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w/ walter rutherford.
Ok, maintenant tu te calmes, Palmyr ! Je ne m’emporte pas souvent alors quand ça arrive, je manque rapidement d’oxygène. Sérieusement, je ne sais pas comment font les mères pour ne pas reprendre leur souffle après avoir engueulées leurs enfants. J’ai prononcé moins de cinq phrases et j’ai l’impression de suffoquer. Ok, je m’égare. Donc, j’attends une réaction, une réponse même n’importe quoi de la part de Walter spécialement après avoir osé incorporer le nom de notre frère. Après cet acte, je me retrouve au même niveau que Walter. Celui où je le provoque gratuitement. Avec méchanceté. Ouais, non, ça ne me ressemble pas et je regrette. Ce n’est pas moi. Walter, ok, mais pas moi. Pas Palmyr, la gentille. La Quincy. Ce qu’il n’oublie pas de me ramener sur la table après avoir refusé de lui donner de l’argent. J’aurais dû m’y attendre. Jouer avec ce que je représente, sur le fait que je préfère prendre soin des autres avant ma petite personne. Tiens, encore un point qui diffère entre Walt et moi. Et j’essaie de garder une expression neutre, de ne pas lui montrer qu’il joue avec une corde sensible alors qu’au fond, je sais qu’il le sait. Sinon, il ne l’aurait pas fait. « J’ai dis non. Tu te débrouilles, Walter. » Je lui donne comme réponse après un silence pesant sur mes épaules. Même si c’est contre mes principes, je sais que c’est pour son bien. Sauf que ça ne me soulage pas. « Ça te donne une raison d’appeler maman… Prends de ses nouvelles et à la fin, demande-lui de l’argent. Ou fais-lui ton numéro qui fonctionne à toutes les fois. » Parce que tous les drogués ont un numéro qu’ils utilisent lorsqu’ils veulent de l’argent ou n’importe quoi. Walt en a un. « Parce que tu m’oublies pour t’approvisionner de substances qui te détruisent. » J’ai déjà vu un frère mourir, je n’ai pas besoin de voir l’autre mourir petit à petit. Non, merci Faucheuse, tu peux rentrer chez toi et attendre son temps.
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