouloir attirer l’attention sur elle, à chercher la compassion des autres. Elle aimait faire la forte. Garder cela pour elle ne devait pourtant pas être facile à gérer. « Même à toi ? » Bizarrement, ça me rassurerait qu’il me dise que si, qu’à lui, elle se confiait. L’idée de la savoir seule, gardant tout pour elle, ça m’angoissait. J’étais prêt à entendre qu’il était désormais le confident, celui sur qui elle se reposait. Parce que j’avais mûri, que ma relation avec la jeune femme avait changé. Puis arrivant à tomber d’accord, à se dire qu’il fallait qu’on mette nos forces en commun pour tenter de l’aider, j’interrogeai le garçon sur le bilan d’explo qui avait été fait. Il ne savait pas si elle avait passé des scanners depuis leur retour, mais elle en avait fait lors de son hospit en psychiatrie, et il s’appliqua ensuite à me décrire une série de symptômes qui me parurent assez parlants. « Une localisation temporale surement… » Je réfléchissais un peu à haute voix et voyant le regard de Léo sur moi, qui cherchait à comprendre le sens de mes mots, je repris, décidé à clarifier mon raisonnement : « Le lobe temporal du cerveau, c’est en partie lui qui régit nos fonctions sensorielles, d’où l’explication des hallucinations si il est atteint par la tumeur… » Essayons de parler médecin, de penser médecin, d’analyser le dossier comme si il ne s’agissait pas de Caly, parce que Léo me remerciait, qu’il attendait surement de moi que je me montre à la hauteur, je ne devais pas flancher. « Merci à toi de me laisser le faire. » Une étrange équipe oui. « Il faut qu’on fasse quelque chose… » Rester impuissants devant ce compte à rebours, c’était une vraie torture. Caly ne pouvait pas mourir.
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Leo considéra un instant la question de Priape, si elle se confiait à lui, elle était venue le voir dés qu'elle avait été en mesure de le faire, elle lui avait tout raconté sans omettre un détail quelques minutes seulement après leurs retrouvailles, il s'était engagé à l'accompagner aussi, refusant soigneusement l'infâme proposition que Calypso lui avait faite de partir s'il le désirait, soi-disant pour ne pas lui imposer une quelconque souffrance en restant près d'elle. Et c'est ce qui faisait douter Leo, peut-être qu'elle lui épargnait certains détails ? « Si, je pense savoir autant qu'elle en sait, je l'espère. » Il ne s'étala pas plus sur sa réponse, cancer s'enchevêtrait parmi tant d'autres choses auxquels ils ne s'étaient pas préparé. Ils s'étaient vraiment trouvés au moment où il s'apprêtait à la perdre et Leo avait du mal à se faire à cette idée. Le jeune homme écoutait attentivement le futur pédiatre avant d'hocher vivement la tête. « Oui c'est ça temporal ! Elle en a parlé il me semble. Je sais que la tumeur est difficile d'accès, ce qui rend l'opération particulièrement dangereuse. » Il ne pouvait s'empêcher de faire le bilan chaque semaine, une de plus qui était passé, c'était du temps de moins pour la jeune femme et du temps de plus pour la tumeur qui avait du se développer. Le Dunster avait raison : ils ne pouvaient pas rester inactif, Caly méritait tellement mieux. « Elle m'en voudra, je lui ai dit accepter sa décision si elle était sure d'elle, qu'elle devait faire son choix pour elle, mais très franchement j'ai du mal à imaginer qu'elle puisse refuser catégoriquement l'opération. » Leo attrapa un livre au titre parlant pour l'ouvrir, sans vraiment le lire. « Elle a une amie, Zephyr, son père est neurochirurgien on veut la convaincre de prendre rendez-vous avec lui, venant de quelqu'un de connu elle acceptera peut-être. J'ai l'impression de la trahir, mais … » Il se coupa dans son élan, laissant sa phrase en suspens, perdu entre ce l'avenir qui aurait pu s'offrir à eux et ce que Caly leur imposait à tous.
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Donc Léo était au courant de tout. Il espérait du moins, en connaitre autant qu’elle sur cette fichue tumeur qui avait élu domicile dans sa tête. Et bizarrement, le fait de le savoir lui, à cette place particulière au côté de mon ex dans cette épreuve, cela ne raviva rien au creux de mon ventre, si ce n’est un profond soulagement : elle n’était pas seule, elle l’avait lui. Le mather partagea donc ses informations avec moi, drôle de duo que nous formions soudain. La localisation était temporale, il me le confirma, Caly lui en avait parlé. Il ajouta que la tumeur était difficile d’accés, d’où les dangers encourus par une intervention. « Elle ne veut pas essayer une chimiothérapie ? Ou des rayons ? » C’était parfois des alternatives possibles à la chirurgie, bien que les effets secondaires que tout le monde connaissait, à savoir perte de cheveux, de poids, nausées et vomissements, cela ne faisait pas rêver non plus. Enfin mettez dans une balance : ça versus la mort, le choix était malgré tout rapidement fait. La décision de la jeune femme me laissait vraiment perplexe. Léo attrapa un livre sur le thème, dans un espoir illusoire d’y trouver quelque chose d'utile. Mais le problème ne résidait pas tant dans l’absence de solutions mais plutôt dans le refus de Caly d’accepter les solutions qui s’offraient à elle. Son petit ami me raconta alors une option qu’il avait envisagé avec une amie : que le neuro-chir qui prenne son dossier en charge soit le père d’une connaissance à eux. J’hochai la tête pour approuver cette idée : « Oui, la connaissant ça peut marcher. Elle ne se sent pas à l’aise avec les docs, e milieu médical tout ça, c’est pour ça qu’elle était venue me voir quand… » Je me stoppai. Le moment était surement mal choisi pour remettre ma séance de gynéco avec sa copine sur le tapis. « Tu regardes quoi là ? » fis-je en désignant le bouquin dont il s’était emparé.  
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