Wakatépé Baboune ! |feat. cahilton

Le sexe? Mais on s'est juste embrassés. Puis ... C'est toi qui a voulu me rouler une pelle! Ok, j'y ai répondu mais je ... je sais pas. Je voulais tester. C'était un amusement, non? Le coup de massue qui te tombe en pleine figure sans même crier attention tu vas avoir mal du con. Tu la fixes, un peu blasé, beaucoup même. Façons Grumpy Cat et sa gueule de vnr légendaire. Parce que t’as bien précisé, le sexe et tout ce qui s’en rapporte, les baisés, les calins u peu trop explicit, sans parler de sexe, à l’état pur de la chose. C’est pas une chose anodine. Comme dans le film avec la pute et le riche, le meuf elle fourre pas sa langue dan la bouche de ses clients parce que c’est un truc trop personnel, tu vois le genre. La c’est pareil pour toi. Elle coupe court à ta réflexion en glissant ses mains le long de ton visage, ses lèvres qui viennent se coller aux tiennes offrant quelques mouvements délicats et sensuel. Tu te laisses gentiment faire laissant ouvrir tes yeux petit à petit après qu’elle est finie de prendre possession d’une petite part de toi. Me rend pas dingue de toi Echo. Faut pas à jouer ça.. C’est trop dangereux. Une de tes mains se glisse le long de sa taille pour venir finir son chemin dans le creux de son dos. Tu veux pas t’attacher à qui que ce soit et tu sais que je suis du genre à être une ventouse.. Je veux pas revivre ce que j’ai vécu avec Alexys. Tu secoues la tête en détournant le regard, quelques instants. Je ne joue pas là, c’est pas de l’amusement. C’est peut être ça le problème.

La situation m'échappait totalement. J'étais dans la position la plus gênante que j'avais connue depuis mon arrivée aux USA. Il savait que je savais pas aimer, que j'étais pas une fille bien. J'étais tout sauf une fille bien. Le fait que j'ai couchée avec mon dealer pour le mettre dans ma poche me le prouvait bien. J'étais la pire des salopes. Et je confirmais à nouveau mes dires en me mettant à rouler une pelle à mon meilleur ami. Ouais ... Juste amis quoi. Je finis mar mettre fin à mon carwash façon Echo alors qu'il embrayait sur des paroles qui me donnèrent envie de fuir. Comme une lâche. J'étais pas une salope. Non, j'étais plus. Une garce et une lâche. Mes lèvres s'entrouvrirent alors que je laissais mes mains se détachaient de son visage, laissant les siennes glisser dans le creux de mes reins Je veux pas te rendre fou de moi. J'vais sortir la phrase la plus clichée du monde mais tu mérites mieux. Genre pas une meuf comme moi qui est prête à se mettre en quatre pour avoir sa dose de drogue. Qui est totalement dézinguer à l'intérieur, qui couche avec de parfaits inconnus ... A l'évocation d'Alexys je me sentis encore plus mal. Il faisait vraiment chier aujourd'hui. Le cœur battant à 100 000 à l'heure, je détournais les yeux. J'ajoutais Si tu veux pas me détester oublie que je viens de t'embrasser alors.Sur ces mots, je me dégageais de son emprise et m'éloignais de lui. Il allait me bouder ou devenir froid pendant un temps mais je pouvais pas m'engager sur cette pente là. J'étais pas sûre d'arriver en bas vivante dans tous les sens du terme. Je me tournais vers lui, profitant de la distance entre nos deux corps pour être un peu plus cohérente On rentre ou tu ... Tu veux qu'on continue de parler? J'étais aussi maladroite d'un éléphant dans un musée... Je me détestais réellement.

LT’es faible. Trop même. Tu t’étais juré de ne plus l’être à ton retour. De rester ce connard que t’avais toujours été avant. Ce mec que toutes les nanas veulent se taper en sachant bien que c’est un bon coup et qu’il est gentil à la fois. Si t’es u mec gentil, trop parfois. Fu un temps, y’a quoi un an quand tu sortais avec la p’tite lowell qui s‘est barrée on te prenait encore pour ce connard purement connard, sans cœur, sans rien à part sa bite. Ensuite on t’as vu comme le pauvre mec dépressif à cause d’une mather de merde. Maintenant.. Tu veux juste être toi. Ce connard gentil, le paradoxe du mec un peu parfait et à la fois pas du tout. Et t’es faible. Toujours autant. Te retrouver devant elle, les yeux dans les yeux, son souffle qui pousse le tien et surtout ses lèvres contre les tiennes. Tu perds ton contrôle, ton petit cœur sexy (oui un cœur sexy cherche pas fuck) s’emballe et t’es perdu, rapidement. Je veux pas te rendre fou de moi. J'vais sortir la phrase la plus clichée du monde mais tu mérites mieux. Genre pas une meuf comme moi qui est prête à se mettre en quatre pour avoir sa dose de drogue. Qui est totalement dézinguer à l'intérieur, qui couche avec de parfaits inconnus ... Ca te fait terriblement pensé à quelqu’un ça. Quelqu’un que tu tes aussi juré de zapper de ta vie, Alexys, you know why. La mather qui prend que sa drogue et qui sait pas s’attacher à qui que ce soit. Putain merde, Jorden. T’attaches pas à Echo plus que ce que vous avez déjà. Ca craint. Si tu veux pas me détester oublie que je viens de t'embrasser alors. Elle se libère de ton emprise en allant un peu plus loin, assez pour que t’arrives plus à discerner les petits points noirs de son pif (trop sexy). On rentre ou tu ... Tu veux qu'on continue de parler? Tu as tapé (gentiment) contre l’arbre avant de la rejoindre, de passer devant elle, pour continuer de marcher sans la regarder. Un bon mètre vous sépare, tu l’as de dos. Si j’veux pas te détester et pas t’oublier, ca ce passe comment ? T’avances d’un pas énergique sans vraiment chercher à avoir une réponse, t’es un peu vexé, mais au fond, tu comprends, ou pas vraiment. T’en sais rien. Pourquoi j’traine avec des mather ? pourquoi je m’attacher à des mather ? J’suis masochiste peut être.. Tu dis pas ça d’un ton méchant ou quoi. C’est pas une attaque vers elle.. Tu te poses juste la question. J’ai envie d’un yop et d’un granola. Pourquoi y’a pas un super u ici la ! Entre trois arbres !

Vous savez dans les films ou les livres y a toujours cette meuf qui cherche pas d'histoires sérieuses, qui se prends pas trop la tête et qui attend juste que la mort lui tombe dessus comme un boulet de canon. Mais qui finalement se retrouve le cul entre deux chaises, le coeur vacillant entre deux sentiments bien contradictoires. Bah c'est moi cette fille. Cette idiote de meuf paumée qui sait pas trop ce qu'elle veut donc elle fait tourner en bourrique son meilleur ami. Qui couche avec un dealer juste pour pouvoir avoir une dose de drogue, qui se prend pour la victime d'une vie qu'elle aurait jamais voulu avoir. Ouais c'est tout moi ça. Et j'en avais ras le cul. J'aurais aimée rester en Arizona et redémarrer une nouvelle vie. Sauf que la moitié de mes affaires étaient encore à Cambridge et que j'aimais trop mes potes et ma ptite vie là bas pour tout plaquer. Je traînais des pieds ayant envie de taper du pied comme l'enfant que j'étais au fond. J'avais envie de l'embrasser ce mec mais de le frapper aussi. J'avais aucune envie qu'il me court après. J'étais pas ce genre de meuf. Si je plaisais pas beh je plaisais pas. Je ne forçais pas le destin. Sauf que là bah je lui plaisais et c'était bien ça le soucis. La voix de Jorden me fit sortir de mes pensées, je me retournais tout en marchant à reculons Beh m'oublie pas ! Et me déteste pas. Tu m'aimes trop pour me détester, ajoutais-je avec un sourire comme pour détendre l'atmosphère. Mais peine perdue car il embraya sur son attachement envers les Mathers. J'haussais les épaules, penaude J'sais pas mec. T'es maso, oui. On l'est tous un peu. Tu peux aussi me zapper si t'as trop peur de t'attacher encore plus à moi... Ces mots me faisaient mal mais j'étais pas si égoïste ni égocentrique. Si ça lui permettait de trouver une meuf plus saine que moi alors ... Qu'il me laisse dans ma merde. J'étais prête à me laisser encore une année à Harvard avant de me barrer de toute façon. Je voulais retourner voir mes sœurs, je voulais peindre, ouvrir ma galerie d'art et attendre simplement que le temps passe. Ridicule? Peut-être. Mais au moins j'ferais de mal à personne. Je manquais de me casser la gueule à force de marcher à reculons et donc je me remettais face à mon chemin, entendant Mr Bébé râler J'ai envie de yop aussi. Et de tartine de nutella! On va jamais y arriver, gémis-je en laissant mes deux mains agripper mes cheveux en mode "désespérée".

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