Ca t'prends les trips ca te prends la tête et puis tu prie pour que ça s'arrête. | feat. oliven

Boooooire, faire la fête, se bourrer la gueule. C’est bin un truc de jeune que tu dois faire en étant jeune. C’est vrai. T’as gâché trop de temps à vouloir être parfait, le type cool et responsable pour plaire à une fille qui est aussi responsable qu’un bébé drogué qui garde un autre bébé. Tu ne pouvais qu’accepter de sortir ce soir, encore plus avec Olive, cette petite chose, ce petit légume fragile, abimé par son ex que t’as jamais aimé de toute façons. Depuis le début, il est trop étrange, il comprend rien, il a jamais rien compris de toute façons. Tu t’avances la démarche pas très active, le temps d’admirer le pays formé de p’tit cul en maillot de bai pur rejoindre la caravane de la mather au pubis aussi chauve que le crane de Vincent Lagaff. T’es rentré dans la caravane sans frapper, comme ci ‘étais au bled. T’es prête j’espère. De toute façons prête ou pas t’es toujours moche alors !

‘Viiite, à boire ! Dépêche toi Shark’ ! C’est ce que criait le cerveau de la blondinette qui s’activait dans la caravane suite à l’envoi de son dernier texto à son meilleur ami, le dénommé Jorden. De la tente du garçon jusqu’à la caravane de la Mather, il y avait exactement six minutes et quarante-trois secondes ; ce qui lui laissait peu de temps pour se préparer, elle qui avait passé la journée en maillot de bain au lac. Six minutes et quarante-trois secondes c’est le temps qu’il lui fallut pour enfiler un short en jean destroy, un soutient-gorge et.. c’est tout. Pas grand-chose en soit, mais il avait fallu les chercher dans tout le bazar de la caravane. T’es prête j’espère. De toute façons prête ou pas t’es toujours moche alors ! avait lancé le jeune homme en entrant à la volée dans la caravane dont la porte restait ouverte en permanence. Qui voudrait dévaliser une caravane comme celle-ci ? Olive leva son majeur en direction de Jorden avant de fouiller dans une pile de vêtements à la recherche d’un top approprié à la soirée : court et très peu fourni en tissus. Parfait ! J’suis prête. dit-elle fièrement en enfilant son tee-shirt et chaussant une paire d’espadrille blanches avant de se suspendre littéralement au coup du jeune homme pour lui assainir la joue de baisers baveux. Merci, merci, merci de venir avec moi pour t’souler la gueule ! gloussa-t-elle en lui pinçant la joue avant de sortir de la mini maison sur roulette. Elle n’était jamais autant heureuse que lorsqu’elle était avec Jorden, ce petit con de Jorden qu’elle aimait tant.

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Tu rentres dans cette espèce de taudis, tu peines même à ouvrir la porte à cause d’une pile de fringue qui traine derrière la porte. Tu serais même pas étonné d’y trouver une pile de caleçons de type masculin dans cette caravane très peu façons Bree Van de Kamp. Elle fini d’enfiler sin haut, tu le regarde à peine, trop concentré à jeter ton dévolu sur la terrible question de comment peut-on vivre la dedans pendant deux mois. Tu préfères être dans un tissu plutôt que dans une boite de conserve en pleine nature. Elle s’agrippe à toi, de son poids plume, t’es mains la rattrape pour la garder contre toi. Merci, merci, merci de venir avec moi pour t’souler la gueule ! Tu roules des yeux avant de ricaner en sortant de la caravane, les mains dans les poches toujours. T’aurais pu d’habiller un peu plus, on va pas au festival de la gaypride hein. Tu fais le protecteur avec elle, t’es son grand frère qu’elle n’a pas après tout, hein. Bon, lets go en ville. Plus vite j’serais bourré, plus vite j’pourrais oublié qu’on te voit absolument tout avec ces fringues !

C’est vrai que pour la fille ordonnée qu’était Olive, la caravane peinait à le prouver. Mais elle ne vivait pas seule ici, elle avait deux adorables colocs qu’elle avait rencontré lors de la première nuit : Juliana et Gertrude – c’est juste parce que je savais pas comment appeler la deuxième. Deux connasses, ouais. Olive passait son temps à leur demander de ranger un peu leur affaire si bien qu’elle en avait fini par se laisser aller un peu elle aussi. Mais seule la petite pille de fringue au bout du lit lui appartenait. C’est tout. T’aurais pu t’habiller un peu plus, on va pas au festival de la gaypride hein. La jeune femme réajuste son top et tire un peu sur les pans de son short, cherchant ce qui pouvait le choquer la tenue qu’elle portait. Oui c’était court mais elle n’allait pas non plus mettre un pantalon et un pull. Il faisait chaud, il fallait qu’elle se sente à l’aise. Et Olive était du genre à se sentir parfaitement à l’aise avec son corps. On l’aurait invité dans un camp nudiste qu’elle n’aurait pas ronchonné une seule seconde. Oh ça va, tu m’as pas laissé le temps non plus. Six minutes et quarante trois secondes, j’te mets au défi de trouver une tenue pendant c’temps là. Et puis j’suis bien comme ça, laisse moi. dit-elle en bougeant son petit cul devant le miroir croché sur la porte. Il ne manquait qu’un coup de crayon noir sous les yeux pour parfaire son look mais plus le temps. Bon, lets go en ville. Plus vite j’serais bourré, plus vite j’pourrais oublié qu’on te voit absolument tout avec ces fringues ! Olive secoue la tête. Il avait tort : on ne voyait rien avec tes vêtements. Pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait rien à voir. Pas de seins, un p’tit cul caché par le short.. zéro soucis l’ami. Oh, n’importe quoi ! Mais t’as raison, dépêchons nous ! Il fait soif. Et puis plus vite tu seras bourré, plus vite tu laisseras les mecs m’aborder. Parce que Jorden était du genre protecteur avec la Mather, parfois même un peu lourd. Et ce soir elle avait envie de mettre quelqu’un dans le désert qu’était devenu son lit depuis une semaine. Côte à côte, les mains dans les poches, les deux amis partirent jusqu’à un pub où ils trouvèrent difficilement une table en terrasse. A boire, et vite ! chantonnait-elle gaiment en s’installant sur sa chaise.

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T’es trop protecteur, trop jaloux. Tu voudrais tout avoir, tout pour toi, rie que pour toi, malheureusement à la limite tu peux juste aller t’acheter la paire de jordan identique à celle de ton pote mais de là à monopoliser quelqu’un juste pour toi, on y est pas. T’aimerais bien la séquestrer dans une cave, lui donner des biscottes beurrés tous les matins, lui donner sa douche comme un psychopathe que tu es secrètement, mais bon, on va éviter, hein. Oh ça va, tu m’as pas laissé le temps non plus. Six minutes et quarante trois secondes, j’te mets au défi de trouver une tenue pendant c’temps là. Et puis j’suis bien comme ça, laisse moi. Tu soupires en la laissant passer devant toi, tes yeux se posent sans ménagement sur son fessier inexistant qui se dandine gentiment de droite à gauche remuant le peu de graisse qui le recouvre. Oh, n’importe quoi ! Mais t’as raison, dépêchons nous ! Il fait soif. Et puis plus vite tu seras bourré, plus vite tu laisseras les mecs m’aborder. Tu la regarde en haut en bas et tu sais déjà que tu vas laisser personne s’approcher d’elle ce soir. T’es pas son espèce de co-pilot qui va lui servir d’ange pour lui trouver du poireau pour ce soir, elle peut se foutre le doigt dans le nez pour ça. Même pas en rêve Shark. Mêeeme pas, en rêve. Vous vous êtes installé sur une chaise en terrasse, madame se fait déjà impatiente alors que les serveurs semblent carrément déboussolés, totalement out d’la situation. Tu t’appuis les coudes sur la table, face à elle pour la regarder fixement de tes yeux hazel. Bon alors dis moi, j’ai entendu dire que le bouffon qui te servait de fiancé de mari s’est barré je ne sais où ? Il a compris que t’étais grave mieux que lui ? Quoiqu’il le savait déjà avec son calimero intégré.

Même pas en rêve Shark. Mêeeme pas, en rêve. Pourtant la jeune femme avait la ferme intention de ramener quiconque la ferait grimper au septième ciel dans sa caravane. Oh allez, Jorden ! Ca fait tellement longtemps que j’crois que j’suis redevenue vierge. Au moins ça. Et Alexander semblait disparu de la surface de la terre depuis une semaine, ce qui embêtait bien la jeune femme, d’autant plus qu’il lui manquait. Un peu. Juste un peu. Mais ça ne voulait rien dire, pas vrai ? Olive, confortablement installée sur la chaise de la terrasse en face de Jorden, commanda des cocktails : un mojito framboise pour elle et un XXX pour Jorden. Bon alors dis moi, j’ai entendu dire que le bouffon qui te servait de fiancé de mari s’est barré je ne sais où ? Il a compris que t’étais grave mieux que lui ? Quoiqu’il le savait déjà avec son calimero intégré. Olive avait beau aimer Jorden, elle détestait la façon qu’il avait de parler de Warren. Ils étaient divorcés, certes, mais la blondinette n’en éprouvait pas moins de sentiments pour lui. Elle l’aimait comme elle n’avait jamais aimé personne, comme elle s’était promis de ne jamais personne. Et il lui glissait d’entre les doigts.. mais elle gardait confiance. Olive et Warren étaient fait pour être ensemble. La Mather tilta cependant aux paroles de son ami. Arrête de l’insulter s’te plait, il t’a rien fait à toi. Il a du retourner en Ohio quelques jours voir sa famille. dit-elle en haussant les épaules comme si cela ne l’affectait pas. Elle n’avait eu aucune nouvelle du Winthrop de l’été mais il lui avait dit, bien avant l’été, qu’il retournerait une semaine ou deux chez lui.

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Oh allez, Jorden ! Ca fait tellement longtemps que j’crois que j’suis redevenue vierge. C’est possible ça ? De redevenir vierge au bout de deux semaines qu’elle a pas du écarter les cuisses ? Non, elle archifi. Elle abuse, dans l’excès. Elle a plus son mec le blasé d’la vie alors elle peut plus faire des galipettes quand elle veut, obligée de se lever de son fauteuil pour chercher une proie, un nouveau mâle à glisser dans son lit. J’te fais un moulage de ma bite, tu l’auras en sextoy tout le temps si tu veux. On va se la jouer nos pires voisins, pourquoi pas, hein ? Vous vous installez sur la terasse, un serveur est venu pour prendre commande, t’as pris un mojito, normal, bourré de menthe, bien fraiche, au cas ou tu dois pécho quelqu’un ce soir, t’aura une haline grave fraiche. Arrête de l’insulter s’te plait, il t’a rien fait à toi. Il a du retourner en Ohio quelques jours voir sa famille.J’insulte pas. Je constate. S’il ta fait quelque chose il me la fait aussi t’sais. Tu crois qu’te voir triste d’la vie à cause d’un mec comme ça ca ne m’touche pas ? Puis c’est pas ce qu’on m’a dit mais bon, ok, si tu veux pour te rassurer il est juste parti voir sa famille. T’as pris une gorgée d’ta boisson qui picote la gorge. Le mec d’Alexys s’est barré, encore. Elle croit qu’il va revenir, encore. T’as ricané, un rire moqueur. Cette nana je sais pas encore si elle est vraiment conne ou si c’est sa dogue qui la rend comme ça mais.. elle est vraiment trop weird.

J’te fais un moulage de ma bite, tu l’auras en sextoy tout le temps si tu veux. T’étais pas non plus si déprimée que ça au point d’avoir un sextoy de la bite de ton meilleur pote, sérieux. Oh non merci. Je préfère de loin la chair fraîche à tous ces trucs en plâtres ou en silicones. Baah. Et puis c’était bien mieux de s’envoyer en l’air avec un homme qu’un rabbit en tout genre. Et puis il t’avait parlé de Warren ne se privant pas de l’insulter au passage. J’insulte pas. Je constate. S’il ta fait quelque chose il me la fait aussi t’sais. Tu crois qu’te voir triste d’la vie à cause d’un mec comme ça ca ne m’touche pas ? Puis c’est pas ce qu’on m’a dit mais bon, ok, si tu veux pour te rassurer il est juste parti voir sa famille. Mais tu l’avais cherché d’être triste comme ça. C’était de ta faute. Personne ne pouvait rejeter la faute sur le Winthrop. Et puis putain, ce qu’il t’énervait Jorden lorsqu’il prenait son petit air comme ça, méprisant. Mais ok, si tu veux t’rassurer, on dira ça. HAAA. Il se croyait supérieur par moment et c’était franchement agaçant. Il m’a rien fait. C’est moi qui l’ai trompé et qui a divorcé. Point final. Tu ne reviendrais pas sur son voyage chez sa famille. Il te l’avais dit lui-même de vive voix, alors.. Le mec d’Alexys s’est barré, encore. Elle croit qu’il va revenir, encore. Cette nana je sais pas encore si elle est vraiment conne ou si c’est sa dogue qui la rend comme ça mais.. elle est vraiment trop weird. C’était la première fois que t’entendais parler Jorden en mal de la Greeny ; à tel point que tes yeux étaient tout écarquillés. Bein ça alors, Jorden, c’est bien toi ? ricanes-tu alors que le serveur dépose les deux mojitos sur la table. T’attrapes celui à la framboise et le pose devant toi. Tu comptes tirer ta dernière flèche de cupidon sur elle où t’as définitivement lâché l’affaire avec elle ? Non parce qu’il critiquait Warren mais il était vraiment pas mieux niveau relation avec Alexys.

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O[i]h non merci. Je préfère de loin la chair fraîche à tous ces trucs en plâtres ou en silicones. Baah. T’oublis souvent à quel point madame est hippie sur les bords nature, total nature. Sans complication, sans chichi par ci et par la. Madame veut sauver les baleines. Elle veut pas de silicone entre ses doigts. C’est bien dommage, t’es sur que ca rendrait bien, un sextoy à ton effigie personnel. Tu te contentes de ricaner, à peine. Un peu. Histoire de. Assis à votre table tu lances la discussion ce ce batard de Warren, ce fragile de la vie, cette petit nature qui comprend rien. Qu’est ce qu’il t’énervait, ce type. Toujours à venir te chercher des conseils pour serrer sa meuf. Merde, c’est ta femme, tu sais pas la garder ? Elle est allée voir ailleurs c’est pas pour rien. Il m’a rien fait. C’est moi qui l’ai trompé et qui a divorcé. Point final. Tu secoues la tête de droite à gauche en ricanant, un ricanement moqueur. Tu sais qu’il faut pas enchérir sur ça, encore. C’est pas la peine. Ca vaut même pas le coup. Bein ça alors, Jorden, c’est bien toi ? Tu comptes tirer ta dernière flèche de cupidon sur elle où t’as définitivement lâché l’affaire avec elle ? Non c’est fini. Tout ce que j’ai vécu c’est de sa faute. J’pourrais jamais lui pardonner certaines choses. Elle fait sa vie, je fais la mienne. J’ai pris mon verre en main pour le lever. Maintenant je suis célibataire, t’es célibataire. On pourrait peut être se marier, le signe du destin va finir pour unir toi et moi, tu sais ça ? Tu ricanes en attendant qu’elle trinque pour boire un coup. A notre futur pas coouple !

Non c’est fini. Tout ce que j’ai vécu c’est de sa faute. J’pourrais jamais lui pardonner certaines choses. Elle fait sa vie, je fais la mienne. Tu le regardes tellement fière qu’il ait enfin compris que cette fille ne lui aurait rien apporté à part des soucis et du chagrin. Et la dernière chose que tu avais envie de voir c’était bien ton meilleur ami malheureux. Il ne te laisse pas le temps de répondre qu’il attrape son verre et le lève pour trinquer. Maintenant je suis célibataire, t’es célibataire. On pourrait peut être se marier, le signe du destin va finir pour unir toi et moi, tu sais ça ? Tu ris à cette drôle de proposition aussi sérieuse que tu es reine d’Angleterre. Laisse tomber, Cahill. Tu veux même pas coucher avec moi, j’vois pas c’qu’on foutrai mari et femme. dis-tu en cognant ton verre contre le sien. Tchin. A notre futur pas coouple ! Tu glousses en glissant le verre entre tes lèvres pour boire ce délicieuuuux mojito framboise. Huum. Jouissement extrème. Ce mojito est une vraaaie merveille. Et rêve toujours pour le futur pas couple, tu friendzone un peu trop parfois pour ça. Bein ouais, bein ouais. Toi tu voyais pas le problème de coucher avec ton meilleur pote. MERDE, LUCIE. C’est ton seul perso masculin quoiiii. Et Olive fait pas dans le lesbien. Puis de toute façon, avec Skyler elles s’entendent plus alors.. Bref. Oh mon dieu ! C’est lui qui m’a préparé ce cocktail ? couines-tu en attrapant Jorden par le col de son tee-shirt pour lui faire voir le gars posé derrière le comptoir, un shaker dans les mains. Noon mais regarde-moi ça ! S’il baise comme il shake, on va s’éclater ! J’irais commander la deuxième tournée en personne au barman. Oh ça oui, baby.

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