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Je comprenais mieux pourquoi toute sa famille ne m'aimait pas. C'était logique, j'ai été bête de poser la question, mais c'était venu tout seul. C'était pas chouette d'entendre ça, j'aurais aimé avoir une belle mère adorable et un beau père qui aurait pu être ma nouvelle figure paternelle. Mais c'était impossible chez les Cartwith le fiancé de leur fille ne rentrait pas dans les normes. Heureusement que notre amour n'était pas impossible. Du moins, plus pour le moment car il y un an, le père de Leevy voulait m'éliminer car elle était amoureuse de moi. Si elle ne m'avait pas défendu le soir où je devais mourir, rien de tout cela ne serait arrivé. Pas de bébé, pas de mariage, rien. Leevy aurait été malheureuse, deux fois plus méchante et deux fois plus renfermée, avec une envie énorme de faire couler plus de sang. Car oui, la seule chose qui n'aurait pas changé, c'était son goût pour la mafia son envie de meurtres. Ouais, t'as raison... c'est moi, j'aime pas être rabaissé comme un moins que rien par des gens que je ne connais même pas. ce qui est tout à fait normal, personne n'aime être montré du doigt. Surtout moi puisque j'avais pas confiance en moi et que j'étais du genre assez sensible. Leevy attrapa mon visage et je penchais le regard vers elle. On dirait une maman qui consolait son enfant, mais j'aimais bien sa façon de trouver les mots pour me réconforter. J'étais ému et ce fut avec plaisir que je lui rendis son beau baiser. Je passais mes bras autour de sa taille pour la serrer un peu plus contre moi, sans pour autant écraser son ventre. Câlin à trois! J'affichais ensuite un petit sourire en regardant son bras. Tu te rends compte que ça fait dix minutes que tu marches sans ta béquille? lui dis-je amusé, et rassuré de voir qu'elle arrivait à tenir debout pendant un petit temps. Elle faisait beaucoup de progrès, j'étais fier d'elle car elle devait supporter son poids plus celui du bébé. Je suis l'homme qui fait des miracles, celui qui apprend à remarcher aux handicapés. Appelle-moi Jésus maintenant. j'attrapais une de ses mains pour la lever et pour la faire tourner sur elle-même comme une danseuse. Après un tour complet je la tirais contre moi pour l'embrasser avec tendresse et amour car j'aimais trop l'embrasser voilà tout.(Invité)