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« Sens toi puissant, la prochaine fois que je te vois je te parle mode et relations internationales et je te fais marcher sur des talons ! » Voilà qui était dit, c'était de bonne guerre. Il n'avait qu'à bien se tenir. M'enfin j'étais quand même celle qui était venue vers lui pour réclamer sa folie alors je pouvais bien le suivre là dedans. « On verra ton côté cabot sur des talons la prochaine fois ! » Je lui adresse un clin d'oeil avant d'ajouter : « T'es un homme plein de qualités ! » Les qualités propres à chaque maison mais maintenant il allait falloir que je lui trouve des défauts parce qu'un homme trop parfait ne l'est pas, enfin pas à mes yeux, les défauts, les imperfections c'est ça qui fait le charme et le rend impeccable. « Avoue que c'est mon côté maso qui t'as fait me dévisager sur la terrasse l'autre fois ? Je suis démasquée pas vrai ? » Une grande malade avide de sensations fortes, de nouvelles expériences, souhaitant bousculer son train train... C'est tout à fait moi et si être maso c'est être cela alors oui je suis maso. Merci pour cette qualité, ce compliment. « Je suis obligée de me servir de ça pour la trouver ? » Non parce que je sais trouver la petite ours à l'oeil nu normalement alors la grande ourse ne doit pas être loin si ? Je mets quand même mon oeil dans le tube, je garde l'autre oeil ouvert et avec mon doigt je montre la petite ours, posture bizarre certes mais drôle. « Alors la petite ours est là, la grande doit pas être loin. Non mais je la trouve pas je suis sûre que t'as trafiqué ton truc ! »
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Il ne fallait pas non plus que la Cabot ne vante trop Martin. Déjà qu’il avait une haute estime de lui-même, inutile de l’entretenir. « Mmh, tu sais, en général, j’évite les filles maso. On ne sait pas jusqu’où elles sont capables d’aller pour un homme. » Ouais, elles faisaient partie de la zone hors contrôle, la zone que Martin le scientifique n’aimait pas. « Mais bon, je vais t’apprécier avec ton masochisme quand même, je m’y ferai un jour. » soupira-t-il avec ironie. La première question du test tomba et se consacrait inévitanlement à la grande ourse, l’une des constellations les plus faciles à trouver. Mais comme Joey était une vraie quiche Lorraine en astronomie, elle eut du mal et, en plus, elle critiquait le matériel. Non mais oh, on aura tout vu oh. « Ecoute. Je sais que tu me prends pour un sur-homme voire un dieu, que mon sourire provoque des tremblements de terre et que je bâtis des ponts entre nous et le ciel … » C’est pas une chanson de Cabrel ça ? Ou non, Shakira, avec l’accent colombien olé olééééééé. « … Mais je n’ai pas encore le pouvoir de changer les étoiles dans le ciel. Faut juste que tu regardes plus de côté … Là … » Il se mit dans son dos, modifiant allègrement la position du télescope pour qu’elle puisse observer à travers la lentille la constellation en question. « Je vais être sympa, pas de gage pour cette fois … Mais méfie-toi. » Il ne lui fera pas toujours des cadeaux à la Joey, y a pas écrit Cyril Hanouna sur son front non plus.