i knew you were trouble. (tamsaël)

“ tamsin&samaël ♦ someday, we will foresee obstacles. „

Cela fait déjà quelques jours que le summer camp vient de s'achever. Au début je passais un été des plus parfait. Comme je le rêvais depuis des années. Néanmoins, la fin fut plus catastrophique que je l'aurais pensé. Je m'étais encore disputé avec Tamsin. Depuis je ne lui ai plus donné de mes nouvelles. J'ai fait le mort en gros. Je ne sors plus, je reste cloîtré dans mon appartement à Inman Square. Ça doit être le premier jour que je sors depuis mon retour de l'Arizona. Je me dirige vers le Luna Caffe, j'ai envie d'un bon café. J'ai besoin de ça pour pouvoir me réveiller correctement. Une fois devant l'établissement, je pénètre à l'intérieur pour me diriger vers le comptoir pour quémander mon cappuccino.
   

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Le summer camp était terminé et il fallait se remettre difficilement aux cours. Une année de plus, des cours en plus, des nouveaux devoirs à rendre. ça s'annonçait assez long, surtout que je n'avais pas revu mon père des vacances, mais j'allais bien trouver un week end pour aller le voir. En attendant, j'allais me prendre une boisson fraiche, un thé glacé certainement. Je commande et m'assoie, puis le voit, commander à son tour. Alors on va jouer à ça, disparaître et réapparaître ? Il me voit, je lui souris, et j'attends. Je vais pas te manger, j't'assure.
   

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M'imaginez de redémarrer une nouvelle année ... cela ne m'enchante guère. De devoir rendre des devoirs à tout bout de champ, d'étudier une bonne partie de l'année sans pouvoir faire la fête comme j'aime le faire. Ça me démoralise par avance. Sauf, qu'avant tout je me rends au Luna Caffe pour me quémander un cappuccino. J'aperçois la silhouette de Tamsin au loin installer à une table. Pourtant, je n'arrive pas à avoir le courage pour aller la voir. Pas après ce que j'ai appris après notre énième dispute. C'est bien trop difficile pour moi. Je me contente simplement de m'installer à une table à l'autre bout de la sienne pour goûter délicatement mon cappuccino. Mais, je pense que c'est raté en sachant que Tamsin m'observe au loin. Et que ça commence à me taper sur le système nerveux.

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Un sourire, c'est un peu comme une invitation à ma table, non ? Je veux dire, je lui ai pas souris juste pour le plaisir de lui sourire, non. Si j'ai souris c'est pour qu'il vienne, mais non. A peine il réponds et le voilà parti au bout du café, table complètement à l'opposé de la mienne. Merci. Je soupire, déjà agacée. Je me lève avec mon thé glacé et vais jusqu'à lui, debout en face, la table nous séparant. "Tu compte jouer à ça longtemps ? Non parce que dis le dans ce cas et j't'oublie et on arrête tout." t'a déjà fait le mort une fois, je pense que je peux survivre à une seconde fois.
   

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J'avais aperçu le petit sourire qu'elle m'avait accordé. Mais, je ne vois pas l'utilité d'aller vers elle et faire comme-ci rien ne s'était passé ses derniers temps entre nous. Surtout, après cette dispute survenue au summer camp, j'ai passé la fin du summer camp vraiment mal en point. En prime ? J'apprends que Tamsin de son côté en avait rien à faire de cette dispute, vu qu'elle s'éclatait de son côté comme une petite folle. Je ne me vois pas faire le faux-cul avec elle à l'heure actuelle. En sachant, que je suis encore énervé contre elle. Je n'arrive pas à faire autrement. C'est insupportable. C'est une torture. Or, je la vois se déposer devant ma table avec sa tasse de thé. Seule la table nous séparer l'un de l'autre. « Tu m'as déjà oublié de toute manière, je me trompe ? » Meugle-je nerveusement ! C'est peut-être la phrase de trop que je n'aurais probablement jamais sorti. Maintenant que c'est fait, je ne peux plus revenir en arrière.

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Une table. Forte distance quand on réalise qu'on a déjà été beaucoup plus proche que ça, qu'une table nous sépare trop, actuellement. « Tu m'as déjà oublié de toute manière, je me trompe ? » j'ai loupé un épisode, c'est ça? Et encore, ce n'est pas tant la phrase qui me gène mais le ton employé. On revient encore là dessus, alors ? Soupire, essaie de se calmer mais rien n'y fait. Attrape sa boisson et lui lance au visage, sans prendre garde. "Parce que TU m'a forcé à l'faire !" s'agace, s'énerve. Soupire une autre fois, et poursuit sans même qu'il ai le temps d'en placer une. "connard." et tu l'a cherché, celui là. Tu m'as laissé seule, Sam. Seule pendant trop longtemps, et quand tout va bien tu m'relance à la figure des trucs horribles, alors amuse toi avec d'autres personnes, j'en ai marre, moi. Je rigole nerveusement, parce qu'évidemment tout le monde nous regarde et ce n'est pas une position des plus confortables. Je passe à travers les chaises et les tables, droit vers la sortie. Ne nous ridiculisons pas plus.
   

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De devoir reste de glace devant Tamsin et être aussi distant en cause d'une table me rend triste. Mais, je ne peux pas faire autrement. C'est déjà dur de savoir qu'elle en avait rien eu à faire de notre dispute. D'ailleurs je lui ai fait comprendre en lui répliquant une phrase d'un ton désinvolte. Une chose qu'elle n'a pas appréciée vu qu'elle vient de me balancer sa tasse de thé au visage. « Je ne t'ai jamais forcé à aller t'éclater avec d'autres personnes pendant le SC ! » Je ne parlais pas ma première connerie où je lui avais avoué mes sentiments. Non je parle de la fois où j'ai compris que Tamsin m'utilisait comme un jouet ou objet sexuel. Encore une fois c'était une dispute qui éclatent entre nous. Je devrais y être habitué à force. Pourtant, ça me blesse toujours autant ... Sans que je sache réellement le comment du pourquoi. « Pétasse ! » Je ne vais tout de même pas me laisser insulter de cette sorte. On s'engueule encore quand je m'aperçois que les gens autour de nous n'arrêtent pas de nous fixer. Comme-ci on était dans un cirque. Ensuite, je regarde Tamsin s'avancer vers la sortie. Il est hors de question que je la laisse s'échapper de cette manière. Il faut qu'elle sache ce que j'ai vécu pendant la fin de mon summer camp. Une fois devant l'enceinte de l'établissement, je lui attrape le bras pour qu'elle se retourne pour me faire face. « Si je t'ai dit ça ... c'est parce que j'ai appris que tu t'étais amusée comme une folle pendant la fin du summer camp après notre dispute comme ci rien ne s'était passé entre nous. Alors, que de mon côté j'étais au plus mal. Je ne sors plus de chez moi, je ne donne plus de nouvelles à personnes et le pire dans tout ÇA ? C'est que tu me manques bordel ! Tu me manques à un point inimaginable. Or, de ton côté c'est complètement le contraire et ça m'arrache le cœur de m'en apercevoir que maintenant ! » Les choses étaient claires au moins. Elle ne pourra pas dire que je ne m'offre pas assez à elle. Puisque c'est la deuxième fois que j'ouvre mon coeur à cette femme, qui a de l'emprise sur moi.

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« Je ne t'ai jamais forcé à aller t'éclater avec d'autres personnes pendant le SC ! » Si je comprends bien, c'est un reproche ? « Pétasse ! » Les insultes sont presque notre meilleure arme, mais j'abandonne le combat. J'ai pas envie de perdre mon temps à ça, pas envie de lancer une nouvelle guerre face à lui. Alors je sors, j'arrête les frais. Sauf que lui aussi, qu'il me rattrape, agrippe mon poignet et voilà que je lui fais face. « Si je t'ai dit ça ... c'est parce que j'ai appris que tu t'étais amusée comme une folle pendant la fin du summer camp après notre dispute comme ci rien ne s'était passé entre nous. Alors, que de mon côté j'étais au plus mal. Je ne sors plus de chez moi, je ne donne plus de nouvelles à personnes et le pire dans tout ÇA ? C'est que tu me manques bordel ! Tu me manques à un point inimaginable. Or, de ton côté c'est complètement le contraire et ça m'arrache le cœur de m'en apercevoir que maintenant ! » fronce les sourcils, perdue, ne comprends pas, ou alors avec beaucoup de mal. et cette envie de l'embrasser qu'est là, présente et très forte. Presque trop, même. Puis craque. Avance d'un pas, le seul espace qui m'éloigne de lui, enroule mes bras rapidement contre sa nuque tout en collant mes lèvres aux siennes. Repousse-moi, vas y.
   

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Pour se défendre, ils nous restent que les insultes. Je venais d'insulter Tamsin de pétasse alors, que je ne le pense pas. Quand je suis énervé je sors des mots que je ne pense pas. C'est mon grand défaut. Suite à cette petite engueulade suivie de très près par des regards inconnus sur nous. Je m'aperçois que la jeune femme arrête les frais de cette guerre entre nous. Or, je n'avais pas dit mon dernier mot. Je devais lui exprimer ce que j'ai pu ressentir à la fin de ce fichu sc. Du coup, j'agrippe son bras pour la retourner face à moi. C'est à ce moment-là, que je lui déballe vraiment tout ce que j'avais sur le coeur. Tamsin ne semblait pas comprendre ce que je lui racontais. Cependant, elle vient à craquer et réduire l'espace qui se trouvait entre nous. Elle vient ensuite à m'embrasser tout en enroulant ses bras sur ma nuque. Ni une ni deux, je viens à prolonger le baiser qu'elle venait de m'accorder. C'est vraiment chiant de craquer aussi facilement avec elle. Ça m'énerve.

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C'était toujours compliqué les disputes avec Sam, parce que je détestais ça, je détestais le voir triste, le voir mal en point à cause de moi, à cause de ce que j'ai pu faire. Alors l'embrasser est mon premier reflex, le seul est unique que j'ai face à lui, le seul que j'ai pour lui prouver que ce n'était rien, que tout allait bien. Un simple baiser prolongé. Je cesse doucement, et le regarde en me mordant la lèvre. Je le regarde, et demande doucement, "je veux savoir qui t'a raconté tout ça.. qui t'a dis que je m'amusais comme une folle ?" que j'en fasse une bouchée, que je lui fasse comprendre qu'on ne joue pas avec toi, pas avec tes sentiments. Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, Sam.