BATAILLE DE PEINTURE - UNIQUE ROUND

L'esquive, il y a rien de mieux, mais au bout d'un petit moment, faut attaquer ! Martin et Elia se débrouillent super bien, mieux que moi en tout cas. On joue en équipe, se jettent des regards à chaque nouveau ballon jeté sur les adversaires, nos têtes sont déjà bien trop colorées à mon goût, mais c'est bien ça qui nous fait le plus rire je croie. Je laisse mes coéquipiers un instant et décide de m'attaquer à une cible que je connais bien, ma cousine, Oriana. Le fait de la connaître me donne un espoir de pouvoir la contrer et lui adresser une belle dose de peinture en pleine face. C'est dans cette optique que je m'empare d'un ballon et que je lui coure après, la menaçant d'un vert pomme ambulant.

Quand je vois mon pote Martin, je sais que c'est le bon moment pour moi que de tirer. Je le vise et je lance en sa direction. Purée si je loupe ma cible il va se venger ou faire je ne sais pas quoi, mais j'ai plutôt pas intérêt. Je regarde quand même autour de moi si je ne suis pas trop à découvert pour ne pas me faire toucher puis je crie.  « Eh Martin ! Prends ça ! » Bim je lance. La figure, le dos, le bras, une jambe, je ne sais pas ce que je vais avoir mais je veux avoir quelque chose !

Tu avais eu de la chance : tu n'avais pas vu ce ballon t'arriver dessus, tu l'avais simplement senti te cogner. Heureusement, il n'avais pas éclaté, pour une fois que tu l'allais peut-être pas finir complètement couvert de peinture. Tu te doutais que cela venait d'Elia, mais ce n'était que le retour de ton précédent lancer sûrement. Cela lançait dans tous les sens des ballons, cela éclatait de partout, mais tu réussissais à être totalement propre malgré tout. Tu étais parti ramasser un ballon en tout cas, tu avais hâte de le lancer.

Non, mais ces ballons étaient maudits ou quoi ? En plus cette fois-ci je manquais ma cible et il n’éclata même pas. Je ne savais pas ce que je faisais de mal. Je commençai à être un peu furieux, surtout que j’étais tout plein d’orange et presque personne n’avait de rose sur lui. Si le prochain ballon n’éclatait pas j’allais me fâcher contre les juges et que c’était une arnaque tout ça. Je courais vers le dépôt de ballon en esquivant plusieurs ballons. Je cherchai même des gens de mon équipe, mais je n’arrivais pas à en trouver. «Alan Anas vous êtes où ?»

Je recherchais mes coéquipiers qui n’étaient pas trop nombreux. Une seule avait répondue à l’appel. Alie-Jane me rejoignit au dépôt de ballons. « Bon sang…. Ces ballons sont truqués. Aucun à exploser ! Et ta vue je suis tout orange. Allez prend-en un et lance le de toute tes forces.» Je pris un ballon et parti à courir. Je vis Devyn. JE devais lui lancer un ballon pour ma revanche. Heureusement, cette fois-ci j’allais pas le manqué et que le ballon explose. Je pris mon élan et le lança droit vers Devyn. «Tiens Devyn, prend ça!»